A l’occasion du 220ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI, l’Institut Duc d’Anjou organise une Journée du souvenir du Roi Louis XVI en présence du prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou. Une messe d’action de grâce sera célébrée le 19 janvier 2013 à 15h30 en la cathédrale Saint Louis par son Excellence Monseigneur Philippe Breton, évêque émérite d’Aire et Dax. Un concert (payant) aura ensuite lieu à 20h30 en l’église Notre-Dame de Versailles avec au programme « Reniement de Saint Pierre » de Marc Antoine Charpentier, Messe de Requiem de Jean Gilles sous la direction de Romain Champion par l’ensemble instrumental « l’Académie Sainte-Cécile » et l’ensemble vocal « l’Offrande Lyrique ». (Merci à Pierre B.)
jul
17 janvier 2013 @ 08:08
Vivement :) !
Stella
17 janvier 2013 @ 16:47
Une Messe d’action de grâce en commémoration d’une mort…( ô combien tragique, de plus)!…
Je cherche à comprendre…
aubert
18 janvier 2013 @ 14:40
Je me suis fait la même réflexion mais attendait l’avalanche de commentaires qui va suivre tous les services.
Serait-ce pour rendre grâce à Dieu d’une révolution qui coupa des têtes aussi révérées.
Gérard
18 janvier 2013 @ 20:14
Une messe pour remercier Dieu de la vie et de l’oeuvre du roi Louis XVI et de son entrée au Ciel dans la gloire du martyre.
Mais chaque messe d’enterrement est aussi une messe d’action de grâces où nous remercions Dieu pour tout ce qu’il y a eu de bon et de joyeux dans une vie, pour l’amour que celui qui nous quitte a donné et a reçu, et pour l’amour et l’amitié que nous lui témoignons à ce moment-là spécialement et qui nous rassemblent, aussi bien entendu dans l’espérance de nous retrouver au Ciel et dans l’espérance de la résurrection.
mary 71
17 janvier 2013 @ 18:10
ceux qui seront à St Germain l’Auxerrois auront le temps « d’attraper » un train pour Versailles ! ! ! le contraire est aussi valable ! ! !
philippe gain d'enquin
17 janvier 2013 @ 20:36
Une « PAF » au concert « hommage » au « Roi Martyr », celà fait tache ! L-A serait-il à cour (t) de liquidités pour faire ainsi payer ses fidèles énamourés ? « Fils de saint Louis allez à l’automate, ou demandez à votre dame »…
Cosmo
17 janvier 2013 @ 22:21
Mais que fait l’Institut de la Maison de Bourbon ? Se laisser ainsi voler la primeur d’organiser un tel évènement ? Ce n’est pas possible…
Une chose est certaine en anticipant de deux jours la commémoration du 220ème anniversaire de la mort de Louis XVI, les amis du duc d’Anjou essaient de faire échec et mat.
J’imagine que l’Institut du duc d’Anjou aura eu la courtoisie d’inviter à un tel évènement les princes de Bourbon d’Espagne, les princes de Bourbon des Deux-Siciles, les princes de Bourbons de Parme et les princes d’Orléans. Car un tel évènement ne peut que se célébrer en famille, sous le regard bienveillant et compatissant du vulgus pecum.
Les autorités de la République ont-elles été invitées à cette célébration ? J’y verrai bien le Préfet des Yvelines, le Maire de Versailles, le Président du Conseil Général, Députés et Sénateurs et les descendants de ceux qui assistèrent au Serment du Jeu de Paume.
Une façon comme une autre de réconcilier les Français avec leur histoire.
aubert
18 janvier 2013 @ 14:47
Cher Cosmo, avec le pouvoir actuel je verrais plutôt ses sbires chasser les endeuillés qui s’écriraient alors : « nous sommes ici par la volonté du roi Louis et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes » le Préfet des Yvelines répondrait » Nous, nous sommes le peuple et nous disons: Louis en Espagne ».
…et dans les travées une petite voix soufflerait « Tout le monde y peu pas être en Russie ».
Cosmo
18 janvier 2013 @ 15:09
Cher Aubert,
Voilà de quoi en perdre la perruque !
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
18 janvier 2013 @ 18:32
Vous me faites rire Aubert.N’empêche qu’il y a du vrai, au second degré bien sùr ,dans ce que vous dites!
