A Drouot le 2 décembre 2013 aura lieu une importante vente de souvenirs royaux provenant des descendants de la famille d’Orléans et d’autres maisons royales et aristocratiques. Cette vente est réalisée avec la précieuse collaboration de l’expert Xavier Dufestel. Certains lots proviennent de l’héritage de la princesse Marie Louise d’Orléans, fille du duc de Vendôme et de la princesse Henriette de Belgique. Le petit-fils de la princesse, le prince Gregory de Bourbon-Deux-Siciles a en effet décidé de mettre en vente certains objets et bijoux.
Dans la préface du catalogue de vente, le prince revient sur ses souvenirs d’enfance en compagnie de sa grand-mère la princesse Marie Louise. Ses étés auprès d’elle à New York ou à Palm Beach, leurs voyages au Canada, tout ce qui lui fut raconté enfant sur des tableaux et objets précieux de famille.
marie.françois
23 novembre 2013 @ 10:38
Tiens, tiens.
Ce n’était pas la peine de faire des cachotteries sur l’identité du vendeur puisque celui préface le catalogue de la vente …
Zeugma
23 novembre 2013 @ 10:45
Quel beau couple !
Charles-Antoine de Malbrézé
23 novembre 2013 @ 12:32
sérieusement, vous pensez ce que vous écrivez??? ils sont d’un commun accompli!
Zeugma
23 novembre 2013 @ 13:05
Je ne comprends pas ce que vous voulez exprimer.quand vous écrivez que ce beau couple est « d’un commun accompli ».
Pourquoi « commun » et en quoi ce « commun » est-il « accompli » ?
Damien B.
23 novembre 2013 @ 11:04
Avec la permission de Régine, voici le catalogue de cette vente :
http://catalogue.drouot.com/indexDrouot.jsp?id=17561
Charles-Antoine de Malbrézé
23 novembre 2013 @ 12:36
quelle misère que de voir tous ces souvenirs partir Dieu sait où… Les héritiers n’en sont visiblement pas dignes….
Marquise
23 novembre 2013 @ 14:37
Faut-il qu’ils soient fauchés pour vendre même l’argenterie et le linge de maison…!
5 o'clock
23 novembre 2013 @ 17:26
Ils sont tombés bien bas. Mais pour continuer à paraître il faut de l’argent et il doit en manquer. Quelle honte !!
flabemont8
23 novembre 2013 @ 18:01
Merci, Damien, je serais sans vous restée sur ma faim…de très très beaux objets . Les napperons ont ma préférence, et le collier que nous venons de voir…
Damien B.
24 novembre 2013 @ 10:39
Eh bien Flabemont, nous allons déposer une « wishlist » : moi ce sont plutôt les aquarelles et gravures qui ont retenu mon attention :)
flabemont8
24 novembre 2013 @ 21:38
;-);-)
Caroline
23 novembre 2013 @ 21:56
Damien B.,merci pour votre beau lien!
Je suis consternée par la vente de toutes les belles choses historiques de ce catalogue!
Pourvu que la direction des musées de France soit au courant de ce lien pour les acquérir le plus vite possible au nom de notre patrimoine francais!
jul
23 novembre 2013 @ 13:17
Je suis ravi de voir que les armes affichées présentent le lambel (d’Orléans) au dessus des trois fleurs de lys :)
Gérard
23 novembre 2013 @ 22:25
Les armes d’Orléans ont toujours été portées Jul par les princes de cette maison qui n’étaient pas chefs de la maison de France ou par exemple fille d’un chef de la maison de France.
LPJ
23 novembre 2013 @ 13:57
A noter que le père du Prince Gregory avait épousé morganatiquement une roturière et de ce fait avait perdu pour lui et ses deux fils les droits dynastiques.
Il y a quelques années, le défunt Duc de Castro (Ferdinand), chef de la maison royale des Deux-Siciles, avait accordé à titre personnel au Prince Gregory et à son frère Adrian le titre de Prince de Bourbon des Deux-Siciles.
ARAMIS
23 novembre 2013 @ 18:44
Drôle de prénoms pour des princes !
Ceux qui voyaient dans cette vente la dispersion des biens dont la restitution venait à peine d’être ordonnée par la justice aux enfants de feu le comte de Paris et en profitaient pour salir la famille d’Orléans, en seront pour leurs frais.
Ces objets ne vont pas forcément sortir de France. Ensuite, s’ils passent d’un coffre de banque à un autre coffre de banque, nous ne verrons pas la différence. Nous aurons peut être, au contraire, la chance de voir certains objets être achetés par des musées et nous pourrons en profiter mieux que nous ne pouvions le faire jusqu’à présent.
C’est fou ce qu’il y a comme descendants Orléans. On croit les connaître à force de lire N et R et puis on s’aperçoit qu’il y a des rameaux qui surgissent de branches issues de lignées tombées dans l’oubli comme les feuilles mortes qui jonchent le sol de nos jardins.
marie.françois
24 novembre 2013 @ 10:47
Je dirais meme plus , Aramis.
Ces objets vont revenir en France puisqu’ils n’y étaient plus depuis longtemps puisque leurs propriétaires habitaient depuis plusieurs générations New York puis le Zimbabwe et maintenant l’Australie.
Vendus en France, ils seront achetés en grande partie par des collectionneurs français.
Actarus
24 novembre 2013 @ 15:42
Bah, aux yeux des O-zoo ils comptent pour du beurre puisqu’ils ne descendent pas du comte et de la comtesse de Paris, Henri et Isabelle. ;-)
COLETTE C.
23 novembre 2013 @ 15:58
Un article qui complète celui concernant la princesse Henriette !
Damien B.
24 novembre 2013 @ 10:44
Oui, la princesse Henriette est une personne fort attachante Colette !
Elle était un peu mondaine, mais surtout très chaleureuse et possédait, à l’instar de sa mère, des talents artistiques indéniables.
Son frère le roi Albert l’avait décrite avec humour : » toujours en retard, perd ses mouchoirs, mais est une bonne camarade et fidèle amie. »
marie.françois
24 novembre 2013 @ 11:38
Quelle est la descendance actuelle de ces Bourbons du Commonwealth qui refont surface à l’occasion de cette vente ?
marie.françois
24 novembre 2013 @ 21:24
le duc et la duchesse de Vendome, avant la guerre de 14 comme juste apres, sont les membres de la Famille de France les plus en vue et ceux qui menent le plus « grand train ».
Le prétendant, le duc d’Orléans, est exilé et donc à l’etranger. Quant à ses héritiers, le duc de Chartres tout comme son fils, le duc de Guise, ils font pale figure , à St Firmin, pour l’un, et au Nouvion puis à Larache, pour l’autre.
Damien B.
24 novembre 2013 @ 22:48
Commentaire très juste Marie-François, on peut en effet dire que les Vendôme menaient grand train au point de demander dès le début du XX è siècle de l’argent à prêter à leurs proches.
Emmanuel s’activait beaucoup à Dreux et se voyait en nouveau Monck, prêt à offrir le trône de France à son cousin le duc d’Orléans au cas où …
marie.françois
25 novembre 2013 @ 10:56
DamienB
De preter ou d’emprunter de l’argent à leurs proches ?
Il est vrai qu’à la mort du duc de Vendome, leur situation patrimoniale était passablement déteriorée.
Damien B.
25 novembre 2013 @ 13:19
Demander de l’argent à prêter, donc emprunter.