En l’église de Kleinheubach, plus de 500 personnes ont assisté aux funérailles du prince Carl Friedrich de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg décédé à l’âge de 43 ans des suite d’un accident de voiture sur le circuit du Nurburgring. Dans l’assistance, se trouvaient notamment la princesse Gloria von Thurn und Taxis, le prince Andreas de Leiningen, l’archiduc Karl d’Autrich, le prince Maurits et la princesse Marilène d’Orange-Nassau, le prince Georg de Prusse, le duc héritier de Wurtemberg, le prince de Schaumbourg-Lippe et plusieurs représentants des familles princières allemandes. Le prince était marié et père de 4 jeunes enfants. (Copyright photo et source : Main Netz)
ouinou
1 mai 2010 @ 16:31
Pas de représentant de la famille royale de Portugal ?
Pourtant, cette prestigieuse famille allemande, fut étroitement associée à l’histoire du Portugal au 19e siècle.
Danielle
1 mai 2010 @ 17:05
Bien triste fin de vie, je plains les enfants.
Laurent F
1 mai 2010 @ 18:11
le prince Maurits d’Orange-Nassau van Vollenhoven et son épouse Marilène assistaient à la cérémonie (d’où leur absence au Koninginnedag). Le prince Maurits a pour parrain le prince Aloys, père du prince Carl-Friedrich.
Colette C.
1 mai 2010 @ 18:33
C’est triste de disparaître à 43 ans.
ouinou
1 mai 2010 @ 19:46
Chère Colette C (n°3), souvent, les princes n’ont pas le même rapport avec la mort que les gens du peuple.
martine
1 mai 2010 @ 21:22
Le prince était né le 30 sep 1966,marié le 16 mai 1998 avec Stéphanie,née le 21 avril 1970,4 enfants
Augustina,née le 8 juillet 1999,Oslo
Nicodemus,né le 2 août 2001,Oslo
Laurentius,né le 13 février 2006
Kiliana,née le 16 mai 2008
Seuls les 2 aînés se souviendront de leur père.
J’espère que sa femme sera soutenue pour élever ses enfants encore si jeunes.
Caroline
1 mai 2010 @ 22:03
Que c’est navrant avec le deces accidentiel du prince de L-W-R en pleine jeunesse! Toutes mes condoleances a sa femme et a ses quatre enfants!
marie louise
2 mai 2010 @ 07:40
Ouinou!?!?!?…sa femme,ses enfants…leur douleur!Un peu n importe quoi,ce que vous dites,excusez-moi!
Conny
2 mai 2010 @ 10:28
Le Grand-Duc Henri de Luxembourg et son frère, le Prince Guillaume, étaient également présents, en raison notamment des liens familiaux entre les deux familles.
ouinou
2 mai 2010 @ 11:07
Chère Marie-Louise, Vous avez le droit de faire semblant de ne pas comprendre ce que j’ai voulu dire sur les rapports qu’ont les princes avec la mort.
Pendant des siècles, la raison d’être essentielle des rois, des princes et de la noblesse était de faire la guerre. Les femmes, les soeurs, les filles voyaient partir les hommes vers leur destin en espérant les revoir mais en sachant qu’ils affronteraient le danger avec courage. Un roi, un prince, un noble ne fuyait pas le danger.
Pendant la terreur, ils sont montés à l’échafaud sans montrer la moindre émotion au peuple venu contempler le spectacle macabre.
Ce prince est mort en pratiquant un sport très dangereux.
Evidemment, il aurait pu ne rien faire et rester chez lui.
Il avait choisi d’affronter le danger. C’était son choix. C’était sa liberté.
marie louise
2 mai 2010 @ 12:49
oiunou,nous sommes au 21e siècle!Peut-on comparer un sport avec les guerres d antan!Comme tout le monde il avait une passion et que se soit la montagne,le vélo,la plongée tout est dangereux…traverser la route,prendre un avion…on y pense pas,on vit!
marie louise
2 mai 2010 @ 12:51
…je ne pense pas qu il avait envie de mourir,il avait plutot l air d aimer la vie et ses plaisirs,avec raison…mais la douleur de ceux qui restent est pour vous différente parce qu ils sont princes!!!!!!!!
ouinou
2 mai 2010 @ 13:26
Marie-Louise,
Pourquoi vous intéressez-vous aux princes s’ils sont des gens ordinaires, comme vous et moi ?
Danielle
2 mai 2010 @ 13:34
Ouinou, vous me surprenez pour le sens de la mort chez les gens du peuple, car comme Marie Louise, 12, je ne pense pas que cet homme ait envie de mourir si jeune.
Cela me rappelle, je l’ai déjà dit, Stéphano Casiraghi et d’autres sportifs passionnés.
