Il y a 100 ans, le 12 aout 1917, le Tsarévitch Alexis fêtait son dernier anniversaire. Maladie, trahison, effondrement de son monde, adolescence en captivité puis exécution sauvage : la vie du dernier Tsarévitch de Russie fut une succession d’épreuves. Et pourtant, tout avait si bien commencé. Né le 12 aout 1904 à Peterhof, ardemment désiré, le Tsarévitch Alexis voit le jour après 4 filles. Pour ses parents Nicolas II et Alexandra, c’est une immense joie d’avoir enfin un fils, après 10 ans d’attente. Le canon tonne 301 fois. Tout l’empire est en liesse pour la naissance de l’héritier tant attendu.
Baptême d’Alexis
Le petit garçon reçoit les plus hautes décorations de l’Empire, et est nommé commandant en chef des cosaques de l’Oural
Tasse à l’effigie du Tsarévitch en uniforme des cosaques
Mais la joie sera de courte durée : 5 semaines après la naissance d’Alexis, le verdict tombe : le nouveau-né est hémophile. Pour ses parents, le monde s’effondre. A l’époque, l’hémophile ne se soigne pas. Etre atteint par cette maladie signifie être condamné à mort, à brève échéance. L’impératrice perd toute joie de vivre ; sa santé physique et mentale s’en trouve affectée; D’autant plus qu’elle sait que c’est elle qui a transmis la maladie à son fils.
Pour Alexis, toute son existence sera marquée par un combat entre l’envie de vivre et de s’amuser comme les autres enfants, et les précautions exigées par sa maladie.Kolia Derevenko, fils d’un des médecins de la Cour, veille sur lui en permanence.
Derevenko et Alexis
Rare photo d’Alexis en vélo. Ce type d’activité lui est interdit. Mais un compromis a été trouvé : un engina trois roues, minimisant le risque de chute.
Le petit garçon lui-même ne se faisait guère d’illusions sur son état de santé. Dans une lettre, il écrit à sa mère : “Maman, quand je serai mort, il ne faudra pas que tu oublies de mettre un petit monument sur ma tombe”.
Et pourtant, Alexis n’était pas un enfant triste. Il était espiègle, et aimait volontiers faire des farces. Par exemple, lors d’un dîner formel, le tsarévitch enleva la chaussure d’une femme sous la table, et la montra à son père. Nicolas II le gronda sévèrement et lui ordonna de rendre son » trophée « . Ce que fit Alexis, mais non sans avoir auparavant… placé une fraise bien mûre dans la chaussure de sa victime !
Malheureusement, ces moments de gaieté se faisaient rare. La maladie d’Alexis pesait lourdement sur la vie de la famille impériale, l’angoisse devenant un cauchemar permanent. D’après des analyses menées en 2009, le tsarévitch était atteint d’hémophilie de type B, plus rare et plus difficile à soigner. La moindre égratignure pouvait provoquer un drame. Le type B se caractérise également par des hémorragies internes, en particulier, au niveau des articulations, entrainant chez le malade des douleurs intenses et difficiles à soulager.
Extrait du film Raspoutine avec Gérard Depardieu dans le rôle du guérisseur.
En 1907, quand apparaît Raspoutine, Alexandra et Nicolas, désespérés, voient en lui un envoyé de Dieu pour sauver leur fils. Il convient de souligner que Raspoutine fut le seul qui parvint à soulager les douleurs et les hémorragies du tsarévitch. En partie parce qu’il jeta au feu l’aspirine administrée à son petit malade, qui a pour effet secondaire de liquéfier le sang, mais aussi parce qu’il possédait une connaissance certaine des plantes médicinales de sa Sibérie natale, ajouté à un don réel de guérisseur.
Les bonheurs familiaux seront les seules joies de l’existence d’Alexis. Ses parents, Nicolas II et Alexandra sont unis par un amour profond et inconditionnel. Ce sont des parents attentifs et aimants pour les 5 enfants. Le petit Alexis est choyé par ses 4 soeurs, qui lui vouent une tendresse inquiète et une attention de tous les instants. Peut-être trop d’ailleurs.
Alexis, à gauche sur la photo, avec ses 4soeurs. 1906
Alexis dans les bras de sa mère l’Impératrice Alexandra
Selon Pierre Gilliard, son professeur de français et précepteur, » Alexis était un enfant simple, affectueux mais son environnement lui gâchait la personnalité par la » flatterie servile » des fonctionnaires et » les stupides » adulations des gens autour de lui.
Bien qu’intelligent et affectueux, son éducation a été fréquemment interrompue par des épisodes de l’hémophilie ce qui n’empêcha pas d’en faire un être cultivé et bien éduqué. Ses parents refusaient et ne supportaient pas l’idée de devoir le discipliner et en conséquence, il sera, durant toute une période de son enfance, colérique et difficile.
