Le grand-duc Henri de Luxembourg était en visite à l’Ecole royale militaire à Bruxelles où il a rencontré neuf élèves officiers luxembourgeois. (Copyright photos : EMA)
L’École Royale Militaire est un établissement d’excellence.
Elle conserve notamment des souvenirs du prince Baudouin (1869-1891) lequel a été le premier prince belge à intégrer une institution scolaire selon le vœu de son oncle le roi Léopold II.
Le Grand-Duc Henri, alors prince, a suivi la formation d’officier à l’Académie Royale Militaire de Sandhurst. Actuellement, il porte le titre de général en sa qualité de Chef de l’Armée Luxembourgeoise.
Son père, le Grand-Duc Jean, a reçu la même formation militaire de Sandhurst, puis il entra comme volontaire aux Irish Guards en novembre 1942 où fut promu lieutenant et finalement colonel du Régiment des Irish Guards et général honoraire de l’armée britannique en 1995. Pendant la guerre, il a débarqué le 11 juin 1944 près de Bayeux, puis il prit part à la bataille de Caen. Il entra le 3 septembre à Bruxelles et le 10 septembre à Luxembourg aux côtés de son père le Prince Félix de Bourbon-Parme.
Le St Cyr belge… Cette école dispense une excellente formation polytechnique ou toutes armes.
Elle accueille des étudiants étrangers de pays ui n’ont pas ce genre d’institutions comme le GD de Luxembourg ou des pays africains.
Il porte un uniforme luxembourgeois qui, je vous l’accorde, est très proche de l’uniforme belge. Il possède le grade de général dans l’armée de son pays et qu’il a donc le privilège de commander depuis son accession au trône. C’est un fonctionnement très différent de celui d’autres armées européennes, ce qui surprend toujours un peu.
Henri de Luxembourg aurait donc le commandement effectif de l’armée luxembourgeoise ?
On en apprend tous les jours…
Jul
28 mars 2018 @
04:50
Je pense d’ailleurs qu’il doit y avoir de jeunes luxembourgeois dans les écoles militaires françaises et allemandes, vu que c’est déjà le cas dans les universités. Je ne serais pas étonné de voir Grand-Duc, qui est encore propriétaire de forêts et domaines agricoles du duché de Nassau en Allemagne, porter l’uniforme de la Bundeswehr. Et comme Bourbon celui de l’armée française.
Il y a effectivement des élèves étrangers dans les écoles militaires françaises, italiennes, allemandes, etc. Cependant les élèves portent soit l’uniforme de leur pays (la plupart du temps), soit l’uniforme propre à l’école avec une marque distinctive. En aucun cas, des élèves italiens – par exemple – porteront l’uniforme français, durant leur séjour à l’ESM « Saint-Cyr ».
Il me semble que Henri de Luxembourg ne porte pas d’autre uniforme que celui de l’armée luxembourgeoise.
Nonobstant le côté militaire, la Belgique (BE), le Grand-Duché de Luxembourg (Lux) et les Pays-Bas (NE soit Neerland) sont à l’origine de l’actuelle Communauté Européenne car il existe une Alliance entre les trois Pays nommée BENELUX.
Davantage d’infos :
Le Benelux (en néerlandais : Benelux Unie2 ; en français : Union Benelux3), acronyme du nom des trois pays dans leur langue originale — Belgique ou België ou Belgien, Nederland et Luxembourg4 — est une union, à l’origine économique, entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Ces trois monarchies constitutionnelles voisines, situées en Europe de l’Ouest, entre la France et l’Allemagne, se sont unies à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour former une entité économique plus forte face à des pays voisins beaucoup plus grands.
Le nom de Benelux est aujourd’hui souvent utilisé de manière générique pour désigner l’ensemble de ces trois pays, que cela soit de manière géographique, culturelle, cinématographique, économique, etc. La graphie est parfois fautivement francisée en Bénélux, mais l’orthographe et les textes officiels s’en tiennent à Benelux.
La superficie du Benelux est de 74 656 km2 et regroupe 29 millions d’habitants. Géographiquement, le Benelux correspond presque au royaume uni des Pays-Bas tel qu’il existait entre 1815 (congrès de Vienne) et 1830 (indépendance de la Belgique).
La signature, le 25 juillet 1921, du traité créant l’Union économique belgo-luxembourgeoise peut être vue comme les prémices du Benelux (les frontières économiques sont levées et les monnaies sont liées par une parité fixe). Ce n’est toutefois qu’en 1944, en pleine Seconde Guerre mondiale, que les gouvernements en exil des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg sont convenus de supprimer les droits de douane à leurs frontières communes et de fixer une taxation commune pour les marchandises venant de l’extérieur. Cette politique de libre-échange est inspirée par l’échec des politiques protectionnistes menées dans les années 1930 à la suite de la crise de 1929. Les principaux négociateurs du gouvernement belge sont Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères, et Camille Gutt, ministre des Finances, le Premier ministre étant Hubert Pierlot.
