Les funérailles de Neslisah Sultane, descendante de l’empire ottoman et princesse d’Egypte ont eu lieu ce mardi à la mosquée Yildiz d’Istanbul. Neslisah Sultane avait deux enfants et deux petits-enfants.(Copyright photos : getty images)
j ai lu beaucoup d articles sur cette femme et ecouté la tres interessante interview de Frederic Mitterrant.
Quelle allure et quelle destin.
Je pense que sur la 2eme photo se sont peut etre son fils, son petit fils et petite fille.
Elle a aussi une fille mais non mariée.
son mari etait un Prince Egyptien cousin du Roi.
Elle semblait très aimée
serait il possible d avoir plus d articles sur la famille ottomane , et leurs descendants
Cette famille a eu un tel destin !
merci à vous pour ce site :)
Caroline 3,j’aimerais bien voir la rubrique ‘Turquie’ s’étoffer!
J’ai vu une mini- vidéo sur ‘Les plus jeunes membres de la famille ‘impériale ottomane »! Cette femme est-elle la petite-nièce de feu Neslisah Sultane?
La famille impériale turque , si je me fie à l’ouvrage suivant : « Avec mon père le Sultan Abdulhamid, de son palais à sa prison », publié en 1991 aux Editions de l’Harmattan, collection Comprendre le Moyen-Orient, sous la signature de SAI Aïché Osmanoglou, princesse ottomane 1887-1960 les descendants d’Osman ont pris assez tôt dans l’exil ce patronyme d’Osmanoglou. Par ailleurs, à l’occasion de la naissance de la princesse Aïché, un poème de cour fut écrit, dont plusieurs strophes s’appliquent merveilleusement à Nélisah Sultane :
« Le bouton de rose s’est ouvert, la prairie est là, riante et gaie.
Elle offre ses touffes, la jacinthe a grandi en dansant.
Parfois, un doux parfum de paradis parvient aux âmes illustres,
Quels moments éclatants! Quelle époque digne de louanges!
A cet instant, un invisible messager vient
Avec une bonne nouvelle
Qui rend heureux le Roi des Rois de la Terre et de la Mer,
Car de la descendance du grand empereur (…)
Une fille radieuse a posé le pied en ce monde,
Trésor de perles précieuses, océan de gloire et d’honneurs,
Quelle noble et éclatante bénédiction que la gloire d’une fille!
Sa beauté est aussi une joyeuse nouvelle que le généreux souverain accorde à l’humanité ».
Les deux strophes suivantes ne sont pas applicables à Nélisah Sultane.
Paru chez Nathan Image, 1990, un ouvrage de photographies de Gérard Rancinan, présentait, parmi d’autres souverains sans trônes, SAI le prince Orhan Osmanoglou, petit-fils du sultan Abdulmécit Ier. Le prince Orhan vivait chichement à Nice refusant de regagner la Turquie, en dépit de l’assouplissement des lois autrefois votées contre la descendance d’Osman.
Espérant avoir nourri les curiosités et attentes. Cordialement à toutes ET tous, PGE
L’auteur de ce poème était très inspiré. Je retiens plus particulièrement « quelle noble et éclatante bénédiction que la gloire d’une fille ». C’est souvent tellement vrai et en l’occurence pourrait être une forme d’hommage rendu à Neslisah Sultane
Taratata, la poésie est la réalité transcendée, mais réalité quand même.
« Le poète a toujours raison, la femme est l’avenir de l’homme »……comme le chantait si joliment et justement l’inoubliable Jean Ferrat.
Dans la foulée, plongez-vous ou replongez-vous in : « Le Dernier Sultan », Michel de Grèce, Editions Olivier Orban,1991. Facile de lecture ainsi que tous les ouvrages parus sous sa signature, il évoque le sultan Abdul-Hamid II, monté sur le trône ottoman en 1876.
