En l’église de Savarsin, la princesse Margareta et le prince Radu de Roumanie ont assisté à une célébration religieuse en mémoire de la reine Elisabeth de Roumanie, née princesse de Wied décédée il y a 100 ans. (Copyright photos : blog du prince Radu de Roumanie)
Jean Pierre
19 février 2016 @ 10:37
Radu semble encore très éprouvé par le décès de la reine de Roumanie.
ARAMIS
19 février 2016 @ 15:01
Il l’a tellement aimée, d’autant plus qu’il ne l’a pas connue, d’où son chagrin insurmontable et son deuil sans fin ..moi même, qui suis au fond dans la même situation, .les larmes m’en viennent aux yeux.
ghighi
19 février 2016 @ 16:29
Radu est comédien de profession !
Leonor
19 février 2016 @ 17:46
Il n’a pas été comédien, dans une vie antérieure ?
Trianon
19 février 2016 @ 18:40
:)
En même temps, il n’a pas de raison de se gondoler à la messe..
Gérard
19 février 2016 @ 20:15
Il regrette surtout de n’avoir pas pu connaître cette reine artiste et anticonformiste, républicaine, qui fut exilée pour avoir couvert les amours du prince héritier Ferdinand avec sa dame d’honneur Elena Vacaresco, alors que le prince n’avait pas le droit d’épouser une roumaine. Il sait bien qu’ils auraient fait une grande paire d’amis. Au Ciel peut être un jour.
marcelline
19 février 2016 @ 20:18
ah … la la la je n’ai jamais autant ri … vus êtes trop drôle !
korobaze
19 février 2016 @ 20:55
Je me retiens de pleurer …
Sarita
20 février 2016 @ 14:05
Jean-Pierre, vous venez de mettre le doigt sur le souci principal des églises orthodoxes, c’est à dire l’absence de sièges. …tout comme l’éternité, une messe est très longue surtout vers la fin…je crois que le prince regrette d’avoir mis des chaussures neuves ;-)
Violette
21 février 2016 @ 09:04
Jean-Pierre et Aramis, votre compassion me réchauffe le cœur.
Charles
19 février 2016 @ 10:54
Couple princier qui tient se rang et assiste aux cérémonies en mémoire des Princes de sa Maison.
Alain Golliot
19 février 2016 @ 13:54
C’est pas le musee Grevin ?
framboiz07
20 février 2016 @ 01:51
L’union de l’Eglise & de l’Etat …
Milena K
20 février 2016 @ 02:32
Pourquoi ces mines pleines de componction?!!
Zeugma
20 février 2016 @ 13:58
componction ….
J’aime quand les internautes de « Noblesse & royautés » utilisent des mots rares.
Pour le « Larousse » la componction désigne – de manière ironique – un air de gravité et de recueillement (seulement un air),
Pour « wiki » c’est de la fausse repentance, de la tartuferie. « wiki » donne également l’origine du mot qui viendrait du latin compunctio, de compungere (« piquer fort »),
C’est un mot qui sonne très bien mais qu’il est un peu difficile de caser à l’occasion d’une conversation dans un dîner en ville.
En tout cas, merci à Milena K.
Milena K
21 février 2016 @ 23:25
De rien, Zeugma!
JAY
20 février 2016 @ 07:20
Le couple est vraiment tourné vers le passé. C est vrai que cette monarchie n a aucun futur à long terme. Dommage !
Gérard
20 février 2016 @ 12:27
Ceci dit ceci dit la reine Élisabeth, la grande Carmen Sylva, méritait bien une messe en ce centième anniversaire de sa mort.
framboiz07
20 février 2016 @ 14:59
Bien vu, Jay , ils saluent le passé plus que le présent & ne préparent pas l’avenir .Triste ! On veut Nicolas ! On veut Nicolas !
annie
20 février 2016 @ 20:47
Complètement dépassée , je n’y comprends rien à ces messes ( en France et ailleurs ) de personnages morts il ya 100 ans , 200 ans ….et même plus ,
Gérard
20 février 2016 @ 23:14
Il faut se rendre à l’évidence Élisabeth de Wied si elle était encore de ce monde aurait 172 ans et cet âge n’est plus guère atteint depuis le temps des Patriarches.