Le 5 septembre 1944, une convention d’union douanière est signée. Finalement, la convention est ratifiée au cours de l’été 1947 et entre en vigueur le 1er janvier 1948 (les trois gouvernements, en exil à Londres, se ménagent une période tampon nécessaire à la reconstruction). Le Benelux a pour vocation de permettre la libre-circulation des personnes, des biens et des services.
Le Benelux découle des liens étroits qui unissent la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg après la Seconde Guerre mondiale et les conduisent à faire des choix identiques, au-delà de la coopération économique. Ainsi, les trois États du Benelux adhèrent le 17 mars 1948 à l’UEO (France, Royaume-Uni, et Benelux) afin de se protéger du bloc de l’Est. En 1949, les États membres du Benelux adhèrent à l’OTAN.
Rapidement, le Benelux s’est agrégé à des zones d’intégration économique plus larges et parfois plus ambitieuses que lui : OECE en 1948, CECA en 1951 puis CEE en 1957. S’il a ainsi perdu une partie de sa raison d’être, il a le mérite d’avoir été un des noyaux de base de la construction européenne, ainsi que de celle de l’espace Schengen.
L’Union économique Benelux a été instituée à La Haye par le traité du 3 février 1958 pour durer jusqu’à 2008, pour une durée de 50 ans et qui a été remplacée par le traité de La Haye du 17 juin 2008 instituant l’Union Benelux (entrée en vigueur le 1er janvier 2012).
Ce serait bien de mettre des guillemets et de citer vos sources. Ici, c’est Wikipédia.
Hormis votre premier alinéa » Nonobstant… etc ».
C’est quand même la première fois que je lis que « Belgique, Luxembourg et Pays-Bas sont à l’origine de l’actuelle Communauté européenne » .
Qu’ils fassent partie des » noyaux » originels ( merci, Wiki), oui, bien sûr. Mais entre autres. Entre autres.
En effet, la Communauté économique européenne (CEE) a été créée par l’Allemagne de l’Ouest (RFA), la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ce que l’on nomme Benelux figure bien au noyau originel de ce qui s’étendra plus tard à douze nations, puis prendra le nom d’Union Européenne (UE). Cependant, le modèle du Benelux n’a pas servi pour la CEE, je pense toute simplement parce que cette union tripartite s’attache à des intérêts propres aux trois pays le constituant, et n’avait dès lors aucune portée à l’échelle européenne, plus large, en tout cas différente. Ceci dit, l’esprit de réunion a prédominé dans les deux cas, avec une volonté de créer une économie commune (au départ).
Prenez le temps de visiter le site du Benelux qui explique bien les principes fondateurs (l’inspiration, le projet puis la concrétisation) de cette union. C’est fort bien expliqué.
Silvia
28 mars 2018 @ 03:09
Le grand duc porte bien l uniforme
Bon mercredi
Jul
28 mars 2018 @ 04:45
Je ne connaissais pas cette école. Quel est le grade du Grand-Duc de Luxembourg dans l’armée belge?
Damien B.
28 mars 2018 @ 11:39
L’École Royale Militaire est un établissement d’excellence.
Elle conserve notamment des souvenirs du prince Baudouin (1869-1891) lequel a été le premier prince belge à intégrer une institution scolaire selon le vœu de son oncle le roi Léopold II.
Jul
28 mars 2018 @ 16:56
Merci Damien B. pour votre réponse instructive.
Gilles de Bise
28 mars 2018 @ 12:22
Le Grand-Duc Henri, alors prince, a suivi la formation d’officier à l’Académie Royale Militaire de Sandhurst. Actuellement, il porte le titre de général en sa qualité de Chef de l’Armée Luxembourgeoise.
Son père, le Grand-Duc Jean, a reçu la même formation militaire de Sandhurst, puis il entra comme volontaire aux Irish Guards en novembre 1942 où fut promu lieutenant et finalement colonel du Régiment des Irish Guards et général honoraire de l’armée britannique en 1995. Pendant la guerre, il a débarqué le 11 juin 1944 près de Bayeux, puis il prit part à la bataille de Caen. Il entra le 3 septembre à Bruxelles et le 10 septembre à Luxembourg aux côtés de son père le Prince Félix de Bourbon-Parme.
Jul
28 mars 2018 @ 16:56
Merci Gilles.