Alexis et son professeur de langue russe
Exercices d’anglais du Tsarevitch
En 1912, c’est le drame. La famille impériale séjourne à Spala (Pologne actuelle). En prenant un bain, Alexis glisse et tombe de la baignoire sur le sol. Il se blesse à la cuisse et aux genoux. Le docteur Botkine, médecin de la famille impériale, ne le quitte pas un instant. Le petit garçon souffre beaucoup, mais parait se remettre. Pensant qu’il allait mieux, sa mère lui fit faire une promenade en calèche. Le chemin fut vallonné, trop vallonné et la calèche fut soulevée de quelques centimètres du sol. Le choc fut violent et Alexis perdit connaissance dans les bras de sa mère. Son genou était inondé de sang et bientôt le siège de la calèche aussi. C’est en tout hâte que Alexandra fait ramener son fils au palais local. Quelques heures plus tard, l’état a empiré… Ses deux genoux, ses cuisses sont gonflées par des hémorragies internes et externes, on doit l’envelopper dans des draps pour empêcher le sang de couler. Les cris résonnent à travers le palais. Les médecins sont impuissants devant l’ampleur de l’attaque.La fièvre monte et la famille impériale s’attend au pire. Un prêtre est appelé pour donner les derniers sacrements à Alexis.
Nicolas II raconte ces jours terribles d’octobre 1912 dans une lettre à sa mère : “les jours du 6 au 10 octobre ont été les plus difficiles. Le pauvre enfant souffrait énormément, les douleurs le torturaient avec des spasmes répétés presque tous les quarts d’heure. En raison de sa forte température, il délirait jour et nuit. S’il asseyait dans son lit, le mouvement lui faisait immédiatement mal. Il pouvait à peine dormir ou même pleurer et murmurait seulement “Dieu, ayez pitié”.
Tableau de Paval Rizenkho, Alexis veillé par ses parents lors d’une crise d’hémophilie
Devant la gravité de la situation, Nicolas II autorise pour la première fois à briser le silence qui entoure la maladie de son fils; le 8 octobre 1912, un communiqué official rend publique la maladie du tsarévitch.
Dans une tentative désespérée de sauver son fils, Alexandra fait envoyer un télégramme à Raspoutine qui lui répond aussi vite » Dieu a vu tes larmes et entendu vos prières. Ne t’afflige pas. Le Petit ne mourra pas. Ne laissez pas les médecins trop le déranger « . Et les médecins, stupéfaits, doivent reconnaître que la crise est passée. Pour l’Impératrice, le miracle ne fait aucun doute. Raspoutine a guéri son fils à distance, par un simple télégramme. A partir de ce moment là; l’influence du guérisseur devient sans limite.
A l’aube de l’adolescence, la personnalité d’Alexis change et évolue, il devient un garçon particulièrement aimable, empathique, attentif, respectueux, anti-protocolaire et surtout, un russophile.
Son père commence à l’initier à son future rôle, en le conviant à des réunions avec des ministres, et en l’emmenant avec lui lors des tournées d’inspection de l’armée. Le jeune Alexis prend gout très tôt à l’armée, partageant la vie des soldats, refusant qu’on lui serve une meilleure ration que la troupe et se montrant strict en matière de discipline militaire. En 1916, Alexeï reçoit le titre de caporal de l’armée impériale en raison de son comportement jugé très mature, courageux et patriotique. Il en est très fier et dès lors, il vient inspecter tous les matins les troupes et vérifier si leurs boutons de chemise étaient bien fermés et lorsque ce n’était pas le cas, il disait » Vous êtes encore désordonné ! « , il se faisait un plaisir de le faire de ses propres mains. Alexis a également été l’un des premiers scouts de Russie.
Alexis en uniforme de caporal, 1916
Lettre du tsarévitch à sa mère. Sur l’enveloppe, il a écrit “à ma maman” et lui adresse de voeux pour qu’elle dorme bien et que le Ciel la protège.
En 1917, le monde d’Alexis s’effondre. Son père abdique et lui-même ne sera jamais Tsar. Quand son précepteur de français, Pierre Gilliard, vient lui annoncer la nouvelle, il le fixa avec stupeur et répondit “mais alors, qui va gouverner la Russie ? » Pour l’adolescent, voir son père recevoir des ordressur un ton sec de la part de simples soldats est un choc. Dans la confusion générale, le marin Derevenko qu’Alexis considérait comme un proche et à qui il avait accordé son affection l’abandonne.
Quelques jours après l’abdication, les 5 enfants impériaux attrapent la rougeole. Comme ils perdent leurs cheveux, l’Impératrice leur fait raser la tâte pour que leur chevelure repousse plus vite.
Les 5 enfants impériaux pendant leur captivité. Alexis est le 3e à partir de la gauche.