Même le roi Michel ne l’a pas connue et elle n’a pas de descendant car sa seule fille mourut à trois ans au cours d’une épidémie de fièvre typhoïde, qui s’ajoutait à la scarlatine, la si jolie et si prometteuse princesse Marie, une surdouée dirait-on de nos jours. Sur la tombe la reine fit graver ce verset de Luc à propos de la fille de Jaïre : « Ne pleurez pas, elle n’est pas morte, elle dort. »
Alors ne pleurons pas, Élisabeth a retrouvé sa fille. Elle avait dit alors :
« D’autres mères ont dû renoncer à tous leurs trésors, pourquoi serais-je la seule épargnée ? » Elle avait dit aussi : « Le bon Dieu a plus que moi encore aimé mon enfant, car Il l’a prise auprès de Lui. »
Elle écrivit :
« Que de fois je regarde hélas ! ta porte close !
Que de fois je me dis : elle va s’entrouvrir…
Je vais, comme jadis, voir ma fillette rose
Vers moi, par bonds légers, en dansant, accourir !
Si même ce n’était qu’un fantôme ! qu’une ombre
Rapide, fugitive et qui me narguerait
De quel trouble mon cœur, toujours saignant et sombre,
Ô mon cher ange ! à ton aspect se remplirait ! »
La reine n’a pas été guillotinée ou assassinée, elle eut à souffrir de mourir dans un pays entouré par la
guerre et qui après y entrerait et subirait en partie l’occupation.
Mais cela est loin et il n’est pas nécessaire de pleurer en songeant à la reine Élisabeth de Roumanie. Elle aspira longtemps à rejoindre Marie et Charles l’avait précédée.
Pierre Loti a consacré deux ouvrages à la reine, Carmen Sylva et L’Exilée.
Il écrivit : « Oh ! Comme je me rappelle les moindres instants de ces causeries exquises dans ce boudoir sombre avec cette reine vêtue de blanc…
Des phrases entières de la reine me reviennent en mémoire avec leurs inflexions doucement musicales, la première fois que j’eus l’honneur de causer avec Sa Majesté, mon étonnement ne fut pas de l’entendre causer de choses supérieures, je savais d’avance qu’elle était ainsi.
Mais, en tant que reine et obligée
« au perpétuel sourire des idoles », il me semblait qu’elle avait dû rester ignorante de certains replis, de certaines souffrances de l’âme humaine, – et mon admiration fut grande de voir, au contraire, qu’elle connaissait à fond toutes les détresses, toutes les misères du cœur des plus petits et des plus humbles, aussi bien que celles du cœur des grands, des princes. »
Mais nous avons parmi nos honorables correspondants un homme qui connait la reine mieux que nous tous.
Gérard
21 février 2016 @ 04:28
Il faut se rendre à l’évidence Élisabeth de Wied si elle était encore de ce monde aurait 172 ans et cet âge n’est plus guère atteint depuis le temps des Patriarches.
Même le roi Michel ne l’a pas connue et elle n’a pas de descendant car sa seule fille mourut à trois ans au cours d’une épidémie de fièvre typhoïde, qui s’ajoutait à la scarlatine, la si jolie et si prometteuse princesse Marie, une surdouée dirait-on de nos jours. Sur la tombe la reine fit graver ce verset de Luc à propos de la fille de Jaïre : « Ne pleurez pas, elle n’est pas morte, elle dort. »
Alors ne pleurons pas, Élisabeth a retrouvé sa fille. Elle avait dit alors :
« D’autres mères ont dû renoncer à tous leurs trésors, pourquoi serais-je la seule épargnée ? » Elle avait dit aussi : « Le bon Dieu a plus que moi encore aimé mon enfant, car Il l’a prise auprès de Lui. »
Elle écrivit :
« Que de fois je regarde hélas ! ta porte close !
