Gigantesque et fastueux, le palais de la Hofburg fut, pendant six siècles, la résidence d’hiver de la dynastie et le centre du pouvoir impérial. La porte Saint-Michel est l’entrée principale du palais et symbolise encore aujourd’hui la Vienne impériale. Si ses plans ont été élaborés au XVIIIe siècle par Joseph Emmanuel Fischer von Erlach, elle ne fut édifiée qu’entre 1892 et 1893. La façade, traitée à la manière d’un arc de triomphe baroque, déploie ses deux ailes en hémicycle.
Les groupes sculptés de la partie centrale retracent la légende d’Hercule. Elle est surmontée du célèbre dôme Saint-Michel, l’un des emblèmes de l’architecture viennoise.
Ses extrémités se terminent par des pavillons d’angles coiffés de coupoles plus petites. Ils sont décorés par des fontaines allégoriques : l’une avec un homme victorieux et un aigle aux ailes déployées, symbolise la puissance de l’Empire sur le continent.
La seconde fontaine, avec une jeune fille juchée à la proue d’un navire, symbolise la puissance navale de l’Autriche en train de terrasser ses adversaires.
La porte Saint-Michel donne accès à la cour dite « In der Burg » au centre de laquelle se dresse le monument de l’empereur François II. Au XVIe siècle, elle servait aux tournois. Au fond de la cour, l’aile de l’Amalienburg est ornée d’un clocheton à bulbe et d’un cadran solaire. Elle abrite à l’étage noble, les appartements de l’impératrice Élisabeth. Sur le côté droit, l’aile de la Chancellerie édifiée au XVIIIe siècle, abrite les appartements de François-Joseph.
La façade, ornée de pilastres cannelés, est surmontée de statues, de blasons et de trophées au-dessus desquels brille la couronne du Saint-Empire Romain Germanique.
La porte des Suisses ouvre sur la cour du même nom, la partie la plus ancienne du palais. Construite au milieu du XVIe siècle en briques rouges et lettres d’or, elle faisait partie du noyau primitif de la Hofburg.
En effet, avant d’être le palais gigantesque aux accents baroques qu’elle est devenue, la Hofburg fut un château fort, un quadrilatère hérissé de tours dont la cour des Suisses reprend le tracé.
Témoin de ce passé médiéval, le chœur gothique de la chapelle palatine remonte au XIIIe siècle. C’est le seul bâtiment encore identifiable sur la maquette. Le palais impérial est un ensemble d’édifices dont les constructions s’échelonnent du XIIIe au XXe siècle. Véritable ville dans la ville, il compte une vingtaine de cours et 2600 pièces…
Parmi elles, la Josefsplatz a été réalisée au XVIIIe siècle avec des façades homogènes, influencées par le baroque tardif. Elles servent d’écran au manège d’équitation espagnole sur le côté droit, à la bibliothèque impériale (et maintenant nationale) au centre et à l’église des Augustins à gauche. En son centre, chevauche Joseph II, habillé en empereur romain.
Le toit de la bibliothèque est agrémenté d’un quadrige triomphant et de part et d’autre, de globes terrestres soutenus par Atlas et Gaïa.
La partie du palais la plus récente a été construite sous François-Joseph dans un style néo renaissance italienne. Ce nouveau palais impérial fut édifié entre 1881 et 1913, quelques années après l’aménagement du Ring qu’il borde à son extrémité. Il devait avoir une aile semblable face à lui, mais l’intérêt modéré de François-Joseph par ces travaux, la fin de l’engouement pour les édifices monumentaux et le début de la guerre ne permirent pas de mener à bien ce projet.
Ainsi, la seconde entrée de la Hofburg ouvre directement sur le Ring par l’intermédiaire du Burgtor. Cette porte extérieure fut aménagée en 1824, sous François Ier, avant même le tracé du boulevard.
