Une plaque commémorative a été dévoilée sur la façade du n°73, avenue Emile Verhaeren à Schaerbeek (Bruxelles) en mémoire du réseau de résistance « Comète » co-créé par Andrée De Jongh lors de la Seconde Guerre mondiale.
La bravoure et la courage d‘Andrée De Jongh, des siens et des autres membres du réseau ont permis de faire retourner en Grande-Bretagne des pilotes de l’air et d’exfiltrer des résistants.
La famille qui résidait alors à cette adresse, a payé le prix cher avec Andrée déportée et son père Frédéric (Paul nom dans la résistance) fusillé au Mont Valérien.
Infirmière de formation, Andrée De Jongh a ensuite travaillé au Congo belge, au Cameroun, en Ethiopie et au Sénégal.
Titulaire de la Légion d’Honneur, de la Médaille de George (Angleterre), de la Croix de Guerre belge,…Andrée De Jongh se réinstalle en Belgique en 1981. Le roi Baudouin l’a anoblie en 1985, la titrant comtesse.
Elle est décédée en 2007 à l’âge de 90 ans à Bruxelles. Elle repose au cimetière de Schaerbeek (parcelle 23 – pelouse 17).
Lors de cette cérémonie d’hommage organisée par le comité Comète présidé par Brigitte d’Oultremont étaient présents le lieutenant-colonel Boes représentant le lieutenant-général Frederik Vansina, Chef de la Défense belge ; l’attaché militaire de l’ambassade britannique, des vétérans, des descendants de pilotes anglais (venus même d’Australie) et des membres du réseau de résistance.
Les morceaux musicaux « I have a dream » du groupe Abba, « Amazing Grace » et la « Chant de Comète » ont été interprétés par Delphine de Liedekerke dont la grand-mère fut active à Pau dans un autre réseau similaire.
Catherine
21 octobre 2024 @ 02:33
J’ignorais le courage de cette famille et la reconnaissance des pilotes ou de leurs descendants venus d’Australie est touchante.
tristan
21 octobre 2024 @ 03:47
Excellent initiative. Lest we forget.
Framboiz 08
21 octobre 2024 @ 03:55
Pas de chant des partisans ?Un bel hommage, je suis étonnée qu’il n’y ait personne de la famille royale,le 1er ministre ,quelqu’un de l’ambassade de tous les pays concernés ,etc .C important, il faut des gens importants,pour ceux qui oublient ou ne savent pas !
Athena
21 octobre 2024 @ 17:58
Le chant des partisans est français, pas belge. Mais peut être existe-t-il en Belgique un chant emblématique de la Résistance. On ne peut que regretter l’absence d’un représentant de la France puisque Mme. De Jongh était décorée de la Légion d’Honneur.
ISA
21 octobre 2024 @ 04:15
Une très belle âme courageuse, une comète qui laisse de la lumière derrière elle…
Erato deux
21 octobre 2024 @ 05:59
Merci pour cette information et l’histoire que je ne connaissais pas. Quelle belle et courageuse personne !
Un exemple.
Robespierre
21 octobre 2024 @ 06:31
Intéressant. Et femme courageuse, qui mérite qu’on rappelle son souvenir. Il y eut bcp de résistants en Belgique.
Des amis belges m’ont raconté que pendant ‘Occupation allemande des postiers de Liège repéraient des lettres de dénonciation à la Komandantur et les détruisaient. Ils comprenaient tout de suite en voyant les enveloppes. Ces hommes de l’ombre n’ont jamais été décorés mais ils ont sauvé pas mal de vies. La Poste de Liege devrait mettre une plaque pour leur rendre hommage.
Catherine
21 octobre 2024 @ 12:13
Comment réussirent ils à comprendre d’après des enveloppes? L’adresse leur suffisait?
Robespierre
21 octobre 2024 @ 12:45
Il parait qu’ils comprenaient à certains signes. Et ils ne se trompaient jamais.
Bastide
21 octobre 2024 @ 19:07
Qui pouvait écrire officiellement à la Kommandatur ? Le maire.
Les autres….
Catherine
22 octobre 2024 @ 02:35
Si tel était le cas, des vrais professionnels.
