Le grand-duc Henri de Luxembourg a participé à des cérémonies à l’occasion de la Journée de la commémoration nationale organisée en hommage à la solidarité et au courage du peuple luxembourgeois durant l’occupation de 1940 à 1945.
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framboiz07
20 octobre 2020 @ 02:17
Seul ?
Elsi
20 octobre 2020 @ 07:37
Notre charmant grand-duc semble tout de meme un peu perdu avec son drapeau ….
Leonor
20 octobre 2020 @ 10:45
Ooooh, alerte , sujet douloureux. Et dangereux. Sujet à méprises, interprétations tendancieuses, insultes, etc.
Allons-y quand même.
Les intelligents , curieux d’histoire de bonne foi comprendront. Les autres, tant pis, et tant pis pour eux.
Reichsarbeitsdienst (*) et Malgré-nous.
Au Luxembourg sous le régime de l’occupation.
En Lorraine ( Moselle) et Alsace , sous le régime, pire, de l’annexion pure et simple .
Ce n’est pas une nuance, c’est un drame.
En clair, le Luxembourg restait le Luxembourg, même occupé. L’Alsace, elle , et la Moselle ( ~Metz) , étaient de fait incorporées au IIIe Reich. Sans qu’on lui demande son avis, évidemment. Et sans que le gouvernement français ou ce qui en restait pipe beaucoup.
Mon père, alsacien, ouvrier, a dû partir en Rhénanie, dans le Reichsarbeitsdienst, dès 1941. Ce qui lui a permis – à toute chose malheur est bon – de ne pas être incorporé dans la Wehrmacht ou, pire, dans la Waffen SS, avec les fournées ultérieures des incorporés de force (les Malgré-Nous) en 1942.
Le Reich maintenait sur place les ouvriers qualifiés ainsi réquisitionnés et forcés, pour réparer les maisons et usines de la Ruhr , au fur et à mesure que l’aviation alliée les bombardait. Aussi mon Pôpa priait-il le ciel chaque jour, que les Anglais et les Américains veuillent bien continuer à bombarder jour et nuit la ville où il était assigné.
Pendant ce temps, un collègue de l’entreprise alsacienne dans laquelle tous deux travaillaient avant la guerre, se faisait, lui, estropier à Stalingrad.
La Grande-Duchesse du Luxembourg a tout fait pour récupérer ses malgré-nous emprisonnés dans les camps russes . Dès la fin de la guerre, elle a tanné Staline jour après jour, lettre après lettre ( documenté entre autres au Musée de Diekirch), pour le forcer à libérer ces hommes , qu’on rappelle enrôlés de force. Et elle y a réussi. Faire plier Staline, il fallait le faire. Gloire à Madame la Grande-Duchesse Charlotte, la très courageuse.
La France d’après-guerre a, elle, lâchement abandonné les Malgré-Nous alsaciens. ( … censuré par moi-même, car je m’emporterais, entre autres, contre l’ignorance crasse qu’ont la plupart des Français sur les réalités géopolitiques et historiques de ma chère province). Abandonné pour quelques raisons acceptables en terme de tactique politique interne post-conflit, et moult autres inacceptables.
Dans ma première décennie professionnelle, j’ai eu pour collègues, eux, en fin de carrière, deux anciens Malgré-Nous, qui avaient été emprisonnés au camp de Tambov. Tambov, une horreur .
Le dernier Malgré-Nous alsacien, parmi les rares survivants, n’est rentré en Alsace qu’en … 1955.
Et une amie de ma mère attendait toujours , en 1960, l’improbable retour de son fils , disparu en Russie.
( » Im Osten verschollen « ).
Rappelons juste , pour les ignares particulièrement, que tenter de ne pas obtempérer à l’enrôlement forcé, c’était, soit être fusillé séance tenante sans jugement, soit, si on se cachait, voir partir le petit frère à sa place, et dans tous les cas, savoir l’ensemble de sa famille être déporté , en vertu de la Sippenhaft ( responsabilité familiale).