Ce vaste ensemble palatial abrite aujourd’hui une dizaine de musées et les bureaux de la présidence de la République, preuve que la fonction politique y perdure encore…
Seuls les appartements de François-Joseph et d’Élisabeth, dits « appartements impériaux » ont été conservés dans leur état d’origine. Ceux de Marie-Thérèse et de Léopold II étant par exemple affectés à la présidence.
C’est donc par l’escalier impérial, recouvert de marbre, que l’on accède aux appartements de François-Joseph. Ceux-ci, sobrement aménagés, sont imprégnés d’une certaine dignité mais n’affichent aucun faste dispendieux.
Le cabinet d’audience conserve le pupitre sur lequel était posée la liste des audiences. L’empereur se tenait debout, à côté du pupitre, et recevait deux fois par semaine, les personnes venues le solliciter ou le remercier. Il était l’un des rares chef d’état à recevoir quiconque sollicitait une entrevue.
Sur les tableaux ornant la salle, on reconnaît de gauche à droite, François Ier, Ferdinand Ier et François-Joseph à l’âge de 43 ans. Au premier plan, sur un chevalet, le dernier portrait de l’empereur à l’âge de 85 ans par le peintre Heinrich Wassmuth.
Dans la salle de conférences, le souverain se réunissait avec ses ministres. On reconnaît, au fond, un portrait du monarque à l’âge de 20 ans. C’est surtout à partir de la fin de l’année 1857 que le couple impérial réside dans ces appartements pendant l’hiver. D’importantes transformations ont été faites en accord avec François-Joseph afin de moderniser la Hofburg et la rendre plus confortable.
Le cabinet de travail est sans conteste la pièce qu’il fréquentait le plus. Aussi, les plus beaux tableaux de l’impératrice ou du moins ceux qu’il préférait, étaient placés dans cette pièce. Faute d’avoir sa présence auprès de lui, il pouvait au moins contempler ses traits.
Le célèbre tableau de Sissi peint par Winterhalter n’a jamais quitté cet emplacement. Il est de facture plus intime d’où est absent tout protocole. Ce n’est pas l’impératrice qui est représentée ici mais la femme et l’œuvre est destinée initialement au seul regard de François-Joseph.
C’est dans son cabinet de travail qu’il apprit la mort tragique de son fils Rodolphe. Sur le meuble d’appoint, l’empereur aimait à regarder sa photo et celles des personnes qui ont le plus compté dans sa vie : sa mère, l‘archiduchesse Sophie, son épouse bien sûr, et ses enfants : Gisèle et Rodolphe enfants et Marie-Valérie, son époux et ses quatre premiers enfants.
La chambre à coucher de l’empereur est restée dans l’état où il l’a quittée. La simplicité de son lit contre un mur de la pièce, rappelle les goûts qu’il affectaient : ceux d’un simple soldat plutôt que l’éclat de la majesté impériale. Il n’avait pas manqué d’accrocher au dessus de son lit, les portraits de ses enfants et de sa Sissi bien aimée.
Les souvenirs de familles décorent la pièces plus que les objets de valeurs dont les collections impériales regorgent… On reconnaît ainsi le portrait de l’archiduchesse Sophie brandissant fièrement son fils dans ses bras et sur la commode du fond, un buste de l’archiduc François-Charles.
Les deux salons suivants ne furent plus utilisés après la mort d’Élisabeth. Dans le premier, François-Joseph trône en grand apparat, portant le costume du grand maître de l’ordre de la Toison d’or.
Le petit salon est consacré à la mémoire du frère de François-Joseph, Maximilien, éphémère empereur du Mexique. Le tableau représente la frégate sur laquelle il embarqua à destination de son nouveau pays et qui ramena sa dépouille 4 ans plus tard.