Que de fois je me dis : elle va s’entrouvrir…
Je vais, comme jadis, voir ma fillette rose
Vers moi, par bonds légers, en dansant, accourir !
Si même ce n’était qu’un fantôme ! qu’une ombre
Rapide, fugitive et qui me narguerait
De quel trouble mon cœur, toujours saignant et sombre,
Ô mon cher ange ! à ton aspect se remplirait ! »
La reine n’a pas été guillotinée ou assassinée, elle eut à souffrir de mourir dans un pays entouré par la
guerre et qui après y entrerait et subirait en partie l’occupation.
Mais cela est loin et il n’est pas nécessaire de pleurer en songeant à la reine Élisabeth de Roumanie. Elle aspira longtemps à rejoindre Marie et Charles l’avait précédée.
Pierre Loti a consacré deux ouvrages à la reine, Carmen Sylva et L’Exilée.
Il écrivit : « Oh ! Comme je me rappelle les moindres instants de ces causeries exquises dans ce boudoir sombre avec cette reine vêtue de blanc…
Des phrases entières de la reine me reviennent en mémoire avec leurs inflexions doucement musicales, la première fois que j’eus l’honneur de causer avec Sa Majesté, mon étonnement ne fut pas de l’entendre causer de choses supérieures, je savais d’avance qu’elle était ainsi.
Mais, en tant que reine et obligée
« au perpétuel sourire des idoles », il me semblait qu’elle avait dû rester ignorante de certains replis, de certaines souffrances de l’âme humaine, – et mon admiration fut grande de voir, au contraire, qu’elle connaissait à fond toutes les détresses, toutes les misères du cœur des plus petits et des plus humbles, aussi bien que celles du cœur des grands, des princes. »
Mais nous avons parmi nos honorables correspondants un homme qui connait la reine mieux que nous tous.
JAusten
21 février 2016 @ 19:44
Merci Gérard. Vous êtes toujours une mine d’info.
Que tiennent-ils ? un gâteau ?
Gérard
22 février 2016 @ 16:14
Merci JAusten. Oui c’est un gâteau mais à l’effigie de la reine ce qui n’est peut-être pas très respectueux.
framboiz07
21 février 2016 @ 10:34
Merci, Gérard , très belle évocation , qui fait revivre cette reine & qui montre l’éternité des sentiments …Emouvant .Un beau texte est toujours un plaisir !
Gérard
22 février 2016 @ 16:01
Merci Framboiz.
beji
21 février 2016 @ 11:59
Gérard,pouvez-vous me dire s’il existe une biographie sérieuse de cette reine?merci .
beji
21 février 2016 @ 12:04
existe-t-il un lien de parenté entre la reine,née princesse de wied,et l’épouse du duc Friedrich de Wurtemberg,née Marie de Wied?
JAusten
22 février 2016 @ 21:47
Marie de Wied est une descendante du frère cadet de la reine, sa petite-petite-petite-petite nièce.
Danielle
21 février 2016 @ 12:17
Je regrette aussi le prince Nicolas !
Gérard
22 février 2016 @ 16:00
Beji, le plus récent et sans doute le plus sérieux ouvrage en français me paraît être de Gabriel Badea-Păun, chez Via Romana en 2011 : Carmen Sylva : reine Élisabeth de Roumanie (1843-1916), 215 pages. C’est la version française d’un ouvrage qui a eu un grand succès en Roumanie.
La reine Élisabeth était fille d’Hermann, prince de Wied (1814-1864). Son frère cadet Wilhelm (1845-1907) qui succéda à son père comme prince, épousa la princesse Marie des Pays-Bas, leur fils Friedrich épousa la princesse Pauline de Wurtemberg. De leur fils aîné le prince héritier Hermann, né en 1899 mort au combat en 1941, viennent les actuels chefs de la maison. De leur fils cadet Dietrich (1901-1976), est venu Ulrich (1931-2010) le père de la duchesse héritière (Wilhelmine) Marie de Wurtemberg.
aubert
24 février 2016 @ 12:44
ils paraissent aussi gais que les Ceaucescu…mais je ne doute pas qu’ils soient meilleurs.