Prétendre que le devoir aurait été de se dérober, comme je l’ai déjà entendu, cela relèverait de l’angélisme ignorant et prétentieux. En guerre, aucun raisonnement raisonneur tenu après coup ne tient .
Donc, et j’y reviens : Honneur à Madame la Grande- Duchesse Charlotte . Honneur au Grand-Duc Henri d’honorer la mémoire de ceux et celles qui n’ont pas pu faire autrement que » d’y aller ».
(*) Ce n’est pas exactement comme le STO, mais ça y ressemble. Disons ainsi pour faire court.
ciboulette
20 octobre 2020 @ 12:38
J’ai longtemps vécu à Metz , Léonor , et chez beaucoup de gens , les plaies n’étaient pas encore refermées . . .Le père d’une amie avait été enrôlé de force et avait été grièvement blessé . Et bien d’autres .
Il est tout à fait exact que si un homme se dérobait à ce STO ( pas le courage d’écrire le mot allemand ) , sa famille était envoyée dans les camps . J’ai connu plusieurs exemples .
En Lorraine non annexée , mais occupée ( Meurthe et Moselle , Meuse , Vosges ) , les hommes et femmes jeunes ont été réquisitionnés aussi . Et la région était » zone interdite » .
Une question quand même : On n’enrôlait pas de force dans les SS , Ils étaient tous volontaires , je crois .
Leonor
21 octobre 2020 @ 21:16
Merci, Ciboulette, de ce complément de témoignage .
Votre question sur l’enrôlement dans la SS :
La Waffen-SS (*) était la branche militaire de la SS .
Et si, justement, c’est bien dans la Waffen-SS qu’ont été enrôlés , de force, la plus grande partie des Malgré-Nous .
Pour deux bonnes raisons :
+ Ces régiments étaient fortement politisés, leurs officiers aussi . Propagande, bourrage de crâne. L’encadrement était féroce sur le respect des dogmes nazis.
C’est à dessein que les Malgré-Nous alsaciens, luxembourgeois, lorrains ont été versés dans ces régiments plus nazifiés encore que les autres , pour mieux les tenir sous coupe, puisqu’on les savait non inféodés au système nazi encours depuis 1933, français jusqu’en 1940, et fondamentalement récalcitrants.
+ Par ailleurs, ces régiments allaient tous combattre sur le front de l’Est, qui était d’une infernale férocité. Or, les Alsaciens, on n’allait que peu les affecter au front Ouest ( France), évidemment, pour éviter les désertions, sauf, et ce sera un drame supplémentaire, fin 1943 , et 1944, où ils durent combattre , et pire, sur le sol de leur propre pays, contre leur pays, et contre ses habitants .
Je parle des Malgré-Nous, Ciboulette.
Pas des engagés volontaires, comme il y en a eu dans quantité de pays, dont la France.
Rappelons que ce sont les Français de la division SS Charlemagne , composée cette fois bel et bien de volontaires, français, qui furent les derniers défenseurs du bunker de Hitler à Berlin en avril 1945 . Ceux-là, oui, étaient volontaires pour la SS.
(*) Waffen signifie littéralement » armes » ==> Waffen–SS signifie « SS en armes «
Jean Pierre
22 octobre 2020 @ 06:35
La moitié des classes d’âge incorporés de force en 1944 le fût dans la SS mais cela ne concerne que l’Alsace et pas la Moselle ou le Luxembourg.
Jean Pierre
20 octobre 2020 @ 13:55
Chère Leonor, en gros vous avez tout juste.
Je dis bien en gros, les détails seraient plus complexes.
L’incorporation de force dans la Waffen SS ce n’est qu’après 1944 et juste pour les alsaciens, les mosellans ne sont pas concernés.
La Sippenhaft ce n’est qu’après 1943.
Sur les 140.000 alsaciens et mosellans incorporés de force on compte 30.000 décès et plus les 40.000 qu’on annonçait autrefois. Combien morts à Tambov ? Nul ne connaît le chiffre.
