Lorsque l’on évoque le roi Henri IV, on l’associe à la fameuse poule au pot mais le roi était en fait un grand amateur et mangeur d’huîtres, à tel point qu’il en eut une très grave indigestion en 1603 … (Merci à Marie Françoise – Source L’Histoire à Table par André Castelot)
framboiz07
7 mars 2016 @ 07:06
Les mois en R , la marée de Vatel …
Corsica
7 mars 2016 @ 07:22
J’aime tellement les huîtres que j’en ai déjà mangé au petit déjeuner et sur tous les continents ! Peu importe qu’elles soient plates, creuses ou de palétuviers, je suis preneuse et croise les doigts pour ne jamais faire une intoxication qui m’en dégoûterai.
JAusten
7 mars 2016 @ 11:13
ma mère a attrapé dans sa jeunesse une typhoïde à cause d’une huître, cela ne l’a absolument pas dégouté :) Elle reste la mangeuse d’huître n°1 de la famille. Moi j’ai été juste malade à cause d’une huître et encore c’est à démontré que c’est l’huître qui m’avait mis dans cet état qui a duré 2 jours, ça ma dégouté quasiment à vie.
Cela dit sur les sites préhistoriques on trouve souvent des tas (très hauts et en forme de cône ce qui est très rigolo) de coquilles d’huître ce qui prouve que l’huître était déjà au menu à des millénaires en arrière et que la mer était bien haute en ces temps là.
Francine du Canada
9 mars 2016 @ 00:30
Comme vous Corsica, j’adore les huîtres; j’en mange depuis ma plus tendre enfance (tout le monde aime ça dans ma famille belge) et nous en mangions chaque année (surtout à l’automne). Je n’ai jamais cessé d’en manger; mon mari adorait ça et nous faisions des partys d’huîtres à notre chalet dans les Laurentides) je les mangeais crues avec un peu de citron. En 2012, j’ai fais une croisière au Mississippi et en Louisiane et là, j’ai mangé les huîtres de la Louisiane (eux les mangent cuites, avec une sauce tomatée et épicée et même gratinées) j’ai goûté à tout et je me suis régalée. Cette année (à Noël), avec des amis de la Floride, nous nous sommes fait livrer 2 caisses d’huîtres de la Louisianne sur glace par Fedex et nous avons fait un party d’huîtres miam, miam, miam! Ma contribution : La bière « belge » bien fraîche! Aie, aie, aie, on ne s’ennuie pas en Floride ;-)))
Francine du Canada
9 mars 2016 @ 00:35
Ah j’oubliais, je viens d’apprendre que les huîtres de la Louisianne sont menacées par la marée noire ;-( J’espère bien que non car il s’agit d’une très grande partie des revenus de cet état. FdC
clementine1
7 mars 2016 @ 07:56
« à sauts et à gambades » : heureusement il n’y a pas ce genre de restriction pour le chocolat puisque tous les mois comportant les voyelles A-E-I-O-U en autorisent la consommation.
Plaisanterie mise à part, cet ouvrage d’André Castelot semble fort intéressant.
Françoise 2
7 mars 2016 @ 08:13
j’adore aussi ces petites merveilles mais une grande consommation m’a fait faire une crise de gouttes .. huitres + vin blanc trop d’acidités donc comme tout le reste à consommer avec modération…mais une douzaine d’huitres de Prat Ar Koum des Abers en Bretagne sur place c’est à se damner !
limaya
7 mars 2016 @ 08:15
Henri IV …….une indigestion d’huitres ! ! ! peut être faudrait il mieux parler d’intoxication.
Les fruits de mer pas trop preneuse et lorsque j’en déguste je les préfère cuits ,
annie
7 mars 2016 @ 09:02
bienheureuse corsica, j’ai fait une intoxication et j’en ai toujours des séquelles, je recommence doucement à en manger quelques unes avec précaution ..
des huitres juste péchées dans les claires avec du beure demi sel sur le bord du bassin et avec des saussisses grillées au barbecue( ou des crépinettes ) c’est quand même quelque chose !
si en plus vous faites de petit repas dans les marais au milieu de nulle part………inoubliable .
Zeugma
7 mars 2016 @ 09:38
Merci à « Noblesse & royautés » pour cette information.
Les Romains de l’antiquité étaient de grands amateurs d’ huîtres. (« Huître » est d’ailleurs un mot latin et – sur « internet – j’ai vu que « ostrea » venait du grec « ostreon »).
Nous avons toutes et tous en tête le fameux tableau « Le déjeuner d’huîtres » qui fut commandé par Louis XV à Jean-François de Troy (1679-1752).
On en mangeait aussi au 19e siècle : cf Balzac.
