Il y a 100 ans, le 12 aout 1917, le Tsarévitch Alexis fêtait son dernier anniversaire. Maladie, trahison, effondrement de son monde, adolescence en captivité puis exécution sauvage : la vie du dernier Tsarévitch de Russie fut une succession d’épreuves. Et pourtant, tout avait si bien commencé. Né le 12 aout 1904 à Peterhof, ardemment désiré, le Tsarévitch Alexis voit le jour après 4 filles. Pour ses parents Nicolas II et Alexandra, c’est une immense joie d’avoir enfin un fils, après 10 ans d’attente. Le canon tonne 301 fois. Tout l’empire est en liesse pour la naissance de l’héritier tant attendu.

 

Baptême d’Alexis

Le petit garçon reçoit les plus hautes décorations de l’Empire, et est nommé commandant en chef des cosaques de l’Oural

Tasse à l’effigie du Tsarévitch en uniforme des cosaques

Mais la joie sera de courte durée : 5 semaines après la naissance d’Alexis, le verdict tombe : le nouveau-né est hémophile. Pour ses parents, le monde s’effondre. A l’époque, l’hémophile ne se soigne pas. Etre atteint par cette maladie signifie être condamné à mort, à brève échéance. L’impératrice perd toute joie de vivre ; sa santé physique et mentale s’en trouve affectée; D’autant plus qu’elle sait que c’est elle qui a transmis la maladie à son fils.

Pour Alexis, toute son existence sera marquée par un combat entre l’envie de vivre et de s’amuser comme les autres enfants, et les précautions exigées par sa maladie.Kolia Derevenko, fils d’un des médecins de la Cour, veille sur lui en permanence.

Derevenko et Alexis

 

Rare photo d’Alexis en vélo. Ce type d’activité lui est interdit. Mais un compromis a été trouvé : un engina trois roues, minimisant le risque de chute.

Le petit garçon lui-même ne se faisait guère d’illusions sur son état de santé. Dans une lettre, il écrit à sa mère : “Maman, quand je serai mort,  il ne faudra pas que tu oublies de mettre un petit monument sur ma tombe”.

Et pourtant, Alexis n’était pas un enfant triste. Il était espiègle, et aimait volontiers faire des farces. Par exemple, lors d’un dîner formel, le tsarévitch enleva la chaussure d’une femme sous la table, et la montra à son père. Nicolas II le gronda sévèrement et lui ordonna de rendre son  » trophée « . Ce que fit Alexis, mais non sans avoir auparavant… placé une fraise bien mûre dans la chaussure de sa victime !

Malheureusement, ces moments de gaieté se faisaient rare. La maladie d’Alexis pesait lourdement sur la vie de la famille impériale, l’angoisse devenant un cauchemar permanent. D’après des analyses menées en 2009, le tsarévitch était atteint d’hémophilie de type B, plus rare et plus difficile à soigner. La moindre égratignure pouvait provoquer un drame. Le type B se caractérise également par des hémorragies internes, en particulier, au niveau des articulations, entrainant chez le malade des douleurs intenses et difficiles à soulager.

Extrait du film Raspoutine avec Gérard Depardieu dans le rôle du guérisseur.

En 1907, quand apparaît Raspoutine, Alexandra et Nicolas, désespérés, voient en lui un envoyé de Dieu pour sauver leur fils.  Il convient de souligner que Raspoutine fut le seul qui parvint à soulager les douleurs et les hémorragies du tsarévitch. En partie parce qu’il jeta au feu l’aspirine administrée à son petit malade, qui a pour effet secondaire de liquéfier le sang, mais aussi parce qu’il possédait une connaissance certaine des plantes médicinales de sa Sibérie natale, ajouté à un don réel de guérisseur.

Les bonheurs familiaux seront les seules joies de l’existence d’Alexis. Ses parents, Nicolas II et Alexandra sont unis par un amour profond et inconditionnel. Ce sont des parents attentifs et aimants pour les 5 enfants. Le petit Alexis est choyé par ses 4 soeurs, qui lui vouent une tendresse inquiète et une attention de tous les instants. Peut-être trop d’ailleurs.

