La plus vieille librairie de Londres, si élégante avec ses rayonnages noirs. Dans Piccadilly Street, presque en face de la Royal Academy, Hatchard’s est une institution. John Hatchard avait vingt-neuf ans et cinq livres sterling en poche quand, en 1797, il ouvrit sur Piccadilly un lieu qui était à la fois une librairie, une maison d’édition et un club de gentlemen.
L’éditeur publie même des pamphlets politiques et sept messieurs du club fondent, en 1804, la Royal Horticultural Society. La reine Victoria envoie des télégrammes pour commander ses livres: » Please envoyez-moi immédiatement dictionnaires français et portugais, la Reine »
Les souverains suivants font de même. La reine Elizabeth y commande tous les ouvrages sur le cheval, le duc d’Edimbourg n’aime que l’histoire, le prince de Galles est le plus éclectique, la duchesse de Cornouailles ne dédaigne pas un roman policier. On croise parfois la reine du Danemark faisant ses achats dans le plus parfait incognito ou Marie-Chantal de Grèce.
Le rayon Gotha est très fourni avec toutes les nouveautés du monde entier. Tout ici est feutré. Les seules moments de folie résident dans les séances de signature. Margaret Thatcher provoqua un embouteillage légendaire en signant ses mémoires, Bette Davis et Ginger Rogers attirèrent la foule des grands soirs (la contre-allée réservée aux bus dut être fermée à la circulation). (Merci à Bertrand Meyer)
Cerise
18 juin 2018 @ 05:53
Un établissement tellement chic, classe et splendide……on y rentre comme on rentrerait dans un.salon intime ,doux et feutré. Une adresse que j adore.
Baboula
20 juin 2018 @ 14:53
Bertrand Meyer permettez-moi de vous dire que vous êtes un pousse au crime,un tentateur ! Mais c’est si bon de voir tant de beaux lieux et de belles choses . Je me suis interdite de séjour dans certaines boutiques parisiennes ,le e-shopping est aussi très dangereux mais ne procure pas la griserie que l’on peut éprouver dans ces boutiques .
Encore ! S’il vous plaît !
GUY
18 juin 2018 @ 06:00
Dans cette belle librairie prés de Picadilly, on trouve beaucoup de livres et albums photos sur les autres royautés Européennes, dont les Nordiques plus lointaines d’accés.
Pendant des années, j’y suis allé faire provision et cela est devenu une belle collection
C’est un peu l’équivalent de Calignani Rue de Rivoli a Paris.
Danielle
18 juin 2018 @ 18:56
Guy, la façade m’a immédiatement fait penser à Calignani, une très belle librairie où il fait bon flâner et s’offrir quelques bons livres.
GUY
19 juin 2018 @ 15:51
Bravo Danielle, je vois que vous aussi connaissez les bons endroits,Calignani est pour moi, la meilleure librairie de Paris
Leonor
19 juin 2018 @ 16:08
Librairie Galignani, GGGGGGalignani.
Très snob aussi, la-dite lIbrairie. L’endroit » où il faut être vu ».
Le genre de truc qui me hérisse.
A moins de s’asseoir dans un coin, et de croquer les comportements des pseudo-lecteurs qui viennent y faire voir leur fraise. Là, ça vaut son pesant de cacahuètes.
GUY
20 juin 2018 @ 12:03
Léonor, la librairie est peut être snob, moi pas, je n’y allais pas pour me montrer, car je ne suis personne, mais pour acheter des livres royaux que l’on ne trouvait pas ailleurs a Paris ! Nuance .
Baboula
20 juin 2018 @ 14:43
Bonjour Guy ,permettez cet aparté . Je n’ai pas suivi votre conseil car je suis réfractaire aux sites à code . J’attendrai patiemment.
Bien à vous .
GUY
22 juin 2018 @ 13:39
Baboula, si vous voulez retrouver des photos prises par moi, pas besoin de code pour aller sur Google et taper comtesse de paris, comme je vous l’ai signalé dans ma deuxiéme réponse le 9 juin dans le chapitre consacré au premier trooping de Megham, avec plus de 400 com
Les photos portent le sigle revue de presse royale, il y a tout de même un grand merci a Guy !
C’est la moindre des choses, ! mais comme on retrouve les photos partout ensuite , stop
Bien a vous
Pierre-Yves
18 juin 2018 @ 08:36
A ceux qui ne l’ont pas encore fait, je ne saurais trop recommander de lire le délicieux roman d’Alan Benett, La Reine des lectrices, où une Elizabeth II de fiction, mais légèrement inspirée du personnage réel, découvre soudain, en courant après ses chiens qui se sont échappés vers un bibliobus, le plaisir de la lecture, plaisir si impérieux et absorbant qu’elle se met à délaisser le Protocole et les affaires de l’Etat. Le roman raconte avec beaucoup d’humour l’émoi et la consternation qui saisissent les dignitaires du Royaume devant cet »abandon de poste ». C’est très savoureux.
Gatsby
18 juin 2018 @ 13:55
Merci Pierre-Yves pour le conseil. Je vais m’empresser de trouver ce livre !
mariejeanne
18 juin 2018 @ 15:55
J’ai beaucoup apprécié ce livre et me suis toujours demandé si Elisabeth lisait vraiment ou seulement ce qu’elle était obligée de lire (documents royaux) et ouvrages sur les chiens et les chevaux. En effet délicieux ce petit livre.
Arielle
18 juin 2018 @ 08:40
Merci. J’adore le lieu.
Corsica
18 juin 2018 @ 08:55
J’adore les librairies, toucher les livres, lire les textes de présentations, faire des découvertes et repartir avec quelques coups de foudre qui feront mes délices nocturnes. J’étais sûre que la Reine n’était pas une lectrice invétérée, curieuse de tout et bien je ne me trompais pas. Elle ne lit que sur les chevaux. La grande passion de sa vie. Parfois je me dis que ses rêves doivent être peuplés de chevaux et de corgis.
Gatienne
18 juin 2018 @ 09:45
Évidement une séance de dédicaces chez Hatchard’s à Londres, ça a nettement plus de gueule qu’une apparition à l’espace culturel Leclerc ou Carrefour de Bécon-les-Bruyères: l’éditeur de Valérie Treirweiler ne s’y était pas trompé !
Malheureusement l’auteur de « Thank you for this moment » n’attira, en ce jour de 2014, qu’une cinquantaine de fans. (Source Libération)
Caroline
18 juin 2018 @ 10:21
Bertrand Meyer,
Quel plaisir de lire ce genre d’articles ! Grace à vous, on a l’impression d’explorer les endroits pittoresques à Londres !
Leonor
19 juin 2018 @ 10:00
Faut pas me lâcher là-dedans. Ma carte bancaire exploserait.
Leonor
19 juin 2018 @ 10:02
Et, euh… je voulais dire…
Bertrand Meyer, vous êtes un peu sadique … :-)) !
framboiz 07
21 juin 2018 @ 05:52
Pendant ce temps-là, à Reims, la plus grande librairie a fermé, du jour au lendemain , d’où l’importance d’aller acheter ses livres dans une vraie librairie, qui pourtant faisait bien son boulot, mais fut concurrencée par une grande centrale d’achat …