Jeanne
28 mars 2018 @ 12:25
Le St Cyr belge… Cette école dispense une excellente formation polytechnique ou toutes armes.
Elle accueille des étudiants étrangers de pays ui n’ont pas ce genre d’institutions comme le GD de Luxembourg ou des pays africains.
Jul
28 mars 2018 @ 16:57
Merci Jeanne
Jul
28 mars 2018 @ 17:00
Merci Jeanne :)
Gibbs
28 mars 2018 @ 15:22
Jul,
C’est une école très réputée.
Pourquoi le grand-duc de Luxembourg aurait-il un grade dans l’armée belge ?
Il n’en a pas.
Jul
28 mars 2018 @ 16:54
N’en porte-t-il pas l’uniforme?
JACQUES
29 mars 2018 @ 15:00
C’est un uniforme luxembourgeois.
Gibbs
29 mars 2018 @ 15:17
Jul,
Ce n’est pas un uniforme belge.
Margaux
29 mars 2018 @ 22:41
Il porte un uniforme luxembourgeois qui, je vous l’accorde, est très proche de l’uniforme belge. Il possède le grade de général dans l’armée de son pays et qu’il a donc le privilège de commander depuis son accession au trône. C’est un fonctionnement très différent de celui d’autres armées européennes, ce qui surprend toujours un peu.
Philibert
2 avril 2018 @ 10:25
Henri de Luxembourg aurait donc le commandement effectif de l’armée luxembourgeoise ?
On en apprend tous les jours…
Jul
28 mars 2018 @ 04:50
Je pense d’ailleurs qu’il doit y avoir de jeunes luxembourgeois dans les écoles militaires françaises et allemandes, vu que c’est déjà le cas dans les universités. Je ne serais pas étonné de voir Grand-Duc, qui est encore propriétaire de forêts et domaines agricoles du duché de Nassau en Allemagne, porter l’uniforme de la Bundeswehr. Et comme Bourbon celui de l’armée française.
Margaux
29 mars 2018 @ 22:49
Il y a effectivement des élèves étrangers dans les écoles militaires françaises, italiennes, allemandes, etc. Cependant les élèves portent soit l’uniforme de leur pays (la plupart du temps), soit l’uniforme propre à l’école avec une marque distinctive. En aucun cas, des élèves italiens – par exemple – porteront l’uniforme français, durant leur séjour à l’ESM « Saint-Cyr ».
Il me semble que Henri de Luxembourg ne porte pas d’autre uniforme que celui de l’armée luxembourgeoise.
Caroline
28 mars 2018 @ 08:58
J’ignorais qu’il existe une sorte de coopération militaire belgo-luxembourgeoise !
Le grand-duc de Luxembourg est toujours séduisant , meme en civil !
Gibbs
28 mars 2018 @ 15:28
Caroline,
Nonobstant le côté militaire, la Belgique (BE), le Grand-Duché de Luxembourg (Lux) et les Pays-Bas (NE soit Neerland) sont à l’origine de l’actuelle Communauté Européenne car il existe une Alliance entre les trois Pays nommée BENELUX.
Davantage d’infos :
Le Benelux (en néerlandais : Benelux Unie2 ; en français : Union Benelux3), acronyme du nom des trois pays dans leur langue originale — Belgique ou België ou Belgien, Nederland et Luxembourg4 — est une union, à l’origine économique, entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Ces trois monarchies constitutionnelles voisines, situées en Europe de l’Ouest, entre la France et l’Allemagne, se sont unies à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour former une entité économique plus forte face à des pays voisins beaucoup plus grands.
Le nom de Benelux est aujourd’hui souvent utilisé de manière générique pour désigner l’ensemble de ces trois pays, que cela soit de manière géographique, culturelle, cinématographique, économique, etc. La graphie est parfois fautivement francisée en Bénélux, mais l’orthographe et les textes officiels s’en tiennent à Benelux.
La superficie du Benelux est de 74 656 km2 et regroupe 29 millions d’habitants. Géographiquement, le Benelux correspond presque au royaume uni des Pays-Bas tel qu’il existait entre 1815 (congrès de Vienne) et 1830 (indépendance de la Belgique).
Gibbs
28 mars 2018 @ 15:29
NEDERLAND !