Alexis, à gauche sur la photo, avec ses 4soeurs. 1906

Alexis dans les bras de sa mère l’Impératrice Alexandra

Selon Pierre Gilliard, son professeur de français et précepteur,  » Alexis était un enfant simple, affectueux mais son environnement lui gâchait la personnalité par la  » flatterie servile  » des fonctionnaires et  » les stupides  » adulations des gens autour de lui.

Bien qu’intelligent et affectueux, son éducation a été fréquemment interrompue par des épisodes de l’hémophilie ce qui n’empêcha pas d’en faire un être cultivé et bien éduqué. Ses parents refusaient et ne supportaient pas l’idée de devoir le discipliner et en conséquence, il sera, durant toute une période de son enfance, colérique et difficile.

Alexis et son professeur de langue russe


Exercices d’anglais du Tsarevitch

En 1912, c’est le drame. La famille impériale séjourne à Spala (Pologne actuelle). En prenant un bain, Alexis glisse et tombe de la baignoire sur le sol. Il se blesse à la cuisse et aux genoux. Le docteur Botkine, médecin de la famille impériale, ne le quitte pas un instant. Le petit garçon souffre beaucoup, mais parait se remettre. Pensant qu’il allait mieux, sa mère lui fit faire une promenade en calèche. Le chemin fut vallonné, trop vallonné et la calèche fut soulevée de quelques centimètres du sol. Le choc fut violent et Alexis perdit connaissance dans les bras de sa mère. Son genou était inondé de sang et bientôt le siège de la calèche aussi. C’est en tout hâte que Alexandra fait ramener son fils au palais local. Quelques heures plus tard, l’état a empiré… Ses deux genoux, ses cuisses sont gonflées par des hémorragies internes et externes, on doit l’envelopper dans des draps pour empêcher le sang de couler. Les cris résonnent à travers le palais. Les médecins sont impuissants devant l’ampleur de l’attaque.La fièvre monte et la famille impériale s’attend au pire. Un prêtre est appelé pour donner les derniers sacrements à Alexis.

Nicolas II raconte ces jours terribles d’octobre 1912  dans une lettre à sa mère : “les jours du 6 au 10 octobre ont été les plus difficiles. Le pauvre enfant souffrait énormément, les douleurs le torturaient avec des spasmes répétés presque tous les quarts d’heure. En raison de sa forte température, il délirait jour et nuit. S’il asseyait dans son lit, le mouvement lui faisait immédiatement mal. Il pouvait à peine dormir ou même pleurer et murmurait seulement “Dieu, ayez pitié”.

Tableau de Paval Rizenkho, Alexis veillé par ses parents lors d’une crise d’hémophilie

Devant la gravité de la situation, Nicolas II autorise pour la première fois à briser le silence qui entoure la maladie de son fils; le 8 octobre 1912, un communiqué official rend publique la maladie du tsarévitch.

Dans une tentative désespérée de sauver son fils, Alexandra fait envoyer un télégramme à Raspoutine qui lui répond aussi vite  » Dieu a vu tes larmes et entendu vos prières. Ne t’afflige pas. Le Petit ne mourra pas. Ne laissez pas les médecins trop le déranger « .  Et les médecins, stupéfaits, doivent reconnaître que la crise est passée. Pour l’Impératrice, le miracle ne fait aucun doute. Raspoutine a guéri son fils à distance, par un simple télégramme. A partir de ce moment là; l’influence du guérisseur devient sans limite.

A l’aube de l’adolescence, la personnalité d’Alexis change et évolue, il devient un garçon particulièrement aimable, empathique, attentif, respectueux, anti-protocolaire et surtout, un russophile.

