Gerberoy en Picardie ou plus exactement Gerberacumou fut fondée en 946. Un traité de paix entre Louis d’outremer (Louis IV d’Outremer roi de France né en 921, mort à Reims le 10 septembre 954).
C’est dans le dixième siècle que s’établirent les vidames de Gerberoy qui devinrent héréditaires sous le règne de Hugues Capet.
Gerberoy, place frontière, possédait un fort considérable qui joua un rôle très important dans les guerres du Moyen âge. Gerberoy fut assiégé à plusieurs reprises, Guillaume le Conquérant en 1077, Henri II, duc de Normandie, couronné roi d’Angleterre, fit soutenir un second siège en 1160, et réduisit le château en cendres. Jean sans Terre assiégea le village à son tour.
Le titre de Ville lui a été donné sous Philippe Auguste en 1202. Après la bataille d’Azincourt, Gerberoy fut pris par les Anglais et ne revint à la France qu’en 1204.
En 1418, les Bourguignons entrent dans la ville et détruisent les reliques de l’église. Les chanoines se sauvent ; ils ne reviendront qu’en 1423. En 1435, les Anglais du comte d’Arondel sont battus par La Hire et Xaintrailles près de Gerberoy.
Étienne de Vignoles dit La Hire, était un chef militaire français pendant la Guerre de Cent Ans. Il se battit aux côtés de Jeanne d’Arc dans ses campagnes de 1429.
Son action la plus vaillante fut d’être à l’avant garde dans l’importante victoire de Patay. Il est entré (1418) au service du Dauphin (le futur Roi Charles VII) quand l’armée anglaise a envahi la France. Charles, duc de Bourgogne, repoussé de Beauvais qu’il assiégeait en 1472, brûla Gerberoy.
Lors des guerres de religion, alors aux mains de Godin et ses hommes, Villers Hodenc s’empare de Gerberoy au nom du roi, le 22 mai 1591.
Henri IV vint à Gerberoy, dont la position qui commande la vallée du haut Thérain lui paraissait avantageuse pour attaquer Beauvais.
La forteresse fut démantelée sur ordre d’Henri IV en 1592. Le village subit trois incendies importants en 1611, 1651 et 1673. Les remparts, qui ont été restaurés, rappellent la mémoire des soldats qui ont péri ou défendu ce fief fortifié, moult fois assiégé, pillé, incendié tout au long de son histoire.
C’est entre 1900 et 1930 que le peintre Henri Le Sidaner, venu s’installer à Gerberoy, redonne vie au village en en faisant la cité des roses.
Ce compagnon de route des impressionnistes découvre ce petit joyau de pierre picard grâce à Rodin en 1903. Il jette son dévolu sur une bâtisse dépourvue de tout confort, dans ce village fantôme où les maisons, pour être belles et anciennes, sont presque toutes à l’abandon.
Né à Port-Louis, dans l’Ile Maurice en 1862, il s’installe à Gerberoy en 1903. Peintre pointilliste fécond, puisque 3000 de ses toiles subsistent encore aujourd’hui. Il partage son temps entre les voyages, Gerberoy et Versailles où il meurt en 1939.
La plupart de ses œuvres sont peintes à Gerberoy, dont une série célèbre sur les tables desservies au jardin. Il fut le peintre officiel du roi des Belges. Il a imprimé son image à tout le village, en lui redonnant vie, en participant à sa restauration et en fleurissant ses maisons. Parmi ses œuvres citons : Beauvais, la cathédrale au soleil couchant – l’entrée du village de Gerberoy – série des Portails au clair de lune – le jardin au clair de lune – la maison sous la neige – le fauteuil d’osier…
L’artiste y crée un jardin à l’italienne disposé en terrasses successives Il divisera ce jardin en trois parties : le jardin blanc, la roseraie avec son atelier d’été et le jardin jaune et bleu où il construit, sur les ruines de l’ancien château-fort, le Temple de l’Amour, réplique de celui qui se trouve au Petit Trianon à Versailles. Tout y est pensé et composé dans un seul but : donner vie aux motifs de ses futures toiles.