Leonor
21 octobre 2020 @ 20:45
Vous avez bien sûr raison, Jean Pierre. Mais il n’était pas possible ici d’entrer encore plus avant dans la complexité de ce drame.
berton
20 octobre 2020 @ 14:42
Merci pour cet éclairage de l’autre côté de la barrière. Cela remet les pendules à l’heure !
Patricio
20 octobre 2020 @ 18:50
Merci leonor pour ce témoignage, je ne connaissais pas cette partie de la historia du Luxembourg.
Amitiés
Patricio
Silvia 2
20 octobre 2020 @ 12:18
Il semble tout seul ce pauvre Grand Duc pour ce moment de mémoire. Il n a plus d enfants? Les 5 ont disparu ?
ABER
20 octobre 2020 @ 12:44
Léonor, il faut quand même ajouter que beaucoup de jeunes alsaciens ont fui en zone sud pour échapper au statut de Malgré Nous. Certes, ce fut un drame pour l’Alsace de voir partir les jeunes, souvent pour la campagne de Russie et ce afin de limiter les risques de désertion. J’ai connu pas mal de familles qui comptaient des disparus. Cependant, il est juste de remettre les choses dans leur contexte. La France de l’après guerre ne pouvait pas reconnaître la situation des Malgré Nous, l’occupation allemande était trop récente et avait créé des souffrances trop insurmontables. De Gaulle a quand même fait en sorte que le pays n’éclate pas sous le poids des rancœurs et il a jeté les prémices d’une réconciliation avec l’Allemagne et les bases de l’Europe. C’est vrai que pour y parvenir, les Malgré Nous ont été oubliés.
Leonor
21 octobre 2020 @ 21:32
Aber a écrit :
« De Gaulle a quand même fait en sorte que le pays n’éclate pas sous le poids des rancœurs et il a jeté les prémices d’une réconciliation avec l’Allemagne et les bases de l’Europe. C’est vrai que pour y parvenir, les Malgré Nous ont été oubliés. »
Aber, c’est bien ce que je voulais signifier, sans entrer dans le détail car cela aurait été trop long, en écrivant, dans mon premier post :
» (…) Abandonné pour quelques raisons acceptables en terme de tactique politique interne post-conflit (…) »
Quant à » beaucoup de jeunes Alsaciens ont pu fuir en zone sud » : là, non, Aber. Quelques-uns, oui. L’énorme majorité n’a pas pu. 21 classes d’âge ont été concernées, celles de 1908 à 1928.
Jean Pierre
22 octobre 2020 @ 06:37
Les Magre-Nous décédés sous uniforme allemand ont droit à la mention « Mort pour la France ».
Gwyllianne
20 octobre 2020 @ 13:00
et donc je note que l’on asupprimé mon poste
A Oradour sur Glane il y avait des malgré-nous
sans autre forme de commentaires .
Mes commentaires n’impliquent nullement la famille grand-ducale qui a été d’une grande exemplarité .
Leonor
21 octobre 2020 @ 22:08
Merci à Dame Régine d’avoir régulé .
A Oradour-sur-Glane a sévi la Division Das Reich, retour de Russie , qui remontait vers le front de Normandie.
Dans la Das Reich avaient été incorporés, dans les conditions expliquées plus haut, càd de force sous peine de représailles féroces , treize Alsaciens. Douze Malgré-Nous et un volontaire. Qu’on apprécie la proportion.
La majorité de ces douze avait moins de dix-huit ans, le plus jeune pas encore dix-sept. Donc mineurs au moment des faits.
Le Tribunal de Nüremberg (1945-46) déclarera l’enrôlement forcé comme crime de guerre.
Le Procès de Bordeaux (1953) à l’encontre de ces 12 + 1 , mené sous la conduite du Président Saint-Saëns , sera lui, pipé . Exactement pour la raison indiquée plus tôt par Aber : maintenir le pays ensemble pendant l’après-guerre .
Source : témoignage recueilli par moi-même auprès de Me Oster, jeune avocat à l’époque, chargé de la préparation du dossier de la défense , sous la direction de Me Schreckenberger.
Tous détails à disposition pour qui veut – dès que je serai retournée là où j’ai mes archives.