Son père commence à l’initier à son future rôle, en le conviant à des réunions avec des ministres, et en l’emmenant avec lui lors des tournées d’inspection de l’armée. Le jeune Alexis prend gout très tôt à l’armée, partageant la vie des soldats, refusant qu’on lui serve une meilleure ration que la troupe et se montrant strict en matière de discipline militaire. En 1916, Alexeï reçoit le titre de caporal de l’armée impériale en raison de son comportement jugé très mature, courageux et patriotique. Il en est très fier et dès lors, il vient inspecter tous les matins les troupes et vérifier si leurs boutons de chemise étaient bien fermés et lorsque ce n’était pas le cas, il disait  » Vous êtes encore désordonné ! « , il se faisait un plaisir de le faire de ses propres mains. Alexis a également été l’un des premiers scouts de Russie.

Alexis en uniforme de caporal, 1916

Lettre du tsarévitch à sa mère. Sur l’enveloppe, il a écrit “à ma maman” et lui adresse de voeux pour qu’elle dorme bien et que le Ciel la protège.

En 1917, le monde d’Alexis s’effondre. Son père abdique et lui-même ne sera jamais Tsar. Quand son précepteur de français, Pierre Gilliard, vient lui annoncer la nouvelle, il le fixa avec stupeur et répondit “mais alors, qui va gouverner la Russie ? » Pour l’adolescent, voir son père recevoir des ordressur un ton sec de la part de simples soldats est un choc. Dans la confusion générale, le marin Derevenko qu’Alexis considérait comme un proche et à qui il avait accordé son affection l’abandonne.

Quelques jours après l’abdication, les 5 enfants impériaux attrapent la rougeole. Comme ils perdent leurs cheveux, l’Impératrice leur fait raser la tâte pour que leur chevelure repousse plus vite.

Les 5 enfants impériaux pendant leur captivité. Alexis est le 3e à partir de la gauche.

 

Maison du gouverneur de Tobolsk, prison de la famille impériale d’aout 1917 à août 1918. Une palissade fut dressée, pour empêcher les habitants de voir les Romanov. Sous-alimentés, ils durent leur salut aux soeurs du couvent voisin, qui leu faisait passer quelques produits de base comme du lait et des oeufs.

Puis, la famille est transférée à Tobolsk, dans l’Oural. Alexis s’y ennuie profondément,  y subit les vexations et la grossièreté des soldats chargés de la garde. Pourtant, il n’hésite pas à protester, quand il estime que ceux-ci dépassent les bornes avec ses soeurs.

A l’hiver 1917, il se blesse à l’aîne, ce qui l’empêche de marcher. La lumière n’a jamais été faite sur cet événement. Aujourd’hui, les historiens russes estiment que la blessure résulte soit de coups donnés par les gardes, soit d’une tentative de suicide.

Le 15 avril 1918, Tobolsk tombe aux mains des bolcheviks. Le sort des Romanovs redevient au devant de l’actualité. Lénine ne veut pas de procès, et souhaite l’exécution non seulement de Nicolas II et de sa famille, mais aussi d’une centaine de Romanovs.

Le 2 mai 1918, les bolcheviks décident le transfert des Romanovs à Ekaterinbourg. Mais Alexis, trop malade, ne peut les accompagner. Il reste à Tobosk, en compagnie de 3 de ses soeurs, tandis que Maria accompagne ses parents.

Ce n’est qu’un mois plus tard, bien que Alexis soit toujours dans un état de santé instable, qu’ils partent pour Ekaterinbourg.. Le transfert se fait sur le bateau « Rus » et est un vrai calvaire pour le jeune homme et ses soeurs. Ils sont enfermés dans leurs cabines et ne peuvent même pas se rendre aux toilettes. Le garde du corps, Nagorny proteste:  » Quel culot ! Un enfant malade !  » En prenant ainsi la défense d’Alexis, il a signé son arrêt de mort. Il sera débarqué et assassiné d’une balle dans la tête par la police secrète des bolcheviques, nouvellement formée. Il est ainsi tué pour  » acte de complaisance  » envers un  » reste de l’ancien régime « .