Robespierre
22 octobre 2024 @ 10:44
oh oui, ne jamais se tromper, cela montre un haut niveau de professionnalisme. Moi qui ai la délation en horreur, je pense parfois à ces humbles postiers qui sauvèrent des vies et que la postérité a ignorés. Mais je pense que c’est parce que ces actes de courage ne furent dévoilés que longtemps après la fin de l’Occupation. Le secret a duré longtemps.
carmina burana
21 octobre 2024 @ 07:20
J ai la plus profonde admiration de ces personnes qui sont entrees en resistance,quel courage,j en aurai ete incapable,je suis lucide…
Par contre cacher des enfants pour les sauver de la mort,ca oui,devant une telle abomination,j aurai eu le courage.
Quelle belle famille,honneur et courage,bravo.
Fleur
21 octobre 2024 @ 08:19
Je partage votre avis Carmina burana.
carmina burana
21 octobre 2024 @ 09:43
Merci Fleur
J avais lu que lorsque les resistantes francaises avaient ete arretees par la gestapo,il y avait Marie Claude Vaillant Couturier et des gaullistes dont Genevierve de Gaulle,220 femmes,a l entree d Auschwitz-Birkenau,elles avaient cranement entonne la Marseillaise,et elles ont alors vu des deportes epuises du camp se lever et faire une haie.
Jusqu au bout elles ont su ces femmes faire preuve d un courage absolu et n ont jamais baisse la tete.
Ceci etait un temoignage de MC Vaillant Couturier lors du proces de Nuremberg ou elle avait temoigne.
DEB
21 octobre 2024 @ 12:32
Fleur,
Je vous ai répondu sur Obama et le nucléaire ukrainien dans « La famille royale de Norvège au dîner du président de Finlande ».
Fleur
21 octobre 2024 @ 14:10
Merci pour vos explications DEB.
Fleur
21 octobre 2024 @ 14:14
Joli chat de la même fourrure que mon premier chat (femelle), qui fut malheureusement empoisonné, comme une autre, siamoise, une dizaine d’années plus tard.
particule
21 octobre 2024 @ 08:23
Les femmes pendant la seconde guerre mondiale des héroïnes au quotidien … et elles ne revendiquaient rien , elles agissaient comme ou mieux encore que les hommes. A méditer par nos féministes d’aujourd’hui bien piètres représentantes des femmes !
Agnese
21 octobre 2024 @ 09:02
Je ne connaissais pas ce pan de l’histoire durant la Résistance et bravo à cette courageuse comtesse ainsi qu’à tant d’autres restés dans l’ombre encore inconnus.
Shabanou
21 octobre 2024 @ 11:06
Il ne faut jamais oublier toutes ces femmes et hommes qui se sont battus.es pour combattre l’envahisseur alors que beaucoup s’en accomodait, aidait et/ou s’enrichissait.
Si l’histoire venait à se reproduire ou la mise en place d’un régime dur, aucune résistance ne pourrait exister avec la vidéo surveillance algorithmique.
Il est à noter que les caméras classiques n’aident qu’à retrouver les délinquants qui s’en sont pris aux notables, pour le peuple d’en bas les résolutions d’affaires sont très très rares.
Elise
21 octobre 2024 @ 12:07
N’oublions jamais le courage de ces résistants qui au péril de leurs vie, ont accomplis ces actes héroïques ,pour la liberté d’un pays.
A présent notre belle France fou le camp , à quoi ont servi tous ces morts sur les gens de bataille,pour en arriver là.
aubert
21 octobre 2024 @ 13:19
Croyez-vous vraiment que la France de 1918 à 1939 était meilleure que celle d’aujourd’hui ?
Un peu ras le bol de tout ce pessimisme.
Perlaine de Bretagne
21 octobre 2024 @ 12:10
Respect et gratitude pour toutes ces Résistantes souvent bien jeunes qui n’ont pas été en reste dans les combats , qui ont été parfois des chefs de réseaux (Marie-Madeleine Fourcade – Le Hérisson – Réseau Alliance ) des Héroïnes tombées sous la hache des bourreaux nazis et qui n’ont eu une reconnaissance que trop tardive de la valeur de leur engagement .
Robespierre
21 octobre 2024 @ 12:46
Marie Madeleine Fourcade s’en est sortie. Pas Berty Albrecht
Perlaine de Bretagne
22 octobre 2024 @ 13:08
Robespierre celles qui s’en sont sorties, dans l’action , avaient autant de valeur que celles qui ont été dénoncées , trahies et sont mortes dans des conditions ignobles . Le facteur chance a existé et elles n’ont pas à atténuer leur courage parce qu’elles sont restées en vie .