Son épouse et ses enfants, les plus grands, seront toujours marqués par cet accident et je les plains de tout mon coeur. J’espère qu’au côté de Dieu et de ses saints il veillera sur sa famille.
ouinou
2 mai 2010 @ 15:10
Chère Danielle,
1°) Stéphano Casiraghi n’était pas un prince. C’était – comme dire les choses avec délicatesse – un homme d’affaires …..
2°) Momento mori !
Nous mourrons tous : jeune ou vieux, brutalement ou paisiblement, à la maison ou dans une maison pour les vieux, seul ou entouré, dans l’espoir de la résurrection, de la transsubstantiation ou dans la certitude que la mort conduit au néant … que sais-je ?
L’épée de Damoclès est suspendue en permanence au dessus de nos têtes.
3°) Connaissiez-vous l’existence de la Maison Lowenstein Wertheim Rosenberg avant l’annonce de la mort tragique du prince ?
Brigitte - Anne
2 mai 2010 @ 15:40
Que l’on soit sdf ou prince lorsqu’un décès brutal vous arrache un être cher la douleur est la même !
Peut être va – t – elle s’exprimer différemment mais les étapes du deuil sont identiques pour tout le monde .
Je vous conseillerai vivement de lire les écrits d’ Elizabeth Klüber Ross , médecin suisse qui a vécu aux Etats Unis et qui a écrit des merveilles sur le sujet du deuil et de l’accompagnement aux mourants .
Un deuil se vit par étapes successives …. la notion d’être fort est une absurdité ….Vivre toutes ces émotions pour mieux Revivre ensuite ….Vivre les émotions ne veut pas dire s’enfermer dans ses émotions
Un deuil mal fait peut entraîner des séquelles physiques et psychologiques importantes .
Vous aurez compris que c’est un sujet qui me tient à coeur et ce n’est pas récent !
Bien à vous tous
marie louise
2 mai 2010 @ 17:01
Beau et juste message,Brigitte-Anne!Je vais m intéresser a ce livre!Merci!Bien a vous!
pierre-yves
2 mai 2010 @ 17:20
Je ne comprends pas en quoi les régles de la mort s’appliquent différement pour les princes et pour le commun des mortels.
Ouinou a l’air de suggérer que ce prince, par sa condition-même de prince, avait un rapport avec le mort fait de désinvolture ou de défi, du genre « je ne vais pas m’arreter à cela, je ne vais pas me mettre à craindre le risque, puisque je suis né pour l’affronter ».
En vertu de quoi, il se situerait au-delà de la crainte que nous avons, nous, de quitter cette terre ou de voir ceux que nous aimons nous laisser.
Je trouve cette théorie étrange. Le prince dont il est ici question n’avait de toute façon pas de royaume sur les bras ni de guerre à mener. Juste une vie à vivre et des enfants en bas âge. Comme beaucoup. Face à la mort, il devient un homme ordinaire. Et je ne crois pas que pour ses proches, la perte sera moins dure à accepter.
dupres
2 mai 2010 @ 18:23
nous sommes au XXI siècle, et encore aujourd’hui on oppose gens du peuple à la noblesse….Ouinou ,voyons je crois qu’il y’a forcément quelque chose dans vos cours d’histoire qui vous ont échappé…Chère Marie Louise, nous sommes bien à plaindre car nous ignorions jusqu’à aujourd’hui que face à la mort les aristocrates sont montés sur l’échafaud en toute dignité. On pensait qu’ils étaient humains comme tout le monde…..
ouinou
2 mai 2010 @ 19:58
Nous sommes sur un site qui s’appelle « noblesse et royautés ».
Soit la « noblesse » et » royautés » sont des concepts qui ont encore un sens, une réalité, une spécificité, soit ils n’en ont plus.
Si la « noblesse » et la « royauté » ont cessé d’avoir des caractères sui generis, si les nobles et les princes sont des peronnes qui pensent et qui se comportent comme tout un chacun, s’ils n’ont plus aucune originalité, aucune caractéristique propre, pourquoi s’intéresser à eux ? à leurs naissances, à leurs mariages, à leurs divorces, à leurs décès, à leur façon de s’habiller, de se chausser, de se nourrir etc
S’il s’agit d’un « homme ordinaire » (sic) (n°18), où est l’ intérêt de commenter le décès tragique d’un prince dont la plupart des internautes n’avaient probablement jamais entendus parler ?
On peut, en revanche, s’intéresser aux nobles et aux princes si on pense qu’ils ne sont pas tout à fait comme nous, notamment parce qu’ils ont conscience d’appartenir à une histoire qui remonte quelquefois très loin et qu’ils doivent jouer un rôle particulier dans notre comédie humaine.
Ce soir, je vais ressortir « de la brièveté de la vie » (« de brevitae vitae ») de ma bibliothèque. Sénèque nous donne une nourriture substantielle pour affronter les chagrins de la vie.