Dernière photo connue d’Alexis, en compagnie de sa soeur Olga

C’est au mois de mai 1918 qu’Alexis et ses sœurs arrivent à Ekaterinbourg, capitale de l’Oural et cœur du bolchevisme régional, ils sont emmenés à la villa Ipatiev qui est renommée  » Maison à destination spéciale « . De hautes palissades de trois mètres de hauts sont élevées tout autour de la propriété, les fenêtres sont badigeonnées à la peinture blanche afin d’empêcher qu’on puisse voir de l’intérieur à l’extérieur et de l’extérieur à l’intérieur. Ils sont logés dans la partie la plus isolée de la maison, cinq pièces contiguës, une pièce qui sert de chambre au couple impérial et à leur plus jeune enfant, une pièce qui sert de chambre aux Grande-Duchesses, une pièce qui est utilisée par les domestiques et le médecin et enfin, deux pièces communes dont la salle à manger. L’humiliation continue, les toilettes sont partagées par la famille et les quelques 70 gardes, il leur est interdit de fermer la porte lorsqu’ils y vont.

Ils sont fouillés pour un oui ou pour un non, et les gardes volent la moitié de la nourriture qui leur est destinée.

tableau du peintre russe Mouxajine, intitulé« avant l’exécution ». On y voit la famille impériale, ainsi que les quatre serviteurs ayant refusé de les abandonner, dans la pièce du sous-sol de la maison Ipatiev.

La suite est connue : dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille est réveillée par les gardes, qui les informent qu’ils doivent se préparer pour partir. En réalité, ils sont emmenés au sous-sol de la maison Ipatiev et fusillés. Mal entrainés au maniement des armes et ivres pour une bonne partie d’entre eux, les tireurs n’ont exécuté, après plusieurs minutes de tirs, que le tsar et la tsarine. La fumée rend l’atmosphère irrespirable, et le bruit de la fusillade commence à réveiller les voisins. Alexis et ses soeurs hurlent de terreur et tentent de se protéger. Un des tireurs vida son chargeur sur le tsarévitch, puis le transperça à coups de baïonnette et un garde lui tira deux balles dans la tête pour l’achever.

 

Monument près de l’église construite à l’emplacement de la maison Ipatiev.

Leur besogne achevée, les meurtriers transportent les corps dans un camion. Certains d’entre eux tentèrent de dépouiller les cadavres. Les corps seront découpés, les crânes défoncés puis défigurés à l’acide, et jetés dans un puits de mine.  L’ordre de Lénine est formel : personne ne doit savoir où se trouve les restes des Romanov.

Mais dès le départ, rien ne va se dérouler comme prévu. Le puits de mine est trop petit pour contenir les 11 corps et le chef du peloton d’exécution, en état d’ivresse, n’a emporté qu’une seule pelle. Les tueurs lancèrent des grenades pour pulvériser les corps, mais cela ne fut pas suffisant pour les faire disparaitre. Les restes humains furent abandonnés là, puis le lendemain, chargés à nouveau dans le camion à destination d’une mine plus profonde, à quelques kilomètres de là.

Gamina Yama, lieu où les corps ont été jetés la première fois, le 17 juillet 1918. C’est aujourd’hui un lieu de mémoire, comprenant 7 églises, 3 monuments au Tsar, à la Tsarine et à leurs 5 enfants. Entouré d’arbres et orné de pelouses, cet endroit est un lieu de pèlerinage et de recueillement. Tous les ans, les “journées impériales” commémorent l’assassinat.  Concerts, conférences, messes  se déroulent pendant 3 jours dans la ville d’Eh-Ekaterinbourg. Puis dans la nuit, les pèlerins partent en procession de l’église-sur-le-sang et parcourent à pieds les 20 km jusqu’à Gamina Yama. En 2017, 70 000 personnes y ont participé.