Les appartements impériaux se prolongent ensuite dans l’aile Amélie où l’impératrice résidait lorsqu’elle était à Vienne, assez rarement il est vrai…
Le salon tenait aussi lieu de chambre à coucher. Le lit en fer peint en marron, était installé chaque soir entre les deux grands poêles. Un goût de la simplicité semblable à celui de l’empereur et une manière pour l’impératrice de faire savoir qu’elle n’est que de passage…
Le bureau, assez semblable à celui de son époux, était le lieu où l’impératrice rédigeait sa correspondance. Elle supportait difficilement la vie à la Hofburg et le fait que des dizaines de personnes issues des grandes familles de l’Empire, pouvaient à tout instant pénétrer chez elle après une brève demande.
La pièce la plus iportante est sans conteste son cabinet de toilette : c’est là que la belle Sissi écoutait ses lecteurs de grec ou de hongrois pendant les longues heures que nécessitaient l’entretien de sa longue chevelure.
Soucieuse d’hygiène, maniaque de culture physique, Sissi fait installer dans l’ancienne chambre à coucher du couple une véritable salle de gymnastique. La pièce conserve toujours les anneaux et les barres d’agrès qu’elle utilisait quotidiennement pour conserver une bonne condition physique.
Dans la salle de bain attenante, l’impératrice a fait installer une baignoire pour y prendre son bain quotidien. Une décision qui faisait scandale à l’époque…
Le grand salon était utilisé parfois pour les déjeuners du couple lorsque Élisabeth était de passage à Vienne. Parmi les objets qui le décorent, on distingue une statue de marbre blanc sculptée par Antonio Canova et représentant Élisa Bonaparte, sœur aînée de Napoléon.
Les appartements du tsar Alexandre Ier conserve le souvenir du souverain qui y séjourna en 1815 lors du Congrès de Vienne. A partir de 1916, ils furent utilisés par l’empereur Charles Ier et son épouse Zita pour recevoir.
La salle à manger a été dressée comme pour un dîner de gala : service de la cour, couverts en argent et cristallerie de Bohême sont de rigueur. Le couvert a été disposé entièrement à droite selon le protocole espagnol. Chaque convive dispose d’une carafe à vin et les carafes à eau sont pour deux. Seuls les proches et officiers ou dignitaires de haut rang pouvaient prendre place à la table impériale.
Après un bon repas, faisons une promenade digestive… Le jardin du palais a été aménagé au début du XIXe siècle à l’emplacement des murailles de la ville. Conçu comme jardin particulier de l’empereur François Ier, il répondait à un ordonnancement symétrique. Ouvert au public en 1919, il porte désormais le nom de Burggarten.
Sous François-Joseph, il se transforme progressivement en parc à l’anglaise. Et c’est sous ses ombrage que veille la statue de commandeur du souverain.
L’intérêt particulier de François Ier, passionné de botanique, se concentrait sur la serre où il cultivait des espèces rares. La vieille serre néo-classique fut remplacée en 1903 par une autre de style Jugendstil.
Aujourd’hui, cette élégante serre est devenue la maison des palmiers. Sa voûte de verre et d’acier offre le plus beau toit que l’on puisse imaginer pour abriter un jardin intérieur et un restaurant. (Merci à Francky)
Damien B.
15 septembre 2016 @ 05:37
Francky, votre reportage est parfait !
Jean Sauzeau
15 septembre 2016 @ 05:50
Merci pour ce voyage si bien documenté
Grâce à vous je revis les visites que j’ai pu faire à la Hofburg
Et souvent j’allais me recueillir non loin de là à Sainte Anne des Francais,charmant
Petit bijou baroque
Philippe
15 septembre 2016 @ 07:14
Travail superbe. Merci.
AnneLise
15 septembre 2016 @ 07:28
Vous nous gâtez, ce reportage magnifiquement documenté et commenté, nous permet de faire un voyage immobile et donne une furieuse envie d’aller voir de nos propres yeux ce palais haut lieu jadis du pouvoir impérial et aujourd’hui du pouvoir présidentiel.
Merci
1315jeann
15 septembre 2016 @ 08:25
Reportage passionnant et remarquable. Merci infiniment
Lorraine 1
15 septembre 2016 @ 08:44
Merci pour ce reportage. Je revis aussi la visite de la Hofburg faites en 1984.