Robespierre
23 octobre 2024 @ 13:01
C’est évident. Mais on parlait de ceux et celles tombés sous la hache des bourreaux. Le facteur chance a joué pour certains, comme le fameux Rémy .
Passiflore
21 octobre 2024 @ 19:26
Perlaine, je ne sais pas si vous avez entendu parler de Marie Krebs, entrée dans la Résistance à l’âge de 19 ans sous le pseudonyme de « Marie-Claire ». Elle avait rejoint, à Paris, la branche des jeunes de l’OCM, Organisation civile et militaire. A 21 ans, en Bretagne elle fut l’agent de liaison du capitaine Henri Deplante, capitaine des parachutistes SAS de la France Libre, à l’origine de la base Grog implantée sur le Morbihan, le Finistère et les Côtes-d’Armor. Elle secondait, également, le radio du capitaine Deplante, l’aviateur Georges Chamming’s, en codant et décodant les messages des SAS entre Londres et la France. Il faisait partie de la trentaine de parachutistes SAS français qui sautèrent dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 sur la Bretagne, quelques heures avant le débarquement en Normandie. Ils se sont mariés à la Libération, sa robe de mariée étant confectionnée dans un parachute. Elle avait écrit « J’ai choisi la tempête », en 1960 (France-Empire).
Et d’une autre Résistante (101 ans), Marie-José Chombart de Lauwe, née Wilborts qui, sous le nom de Marie-Jo, entra en Résistance dès l’âge de 17 ans, en Bretagne. En 1941, elle entreprend ses études de médecine à Rennes et se procure un « Ausweiss » (laissez-passer) qui lui permet de circuler en zone interdite sur la côte. Elle fait partie du réseau Georges France 31. Elle est dénoncée par leur agent de liaison et déportée, avec sa mère, le 26 juillet 1943, à Ravensbrück. En septembre 1944, elle est affectée à la « Kinderzimmer » (block des nourrissons, dépourvu d’hygiène). Sur 500 naissances consignées, seulement 31 enfants nés avant la libération du camp ont survécu. Revenue en France, elle a repris ses études de médecine et travailla au service de pédopsychiatrie à l’hôpital de la Salpêtrière.
Perlaine de Bretagne
22 octobre 2024 @ 13:08
Oui Passiflore je connais leur histoire et vous remercie de la rappeler.
Jean Pierre
21 octobre 2024 @ 12:17
La résistance n’est pas un concept mais un engagement.
Cette forme de courage m’émeut toujours.
Cosmo
21 octobre 2024 @ 16:55
Et il nous met devant la question : l’aurions nous fait à leur place ?
Mon père était résistant et a été sauvé de la déportation par un policier français qui l’a fait échapper. Ce dernier est mort en déportation. Quand je posais à mon père la question de l’engagement et du courage, pourquoi, comment, sa réponse était que c’était ce qu’il y avait à faire.
particule
22 octobre 2024 @ 10:52
De même pour le mien. Merci Cosmo.
Perlaine de Bretagne
22 octobre 2024 @ 13:12
Cosmo , je crois que j’aurai porté toute ma vie ce poids là . Aurais-je fait comme eux ? Je ne suis pas encore capable de le savoir .Questionnant mes parents sur ce sujet , mon père : Je n’ai fait que mon devoir de militaire – Ma mère je n’ai fait que mon devoir de citoyenne ! Mon frère : e toute façon on était fichus alors ils allaient payer cher nos vies ! Ma soeur 14 ans …. Cela allait de soi !
Katellen
21 octobre 2024 @ 16:25
Y a t’il un lien de famille avec Aimée de Jongh, auteur de la belle bande dessinée « Jours de sable », qui suit les aventures d’un reporter photographe pendant la Grande Dépression ?
Passiflore
21 octobre 2024 @ 19:34
On peut aussi mentionner Élisabeth de Miribel, descendante de Mac Mahon, partie, dès 1939, pour Londres. Elle est affectée au sein de la « mission française de guerre économique » que dirige Paul Morand. Puis elle devient secrétaire du général de Gaulle et c’est elle qui, le 18 juin 1940, tape le manuscrit de l’Appel du 18 juin.