J’ai là, énoncé des faits, et n’entrerai dans aucune joute verbale avec aucune personne au jugement préétabli et sans connaissance de la totalité du dossier.
Donc j’y reviens et j’insiste :
Honneur à Madame la Grande-Duchesse Charlotte et au Grand-Duc Henri qui, chacun en son temps solidaires avec l’ensemble de leur peuple ont rendu et rendent hommage à ceux qui ont subi, contraints et forcés, le Reichsarbeitsdienst dans le Reich nazi, et l’enrôlement de force sous les armes nazies .
Jean Pierre
22 octobre 2020 @ 13:17
Leonor, nul ne connaît le nombre d’alsaciens présents dans la Das Reich et encore moins ceux présents à Oradour le jour du massacre.
On connaît juste le nombre de ceux qui furent jugés à Bordeaux.
Vous faites bien de ne pas argumenter avec le caca déposé par Gwylliane.
HRC
22 octobre 2020 @ 19:14
Oups ! 😊
Jean-Pierre……
😏 De mon téléphone où je vois mal.
Leonor
25 octobre 2020 @ 23:00
Vous avez, là encore, raison, Jean Pierre .
Sur tous les points.
Merci.
ciboulette
22 octobre 2020 @ 11:02
Jean Pierre vient de préciser un peu plus haut que la Waffen SS recrutait des volontaires APRES 1944 . Le massacre d’Oradour a eu lieu le 10 juin 1944 .
A Oradour se trouvaient aussi des écoliers mosellans , placés là pour éviter , justement , les rafles et les enrôlements .Ils ont bien sûr été massacrés aussi .
Le village de Charly , près de Metz , a obtenu le droit de s’appeler Charly-Oradour , en souvenir .
Le film » Le vieux fusil » qui s’inspire de ces événements , m’a toujours impressionnée , surtout l’épisode du lance-flammes , qui m’a clouée sur mon siège .
Jean Pierre
22 octobre 2020 @ 13:19
Vous avez raison Ciboulette, à Oradour on compte 40 ou 42 victimes originaires de Charly. Il y avait des gens de tous âges, expulsés parce qu’indésirables en Moselle annexée au régime nazi.
Baboula
23 octobre 2020 @ 22:52
Mes grands-parents et leurs six enfants, venant de Meurthe et Moselle étaient ‘ »réfugiés » en Gironde .
ABER
23 octobre 2020 @ 13:31
Gwyllianne, votre commentaire nous montre clairement que vous ne connaissez absolument rien de la complexité de la région Alsace Lorraine sous le joug des hostilités franco-allemandes/prussiennes depuis 1870, ni des spécificités régionales. Et pourtant, il me semble que vous connaissez l’importance des régions, étant bretonne. Oradour sur Glane est un crime contre l’humanité bien évidemment.
Ghislaine L - P- B
27 octobre 2020 @ 17:22
Aber , ce que je connais des Alsaciens va en priorité à tous ceux déportés dans leur propre région dans les camps de Schirmeck-Natwiller – Strutthof, ces Femmes et ce Hommes NN chasseurs de sous-marins et dont l’un était le chef de mon père qui était l’un de ses Agents de renseignements. .Il n’a ps parlé j’ai eu un père .
Vous voudrez bien me pardonner mes lacunes , j’ai été élevé dans le respect des Héros .
L’un des miens n’a pas répondu au STO , il ne nous a pas été rendu « vivant » puisque pris et torturé il avait perdu l’esprit et a passé toute sa vie si l’on peut appeler ça une vie dans un asile d’aliénés.
Dans le même temps d’autres bretons se mettaient au service de l’ennemi .
L’on voit actuellement fleurir des articles les transformant presque en résistants
ainsi va l’histoire mais mon père m’avait prévenue .
framboiz07
20 octobre 2020 @ 13:19
Merci, Léonor ,j’ignorais les lettres de Charlotte à Staline ! Bravo à Elle ,les femmes sont plus téméraires, courageuses que les hommes , voir Wilhelmine, « le seul homme de l’Europe » selon Churchill !
beji
20 octobre 2020 @ 13:35
où est Maria -teresa ,à Paris ,au Pays Basque ou a-t-on réduit sa présence aux
manifestations officielles ?