Si vous cherchez du « plus costaud » et envisagez de vous intéresser aux monarchies du Monde Arabe, permettez moi de vous conseiller : « Monarchies Arabes, transitions et dérives dynastiques », publié en 2002, par La Documentation Française, collection Les Etudes. Sous la direction de Rémy Leveau et Abdellah Hammoudi, coordonné par Khadija Mohsen-Finan. Les auteurs sont des pointures, comme l’on dit, c’est un peu ardu pour qui n’est pas scientifique (historien si vous préférez) mais c’est passionnant. Le prix ? 19 euros! BAV, PGE
Merci,philippe pour tes explication sur la fammille impériale de Turquie,c’est très instructif,car je ne savais pas qu’il y en avait.Et qui est le chef de famille ?…
Puisqu’on se tutoie, allons-y : pour te répondre, une citation de Philippe du Puy de Clinchamps, in « Les Grandes Dynasties », ouvrage paru aux Presses Universitaires de France, collection Que Sais-Je ? en 1965, rubrique Turquie, p. 118 : Exilés de leur patrie en 1924 (abolition du Califat) les descendants d’Osman se sont éparpillés autour de la Méditerranée (ce qui est connu) puis dispersés à travers le monde, l’aîné de tous ces princes. , et, si bien que nul ne saurait dire avec sûreté qui est aujourd’hui (1965) le chef de famille (…) ne dit-on pas que l’un d’eux distribue de l’essence dans une station service de Paris ? Amitiés, Philippe
En effet Neslisah sulltane avait deux enfants, une fille la princesse Iqbal et un fils le prince Abbas. Le chef actuel de la maison impériale est le prince Osman Bayazit Efendi depuis 2009, la famille est dispersée un peu partout dans le monde, au USA, en Angleterre, France, Liban, Autriche, Allemagne et en Turquie. J’ai eu le plaisir de diner avec le prince Osman Osmanoglu, qui devrait ce remarier dans quelques jours avec une prof de Philo, d’après le prince Osman le peuple est encore très attaché à la famille impériale, non pas pour ce qu’elle représente, mais plus pour l’étendu de l’empire, toujours d’après le prince, la famille impériale a quitté le pays en 48h et ils étaient exactement à 150 personnes uniquement la famille sans compter les fidèles serviteurs qui les accompagnaient.
Sachez également qu’ils parlent tous la langue de Molière sans accent et effectivement il est dommage qu’il n’y ait pas plus d’articles sur la famille Ottomane
repose en paix Neslisah Sultane tu nous manque deja. j’ai de la chance de fair partie de cette belle famille ottomane et je suis heureux d’avoir deja rencontré Neslisah Sultane.
*gustave
4 avril 2012 @ 06:05
Si on pouvait identifier les personnages dans la 2è photo, svp ?
JAY
4 avril 2012 @ 08:38
j ai lu beaucoup d articles sur cette femme et ecouté la tres interessante interview de Frederic Mitterrant.
Quelle allure et quelle destin.
Je pense que sur la 2eme photo se sont peut etre son fils, son petit fils et petite fille.
Elle a aussi une fille mais non mariée.
son mari etait un Prince Egyptien cousin du Roi.
caroline3
4 avril 2012 @ 11:55
Elle semblait très aimée
serait il possible d avoir plus d articles sur la famille ottomane , et leurs descendants
Cette famille a eu un tel destin !
merci à vous pour ce site :)
Caroline
4 avril 2012 @ 17:13
Caroline 3,j’aimerais bien voir la rubrique ‘Turquie’ s’étoffer!
J’ai vu une mini- vidéo sur ‘Les plus jeunes membres de la famille ‘impériale ottomane »! Cette femme est-elle la petite-nièce de feu Neslisah Sultane?
philippe gain d'enquin
4 avril 2012 @ 12:51
La famille impériale turque , si je me fie à l’ouvrage suivant : « Avec mon père le Sultan Abdulhamid, de son palais à sa prison », publié en 1991 aux Editions de l’Harmattan, collection Comprendre le Moyen-Orient, sous la signature de SAI Aïché Osmanoglou, princesse ottomane 1887-1960 les descendants d’Osman ont pris assez tôt dans l’exil ce patronyme d’Osmanoglou. Par ailleurs, à l’occasion de la naissance de la princesse Aïché, un poème de cour fut écrit, dont plusieurs strophes s’appliquent merveilleusement à Nélisah Sultane :
« Le bouton de rose s’est ouvert, la prairie est là, riante et gaie.
Elle offre ses touffes, la jacinthe a grandi en dansant.
Parfois, un doux parfum de paradis parvient aux âmes illustres,
Quels moments éclatants! Quelle époque digne de louanges!
A cet instant, un invisible messager vient
Avec une bonne nouvelle
Qui rend heureux le Roi des Rois de la Terre et de la Mer,
Car de la descendance du grand empereur (…)
Une fille radieuse a posé le pied en ce monde,
Trésor de perles précieuses, océan de gloire et d’honneurs,
Quelle noble et éclatante bénédiction que la gloire d’une fille!
Sa beauté est aussi une joyeuse nouvelle que le généreux souverain accorde à l’humanité ».
Les deux strophes suivantes ne sont pas applicables à Nélisah Sultane.
Paru chez Nathan Image, 1990, un ouvrage de photographies de Gérard Rancinan, présentait, parmi d’autres souverains sans trônes, SAI le prince Orhan Osmanoglou, petit-fils du sultan Abdulmécit Ier. Le prince Orhan vivait chichement à Nice refusant de regagner la Turquie, en dépit de l’assouplissement des lois autrefois votées contre la descendance d’Osman.