Mario
15 septembre 2016 @ 12:26
Depuis 1963, déductivement descendance féminine d’Elisabeth-Marie y travaillerait encore ?
Gilles de Bise
15 septembre 2016 @ 09:22
Excellent reportage, très bien illustré et documenté. Merci Francky!
Olaf de la RM
15 septembre 2016 @ 09:47
Merci pour ce beau reportage et vos très belles photos, pour ceux qui ne connaissent pas cette ville, programmez-vous un séjour de 4 jours vous ne serez-pas décus je vous le garanti !
Jean Pierre
15 septembre 2016 @ 12:05
Si par la cuisine !
Danielle
15 septembre 2016 @ 10:15
Pour l’avoir visité, je confirme que ce palais est magnifique.
Francky, merci pour cette nouvelle visite bien documentée.
Laurent F
15 septembre 2016 @ 15:31
Magnifique palais à compléter par la visite de Schönbrunn, de l’Albertina et de la Kapuzinergruft où sont enterrés tous les Habsbourg sauf Charles 1er.
Le problème de Vienne, si c’en est un, est que tout tourne autour des Habsbourg et de la valse. Où qu’on aille on entend de la musique de Strauss (toilettes publiques !!, patinoire, etc…), on mange de la cuisine simple comme l’aimait François-Joseph (pas très fameux le wienerschnitzel mais bon) et Sissi, François-Joseph, Charles et Zita sont partout !
Danielle
16 septembre 2016 @ 20:34
Laurent F, j’ai également visité Schönbrunn, ces deux sites faisaient partie d’un circuit à travers toute l’Autriche, qui est vraiment un pays superbe.
Annie de Québec
15 septembre 2016 @ 11:28
Merci pour le reportage. Je viens de faire une belle visite à Vienne.
marianne
15 septembre 2016 @ 12:13
Voici de quoi compenser l’ absence d’ une visite réelle. MERCI Francky .
patricio
15 septembre 2016 @ 12:21
Merci Francky, comme toujours vos reportages me font voyager.
Amitiés
Patricio
Philippe Gain d'Enquin
15 septembre 2016 @ 12:42
Mille fois merci de cette remontée dans le temps magistralement agencée, toutefois cher et trop rare Francky, toutefois, tenant compte que ce palais, que je connais, a été » pendant six cent ans, etc… »; il est donc Multiséculaire, en revanche les profits que la république retire de sa visite, eux : sont « séculaires », conséquents et appréciés… Cordialement à vous, Philippe.
j21
15 septembre 2016 @ 12:53
Merci pour ce beau reportage. Ravie d’avoir pu visualiser la Hofburg mentionnée plusieurs fois dans le remarquable récit de Patrick Germain sur la vie Elisabeth-Marie d’Autriche.
Mayg
15 septembre 2016 @ 12:56
Un grand merci à Francky pour ce magnifique reportage, bien illustré en photos.
ne petite question, pourquoi la statut d’Élisa Bonaparte se trouve t-elle dans ce palais ?
Francky
16 septembre 2016 @ 13:16
Je ne connais pas la raison précise de la présence de cette statue de Canova à la Hofburg. Toutefois, il faut rappeler qu’Élisa fut grande-duchesse de Toscane par la grâce de son puissant frère… Elle créa une Académie des Beaux-Arts destinée à accueillir les plus grands sculpteurs, pour faire de Carrare un exportateur de statues de marbre.
A la chute de Napoléon, Élisa s’est installée en Vénétie julienne où elle est décédée.
Cette statue devait se trouver dans sa villa, située dans la Lombardie-Vénétie autrichienne depuis le Congrès de Vienne.
On peut penser qu’après sa mort, ses trésors ont été récupérés par les Habsbourg et ramenés à Vienne…
Myriam
15 septembre 2016 @ 13:44
Superbes photos. A présent on connait un peu mieux la Hofburg où Sissi était tellement malheureuse.
