Au cimetière impérial de Tokyo, le prince héritier Naruhito, la princesse héritière Masako, le prince Akishino, la pricnese Kiko et leurs filles les princesses Mako et Kako ont accompagné la princesse Yuriko lors des funérailles de son époux le prince Mikasa décédé à l’âge de 100 ans.
Francky
5 novembre 2016 @ 11:28
Régine,
Nous voyons ici la cérémonie au cimetière. Mais savez-vous si dans la famille impériale, le rituel funéraire est une crémation ou une simple inhumation ?
Par ailleurs, je profite de cet article « funèbre » pour vous demander si les obsèques du roi Bhumibol ont eu lieu ? Je crois qu’il y a un délai entre le décès et la crémation mais au final, ne sais trop quand cela se passe. Et concernant le roi, cela devrait donner lieu à une pompe funèbre impressionnante…
Merci d’avance.
Régine
6 novembre 2016 @ 09:11
Le prince Mikasa a été incinéré. Les obsèques du roi Bhumibol auront lieu au terme de la période de deuil d’un an
Francky
6 novembre 2016 @ 09:45
MERCI Régine !
Gibbs ?
5 novembre 2016 @ 12:32
Je viens de parcourir à nouveau, la généalogie récente de la famille impériale japonaise.
S’il n’y a pas de crise avec la naissance d’Hisahito, encore faudra-t-il qu’il ait au moins un fils car le défunt a eu trois fils décédés qui n’ont eu que des filles.
Le problème est donc très sérieux sans compter le fait que les princesses actuelles telles Kako et Mako « sortiront » de la famille dès leur mariage.
Curieux pays qui ne veut pas abolir la loi salique.
Tout est tellement différent chez eux…
Gibbs ?
5 novembre 2016 @ 12:32
Concernant les princesses, la soeur de Nahurito est déjà dans le cas d’être exclue !
Ontheroadagain
6 novembre 2016 @ 15:16
C’est quand même dur comme loi de jeter dehors les femmes de la famille dès quelles se marient et quel que soit le mari… Avec ces très nombreuses filles dans la Famille Impériale, il devraient réfléchir à les garder après le mariage, leur donner + de rôles et pas en faire des potiches mécaniques (désolée des termes), permettre à Aïko (et une éventuelle fille aînée + tard) de régner, sinon la Famille Impériale va se réduire en peau de chagrin…
daniel
7 novembre 2016 @ 22:23
sayako madame kuroda princesse nori sortie de la famille imperiale
comme la princesse noriko madame senge princesse de takamado sortie de la famille imperiale aussi
quelle mauvaise loi de 1947
qu’il l’enlève pour permettre de redonner des membres à la famille imperiale
Bernard
5 novembre 2016 @ 12:36
C’est un criminel de guerre.
Plusieurs historiens mettent en avant qu’il aurait été au courant, sans y avoir participé, de plusieurs crimes de guerre japonais commis durant cette guerre, et notamment des expérimentations bactériologiques de l’unité 731, où des prisonniers étaient soumis à des vivisections et à des tortures dans un but de recherche militaire. Il réalise ainsi, lors de son passage en Chine, une inspection du quartier général de cette section à Pingfang près de Harbin, et écrit dans ses mémoires qu’on lui a fait voir des films montrant des expérimentations de gaz sur des prisonniers chinois dans les plaines de Mandchourie7. Selon Daniel Barenblatt, les princes Mikasa et Tsuneyoshi Takeda ont assisté à une projection spéciale donnée par Shirō Ishii, le chef de l’unité, d’un film montrant les avions impériaux larguant des bombes en céramique contenant des puces porteuses de la peste au-dessus du port chinois de Ningbo en 19408.
Gibbs ?
6 novembre 2016 @ 12:30
Bernard,
Je ne serais nullement surprise de la véracité de vos propos.
Mary
6 novembre 2016 @ 17:07
J’ai vu un reportage horrible sur des chinois qui ont servi de » travaux pratiques » à des étudiants en médecine japonais pour qu’ils soient opérationnels sur le front.
Les paysans chinois – en pleine santé – étaient anesthésiés d’ abord,puis tués en étant disséqués…
Depuis ce reportage,ce peuple m’épouvante !