Diplomate de formation, elle est envoyée par le général, en juillet 1940, au Canada pour préparer l’implantation d’un comité de la France libre. Elle y reste trois ans. Elle part sur le front en l’Italie, en avril 1944, comme correspondante de guerre auprès du Général de Monsabert et, ensuite, pour la Normandie auprès de la 2e division blindée et rejoint la division du Général Leclerc, le 13 août, pour couvrir la libération de Paris.
Après quelques années dans un carmel, elle termine sa carrière de diplomate comme consul général de France à Florence après des affectations à Berne, Rabat, Santiago du Chii et Innsbruck. Elle a écrit « La liberté souffre violence » en 1982.
Perlaine de Bretagne
22 octobre 2024 @ 13:16
On pourrait citer tellement d’exemple Passiflore , des gens illustres , des humbles comme cette jeune femme bretonne issue de l’AP – Maman d’un bébé de 6 mois qui sera arrêtée une première fois par des policiers français , puis relâchée et se cachant dans une ferme amie pour récupérer des mauvais traitements subis puis qui va « rempiler » comme agente e liaisons d’un maquis de centre Bretagne , elle sera dénoncée et fusillée avec trois autres Femmes-Résistantes dans un champ par des allemands . Le courage ordinaire n’est-ce pas ?
Robespierre
23 octobre 2024 @ 13:03
Faut qu’on rappelle tout cela pour les jeunes générations.
Passiflore
23 octobre 2024 @ 13:23
Perlaine, vous avez raison mais on cite toujours les mêmes noms (qui le méritent, évidemment !).
Perlaine de Bretagne
24 octobre 2024 @ 14:36
J’aurai passé ma vie Passiflore a essayer qu’il n’en aille pas ainsi . Parce que je leur doit ma vie .
Fleur
23 octobre 2024 @ 18:29
Je suis admirative devant le courage impressionnant de telles personnes. RIP.
Christae
21 octobre 2024 @ 20:46
Ma grand mere resistante m’a dit » je ne crois pas avoir ete plus courageuse qu’une autre. »
C’etait juste 1 affaire de circonstance..j’etais la a un moment donne dans une circonstance precise …et je me suis retrouvee a FAIRE…
Par contre, si l’on ne peut ou ne veut pas entrer en resistance, rien n’oblige jamais personne a suivre et collaborer……
Bastide
22 octobre 2024 @ 11:07
Ça c’est vrai pour cette résistance qui a consisté à protéger. Les circonstances du moment.
Il y a des enfants menacés, qu’est-ce qu’on fait ? Pour des gens que j’ai bien connus ce fut une décision à plusieurs et dans un cas une grande partie du village. Ma mère appelait ça « bien se tenir ». (et on ne réclame rien après la libération).
L’engagement dans les maquis c’était plus différent, individuel.
PB
22 octobre 2024 @ 09:36
Comtesse Brigitte d’Oultremont est la fille de combattant comte Georges d’Oultremont (1916-1993), associé au réseau Comète. Elle est cousine de comtesse Delphine de Liederkerke de Pailhe, petite-fille de combattante comtesse Paul de Liedekerke de Pailhe née comtesse d’Oultremont (1896-1986).
Yves d'O
22 octobre 2024 @ 12:18
La comtesse Anne d’Oultremont (épouse du comte Paul de Lidekerke) fut décorée pour son action héroïque: chevalier de l’Ordre de Léopold II , Medal Freedom U.S.A., Médaille de la Résistance, Croix de Guerre Française. A son insu, son fils Jacques avait rejoint les maquisards ardennais: surpris lors d’une opération de sabotage, il resta sur place pour défendre la retraite de ses compagnons et fut pris tout seul et exécuté le 3 septembre 1944 par les allemands, contre un arbre dans les bois de Alle-sur-Semois, à l’âge de 22 ans.
Fleur
23 octobre 2024 @ 18:25
J’ai mal quand je lis votre récit du sacrifice de ce valeureux jeune homme. Qu’il repose en paix.
Perlaine de Bretagne
24 octobre 2024 @ 15:17
Yves d’O , vos témoignages sont émouvants – Je l’ai déjà écrit ici , la Belgique nous a aidés , nous Morbihannais , complètement démunis après la fin de la guerre – Ce que je retire de ces sacrifices humains, comment l’exprimer , les mots sont imparfaits c’est une formidable force , un formidable héritage dont ils nous ont gratifiés par leur attitude .Ils ont permis d’avoir eu des Ascendants exemplaires et cela n’a pas de prix – Merci !