Ce reportage est magnifique! Merci.
Trianon
15 septembre 2016 @ 14:28
Merci beaucoup, vous êtes très agréable à lire
Mélusine
15 septembre 2016 @ 14:43
Merci Francky
J’aime beaucoup ce majestueux palais, en plein centre de Vienne.
Vous en montrez parfaitement tous les attraits et j’ai le souvenir d’une imposante collection d’orfèvrerie, qui mérite également d’être vue et admirée.
Ghislaine
15 septembre 2016 @ 14:50
Vous m’avez transportée bien des années en arrière – Merci !
Leonor
15 septembre 2016 @ 15:01
Formidable reportage. Merci, Francky.
Lou Signolo
15 septembre 2016 @ 15:05
Superbe reportage. [Deux mots suffisent.]
Anastasie
15 septembre 2016 @ 15:15
Merci de ce reportage. Avant d’entamer la visite des appartements royaux, on doit passser par un petit musée « Sissi » représentant son univers et exposant quelques-unes de ses tenues.
Actarus
15 septembre 2016 @ 15:36
Un palais curieusement absent des films d’Ernst Marischka qui ont lancé la carrière de Romy Schneider, et auquel Schönbrunn fut préféré, mais qui figure cependant dans une version plus récente (et plus réaliste, aussi), de l’histoire de Sissi et de François-Joseph.
Il s’agit d’un téléfilm allemand en deux parties : « Sissi : naissance d’une impératrice », qui date de 2009.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sissi_:_Naissance_d%27une_Impératrice
AnneLise
16 septembre 2016 @ 12:51
Il est vrai que ce téléfilm est plus près de la réalité que les films de Marischka, ils ne sont pas encore un reflet exact de la réalité (seuls les protagonistes la connaissent ) mais beaucoup plus proches, la miévrerie en a été ôté. Plus vrai aussi dans la chronologie des évènements, puisqu’ils s’achèvent sur le couronnement en Hongrie.
Il est dommage qu’ils n’aient jamais été diffusés à la télévision française, ou alors cela m’a échappé. On peut les trouver en DVD
Actarus de France
17 septembre 2016 @ 10:00
Je l’ai découvert sur YouTube, c’est dire… mais j’ignore s’il y est encore disponible.
AnneLise
17 septembre 2016 @ 14:47
On peut les trouver sur Amazon, enfin on pouvait…
Je vais surement me faire écharper pour avoir mentionné ce site mais malheureusement il y a des cas où c’est la seule solution !
AnneLise
16 septembre 2016 @ 12:52
ôtéE, pardon !
MILENA
15 septembre 2016 @ 16:07
Merci pour ce reportage, nous y avons été il y a quelques années pour un bal organisé par une des nombreuses écoles de danse, c’était magique, le palais était vivant, il y avait de beaux jeunes gens et de belles jeunes filles en robe de bal et nous autour étions tous élégants, en smoking et robe de bal, ou du soir bref un rêve !!
Corsica
15 septembre 2016 @ 18:30
Merci Francky. Encore un magnifique reportage viennois très détaillé. Pauvre empereur obligé de vivre entouré de portraits de l’amour de sa vie alors que celle-ci était encore bien vivante mais sous des horizons moins pesants et souvent plus ensoleillés.
ALINE
15 septembre 2016 @ 18:31
Très beau palais dans une très belle ville Vienne , en fermant les yeux on imagine Sissi déambulant dans cet édifice .Merci pour ce reportage .
Dominique d'amico
15 septembre 2016 @ 19:09
Comme je sais pas si mes commentaires passent bien, je tiens a redire tout mon interet pour ces reportages, le livre sur l archidusse rouge, petite fille de francois joseph,
Et autres reportages, tout y est formidable
Berthold
15 septembre 2016 @ 19:14
Merci Francky.
Tiens je vais aller habiter là-bas! ?