En visite
20 octobre 2020 @ 13:55
Merci à Leonor pour ce rappel historique. Toujours se rappeler, toujours expliquer, toujours aborder de tels sujets, même s’ils sont douloureux. Il ne faut pas cesser de le faire ! Il y a de petites nuances entre le Reichsarbeitsdienst et le STO. Il y a des nuances selon les statuts d’occupation ou d’annexion et cela ne se limitait pas à deux territoires séparés par la ligne de démarcation comme on limite trop souvent le découpage du territoire français ! La question des « Malgré-nous » est un sujet méconnu en France qui, comme vous le soulignez fort justement, s’est mal comportée avec eux après 1945. Et s’il n’y avait que cela. Je ne connais pas l’Alsace. Mais j’ai été sensibilisée très jeune par un collègue de mon père, alsacien. Une de mes collègues, alsacienne, a eu son grand-père enrôlé aussi. Je ne suis guère étonnée qu’elle n’ait jamais pu abordé ce sujet avec lui, même si elle était historienne. Trop douloureux.
Les images ici sont poignantes. Le Grand-Duc semble bien seul. Mais même si la période est compliquée, il faut maintenir ces commémorations. Sa grand-mère, la Grande-Duchesse Charlotte et son père, le Grand-Duc Jean ont été exemplaires durant cette période. J’aimerai en savoir davantage d’ailleurs sur cette Histoire du Luxembourg. On n’en connaît jamais assez !
JE
20 octobre 2020 @ 15:35
J’ai eu un ami luxembourgeois dont le beau-frère et sa famille ont été déportés dans les pays baltes pour voir leur maison donnée par des nazis allemands. Les Baltes les assimilaient aux colons allemands dans les pays occupés et ils ont eu de la difficulté à revenir au pays une fois la guerre terminée. Qui se souvient de la grève générale au Luxembourg pendant la guerre. Elle a couté cher au pays en otages exécutés. Le peuple du Luxembourg a été fidèle à l’affirmation de son indépendance malgré les circonstances.
Bambou
20 octobre 2020 @ 18:17
Les ignares….pour qui vous prenez vous….!!!
Baboula
20 octobre 2020 @ 19:22
Merci Léonor pour cette explication, Papa est revenu puisque Léonor est venue .
Clémentine/Lola1
20 octobre 2020 @ 20:30
Peut-être qu’au moins un ou deux membres de la famille auraient ou l’accompagner…ses fils, son fils, son épouse…mais non, il est là seul ?????
ciboulette
21 octobre 2020 @ 18:26
Pour Léonor : ce père d’une amie de Metz , Malgé-nous et grièvement blessé sous uniforme allemand , donc , était pris en charge par la France pour ses soins . Il me l’a dit lui-même . Lui n’était donc pas abandonné .
ABER
23 octobre 2020 @ 13:37
Ciboulette, bien sûr, les Malgré Nous qui sont revenus ont pu reprendre un semblant de vie normale, encore que traumatisés et ostracisés, je pense. Léonor fait certainement référence aux nombreux alsaciens et mosellans emprisonnés à Tambov en URSS. Il me semble que les mauvais traitements subis là bas sont responsables de la moitié des décès des Malgré Nous.
Leonor
25 octobre 2020 @ 23:26
Ciboulette, Aber : C’est exactement cela.
Les Malgré-Nous faits prisonniers par les Russes alors qu’ils étaient sous l’uniforme allemand ont subi des conditions d’emprisonnement particulièrement dures, car les Russes considéraient ces Français-là comme volontaires, ce qu’ils n’étaient pas . En effet, beaucoup y ont laissé leur vie.
L’ostracisme des Français non alsaciens , à leur retour , sur base d’ignorance , a été et reste pénible .
Ceux qui ont pu revenir, , entre 1945 et 1955, ont repris leur vie tant bien que mal en Alsace redevenue française. Donc, oui, malades ou blessés, ont, logiquement, eu droit comme tout Français aux soins publics.