HUGUES
17 janvier 2013 @ 22:39
Parmi les messes en hommage au roi-martyr merci de noter celle qui sera célébrée en l’église Sainte Eugénie à Nîmes, suivie d’une absoute, par M. l’abbé Legentil, selon le rit extraordinaire, le 21 janvier à 18h30,
Nîmes, église Sainte Eugénie, rue Sainte Eugénie
aubert
18 janvier 2013 @ 14:49
…que voila un abbé qui réconciliera tout le monde même sans eau bénite.
philippe gain d'enquin
18 janvier 2013 @ 23:11
Si vous aviez bien lu, vous auriez vu qu’il y aura une « absinthe »! C’est-y pas gentil ? Et sans la Reine (arène de Nîmes, et des Costières)Chaussez donc vos lunettes, quant une seule ne vous suffit pas! A vous, PGE
aubert
19 janvier 2013 @ 13:51
Absinthe ou soute je ne veux pas, à Nimes, rencontrer Némausus qui me présenterait comme Orléaniste. L’abbé a beau être gentil il serait bien capable de me donner un coup de goupillon.
philippe gain d'enquin
19 janvier 2013 @ 16:53
Où l’on reparle du sabre et du goupillon…
Caroline
17 janvier 2013 @ 23:22
On attend les photos de cette Journée du souvenir du roi Louis XVI et par conséquent les nombreux commentaires!
aubert
18 janvier 2013 @ 14:50
Chère Caroline… »c’est si vieux tout çà ».
philippe gain d'enquin
21 janvier 2013 @ 13:18
A seule fin que nous parvenions aux plus de trois cent commentaires usuels lorsque nous avons Bourbons versus Bourbons-Orléans;r je me permettrai sans volonté affichée d’être polémiste (surtout ce triste jour)de vous communiquer certains extraits de l’une de mes publications (d’illustre confrère font leur com., je ferais donc la mienne…)in: La Revue du Nord, n°326-327, tome LXXX Juillet-Décembre 1998, Université Charles de Gaulle-Lille III, qui permettront de situer cette souvenance de la mort de Louis XVI (de laquelle le pays ne se remettra jamais car la résilience en l’espèce n’est guère possible) dans un tout autre protocole et une toute autre appréhension que nos très vaines querelles : celle de la fête » ou de la commémoration « festive »! Deux liasses de documents éloquents aux Archives Départementales du Nord, par moi même dépouillées, forcent le chercheur comme l’amateur à considérer que la République avait conçu, codifié et rendu obligatoire à TOUS ses serviteurs et fonctionnaires d’être présents à ce moment fort de la vie nationale. Au moins l’un des extraits cités prouvera aux Blancs cérusés de Madrid et de Parme (Pl
philippe gain d'enquin
21 janvier 2013 @ 14:28
A seule fin que nous parvenions aux plus de trois cent commentaires usuels lorsque nous avons Bourbons versus Bourbons-Orléans;r je me permettrai sans volonté affichée d’être polémiste (surtout ce triste jour)de vous communiquer certains extraits de l’une de mes publications (d’illustre confrère font leur promo, je ferais donc la mienne…)in: La Revue du Nord, n°326-327, tome LXXX Juillet-Décembre 1998, Université Charles de Gaulle-Lille III, qui permettront de situer cette souvenance de la mort de Louis XVI (de laquelle le pays ne se remettra jamais car la résilience en l’espèce n’est guère possible) dans un tout autre protocole et une toute autre appréhension que nos très vaines querelles : celle de la fête » ou de la commémoration « festive »! Deux liasses de documents éloquents aux Archives Départementales du Nord, par moi même dépouillées, forcent le chercheur comme l’amateur à considérer que la République avait conçu, codifié et rendu obligatoire à TOUS ses serviteurs et fonctionnaires d’être présents à ce moment fort de la vie nationale. Au moins l’un des extraits cités prouvera aux Blancs cérusés de Madrid et de Parme (Plaisance et Guastalla pour leur complaire)que le duc d’Orléans appelé par la voix des représentants du Peuple (souverain) à être roi « des Français » n’aura fait que mettre ses pas dans ceux du malheureux et honorable Louis XVI, reconnu comme ayant été le PREMIER. Les autres, et rassurez vous il n’y en aura pas beaucoup, rendrons vaines nos larmes (éventuelles). Si vous le voulez bien : allons-y, concevant que la « Fête » aura lieu chaque 21 janvier, vieux style et que cette manifestation de dura guère (An V-An VII).