Bon avec 2600 pièces, je peux en inviter du monde…
J.B d’Autriche
Francky
16 septembre 2016 @ 13:18
Berthold,
Dans ce cas, je veux bien occuper une chambre ! ;)
Pierre-Yves
15 septembre 2016 @ 19:41
Une fois de plus, j’adresse à Francky mes félicitations pour son excellent reportage.
Je dois cependant avouer que je ne fais pas partie des fans de Vienne, ni de ce gigantesque palais impérial. Mes visites dans cette ville ne m’ont jamais transporté, je n’ai jamais été séduit par le Ring et ses bâtiments, ni par l’ambiance générale de cette capitale. La seule chose à laquelle je suis sensible, c’est l’amour des Viennois pour la musique.
Francky
16 septembre 2016 @ 13:19
Pierre-Yves,
Une pause dans un café viennois est tout de même fort agréable, après une promenade dans l’un de ses nombreux parcs…
agnes
17 septembre 2016 @ 08:43
Mais Pierre Yves, il fallait aller dans le quartier de Grinzing et ses heurigers et monter sur le Kalhenberg pour admirer le Danube. Vienne, c’est une ville entourée de vignes, de collines et de forets.
JE
15 septembre 2016 @ 20:09
Magnifique reportage. Mercis
Libellule
15 septembre 2016 @ 21:37
Tout ceci ,Francky,me donne vraiment l’envie de retourner à Vienne !
Merci à vous .
Libellule.
Cosmo
15 septembre 2016 @ 22:36
Le reportage est très intéressant. J’ai visité la Hofburg un certain nombre de fois mais une fois passée l’émotion, la réalité prend le dessus. Tout y est laid. Le mobilier est lourd, sans style, affreux. Le style Napoléon III, à côté, parait superbe. Quelques tableaux sauvent l’ensemble…mais le pire est que l’on trouve la même chose à Schönbrunn, à quelques exceptions près. On est loin du style Bidermeier, qui dans sa simplicité est presque moderne. Le bureau de l’archiduchesse Sophie en est un exemple ( http://www.neret-tessier.com/html/fiche.jsp?id=366168&np=1&lng=fr&npp=10000&ordre=&aff=&r=). Heureusement qu’il reste l’argenterie somptueuse et de la belle vaisselle.
ciboulette
15 septembre 2016 @ 22:48
Merci, Francky , une autre merveilleuse plume de » Noblesse et Royautés » ! Je ne sais plus où jeter les yeux , tout est si intéressant . Les appartements particuliers me rappellent de bons souvenirs , quand je les ai visités , et j’avais été impressionnée par les appareils de gymnastique , comme par l’argenterie à droite de l’assiette , selon le protocole de Charles-Quint .
Fabio Di Stefano
16 septembre 2016 @ 06:39
Che dire ancora, e di più, che non risulti superfluo? Avessi a disposizione una collezione di Se potrei desiderare d’essere vissuto in un altro tempo suddito dell’Impero.
Fabio da Treviso
Lili.M
16 septembre 2016 @ 13:15
J’ai visité à Vienne dans ce lieu une salle où étaient exposés les costumes de couronnement des empereurs d’Autriche.
On pouvait admirer des parures magnifiques ayant appartenu aux différents souverains. La Toison d’or était également exposée en vitrine.
Cette pièce bien close se visitait dans une ambiance particulière : on aurait dit une ouverture de musée en nocturne !
On n’en parle pas dans ce reportage.
J’étais à Vienne en 1988.
Francky
17 septembre 2016 @ 09:34
Lili.M
Je ne parle pas dans cet article du trésor des empereurs d’Autriche car il est principalement consacré au palais de la Hofburg et aux appartements impériaux.
Sinon, l’article aurait été beaucoup trop long…
Comme indiqué, parmi les 2600 pièces du palais, certaines ont été transformées en musée dont l’un consacré à Sissi (ouvert voici une dizaine d’années), l’un à l’argenterie et peut-être le plus beau de tous, celui du trésor impérial.