Espérant avoir nourri les curiosités et attentes. Cordialement à toutes ET tous, PGE
Mélusine
4 avril 2012 @ 15:18
L’auteur de ce poème était très inspiré. Je retiens plus particulièrement « quelle noble et éclatante bénédiction que la gloire d’une fille ». C’est souvent tellement vrai et en l’occurence pourrait être une forme d’hommage rendu à Neslisah Sultane
philippe gain d'enquin
4 avril 2012 @ 21:11
N’abusez pas chère Mélusine, la Journée de la Femme est derrière nous, pas devant et la poésie n’est pas réalité… (lol, même si je courbe le dos)
Mélusine
5 avril 2012 @ 16:31
Taratata, la poésie est la réalité transcendée, mais réalité quand même.
« Le poète a toujours raison, la femme est l’avenir de l’homme »……comme le chantait si joliment et justement l’inoubliable Jean Ferrat.
Marie-France en Belgique
4 avril 2012 @ 14:29
Merci à PGE pour tous ces détails !
Je vais me replonger dans « De la part de la princesse morte » et retrouver toute la féerie de l’empire Ottoman.
philippe gain d'enquin
4 avril 2012 @ 22:02
Dans la foulée, plongez-vous ou replongez-vous in : « Le Dernier Sultan », Michel de Grèce, Editions Olivier Orban,1991. Facile de lecture ainsi que tous les ouvrages parus sous sa signature, il évoque le sultan Abdul-Hamid II, monté sur le trône ottoman en 1876.
Si vous cherchez du « plus costaud » et envisagez de vous intéresser aux monarchies du Monde Arabe, permettez moi de vous conseiller : « Monarchies Arabes, transitions et dérives dynastiques », publié en 2002, par La Documentation Française, collection Les Etudes. Sous la direction de Rémy Leveau et Abdellah Hammoudi, coordonné par Khadija Mohsen-Finan. Les auteurs sont des pointures, comme l’on dit, c’est un peu ardu pour qui n’est pas scientifique (historien si vous préférez) mais c’est passionnant. Le prix ? 19 euros! BAV, PGE
moine eric
4 avril 2012 @ 20:11
Merci,philippe pour tes explication sur la fammille impériale de Turquie,c’est très instructif,car je ne savais pas qu’il y en avait.Et qui est le chef de famille ?…
Amitiés.Eric.
philippe gain d'enquin
4 avril 2012 @ 21:52
Puisqu’on se tutoie, allons-y : pour te répondre, une citation de Philippe du Puy de Clinchamps, in « Les Grandes Dynasties », ouvrage paru aux Presses Universitaires de France, collection Que Sais-Je ? en 1965, rubrique Turquie, p. 118 : Exilés de leur patrie en 1924 (abolition du Califat) les descendants d’Osman se sont éparpillés autour de la Méditerranée (ce qui est connu) puis dispersés à travers le monde, l’aîné de tous ces princes. , et, si bien que nul ne saurait dire avec sûreté qui est aujourd’hui (1965) le chef de famille (…) ne dit-on pas que l’un d’eux distribue de l’essence dans une station service de Paris ? Amitiés, Philippe
*gustave
5 avril 2012 @ 00:28
Dündar Aliosman, né en 1930. Aller dans recherche sous Dynastie Ottomane.
jam
5 avril 2012 @ 00:53
Bonjour,
En effet Neslisah sulltane avait deux enfants, une fille la princesse Iqbal et un fils le prince Abbas. Le chef actuel de la maison impériale est le prince Osman Bayazit Efendi depuis 2009, la famille est dispersée un peu partout dans le monde, au USA, en Angleterre, France, Liban, Autriche, Allemagne et en Turquie. J’ai eu le plaisir de diner avec le prince Osman Osmanoglu, qui devrait ce remarier dans quelques jours avec une prof de Philo, d’après le prince Osman le peuple est encore très attaché à la famille impériale, non pas pour ce qu’elle représente, mais plus pour l’étendu de l’empire, toujours d’après le prince, la famille impériale a quitté le pays en 48h et ils étaient exactement à 150 personnes uniquement la famille sans compter les fidèles serviteurs qui les accompagnaient.
Sachez également qu’ils parlent tous la langue de Molière sans accent et effectivement il est dommage qu’il n’y ait pas plus d’articles sur la famille Ottomane
Shahmashah
28 juin 2013 @ 20:03
En 24h mon cher jam.
Soltana
10 avril 2012 @ 19:53
paix a son ame
beyazit wail
17 mai 2012 @ 00:02
repose en paix Neslisah Sultane tu nous manque deja. j’ai de la chance de fair partie de cette belle famille ottomane et je suis heureux d’avoir deja rencontré Neslisah Sultane.
yousra alami
10 juin 2012 @ 06:19
T’en a de la chance !!