Dans sa quête de beauté et de sérénité, il n’a de cesse de confronter les couleurs de sa palette aux douces lumières de la Picardie.
Dans sa volonté d’embellir son nouveau havre, il ensemence chaque ruelle, chaque coin et recoin du village de rosiers.
Depuis, Gerberoy est devenu « le village aux 1000 rosiers » et fête la reine des fleurs tous les ans depuis 90 ans. De nos jours, le jardin existe toujours et est entretenu par l’un des descendants du peintre. Il est classé « jardin remarquable ».
C’est un jardin tout en hauteur qui donne une très belle vue d’un côté sur le village, de l’autre sur les alentours.
Emprunter le chemin de ronde permet de se faire une idée de ce que fut cette ancienne place forte. Entrez par la porte Saint-Jean, l’accès nord, qui conduit à la rue principale du village : la rue du Logis-du-Roy. Les maisons des XVIIe et XVIIIe siècles, impeccablement restaurées, mêlent leurs colombages de pur style normand aux appareillages de brique rouge et de silex, signe de leur appartenance picarde.
Au numéro 6, au fond d’une courette pavée, se trouve la maison dite « Henri IV », où selon la tradition l’auguste souverain séjourna lors de son combat contre les ligueurs. Louis XIII, Roi de France et de Navarre (1610-1643), séjourna à Gerberoy en 1639.
La place de l’Hôtel-de-Ville, tapie dans le jeu d’ombre et de lumière des imposants marronniers, seringas et hêtres rouges, présente une belle halle (XVIIe siècle) tout en petite brique, reposant sur une série d’arcades. Au premier étage de l’hôtel de ville, la « salle de justice du Vidamé » abrite un petit musée présentant les archives de la commune. Devant la mairie, la place du village est dotée d’un puits couvert, profond de 70 mètres ! On dit que lors de la libération de Gerberoy, durant la guerre de Cent Ans, des Anglais ont été balancés vivants au fond du puits…
À gauche de la halle et du puits, la rue Henri-Le-Sidaner grimpe en pente douce vers l’impasse du Vidamé, où une magnifique gentilhommière du XVIIIe siècle – le Vidamé – vous ouvre grand ses portes et les allées de ses jardins.
Cette maison d’hôtes est celle d’un enfant du pays, Benoît Guilloux, qui organise une fête médiévale (en mai) « commémorant » la bataille de 1435, épisode de la guerre de Cent Ans dont Gerberoy fut le théâtre.
À l’angle de l’impasse se dresse la demeure du peintre Henri Le Sidaner, quelque peu écrasée par la masse de la collégiale Saint-Pierre de style roman.
On attribue la fondation de l’église Saint Pierre, à la fin du Xème siècle, à Francon, vidame de Gerberoy. Brûlée en 1419, reconstruite de 1451 à 1468. Le pape Nicolas V, dans l’une de ses bulles, la cite comme une des plus belles du royaume.
Perchée au sommet de la butte, Saint-Pierre présente des dimensions respectables qu’explique l’important collège de chanoines qui la desservait au Moyen Age. Les droits de justice étaient partagés entre le Vidame et le chapitre des chanoines. Chacun avait sa juridiction propre, ce qui amenait des tensions qui ont parfois demandé l’arbitrage de pape.
Son plan est composé d’une vaste nef unique couverte d’une charpente du 16ème siècle, d’un transept saillant et d’un chœur à chevet plat flanqué de deux petites chapelles, également à chevet plat. La souche du clocher (l’étage du beffroi a disparu) est intégrée à l’angle sud-est et des annexes sont venues se loger des deux côtés de la nef, au 17ème ou au 18ème siècle, sans doute. Excepté ces annexes, ce plan reste largement celui de l’église du 11ème siècle.