Gibbs
28 mars 2018 @ 15:32
La signature, le 25 juillet 1921, du traité créant l’Union économique belgo-luxembourgeoise peut être vue comme les prémices du Benelux (les frontières économiques sont levées et les monnaies sont liées par une parité fixe). Ce n’est toutefois qu’en 1944, en pleine Seconde Guerre mondiale, que les gouvernements en exil des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg sont convenus de supprimer les droits de douane à leurs frontières communes et de fixer une taxation commune pour les marchandises venant de l’extérieur. Cette politique de libre-échange est inspirée par l’échec des politiques protectionnistes menées dans les années 1930 à la suite de la crise de 1929. Les principaux négociateurs du gouvernement belge sont Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères, et Camille Gutt, ministre des Finances, le Premier ministre étant Hubert Pierlot.
Le 5 septembre 1944, une convention d’union douanière est signée. Finalement, la convention est ratifiée au cours de l’été 1947 et entre en vigueur le 1er janvier 1948 (les trois gouvernements, en exil à Londres, se ménagent une période tampon nécessaire à la reconstruction). Le Benelux a pour vocation de permettre la libre-circulation des personnes, des biens et des services.
Le Benelux découle des liens étroits qui unissent la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg après la Seconde Guerre mondiale et les conduisent à faire des choix identiques, au-delà de la coopération économique. Ainsi, les trois États du Benelux adhèrent le 17 mars 1948 à l’UEO (France, Royaume-Uni, et Benelux) afin de se protéger du bloc de l’Est. En 1949, les États membres du Benelux adhèrent à l’OTAN.
Rapidement, le Benelux s’est agrégé à des zones d’intégration économique plus larges et parfois plus ambitieuses que lui : OECE en 1948, CECA en 1951 puis CEE en 1957. S’il a ainsi perdu une partie de sa raison d’être, il a le mérite d’avoir été un des noyaux de base de la construction européenne, ainsi que de celle de l’espace Schengen.
L’Union économique Benelux a été instituée à La Haye par le traité du 3 février 1958 pour durer jusqu’à 2008, pour une durée de 50 ans et qui a été remplacée par le traité de La Haye du 17 juin 2008 instituant l’Union Benelux (entrée en vigueur le 1er janvier 2012).
Leonor
28 mars 2018 @ 17:21
Ce serait bien de mettre des guillemets et de citer vos sources. Ici, c’est Wikipédia.
Hormis votre premier alinéa » Nonobstant… etc ».
C’est quand même la première fois que je lis que « Belgique, Luxembourg et Pays-Bas sont à l’origine de l’actuelle Communauté européenne » .
Qu’ils fassent partie des » noyaux » originels ( merci, Wiki), oui, bien sûr. Mais entre autres. Entre autres.
Gibbs
29 mars 2018 @ 15:20
J’ai omis les guillemets et la source !!!
Que celui qui n’a jamais fait la moindre faute d’orthographe…
Tout arrive si c’est la première fois que vous l’entendez.
Croyez-vous, que de mémoire, j’allais restituer l’ensemble de ces informations ?
NON
Margaux
29 mars 2018 @ 22:57
En effet, la Communauté économique européenne (CEE) a été créée par l’Allemagne de l’Ouest (RFA), la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ce que l’on nomme Benelux figure bien au noyau originel de ce qui s’étendra plus tard à douze nations, puis prendra le nom d’Union Européenne (UE). Cependant, le modèle du Benelux n’a pas servi pour la CEE, je pense toute simplement parce que cette union tripartite s’attache à des intérêts propres aux trois pays le constituant, et n’avait dès lors aucune portée à l’échelle européenne, plus large, en tout cas différente. Ceci dit, l’esprit de réunion a prédominé dans les deux cas, avec une volonté de créer une économie commune (au départ).
Gilles de Bise
28 mars 2018 @ 09:32
Quelle légitime fierté pour ces neuf élèves officiers luxembourgeois de se trouver aux côtés de leur chef, le Grand Duc Henri!
Philibert
29 mars 2018 @ 12:02
Une fierté due partiellement au hasard.
En effet, je doute que le grand-duc Henri se déplace tous les ans à Bruxelles pour cette occasion…
Danielle.
28 mars 2018 @ 15:03
Un moment agréable pour ces jeunes, dont une femme.
Caroline
28 mars 2018 @ 20:32
Gibbs,
J’ai aimé lire vos explications fort intéressantes !
Merci et bon jeudi !
Gibbs
29 mars 2018 @ 15:21
Avec plaisir Caroline.
Bien à vous,
Margaux
29 mars 2018 @ 22:58
Prenez le temps de visiter le site du Benelux qui explique bien les principes fondateurs (l’inspiration, le projet puis la concrétisation) de cette union. C’est fort bien expliqué.
Kaloutine
28 mars 2018 @ 20:45
Le Grand-Duc a beaucoup d’allure et de prestance.
Silvîa
31 mars 2018 @ 10:34
Entièrement de votre avis