Un autre reportage en parlera prochainement…
Pascal
16 septembre 2016 @ 16:37
Merci pour ce très bel article en forme de reportage.
La publication de la série d’articles consacrés aux proches de l’empereur et en particulier à la lamentable histoire de sa petite fille Elisabeth-Marie nous aident à comprendre combien sa vie fut pénible voire malheureuse et comment les séjours à Ischl devaient être pour lui des intermèdes salvateurs.
Devenu âgé et revenu de tout espoir , comblé de désillusions , il ne me semble pas étrange qu’il ait laissé son cabinet engager l’Autriche dans la guerre de 1914 .
De même durant l’hiver 1916-1917 le Tsar semblera passer d’un optimisme relatif au plus grand abattement et à la dépression.
Francky
17 septembre 2016 @ 09:47
Pascal,
Vous avez raison. La vieillesse aidant, FJ a perdu en combativité pour s’opposer aux généraux très germanistes et bellicistes… Il réussit à les freiner pour stopper toute intervention dans les guerres balkaniques mais après Sarajevo, il dut se résoudre à cette guerre contre les Serbes qu’il espérait locale et non mondiale…
Patricia
16 septembre 2016 @ 19:51
Reportage extraordinairement bien commenté avec des photos inédites. Je suis subjuguée. Un grand merci à Franky pour ce travail et cet article passionnant qui donne vie à ce que nous pouvons lire dans les biographies. Merci merci , merci et encore merci pour cet article qui me fait commencer le week-end de manière royale.
JAusten
16 septembre 2016 @ 20:01
merci Francky ! Excellent comme d’habitude.
J’y étais il y a 3 semaines (et j’ai la même photo du plafond de la porte des Suisses … aussi claire :) ). Détrompez-moi, mais les meubles sont des copies non ?
Visiter Vienne après Budapest est a été une très mauvaise idée en ce qui me concerne : j’adorais Vienne, Budapest l’a supplanté dans mon cœur je crois.
Francky
17 septembre 2016 @ 09:42
JAusten
Beaucoup de meubles, de vêtements et de bijoux (musée Sissi) sont en effet des copies… Heureusement, la présentation de certaines salles dans leur aménagement de l’époque impériale permet de pallier à ce manque d’âme qu’on ressent dans les appartements de la Hofburg…
Seule la Kaiservilla a conservé intact le mobilier d’époque et son aménagement: on peut y ressentir encore l’atmosphère cosy, tranquille mais studieuse qui y régnait alors…
Budapest est une très belle ville aussi, mais mon cœur est à Vienne !
Peut-être nous gratifierez-vous d’un article sur le palais royal de Buda et l’église Mathias ? ;)
Danielle
16 septembre 2016 @ 20:36
A quand un reportage sur le bal ou le concert du nouvel an ?
Pascal
18 septembre 2016 @ 17:51
Je suis particulièrement reconnaissant à l’auteur de l’article de nous parler du goût de l’empereur François pour la botanique et de nous montrer des images des serres actuelles (que j’aimerais bien avoir!).
Le mari de Marie-Thérèse était un passionné de plantes et d’animaux exotiques .
Il surveillait personnellement les jardins et la ménagerie de Schönbrunn dont il supervisait les embellissements .
Francky
19 septembre 2016 @ 16:55
Merci Pascal,
Il y a aussi de très belles serres à Schönbrunn que nous verrons dans un prochain article.
beji
20 septembre 2016 @ 21:30
Je reviens d’Autriche un merveilleux pays ,Vienne avec ses deux palais impériaux m’a
conquise;au château de Schönbrunn,il y a des appartements qui sont loués à des
particuliers.
Francky
21 septembre 2016 @ 13:57
Absolument ! Cela m’a toujours étonné, comme si l’on faisait pareil à Versailles…
Il il a également une chambre d’hôte (avec suite) dans le palais que l’on peut louer pour une nuit ou une semaine…
Peut-être y avez-vous dormi ??? ;)