Le mobilier de l’église se compose, notamment, d’un rare ensemble de 26 stalles de 1460, les plus anciennes en Picardie et rappel du statut de collégiale qu’avait l’église Saint-Pierre, de trois tapisseries d’Aubusson de la fin du 17ème siècle représentant des paysages et des motifs végétaux et d’un bel ensemble de boiseries et autels des 17ème et 18ème siècle. La collégiale est inscrite aux Monuments historiques depuis 1984.
On trouve dans le cimetière du village, une tombe portant une inscription indiquant : René Higounet, mort en 1973, et inventeur de la photocomposition.
Une petite maison sise ruelle Saint-Amand date de 1691. Elle est adossée à l’ancienne porte de l’enceinte castrale. Son ossature à pans de bois et peau de torchis repose sous un toit de petites tuiles plates brunes. Dès son origine, elle arbore une teinte bleu isatis (de la plante tinctoriale cultivée et travaillée au Moyen Âge dans le Beauvaisis), recouvrant le bois du colombage, la porte, les fenêtres et les volets. Son petit air de maison normande a successivement séduit un maître charpentier, un perruquier jusqu’à la Révolution et plus récemment quelques artisans.
Dans un jardin se trouvent deux ifs magnifiques plantés, dit-on, par Henri IV. Gerberoy est le lieu de naissance de Du Caurroy, célèbre musicien du XVIe siècle.
Aujourd’hui, Gerberoy fait partie de l’association « les plus beaux villages de France «, le seul du département de l’Oise. Prévoir de bonnes chaussures pour arpenter les vieilles rues pavées au charme de guingois.
Savez-vous qu’il existe un fromage nommé le « petit Gerberoy » ? C’est un fromage frais garni aux coquelicots ou aux roses. (Merci à Guizmo)
Marie-Françoise
16 janvier 2023 @ 04:01
Un merveilleux village au classement largement mérité ! Merci Guizmo pour ce magnifique reportage !
Actarus
16 janvier 2023 @ 04:26
C’est superbe mais une phrase m’interpelle : « Après la bataille d’Azincourt, Gerberoy fut pris par les Anglais et ne revint à la France qu’en 1204. »
Azincourt eut lieu en 1415.
PataClems
16 janvier 2023 @ 11:57
En effet. Gerberoy est tombée aux mains des Bourguignons en 1418 puis cédée aux Anglais quelques années plus tard. Elle a été reprise par les Français (troupes du comte de Clermont) en 1436. Elle retombe l’année suivante puis elle sera reprise définitivement à la fin de la Guerre en 1453 (Traité de Picquigny).
PataClems
16 janvier 2023 @ 12:04
– Traité de Picquigny : 1475 et non 1453 (qui correspond à la date de la dernière bataille).
Par ce traité, le roi d’Angleterre perd toutes ses possessions en France, sauf le Calaisis.
Annmaule
16 janvier 2023 @ 07:50
Guizmo, quel plaisir de vous lire..
Juste envie d une visite au temps des roses..
Bambou
16 janvier 2023 @ 07:55
Gerberoy….charmant village classé dans les plus beaux villages de France. Trop de monde hélas à la belle saison.
Charlotte (de Brie)
16 janvier 2023 @ 08:47
Magnifique promenade comme d’habitude si l’on met nos pas dans ceux de Guizmo, dans ce si petit village mais si grand de par sa beauté.
Il semblerait que Henri IV y fut accueilli en 1592, blessé, soigné et qu’une fois guéri il remercia le site en faisant détruire la forteresse….