Ce que je voulais dire, Ciboulette , en parlant d’abandon, c’est que, à l’inverse de la Grande-Duchesse de Luxembourg. les gouvernements français après 1945 n’ont rien entrepris auprès des dirigeants soviétiques pour faire libérer ces hommes, que Staline a tenus entre ces griffes pendant plus de dix ans.
Il y avait certes des raisons à cela, Aber avait commencé à le préciser.
De Gaulle oeuvrait pour empêcher l’éclatement du pays, pour y créer et y maintenir une certaine union, illusoire , mais union quand même. En clair : une bonne partie de la Résistance avait été d’obédience communiste, et prête à prendre le pouvoir dans le chaos de l’immédiat après-guerre. De Gaulle voulait évidemment empêcher cela. Il ne s’agissait donc pas d’aller chatouiller l’ours russe.
Gwyllianne
21 octobre 2020 @ 12:32
je voudrais quand même signaler qu’entrez dans la Résistance Française équivalait suivant les ordres allemands a exposer sa famille jusqu’aux cousins 2e degré ! à la mort ou à l’emprisonnement . Ils y sont allés quand même .
je voudrais rappeler que le STO a donné les réfractaires qui sont allés grossir les rangs dans les maquis . Beaucoup se sont fait tuer les armes à la main.
AG
22 octobre 2020 @ 14:20
Merci de parler des réfractaires. Mon père, s’est échappé deux fois des fameux trains qui partaient vers l’Allemagne et a été obligé de se cacher durant 4 ans chez l’habitant au fin fond des Ardennes belges et se retrouver avec arme au poing et « participer » via le maquis à la bataille des Ardennes. ..
aqri de Gwyllianne (Ghislaine)
22 octobre 2020 @ 16:45
AG merci à vous , je suis fière qu’il y ait eu des Hommes comme votre père , ils ont la première place . Kenavo votre commentaire restera dans ma mémoire – Kenavo
HRC
22 octobre 2020 @ 19:08
Le STO aurait donc commencé en 40…?
Charlotte (de Brie)
23 octobre 2020 @ 19:04
Non, le STO a été instauré officiellement en 1943 je crois, avant c’était la Relève, qui n’a pas donné les résultats escomptés par l’Allemagne d’une part et les autorités de Vichy d’autre part d’où l’instauration du STO
Bon week-end HRC combien de cèpes ?
HRC
24 octobre 2020 @ 22:48
Ma question était une plaisanterie méchante comprise par ceux qu’elle ne visait pas.
Tout le monde va bien, et je suis contente de vous lire, Baboula et vous.
Baboula
23 octobre 2020 @ 23:12
On début de l’Occupation,les allemands ont demandé des volontaires ,rémunérés comme il y en eût peu ils ont institué le STO mais seulement en 1943.
Ghislaine dans sa tour d'ivoire en Celtie
24 octobre 2020 @ 12:41
AG vous êtes peut être d’après vos commentaires Belge et dans ce cas ne tenez aucun compte des posts qui vous reprennent sur la date car en ,Belgique vous avez été victimes avant les français de cet ukase allemand
++++++
6 octobre 1942
En Belgique, le STO est instauré par une ordonnance allemande datée du 6 octobre 1942 . Elle concerne des dizaines de milliers de Belges qui sont contraints à l’exil. Ils sont mis au service de l’industrie, de l’agriculture, des chemins de fer allemands, etc.
+++++Wikipedia
Mais encore une fois certains se croient seuls sur ce site
HRC
26 octobre 2020 @ 15:19
Dans ce cas, c’est 2 ans de clandestinité, et pas 4.
Détail…
Charlotte (de Brie)
23 octobre 2020 @ 16:32
Je ne suis pas certaine que les nazis aient fouillé dans les arbres généalogiques des résistants, en revanche vous avez raison, entrer dans la Résistance impliquait un réel danger pour les proches.
aqri de Gwyllianne (Ghislaine)
22 octobre 2020 @ 12:50
qu’enter
mais ne vous inquiétez pas , je sors
je ne saurais rester ici .