La Cour royale de Danemark a annoncé que le prince consort Henrik a décidé en concertation avec sa famille de confier la gestion des récoltes des vignes du château de Cayx à la société française Vinovalie. Le prince se réjouit d’avoir pu trouver cette solution car elle permettra à la production de vin de se poursuivre. Le vin continuera à porter le nom du prince et à être exporté vers le Danemark.
DEB
22 avril 2015 @ 06:29
Ces deux informations se télescopent et je me demande s’il s’agit d’une décision librement consentie par le prince ou du sujet qui l’aurait fâché ( si tant est qu’il l’est).
Une exploitation viticole est lourde a porter et on peut imaginer qu’il voulait prendre sa retraite comme on peut imaginer que la famille voulait changer l’organisation.
Clara
22 avril 2015 @ 07:17
Une coïncidence cette cession de la production des vins avec l’absence du prince aux festivités marquant les 75 ans de la Reine ? ou bien Le prince ne souffre pas d’une simple grippe.
jocelynede
22 avril 2015 @ 07:31
Bizarre, çà arrive juste au moment où il était absent des festivités la semaine dernière, et l’annonce qu’il était à Venise cette semaine. Un peu de dépression peut-être?
jo de st vic
22 avril 2015 @ 07:32
Le chateau de Cayx a été acheté par les princes danois en 1974, il ne s agit pas d un domaine de la famille du prince Henrik. Les jeunes princes continueront ils a « faire » les vendanges ?
Gibbs
22 avril 2015 @ 16:38
Un peu de copié-collé pour Baia
Au xive siècle, le château constitue déjà une place-forte pour contrôler la navigation sur le Lot. Au xve siècle, la propriété appartient à la famille de Couderc, notaires de Luzech. Dans son Livre de main, conservé à la Bibliothèque municipale de Cahors, l’historien du Pouget rapporte que le 26 mars 1492 « périt par eau une pleine nacelle de gens pauvres allant cueillir l’aumône au château de Caïx, parce que le dit jour, le seigneur du dit château a accoutumé de faire aumône générale à tous les pauvres qui se présentent devant le dit château, le jeudi saint. ». Au xvie siècle, les seigneurs de Caïx sont issus de la maison de Courtois.
En 1640, par son mariage avec Hélène de Courtois, le président de la Cour des aides de Cahors, Géraud Lefranc, dont la demeure cadurcienne se situait 43, rue Fondue-Haute, devient seigneur de Caïx. « Le château de Caïx, écrit l’abbé Duffo, historien de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, est des plus pittoresques ; protégé des vents du nord par une montagne abrupte, à laquelle il est adossé. La construction, de forme rectangulaire, est flanquée de quatre tours rondes, une à chaque extrémité, et d’une tour carrée, au centre de l’édifice, formant le côté sud. Deux façades principales de midi et de l’est. Devant la façade du midi, une belle terrasse et un beau jardin. Quelques mètres plus loin, sur le flanc de la montagne et surplombant à une grande hauteur la rivière du Lot, se trouve un élégant belvédère, orné de sept colonnes rondes, d’ordre dorique. De là on a une vue superbe, en face de Parnac, sur la vaste plaine qui s’étend au loin. C’est en vue de ce panorama grandiose que Lefranc allait chercher l’inspiration et composa sa « Didon » et ses œuvres poétiques. » Ce château fut la demeure favorite des Lefranc au xvie siècle. La cour des Aides étant transférée à Montauban par Louis XIV, les Lefranc s’y rendent. Le fils, le petit-fils et l’arrière-petit-fils de Géraud Lefranc seront présidents de cette charge héréditaire.
Gibbs
22 avril 2015 @ 16:39
Propriété du couple royal du Danemark[modifier | modifier le code]
En 1975, le château devient la propriété de la reine Margrethe II de Danemark, et de son époux, dont les attaches familiales sont dans le Lot, le prince Henrik de Danemark (né Henri de Laborde de Monpezat).
Cette propriété viti-vinicole produisant un cahors de grande qualité est aussi le séjour estival de la famille royale danoise. La reine et son mari y organisent des concerts parfois au bénéfice d’œuvres caritatives comme l’association : « Issia, pourquoi pas ? », dont s’occupe l’une des sœurs du prince, en religion, Catherine. Le but de cette association est d’apporter une aide morale et matérielle à certains pays d’Afrique, notamment la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso et une aide aux jeunes et enfants d’Issia, particulièrement les handicapés. Elle est présidée par Antony Guilhou.
En 2003, la reine et son mari ont organisé une « Fête blanche », tous les invités devaient être vêtus de blanc.
Gibbs
22 avril 2015 @ 16:42
Le prince Henri de Danemark (en danois Henrik, Prinsgemalen af Danmark), né Henri de Laborde de Monpezat le 11 juin 1934 à Talence (Gironde), est l’actuel prince consort de Danemark depuis l’accession au trône de son épouse la reine Margrethe II en 1972.
Il est le fils d’André de Laborde de Monpezat (1907-1998), dit « comte de Montpezat » (issu d’une famille qui malgré un nom d’apparence noble n’appartient pas à la noblesse), journaliste et planteur, et de son épouse, née Renée Doursenot (1908-2001), divorcée en 1940 de Louis Leuret (1881-1962), ancien prêtre. Il passe ses cinq premières années en Indochine, puis sa famille revient en métropole, à Cahors, de 1939 à 1950. Il est alors élève au lycée Gambetta. Puis il repart pour Hanoï où il obtient le baccalauréat en 1952. De 1952 à 1957, il étudie le droit et les sciences politiques à la Sorbonne, ainsi que le chinois et le vietnamien à l’École nationale des langues orientales vivantes.