Quant à » l’isatis tinctoria » ou pastel, elle avait disparu de Picardie au profit du Lauragais notamment, et fait une timide réapparition sous le nom de « waide »
Aldona
16 janvier 2023 @ 08:48
Merci pour cette magnifique promenade, hélas j’ai visité en hiver ce village
Brigitte - Anne
16 janvier 2023 @ 08:52
Doublement merci à Guizmo, pour ce beau rappel historique et je ne connaissais pas ce fromage. Je vais me mettre à sa recherche ! Et puis c est dans ce beau village que je me suis mariée avec mon fringant officier il y a de nombreuses années de cela . Aux dires de Pierre Dumayet dont la maison était en face la collégiale » et bien monsieur le maire, nous avions l armée française à Gerberoy ». Vous comprendrez que Gerberoy est très cher à mon cœur. 😍.
Brigitte - Anne
16 janvier 2023 @ 09:11
Après réflexion » au dire » c est mieux !
PataClems
17 janvier 2023 @ 12:08
Ce fromage est un attrape-touristes.
JAusten
16 janvier 2023 @ 09:01
Magnifique reportage comme toujours. Ça donne envie d’aller visiter cette ville. Merci Guizmo.
Baboula
16 janvier 2023 @ 09:02
Superbe reportage,j’espère sincèrement que c’est le fruit d’une visite .
Menthe
16 janvier 2023 @ 14:01
Je me souviens d’une magnifique carte postale de Danielle il y a quelques années
Guizmo
16 janvier 2023 @ 14:27
Oui, et c’est un excellent souvenir
Celia72
16 janvier 2023 @ 09:06
Superbe reportage très intéressant. Merci Guizmo et Dame Regine
Pascal M
16 janvier 2023 @ 09:10
Il faut absolument que nous y allions au « moment » des roses.
Comme il est dit parfois dans le guide du Routard (pour ne pas le nommer), ce village est croquignolet!!!
Jean Pierre
16 janvier 2023 @ 09:28
Guizmo est un excellent photographe.
Leonor
16 janvier 2023 @ 09:43
Oh, mais quel joli reportage ! Très tentant.
plume
16 janvier 2023 @ 09:47
Superbe superbe. A visiter aux beaux jours.
Francky
16 janvier 2023 @ 10:19
Merci beaucoup Guizmo, pour cette belle visite très richement illustrée et qui donne envie de partir se promener du côté de Gerberoy !
Claudia
16 janvier 2023 @ 10:27
J’ai visité ce joli village il y a quelques années, merci de ces jolies photos et de ces rappels historiques, un beau souvenir.
Passiflore
16 janvier 2023 @ 10:41
Merci, Guizmo, j’ai visité ce merveilleux village de Gerberoy, il y a longtemps, il faudrait que j’y retourne avec vos explications. Il est classé, je crois, depuis 1977, parmi « les plus beaux villages de France ».
Je ne sais pas si Le Sidaner est resté longtemps en Belgique pour avoir été nommé peintre officiel du roi des Belges ?
Loffy
16 janvier 2023 @ 13:39
Merci beaucoup Guizmo pour cette belle visite très bien illustrée qui donne envie d’aller à Gergeroy.
Calliopé
16 janvier 2023 @ 13:51
Merci beaucoup pour toutes ces explications sur cette superbe commune dont j’ignorais l’existence ! Vous nous donnez vraiment envie d’aller y flâner au retour des beaux jours 🌹
Carole 007
16 janvier 2023 @ 13:52
Encore une belle découvert pour moi.
Merci Guizmo.
😀Pistounette
16 janvier 2023 @ 14:02
Guizmo, merci pour cette agréable promenade dans un village que je ne connais pas.
J’ignorais aussi le nom du peintre Henri Le Sidaner : je connaissais Jean-Marie Le Sidaner, écrivain contemporain (1947-1992)… je vais m’intéresser au peintre.
kalistéa
16 janvier 2023 @ 15:11
Quels souvenirs d’une longue promenade à travers Gerberoy: ll m’en reste quelques photos! c’est mgnifique Mais c’est un peu un village « décor de théâtre » comme à Venis il n’y a que des visiteurs et des promeneurs . Où est la vie de ce village? les propriétaires des belles maisons entourées de murs protecteurs se terrent chez eux et m’a t on dit ne viennent qu’en WE …
Danielle
16 janvier 2023 @ 15:58
Un très beau village que j’ai visité il y a quatre ans, tout est magnifique.
