L’oeuvre est signée de l’artiste Kirsten Justesen en symbole de la libération des femmes et de la conscience sociale.
Louise Rasmussen (1815-1874), fille naturelle puis mère célibataire et danseuse, contracte un mariage morganatique avec le roi Frederik VII en 1850.
Le souverain était divorcé successivement de la princesse Wilhelmine de Danemark et de la duchesse Caroline de Mecklembourg-Strelitz.
Titrée comtesse, Louise s’est beaucoup investie dans le domaine caritatif et de l’accueil des femmes en situation de vulnérabilité. La maison Danner est encore aujourd’hui une organisation humanitaire privée soutenant les femmes et enfants victimes de violences.
Erato deux
26 novembre 2024 @ 09:33
La statue est particulière.J’avoue avoir du mal avec ce type d’interprétation plastique.Mais la cause et l’engagement exemplaires.
Anne-Cécile
26 novembre 2024 @ 09:58
Comme quoi les scandales ne manquaient pas les siècles précédents.
Dans un article de presse, il est rappelé que le roi fut populaire et son épouse morganatique également.
De quoi donner du baume au coeur aux souverains actuels ou en devenir.
Marnie
26 novembre 2024 @ 10:06
Je trouve cette statue affreuse et de mauvaise facture. Et ce visage sans traits va, selon moi, complètement à l’opposé de la cause servie : on dirait plutôt une invibilisation de la personnalité de cette femme, réduite à un corps nu.
🖊️👑 MIKA ✒️👑
26 novembre 2024 @ 10:15
Pourquoi ne pas donner un visage à cette femme qui a tant œuvré ?
framboiz08
26 novembre 2024 @ 10:43
Un vrai destin. Mary a une superbe broche,jamais vue ,pour moi …
Passiflore
26 novembre 2024 @ 10:43
Frédéric VII (1808-1863) était passionné par les antiquités préhistoriques et était considéré dans toute l’Europe comme un roi-archéologue. Il dirigeait des fouilles et faisait effectuer des restaurations d’objets préhistoriques. Il fut président de la Société Royale des Antiquaires du Nord, à partir de 1841. En décembre 1861, une collection d’antiquités préhistoriques danoises était arrivée à Paris. C’était un cadeau diplomatique de Frédérik VII qui admirait Napoléon III. Le souverain et la comtesse Danner rêvaient de le rencontrer et, elle, surtout, d’être reçue par l’impératrice alors qu’elle avait été méprisée au Danemark. Mais les deux souverains ne se virent jamais. L’empereur avait opté pour la Prusse lors de la guerre des Duchés. Il y eut une réception aux Tuileries pour Christian Jürgensen Thomsen qui était chargé par le roi de transporter le cadeau jusqu’à Paris. Frédérik VII fut donc l’un des premiers donateurs du futur Musée d’Archéologie Nationale que Napoléon III installa, en 1862, au château de Saint-Germain en Laye.
Pascal Hervé
26 novembre 2024 @ 12:44
Commentaire qui incite surtout à s’intéresser et respecter la mémoire de Frédéric VII .
L’enrôlement de son épouse morganatique dans la ”conscience sociale ” me laisse la patte froide , mais paix à son âme.
Robespierre
26 novembre 2024 @ 10:58
Quelle femme intéressante ! Pour l’oeuvre artistique , je suis plus dubitatif.
Lunaforever
26 novembre 2024 @ 11:08
? pire que de ne montrer qu un pied ou une oreille comme chez les royaux🤣🤣🤣
Lucia
26 novembre 2024 @ 12:29
L’art doit être ressenti ,pas expliqué, mais ici c’est plus répulsif qu’attirant.
Dommage pour une femme qui a été aimée d’un grand roi .