Suzanne Pellet
2 mai 2010 @ 20:55
Brigitte-Anne, je pense comme vous que les ouvrages d’Elizabeth Kübler-Ross sont aussi incontournables qu’enthousiasmants. Elle a beaucoup écrit, mais il m’a toujours paru que « La mort est un nouveau soleil » pourrait être recommandé à ceux et celles qui ne connaissent pas cette femme médecin tout à fait hors du commun. On trouve sur la toile des résumés de ses ouvrages.
Brigitte - Anne
2 mai 2010 @ 21:00
Marie Louise ,
Elizabeth Klüber Ross a écrit de nombreux ouvrages , vous aurez la possibilité de choisir selon votre intuition le ou ( les livres ) qui vous » parlera » ( parleront )le plus .
Bien à vous
Brigitte Anne
marie louise
2 mai 2010 @ 21:58
Eh!oui,cher(e),excusez-moi,je ne sais si votre joli nom est masculin ou féminin?Encore une chose que je vais découvrir auj hui tout comme les sentiments bien différents que nous ressentons,nous,pauvres gens du peuple,ordinaires…Il y a des mess surréalistes mais ayons de l humour et tout cela m a bien amusée en ce dimanche pluvieux!
marie louise
2 mai 2010 @ 22:02
…et pourtant le sujet de ce post était bien tragique et triste!
marie louise
2 mai 2010 @ 22:16
L intérêt pour la royauté est très personnel,il me semble!Chacun y trouve son bonheur et ses valeurs propres!
Trianon
3 mai 2010 @ 15:28
OUinou,
je pense que nous sommes tous égaux devant la Mort, et qu’à l’ultime Moment, ce ne sont pas les quartiers de noblesse qui changent quelque chose…en revanche, l’idée qu’on a de l' » après », la spititualité, la façon dont on s’y est préparé’ si on a pu le faire…) comptent…
Regardez, dans Titanic, la première classe a aussi peur que la troisième….
Et ne croyez pas que parce qu’on est aristocrate ça change quelque chose….
j’ai eu des anc^tres ( 2) qui furent guillotinés,( avec la tête haute, si j’ose dire sans jeu de mots macabre) he bien croyez moi, j’admire leur courage, je dois dire humblement que je ne sais pas si j’aurais le même en pareille circonstance…
Les Temps changent….
Hélène
3 mai 2010 @ 18:31
Trianon, vous avez raison.
Ma mère décédée dans un soin palliatif, croyait à la vie
après la mort. Le dimanche où elle est morte, le docteur
nous avait prévenu qu’elle partirait dans la journée.
Aussi, quand tous ses enfants et petits enfants étaient
avec elle, je lui ai parlé dans son semi coma.
J’ai nommé tous nos prénoms et lui ai demandé de choisir,
soit elle partait pendant que nous étions là, soit elle
préférait partir en notre absence.
Elle est partie une demi heure après,devant toute sa famille.
Les médecins de « Jeanne Garnier » centre de soin palliatif de Paris pour les riches et les pauvres m’avaient bien fait comprendre que c’étaient les malades qui choisissaient.Quelquefois, il suffisait de partir 5 minutes de la chambre, pour que le malade parte.
ouinou
3 mai 2010 @ 19:44
Trianon,
Vous confirmez ce que je dis : les aristos sont montés à l’échafaud » la tête haute « .
Quand la comtesse du Barry – qui était roturière – s’est retrouvée devant la guilllotine, elle s’est débattue, elle a crié. Le peuple a eu le spectacle qu’il voulait et que les nobles lui refusaient.
Trianon
3 mai 2010 @ 20:00
Ouinou,
oui mais justement, les temps changent et je ne suis pas certaine que moi je ne me débattrais pas…..suis je l’indigne descendante des mes ancètres pour autant?
je n’espère pas….rire….
bonne soirée à vous
Trianon
3 mai 2010 @ 20:39
Et pour en revenir au sujet premier du reportage, je pense que pour ses 4 jeunes enfants,ils ne voient que leur papa disparu, pas l’aristocrate….
Bonne soirée à vous Ouinou, nos points de vues divergent, mais c’est ça qui est interessant sur ce site!
Hénène,
je rejoins tout à fait votre façon de voir les choses, l’esprit et l’affect ont un grand rôle à la fin, et le fait que votre Maman ait choisi d’être avec ceux qu’elle aimait pour ses derniers instants a du être un réconfort pour vous…
bonne soirée à vous
palatine
7 mai 2010 @ 14:13
ouinou msg 28
curieux que vous parliez de la panique de Mme du Barry devant la guillotine. J’y pensais justement.
J’aimais bien le geste du mari de Mme de Genlis, comte ou marquis de Sillery qui s’est incliné courtoisement devant la horde de poissardes et d’excités qui attendaient devant la guillotine avant de se tourner vers le bourreau. C’est tout juste s’il n’a pas fait la reverence. Chamfort a raison de dire que la politesse est le meilleur baton de longueur entre soi et les sots.