Un regret : on ne trouve plus de Belon à Paris.
framboiz07
7 mars 2016 @ 14:02
Le mot ostracisme vient d’ostracon en grec : l’ostracisme était l’exil pour 10 ans ( voté par l’Ecclesia, assemblée des citoyens athéniens ) d’un citoyen qui menaçait la démocratie , souvent quelqu’un qui pouvait jouer un rôle politique de premier plan était ostracisé par ses ennemis …
Thémistocle fut ostracisé , on a retrouvé les ostraca ou tessons de poterie avec son nom …Miltiade aussi, il partit en Perse , étudia si bien la technique militaire des Perses ,qu’il l’utilisa , comme stratège à Marathon, avec le succès que l’on sait …
Sylvie
7 mars 2016 @ 09:38
Ah les huitres ! Mon péché mignon ! Nous en mangeons chaque semaine en ce moment, ….besoin d’iode en cette fin d’hiver .
Leonor
7 mars 2016 @ 09:42
Henri IV et Casanova, même combat !
Claudia
7 mars 2016 @ 13:06
J’adore les huitres, j’aurais été flattée de partager un bon repas avec le bon roi Henri !
Leonor
7 mars 2016 @ 17:43
Claudia, c’est vous qu’il aurait mangée toute crue, Claudia, le Vert Galant !
adriana
7 mars 2016 @ 13:53
henry IV le gourmand…;;;
francoiseA
7 mars 2016 @ 14:24
Nous adorons ça mon mari et moi ainsi que ts les fruits de mer
Pierre-Yves
7 mars 2016 @ 16:40
Je m’envoie moi aussi ma douzaine hebdomadaire, entre septembre et avril. Avec, cela va de soi, le bon pain, le beurre demi-sel et le verre de Pouilly qui vont bien. Aucun petit plaisir ne doit être dédaigné dans la vie.
Corsica
8 mars 2016 @ 07:45
Pierre-Yves, c’est Louis XIV,notre roi soleil, qui interdit la consommation d’huîtres les mois sans R, mois qui correspondent aux fortes chaleurs. À une époque où les transports n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, cela se justifiait pour éviter de graves intoxications ! Actuellement, cela n’a plus sa raison d’être, les huîtres sont sur nos tables en moins de 24 h. En été, périodes de reproduction, elles sont plus laiteuses mais toujours aussi bonnes.
Pierre-Yves
8 mars 2016 @ 09:40
Pour vous dire la vérité, Corsica, il m’arrive bien sûr d’en consommer en été, mais il se trouve que l’ostréiculteur chez lequel je m’approvisionne sur mon marché parisien n’est là que de septembre à fin avril.
ciboulette
7 mars 2016 @ 18:03
Je les adore , mais je n’en ai pas mangé cette année . Elles sont réputées pour donner du tonus aux messieurs , mais oui, attention à la goutte …
bianca
7 mars 2016 @ 18:08
J’aimais les huîtres toutes fraîches en bord de mer mais je ne les mangent plus avec plaisir, des arrières pensées en raison de la pollution des mers…Comme la plupart des coquillages et poissons.
Danielle
7 mars 2016 @ 18:42
J’adore les huîtres et de voir cette photo me fait saliver.
Actarus
7 mars 2016 @ 18:59
Je crois qu’on peut dire du roi Henri IV qu’il aimait aussi manger les moules.
Pierre-Yves
8 mars 2016 @ 09:41
Quel polisson, cet Actarus !!!
Caroline
7 mars 2016 @ 23:21
Ah !j’ignorais totalement le péché mignon de Henri IV pour les huitres!
Leonor
8 mars 2016 @ 11:16
Vous êtes-vous jamais demandé ce qu’on pourrait faire d’intelligent des coquilles d’huîtres, plutôt que de les jeter à la poubellle ?
Le syndicat mixte de traitement des déchets, en Charente Maritime, oui :
http://www.sudouest.fr/2015/12/02/en-charente-maritime-meme-les-coquilles-d-huitres-se-recyclent-2204572-1391.php
C’est une initiative toute neuve. Ils ont organisé le ramassage de ces petites merveilles minérales, les traitent puis les broient, à toutes sortes d’usages, dont de la poudre minérale en complément alimentaire pour les poules.
L’idée est ancienne, le processus nouveau, et le syndicat mixte compte bien transformer l’essai en l’étendant à d’autres coquilles ( moules), et au-delà de son territoire d’action premier.
bianca
8 mars 2016 @ 14:47
Je savais que les coquilles servaient pour l’alimentation en partie des coquilles d’huîtres
et moules pour les poules…rien ne se perd ! Bonne journée Leonor !
Francine du Canada
9 mars 2016 @ 01:10
Ici en Floride, ils les enfouissent sous la terre, le long des « see wall » (désolée j’ignore le nom en français) pour drainer le sol (plusieurs mètres de profondeur et ce n’est pas gratuit ces petites coquilles). FdC