La princesse Margareta de Roumanie a adressé un message vidéo aux autorités de la localité israélienne de Petach Tikva (à 10 km de Tel Aviv) où une place a été baptisée eu nom de la reine mère Hélène de Roumanie, grand-mère paternelle de la princesse.
Cette place rend hommage à l’engagement de la reine au cours de le Seconde Guerre Mondiale dont l’action a été décisive pour empêcher la déportation de Juifs de Roumanie vers le camp de Belzec ainsi que sa mobilisation pour permettre le retour des Juifs et roms déportés en Transnistrie en 1942. (Copyright photo : ambassade de Roumanie en Israel/site de la famille royale de Roumanie)
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Charlotte (de Brie)
6 avril 2021 @ 06:24
La reine est déjà honorée dans le »Jardin des Justes » au Mémorial de Yad Vashem
Jean Pierre
6 avril 2021 @ 13:23
Je trouve très difficile de s’y retrouver dans ce jardin quand on cherche quelqu’un.
Charlotte (de Brie)
6 avril 2021 @ 21:09
Peut-être bien Jean Pierre, mais finalement quelle importance ?
Même si on n’y retrouve pas celui ou celle que l’on y cherchait, nous savons qu’ils y sont.
Et avec toutes celles et ceux qui n’y sont pas pour telle ou telle raison, parce que actions méconnues, inconnues, ils ont fait ce qu’ils croyaient devoir être fait et je veux croire qu’ils sont reconnus quelque part.
Elisabeth-Louise
6 avril 2021 @ 07:42
J’ignorais ceci, il s’en est tant passé durant cette guerre….Un hommage justifié !!
PATRICIA
6 avril 2021 @ 07:50
C’était très courageux. Elle a eu une action déterminante pour le vie de ces personnes. c’est bien qu’elle en soit honorée.
COLETTE C.
6 avril 2021 @ 09:50
Une juste reconnaissance.
Anastasie
6 avril 2021 @ 11:46
Quand le roi Michel et sa mère, la reine Hélène, ont dû quitter la Roumanie, je crois savoir que c’est avec eux que le Grand Rabbin de Roumanie, Alexandre Safran, a pu quitter son pays. En tous les cas, s’il n’a pas voyagé avec eu, il a été aidé dans sa fuite par la famille royale.
(voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Safran)
Jean Pierre
6 avril 2021 @ 13:22
J’ignorais qu’Hélène de Roumanie, femme bafouée s’il en fût, avait sauvé l’honneur de la Roumanie pendant la guerre en sauvant des juifs de leur déportation et assassinat..
BEQUE
6 avril 2021 @ 13:57
En plus de son courage, la reine Hélène de Roumanie eut une vie très difficile. Carol II renonça au trône pour épouser une roturière mais, après annulation de son mariage par le Parlement (le 8 janvier 1919), il put recouvrer sa qualité dynastique et épousa, en 1921, la princesse Hélène de Grèce. Toutefois, dès sa 1925, il s’afficha avec sa maîtresse Elena Lupescu. Pour l’épouser, il divorça d’Hélène et renonça à la couronne. Après la mort du roi Ferdinand (1927), ce fut donc son petits-fils Michel qui monta sur le trône (il avait 5 ans) assisté d’un conseil de régence, présidé par son oncle le prince Nicolas. Profitant de l’instabilité politique et de la crise économique, Carol II revient, toutefois, en Roumanie, se présentant comme l’homme providentiel, et fut proclamé Roi en juin 1930. Intelligent mais versatile, Carol II impliqua son pays dans l’Entente balkanique et bénéficia d’un redressement économique extraordinaire. Mais, en 1938, il imposa un régime de pouvoir personnel dans un contexte international et intérieur aussi tendu. Le 26 juin 1940, l’URSS occupa la Bessarabie et la Bucovine du Nord, en vertu du pacte germano-soviétique. Le 6 septembre, un coup d’état amena au pouvoir le général Antonescu et obligea Carol II à abdiquer en faveur de son fils Michel, qui devint Roi pour la deuxième fois. Celui-ci épousera à Athènes, en 1948, la princessse Anne de Bourbon-Parme dont il aura cinq filles.
Jean Pierre
6 avril 2021 @ 16:25
Magda Lupescu et non Elena….Une diablesse mais très envoutante surement plus que la charmante mais inexpérimentée Helena de Grèce.
aurelian
6 avril 2021 @ 21:31
@BEQUE. La succession constitutionnelle au trône roumain est devenu ouverte justement au moment de la mort du roi Ferdinand (20 juillet 1927). Le prince héritier Carol n’avait pas donc la possibilité légale de renoncer a ses droits avant d’ouvrir la succession constitutionnelle au trône. C’est pourquoi au 8 juin 1930, le Parlement a constaté que Carol de Roumanie a été illégalement deprivé de son titre de prince-héritier en 1926 et par conséquence, l’a proclamé roi de Roumanie.
En plus, lorsqu’il était prince-héritier, au 13 septembre 1918, Carol a contracté un mariage exclusivement réligieux avec Ioana Lambrino a Odessa en Russie ( ville occupé par les allemands à ce moment-la). Le mariage a été annulé par un tribunal roumain en janvier 1919 et la décision d’annulation a été communiqué en mai 1919 quand Ioana était déjà enceinte en portant le premier fils du Carol qui sera né au janvier 1920 ( Mircea Lambrino; Mircea de Roumanie depuis 2003).
La princesse Hélène a introduit l’action de divorce en 1928. La motivation? « Le refus de son mari Carol de se rendre au domicile conjugal » en dépit du fait qu’elle savait bien que la loi de 4 janvier 1926 interdisait au Carol de se rendre en Roumanie.
Carol II n’a abdiqué pas en 1940; il a délégué ses prérogatives au son fils Michel pour la durée de son absence- c’est tout. Au 30 décembre 1947, Michel a renoncé aux prérogatives délégués et le Parlement a proclamé la république.
BEQUE
7 avril 2021 @ 12:48
Merci de votre réponse, Aurelian. Vous connaissez beaucoup mieux que moi l’histoire de la monarchie.
Marie Saintonge
6 avril 2021 @ 16:06
Le roi Carol II fut détesté des roumains, et son attitude envers son fils le roi Mihai et son épouse la reine Hélène fut des plus méprisable.
Les juifs roumains, enfin ceux qui ont pu survivre aux conditions épouvantables qui régnaient en Roumanie pendant la guerre vénèrent le roi et sa mère qui ont toujours eu une attitude exemplaire , courageuse et sans faille malgré leur situation des plus instable.
Lisez ou relisez » Un tison arraché aux flammes » du rabbin Alexandre Safran cité plus haut qui reflète bien les conditions de vie des juifs de ce pays, ainsi qu’un rappel historique de la création du royaume de Roumanie. et l’attitude de la famille royale.
Anastasie
7 avril 2021 @ 21:01
@Marie Saintonge – Je vais me renseigner pour trouver le livre du Rabbin Safran « Un tidon arraché aux flammes ». Le rabbin Safran a ensuite été grand rabbin de Genève et sa frêle silhouette était très reconnaisable. Merci de cette infornation.
Anastasie
7 avril 2021 @ 21:03
Lire « tison »…. je ne suis vraiment pas douée pour écrire sur une tablette !