Corsica
7 novembre 2016 @ 16:45
Mary, je comprends votre horreur mais des exactions monstrueuses de ce type ont aussi été commises par les médecins nazis de Dachau, Buckenwald, Ravensbruck ou Auschwitz. Je suppose que vous n’êtes pas glacée d’effroi quand vous rencontrez des Allemands ou des médecins, pourtant ce sont certains d’entre eux qui ont commis des abominations sur des femmes, des hommes et des enfants. Et cela a pu arriver car ceux qui ont mené ces expériences pensaient que l’autre, peu importe qu’il soit juif, rom, Russe, Coréen ou Chinois, était un sous-homme. Dans le cas du Japon, le fait que les habitants où les militaires des pays conquis se soient rendus sans se suicider ou combattre jusqu’à la mort, ce qui est un grave manquement à l’honneur, n’a pas arrangé les choses. Malheureusement, et cela me désespère, je pense que ce genre de comportements peut encore arriver aujourd’hui ou demain et dans n’importe quelle civilisation, surtout quand elle se pense supérieure. Bonne soirée.
Corsica
6 novembre 2016 @ 17:40
Bernard, si vous permettez, ce n’est pas le prince Mikasa qui a visité les installations de la funeste Unité 731 mais son cousin, le prince Tsuneyoshi Takeda. Le prince Mikasa avait par contre visionné, comme tous les officiers japonais en poste en Chine, le film où l’on voyait l’essai d’armes chimiques (gaz) sur des prisonniers, armes chimiques dont l’utilisation fut autorisée par l’empereur lui-même. Cela ne voulait pas dire qu’il cautionnait ce qu’il voyait. D’ailleurs, c’est le seul de la famille qui, après la guerre, a osé dénoncer les exactions commises par les Japonais, notamment en Chine.
Au sujet de l’Unité 731, je me permets de répéter mon commentaire du 30 octobre : « Opérationnelle de 1933 à 1945, cette unité a inoculé à des prisonniers chinois, coréens, russes et même à certains Américains détenus au camp de Moukden, des maladies telles que la peste, le typhus, le choléra ou le charbon pour évaluer comment ces agents pathogènes pourraient servir d’armes bactériologiques. Comme dans certains camps de la mort nazis, ce laboratoire, qui a ensuite eu des succursales dans différents pays occupés, s’est aussi livré à des expériences monstrueuses sur des êtres humains dans le seul but de faire avancer la science. On a ébouillanté, électrocuté, brûlé, congelé, tué dans des centrifugeuses, transfusé avec de l’eau de mer etc. Et, pour mieux étudier les effets de toutes ces expériences sur les corps, on n’a pas hésité à disséquer certaines personnes encore vivantes et bien évidemment non anesthésiées. Parmi les prisonniers, il y avait des femmes et des enfants. Le Japon n’a reconnu l’existence de cette unité maudite qu’en 2002 alors, qu’après la guerre, elle a été jugée responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. »
Actarus
5 novembre 2016 @ 12:46
Et sur le sujet à côté, ils sont tous en blanc pour la danse du sabre.
JOSEPHINE
5 novembre 2016 @ 13:17
Avec ses voilettes de deuil, on dirait qu’elles ont des parapluies sur la tête !
Pierre-Yves
5 novembre 2016 @ 14:07
Ciel, ils ont l’air tout droit sortis d’un film de Clouzot ou d’Autant-Lara des années 30 ou 40 !
Jean Pierre
6 novembre 2016 @ 10:56
Visconti, Les Damnés !
Nicole C 34
5 novembre 2016 @ 15:09
Même les boucles d’oreilles sont noires !!!
Gérard
7 novembre 2016 @ 02:18
Oui quand le deuil était vraiment porté en Europe il arrivait qu’on utilise pour des colliers discrets ou des boucles du jais qui est une pierre semi-précieuse de couleur noire comme on en trouve à Saint-Jacques-de-Compostelle.
ciboulette
5 novembre 2016 @ 17:41
Quel que soit l’âge d’un défunt , le chagrin est toujours là , même si , disons , un décès à cet âge est dans l’ordre des choses …
Mary
5 novembre 2016 @ 19:25
Obligations bien pénibles pour tous.
Pour parler d’autre chose,si le prince héritier succède à son père,je me demande s’il va essayer de transmettre la succession à sa fille ?
Vu l’étouffement dans lequel on confine la famille,ce n’est peut-être pas à souhaiter ?
La jeune fille aura une vie plus paisible si elle redevient anonyme.
Vincent II
6 novembre 2016 @ 12:57
j ‘aime bien ces funérailles en grand deuil , maintenant ici j’ ai vu des obsèques dans des tenues les plus comment dire « improbable »…
Ghislaine
6 novembre 2016 @ 17:42
Bernard merci –
Lord Mickaël
6 novembre 2016 @ 18:51
Heureusement que le noir est aussi la couleur du deuil au Japon car leur expression de visage est la même qu’ils assistent à un enterrement ou à un mariage.