La fête s’ (puisque fête il y a) « s’élabore à partir de thèmes récurrents, tels que, je cite : « l’Attachement à la République, la haine des tyran et de la tyrannie, la haine de l’anarchie et du parjure, l’éradication de la royauté par toute la terre et le caractère éminemment juste de la condamnations puis de la mort de Louis XVI ». S’en suivent ces diverses déclarations : »J’ai l’honneur de vous transmettre le procès verbal de la célébration de la Juste Punition du scélérat Capet dernier roi des FRANÇAIS, que ni vous ni moi n’avons voulu reconnaître à juste raison comme notre frère dans aucun temps… » ceci étant suivi d’une interrogation (n’émanant pas du même intervenant…) de : « Si un monarque est un Dieu dont il faille bénir les coups, peut-il être aussi un homme dont on ne peut punir les forfaits ? ». La pseudo pompe aussi pathétique que celle périodiquement organisée à Saint-Denis dans la basilique et la nécropole violées en 1793, avec le nécessaire aval de nos autorités propriétaire du site (et non quelque institut que ce soit!) s’organisant, les compte-rendus se font plus minutieux et délateurs, tels, je cite : « Vous m’informez par votre lettre du 20 Pluviôse qu’aucun des membres du Tribunal de Paix du Canton d’Honschoote ne s’est présenté le 2 Pluviôse pour prêter le serment conformément à la loi… ». Enfin, et pour revenir à ce concept simple, noble et universellement démocratique, auquel (pour eux comme pour nous) feu SM Louis XVIe du nom, avait adhéré, savoir celui de « Roi DES Français » ; arrivons au dernier extrait par moi choisi, en date du 2 Pluviôse An VI: » Conformément à la LOI qui ordonne qu’il soit célébré ce jourd’hui dans toutes les communes de la République l’anniversaire de la juste punition du dernier roi DES FRANÇAIS, nous nous sommes rendus en la maison communale dudit (…) pour prêter le serment requis de TOUS les fonctionnaires publics.L’agent municipal décoré de l’écharpe tricolore a donné lecture aux citoyens assemblés (…) pour prêter le serment requis de TOUS les fonctionnaire publics (…) chacun des citoyens susnommés a prêté le serment INDIVIDUELLEMENT et PUBLIQUEMENT. Le serment fut appuyé par des cris de « Vive la République, plusieurs fois répétés par les assistants ». Ensuite de quoi et pour conclure, en une autre commune, l’on rapporta que, je cite : « Les coeurs de tous ces fonctionnaires étaient d’accord avec les bouches qui ont prêté ce serment car toutes les figures étaient rayonnantes au moment de le prêter (…) nous vous informons que la fête a été célébrée (…) que la prestation du serment (…) a été religieusement observée ». En conclusion, à cette (Inutile ou Judicieuse ? « Inique ou Nécessaire ?) commémoration, finira par se substituer un temps (très court si l’on se fie au temps légal) le deuil privé, voire familialement public et encore avec prudence (Louis XVIII) plus ostentatoire (Charles X) ou présumé essentiel car fondant une prétention (Henri V, duc de Bordeaux et comte de Chambord) dérisoire au pire et folklorique au mieux ce « jourd’hui ». A titre indicatif et complémentaire : qu’ont fêté et officialisé ce 21 Janvier 2013 nos alliés et amis d’Outre-Atlantique ? Le souvenir de celui au soutien logistique et financier duquel ils doivent leur indépendance ? S’en préoccupent-ils jamais à titre officiel ou officieux ? « Dieu sauve le Roi », pour nous (éventuellement) et « God Bless America » qui ce lundi fête la prestation de serment de son président. Partant du principe que Louis XVI EST à la droite de Dieu, cessons de gémir et de geindre dans un dolorisme puéril et replongeons nous dans la sacrée leçon de mansuétude et de charité de son testament. Le reste n’est pas utile. A vous, toutes et tous, PGE
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