Et de nouveau, rien ne se passe comme prévu : le camion s’embourbe et les hommes, épuisés, refusent d’obéir aux ordres. Leur chef, Yurovsky, décide alors d’enterrer les corps à l’endroit oùle camion s’est arrêté. Dernière précaution afin de préserver le secret : pour éviter que l’on puisse retrouver 11 corps enterrés ensemble, ce qui permettrait d’établir un lien avec l’exécution de la famille impériale, il décide que les restes des corps de Maria et d’Alexis seraient enterrés à part, 15 mètres plus loin. Comme nous allons le voir, ces incidents à répétition auront des conséquences dramatiques pour le repos éternel de Maria et d’Alexis.

Photo extraite du rapport du juge Sokolov. En l’absence de corps, Il en conclut à tort qu’il s’agissait du premier endroit où les cadavres avaient été jetés. En réalité, il s’agit du second lieu d’inhumation des Romanov. Les rondins servirent à désembourber les voitures et les corps furent jetés juste en-dessous.  Cet endroit boueux fut la dernière demeure de la famille impériale pendant plus de 70 ans.

Dès 1977, des géologues avaient retrouvé des os dans les forets entourant Ekaterinbourg mais, conscients de détenir un secret d’Etat, ils préférèrent les enterrer à nouveau, et attendre que le climat politique leur permettre de parler sans crainte. En 1991, des fouilles furent autorisées et les restes authentifiés, mais il manquait toujours deux corps, Maria (que l’on confondit d’abord avec Anastasia) et Alexis. Ce n’est qu’en 2007 que furent retrouvés les restes de Maria et d’Alexis, en tout 44 morceaux d’os et de dents.

Plan des fouilles de 2007. Le carré rouge 2 indique l’emplacement des restes d’Alexis et Maria

Le site aujourd’hui.

Malheureusement pour le tsarévitch, l’Eglise exprime des doutes sur le résultat des tests ADN menés sur les restes humains retrouvés : pour elle, les corps ont été jetés à Gamina Yama et brûlés. Cette croyance s’appuie sur le rapport du juge Sokolov, sur les morceaux de vêtements, fragments d’os et sur le cadavre du chien d’Anastasia, mort dans la fusillade lui aussi et jeté dans le puits de mine avec ses maîtres.Dans cette optique, les corps n’ont pas pu être enterrés ailleurs et le reste humains trouvés dans la forêt ne peuvent pas être ceux des Romanovs.

Aujourd’hui, la controverse n’est toujours pas éteinte. 9 des 11 victimes de la tuerie d’Ekaterinbourg ont été enterrées avec les honneurs, dans la cathédrale Pierre et Paul de Saint Petersburg. Tel n’est pas le cas d’Alexis.  Par une triste ironie du sort, une plaque à son nom, identique à celle de ses parents et ses soeurs a été apposée au mur de la chapelle funéraire de Nicolas II, donnant ainsi l’illusion que le tsarévitch repose enfin en paix. En réalité, les restes d’Alexis et Maria se trouvent encore aujourd’hui dans les réserves d’un Institut medico-légal.

Tombes de Nicolas II , de sa famille et des serviteurs assassins avec eux à Ekaterinbourg.

 En 1981, l’église russe hors frontières a canonisé la famille impériale en tant que martyrs. En 2000, ce fut au tour de l’église russe, en tant que « témoins de la Passion ». Ce concept est propre à l’église orthodoxe et n’existe pratiquement pas chez les catholiques. La sainteté est accordée à qui a supporté une mort terrible de manière chrétienne, sans nécessairement avoir été assassiné en raison de sa foi.

 

 

2 exemples d’icônes d’Alexis. Les icônes du tsarévitch seul sont rares, l’Eglise préférant mettre l’accent sur la famille impériale dans son ensemble.

 Aujourd’hui, cet enfant martyr, qui, 99 ans après son assassinat, n’a toujours pas de tombe, est vénéré par les Russes. Il est fêté le 17 juillet. (Merci à la Baronne Manno pour ce reportage)

Alexis Nicolaevitch de Russie (1904-1918) 

 

Monument au Tsarévitch à Yalta