Mariage et descendance
Après avoir effectué son service militaire en Algérie de 1959 à 1962, il est nommé en 1963 secrétaire à l’ambassade de France à Londres. Le 10 juin 1967, il épouse la princesse Margrethe de Danemark, alors princesse héritière, et devient Son Altesse royale le prince Henrik de Danemark.
Baia
22 avril 2015 @ 21:13
Merci Gibbs !
Gibbs
23 avril 2015 @ 10:01
Avec plaisir Baia !
Si cela vous dérange vraiment, je ne le ferai plus.
Claude-Patricia
23 avril 2015 @ 14:27
Bonjour Gibbs,
Merci beaucoup pour cette petite page d’histoire!!
Gibbs
24 avril 2015 @ 17:42
Bonjour Claude-Patricia,
Avec plaisir.
Le château et le domaine sont situés pas très loin de chez nous; donc cela m’interpelle davantage.
Corsica
25 avril 2015 @ 23:49
Le prince est né en 1934 et sa maman n’a divorcé qu’en 1940 de son premier époux, ce qui -à cette époque – a du beaucoup faire jaser dans les chaumières .
Françoise 2
22 avril 2015 @ 07:56
une solution raisonnable pas facile de gérer un domaine quand on est loin et ses fils n’ont pas l’air intéressés, une partie de sa vie qui va le laisser nostalgique car il s’était vraiment investi dans ce vignoble.
Gibbs
22 avril 2015 @ 16:44
Françoise 2,
Par quoi ces fils semblent-ils intéressés ?
Je m’interroge chaque fois que je les vois.
DEB
22 avril 2015 @ 08:09
Si tant est qu’il le soit.
Gibbs
22 avril 2015 @ 10:38
Il est heureux d’apprendre que le prince a pu remettre son vignoble situé pas très loin de chez nous.
Cette propriété est magnifique surtout vue du Lot (je parle du fleuve).
Danielle
23 avril 2015 @ 14:44
Pour l’avoir visitée, je suis d’accord avec vous Gibbs.
J’espère que la famille continuera d’y venir l’été en vacances.
Amitiés.
Gibbs
24 avril 2015 @ 17:43
Amitiés chère Danielle.
Claude-Patricia
22 avril 2015 @ 11:22
J’espère aussi que les princes continueront à y venir avec leurs enfants, voir leur famille du sud-ouest.
Dame Tartine
23 avril 2015 @ 07:10
Pas évident d’aller passer ses vacances chez les beaux-parents. On n’est pas vraiment chez soi.
Carole D
22 avril 2015 @ 11:37
Tout celà n’a pas du se faire sans une certaine tristesse pour le prince consort. Une page se tourne …
Albane
22 avril 2015 @ 13:57
Évidemment que la production se poursuivra, c’est un peu la spécialité de la France de faire du vin.
JAY
22 avril 2015 @ 15:50
Le plaisir des parents n est pas forcement celui des enfants !
ambre
23 avril 2015 @ 15:40
Oui, et ce n’est pas parce qu’on ne s’intéresse pas à la production de vin qu’on ne s’intéresse à rien. C’est certainement un beau domaine, mais les princes n’ont aucune obligation de le reprendre, s’en occuper etc. Ca ressemble plus à un boulot qu’un hobby !
Danielle
22 avril 2015 @ 17:12
Une page se tourne pour un prince qui était si heureux de vendanger et de profiter de son domaine viticole.
Philippe gain d'enquin
22 avril 2015 @ 19:19
Cette triste nouvelle ne peut donc noyée que dans l’alcool, ce qui ne manque pas d’esprit « de vin »… Mais, à septante et des, l’on peut supposer qu’ « il est tuilé(le) vieux tonneau » (amis français vous devriez connaitre ce slogan publicitaire d’il y a quelques paires d’années…) Allez, mettons tout çà en perce et à la santé du Prince « qu’on sort. ».. PGE
septentrion
22 avril 2015 @ 19:44
Bonsoir,
Joachim aurait peut être pu reprendre cette activité.
Caroline
22 avril 2015 @ 22:46
Septentrion,ah non!Joachim n’a pas réussi à gérer son propre chateau-ferme!On l’a aidé à rembourser ses grosses dettes!
Vu ses 80ans passés,Henrik a compris qu’il doit régler l’avenir de ses vignobles!
septentrion
23 avril 2015 @ 12:55
Bonjour Caroline,
Je sais, mais comme c’est dommage, et comme Gibbs je me demande ce que sont les centres d’intérêt de Frédéric et Joachim.
Cdt,
Trianon
25 avril 2015 @ 13:56
la glande!
Gibbs
25 avril 2015 @ 16:03
Trianon,
Tellement vrai hélas !
Robespierre
27 avril 2015 @ 17:03
ah ah ah ! Trianon !Très drôle !
marie.françois
22 avril 2015 @ 20:09
Cela signifie que ses fils ne s’interessent pas à cette proprieté.
Le prince Joachim n’a t il pas cédé sa propriété agricole danoise.
Mary
23 avril 2015 @ 13:18
Le prince Joachim semble coûter fort cher à ses parents : 2 épouses,4 enfants et des dettes!
Marine2
26 avril 2015 @ 08:55
À ses parents????? La pension de sa première épouse est à la charge du contribuable danois.