Yves d'O
22 octobre 2024 @ 12:33
Notre père, le comte Georges d’OULTREMONT fut volontaire du travail avec son frère Théodore 1940-1941, puis membre actif du réseau Comète, condamné à mort par la Gestapo 42-43, s’échappa par les Pyrénées en Espagne et en Angleterre où il devint commandant des S.A.S., parachuté en mission MI9 dans les Ardennes à Bure, et plus tard à Fismes pour organiser l’exfiltration de pilotes alliés, participa à la libération des Pays-Bas jusqu’à la Baltique, puis de Berlin et de camps, et termina chez les parachutistes belges 44-45. Sa fille Brigitte préside actuellement et depuis 25 ans l’association Comète Line Remembrance. http://www.cometeline.org/
Yves d'O
22 octobre 2024 @ 12:55
La devise du réseau Comète PUGNA QUIN PERCUTIAS (combattre sans frapper) , fondé par Dédée de Jongh, infirmière de 24 ans, rappelle que ses membres ne sont pas des résistants armés mais des aides à sauver des combattants: les pilotes alliés tombés dans nos pays étaient récupérés, soignés, cachés, nourris, habillés en civil, munis de faux papiers et accompagnés à travers les pays occupés jusqu’en Espagne où les anglais les rapatriaient via Gibraltar et reprenaient le combat. Ils furent plus de 3.000 à agir dans l’ombre pour aider plus d’un millier de soldats alliés à s’évader. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_Comète
Robespierre
25 octobre 2024 @ 13:32
Merci de ces témoignages, qui permettent à certains, dont moi, à connaitre d’autres hauts faits de courage.
Perlaine de Bretagne
22 octobre 2024 @ 13:18
J’ai déjà cités ici bien des Résistants , nobles qui se sont battus dès le départ contre l’ennemi , malgré le sarcasmes de certains participants du site .
Brimbelle
22 octobre 2024 @ 19:51
Et toutes ces anonymes agents de liaison qui transportait des messages pour la Résistance. Une amie de mes parents nous racontait qu’elle le faisait à vélo, saluant les Allemands amusés par cette belle jeune fille. S’ils avaient su ! Au moment où les Américains sont arrivés à Épinal, elle a tenu en joue trois soldats allemands pendant quelques heures pour les livrer aux troupes libératrices. J’étais fascinée par ces récits, modestement racontés.
Brimbelle
22 octobre 2024 @ 19:52
Transportaient…
Roselilas
23 octobre 2024 @ 05:31
Chère Élise, moi je pense différemment. Il faut encore un peu patienter pour retrouver comme vous dites une belle France. Il faut que la situation se dégrade encore un peu car alors il y aura un vrai sursaut. On ne peut pas descendre plus bas lorsque le fond est atteint. La France pays de mon enfance est encore un peu belle mais effectivement il faut non pas un énorme changement mais une adaptation au monde nouveau.
Il faut, en particulier, une intégration réussie et cela pour moi, peut être naïvement commence par un beau sourire envers la jeunesse étrangère. Lorsque je vois en rue une jeune femme étrangère, ayant un aspect un peu pauvre, poussant un landau que l’enfant soit noir, maghrébin ou asiatique je n’hésite pas à faire un beau sourire et à féliciter très gentiment la maman pour ce bel enfant . Pourquoi ? Un sourire ne coûte rien et pourtant cela signifie beaucoup pour que cette personne se sente bien.
Regardez la photo du roi Philippe accueillant dans le parc du château de Laeken des enfants du quartier. Ils sont le reflet de notre jeunesse. Demain beaucoup seront instruits et travailleront. Tout commence par l’instruction, l’éducation, l’aide aux familles et pour moi, un sourire. Tout ira mieux prochainement et surtout si nos hommes/femmes politiques gardent les pieds sur terre mais avec un salaire mensuel de +/- 10/14.000 €/mois cela est presque impossible.
Robespierre
23 octobre 2024 @ 09:47
Pour l’instruction, vous prêchez à un converti. C’est quelque chose de primordial. D’où ma colère quand je vois certains parents d’origine étrangère contester le contenu des manuels scolaires et parfois menacer les professeurs. Je n’ai jamais entendu ça avant cette dernière décennie et alors oui, on a touché le fond. Et deux professeurs ont été assassinés. Belle intégration. Maintenant certains enseignants vont au lycée la peur au ventre. Dans certains quartiers…