Merci Guizmo pour ce reportage et ces rappels.
Aristocrate
16 janvier 2023 @ 16:32
Très joli et très intéressant, merci Guizmo.
Isabelle
16 janvier 2023 @ 19:52
Merci à Guizmo pour ces très jolies photos; en les regardant j’ai aussitôt pensé à VEULES LES ROSES, un très beau village également préservé et qui vaut le détour.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=veules+les+roses+plus+beau+village+de+france
Muscate-Valeska de Lisabé
17 janvier 2023 @ 18:54
Un des plus beaux villages de France .
J’habitais à côté, à St Germer-de-Fly, quand j’étais enfant .
Très joli, mais il souffre d’une affluence qui lui retire beaucoup de son charme .
Les restaurants y sont souvent complets et hors de prix, car ils profitent du succès des lieux .
Population peu aimable, de surcroît.
Belle bourgade, certes…mais c’est tout, quoi .
On a tout vu et tout compris en le voyant une fois .
Deux ça m’ont largement suffit .
kalistéa
19 janvier 2023 @ 11:46
Oui Muscate c’est ce que je dis aussi; les habitants sont excédés de l’afflux de touristes qui ne leur apportent rien , sauf les restaurateurs comme vous dites. C’est un décor ravissant mais il n’y a aucune vie villageoise.Saint Germain de Fly est plus authentique et l’église est émouvante >
Julise
19 janvier 2023 @ 12:34
« Gerberacumou » ?
Kessék’ssa ?
Le nom antique est Gerberacum, de façon attestée en 946 (donc avant cela), jusqu’en 1015 où le nom évolue en Gerboredum. Tout simplement.
D’autres rectifications…
1/ Le premier seigneur de Gerberoy est Foulques, vassal du comte de Beauvais. Il fit édifier la première forteresse de Gerberoy en 885 – c’est cette date qui est prise pour fondation du lieu, et le traité de paix de 946 renferme seulement la première mention du nom Gerberacum dans un document officiel.
2/ En 1202/03, Philippe Auguste donna à Girberroi, le titre de « plus petite ville de France » mais le statut de ville (au sens juridique) était déjà acquis un siècle plus tôt, en raison de la présence d’un marché florissant et réputé dans tout le Pays de Bray et aux alentours. À cette même date, Gerberoy obtint le droit d’user de ses propres armoiries.
3/ La Bataille d’Azincourt s’est déroulée le 25 octobre 1415.
Gerberoy fut prise par les Bourguignons d’abord en 1418 (c’est à ce moment qu’ils incendièrent la ville, pas en 1472) puis en 1435/36. Elle sera reprise par la France en 1437, puis elle deviendra définitivement française par le Traité de Picquigny en 1475. Depuis, la bourgade de Gerberoy demeure en paix, malgré des incendies et des épidémies, lot commun des villes au XVe siècle.
4/ La Hire n’était pas à Gerberoy lors de sa reprise.
En 1436, les autorités et la population de Beauvais de plaignent que les troupes anglo-bourguignonnes des garnisons de Clermont et Gerberoy commettent des exactions envers les marchands et voyageurs. Les troupes françaises attaquent alors Clermont et Gerberoy en 1437, les reprennent et libèrent Beauvais. Dans la troupe, un certain Geoffroy de Belun, neveu de La Hire mais pas La Hire lui-même.
D’autres inexactitudes résident sûrement dans ce texte, je n’ai pas nécessairement le temps de toutes les balayer, même si l’envie ne m’en manque pas ; alors je vous renvoie aux écrits d’Hélène d’Argœuves et particulièrement à son livre, « Gerberoy » écrit en 1963 et réédité depuis.
Bien à vous.