Actuellement en librairie, ce numéro de Géo Magazine consacre un large dossier à Venise la Sérénissime que les Vénitiens ont fui au fil des ans principalement en raison du coût de la vie. Vous y découvrirez la vie quotidienne entre flux de touristes et petites ruelles encore protégées.
L’article revient aussi sur le fait que les grandes familles princières de la ville ont cédé dans le cadre de baux emphytéotiques leurs palais sur le Grand Canal à des groupes hôteliers de luxe et vivent désormais au dernier étage de leur palazzo.
flabemont8
12 février 2015 @ 19:35
Cette revue est toujours très intéressante, merci de signaler ce numéro qui comblera les amoureux de l’authentique Venise !
Baia
13 février 2015 @ 09:13
Vous avez raison Flabemont8. Amoureuse de Venise, j’ai acheté ce magazine et je ne le regrette pas. Passsionnant !
Claude-Patricia
13 février 2015 @ 16:30
Je connais cette revue richement illustrée, c’est comme l’émission « Des racines et des ailes », toujours intéressante.
Puisque l’on parle de l’Italie, je vous envoie ce texte de l’Illustration datant du 14 décembre 1929.
Les souverains italiens au Vatican
La réconciliation du Saint-Siège et de la Maison de Savoie a été scellée d’une façon solennelle, le 5 décembre, par la visite du roi Victor-Emmanuel III et de la reine Hélène au pape Pie XI.
Depuis 1871, jusqu’à la fin du pontificat de Benoît XV, les souverains non-catholiques de passage à Rome étaient seuls admis en audience chez le pape, car le Saint-Siège ne reconnaissait pas le droit à des chefs d’Etat catholique d’accepter l’hospitalité des « usurpateurs » du Quirinal. Ce fut le pape actuel, qui en mars 1922, à l’occasion de la visite du roi Albert, accompagné de la reine et du prince héritier de Belgique, inaugura un protocole spécial dont bénéficièrent encore, en novembre 1923, le roi Alphonse XIII et la reine d’Espagne. Mais ces deux exceptions n’avaient point la signification du grand évènement qui vient de se dérouler.
Une foule énorme s’était dirigée vers les premières heures de la matinée du côté du quartier du Borgo, dans l’espoir d’apercevoir de loin le cortège royal gagnant le palais apostolique, car les troupes et les forces de police avaient barré tous les accès de la cité du Vatican. Après avoir reçu les honneurs des troupes italiennes échelonnées du château Saint-Ange à la place Rusticucci, les sept automobiles emmenant les souverains et leur suite apparurent à 10h40 à l’entrée de l’immense place Saint-Pierre, où elles s’arrêtèrent un instant pour permettre au commandeur Serafini, gouverneur de la Cité du Vatican, d’exprimer les souhaits de bienvenue du Saint-Père à Leurs Majestés. Salué par des contingents de la garde suisse, de la garde palatine et des gendarmes pontificaux, le cortège royal gagna ensuite la cour Saint Damase.
A leur descente de voiture, les souverains furent reçus par le prince Ruspoli, maître du Saint-Hospice et par Monsigneur Caccia Dominioni, majordome de sa Sainteté , assistés de nombreux hauts dignitaires. Le roi, en grand uniforme de général, et la reine en toilette blanche suivant un protocole réservé à la famille royale d’Italie, prirent aussitôt le chemin des appartements pontificaux. Ils furent introduits dans la salle du « tronetto » ou petit trône, dépourvu pour la circonstance de son estrade habituelle, remplacée par une carpette, le pape, vêtu de blanc avec la mosette de couleur rouge bordée d’hermine, et le rocher, accueillit avec un sourire bienveillant les souverains italiens, tandis que leur introducteur se retirait.
L’audience dura une vingtaine de minutes. Pie XI fit don aux souverains d’Italie de plusieurs riches présents et exprima en quelques mots à toute l’assemblée la satisfaction profonde que lui causait une présence aussi significative. Après la visite habituelle chez le cardinal Gasparri, secrétaire d’Etat, dans la salle du Trône, le somptueux cortège gagna la basilique vaticane où l’accueillit le cardinal Merry del Val, archprêtre. les souverains s’agenouillèrent dans la chapelle du Saint-Sacrement et devant la tombe de Saint Pierre. A midi et quart, les différentes phases de la cérémonie étant accomplies, le roi et la reine retournaient au palais du Quirinal où le cardinal Gasperri, accompagné du nonce apostolique Monseigneur Borgongini Duca leur rendait déjà leur visite. le lendemain, c’était au tour du prince héritier et de deux de ses sœurs, les princesses Giovanna et Maria, à se rendre au Vatican et à être admis en audience par le Saint-Père.
Francine du Canada
14 février 2015 @ 00:48
Merci beaucoup Claude-Patricia pour ce récit; je n’avais jamais lu ou entendu parler de ça « … seul les souverains non-catholiques de passage à Rome … » étaient admis en audience chez le pape. FdC
flabemont8
14 février 2015 @ 22:44
Merci, Claude-Patricia .
Elena1
14 février 2015 @ 10:11
Merci Régine
Claude-Patricia
14 février 2015 @ 12:36
Bonjour à tous,
Pour moi aussi ce fut une surprise, car je vois depuis petite les rois et reines au Vatican sans me douter que cette tradition ne remontait qu’à cette époque. Comme quoi on en apprend tous les jours!!
Francine du Canada
18 février 2015 @ 01:35
Grâce à vous ma chère! FdC
MATHIEU PIERRETTE
30 décembre 2019 @ 12:48
je suis à la recherche du N° 432 GEO DE Février 2015