Maison du gouverneur de Tobolsk, prison de la famille impériale d’aout 1917 à août 1918. Une palissade fut dressée, pour empêcher les habitants de voir les Romanov. Sous-alimentés, ils durent leur salut aux soeurs du couvent voisin, qui leu faisait passer quelques produits de base comme du lait et des oeufs.
Puis, la famille est transférée à Tobolsk, dans l’Oural. Alexis s’y ennuie profondément, y subit les vexations et la grossièreté des soldats chargés de la garde. Pourtant, il n’hésite pas à protester, quand il estime que ceux-ci dépassent les bornes avec ses soeurs.
A l’hiver 1917, il se blesse à l’aîne, ce qui l’empêche de marcher. La lumière n’a jamais été faite sur cet événement. Aujourd’hui, les historiens russes estiment que la blessure résulte soit de coups donnés par les gardes, soit d’une tentative de suicide.
Le 15 avril 1918, Tobolsk tombe aux mains des bolcheviks. Le sort des Romanovs redevient au devant de l’actualité. Lénine ne veut pas de procès, et souhaite l’exécution non seulement de Nicolas II et de sa famille, mais aussi d’une centaine de Romanovs.
Le 2 mai 1918, les bolcheviks décident le transfert des Romanovs à Ekaterinbourg. Mais Alexis, trop malade, ne peut les accompagner. Il reste à Tobosk, en compagnie de 3 de ses soeurs, tandis que Maria accompagne ses parents.
Ce n’est qu’un mois plus tard, bien que Alexis soit toujours dans un état de santé instable, qu’ils partent pour Ekaterinbourg.. Le transfert se fait sur le bateau « Rus » et est un vrai calvaire pour le jeune homme et ses soeurs. Ils sont enfermés dans leurs cabines et ne peuvent même pas se rendre aux toilettes. Le garde du corps, Nagorny proteste: » Quel culot ! Un enfant malade ! » En prenant ainsi la défense d’Alexis, il a signé son arrêt de mort. Il sera débarqué et assassiné d’une balle dans la tête par la police secrète des bolcheviques, nouvellement formée. Il est ainsi tué pour » acte de complaisance » envers un » reste de l’ancien régime « .
Dernière photo connue d’Alexis, en compagnie de sa soeur Olga
C’est au mois de mai 1918 qu’Alexis et ses sœurs arrivent à Ekaterinbourg, capitale de l’Oural et cœur du bolchevisme régional, ils sont emmenés à la villa Ipatiev qui est renommée » Maison à destination spéciale « . De hautes palissades de trois mètres de hauts sont élevées tout autour de la propriété, les fenêtres sont badigeonnées à la peinture blanche afin d’empêcher qu’on puisse voir de l’intérieur à l’extérieur et de l’extérieur à l’intérieur. Ils sont logés dans la partie la plus isolée de la maison, cinq pièces contiguës, une pièce qui sert de chambre au couple impérial et à leur plus jeune enfant, une pièce qui sert de chambre aux Grande-Duchesses, une pièce qui est utilisée par les domestiques et le médecin et enfin, deux pièces communes dont la salle à manger. L’humiliation continue, les toilettes sont partagées par la famille et les quelques 70 gardes, il leur est interdit de fermer la porte lorsqu’ils y vont.
Ils sont fouillés pour un oui ou pour un non, et les gardes volent la moitié de la nourriture qui leur est destinée.
tableau du peintre russe Mouxajine, intitulé« avant l’exécution ». On y voit la famille impériale, ainsi que les quatre serviteurs ayant refusé de les abandonner, dans la pièce du sous-sol de la maison Ipatiev.
La suite est connue : dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille est réveillée par les gardes, qui les informent qu’ils doivent se préparer pour partir. En réalité, ils sont emmenés au sous-sol de la maison Ipatiev et fusillés. Mal entrainés au maniement des armes et ivres pour une bonne partie d’entre eux, les tireurs n’ont exécuté, après plusieurs minutes de tirs, que le tsar et la tsarine. La fumée rend l’atmosphère irrespirable, et le bruit de la fusillade commence à réveiller les voisins. Alexis et ses soeurs hurlent de terreur et tentent de se protéger. Un des tireurs vida son chargeur sur le tsarévitch, puis le transperça à coups de baïonnette et un garde lui tira deux balles dans la tête pour l’achever.
Monument près de l’église construite à l’emplacement de la maison Ipatiev.
Leur besogne achevée, les meurtriers transportent les corps dans un camion. Certains d’entre eux tentèrent de dépouiller les cadavres. Les corps seront découpés, les crânes défoncés puis défigurés à l’acide, et jetés dans un puits de mine. L’ordre de Lénine est formel : personne ne doit savoir où se trouve les restes des Romanov.
Mais dès le départ, rien ne va se dérouler comme prévu. Le puits de mine est trop petit pour contenir les 11 corps et le chef du peloton d’exécution, en état d’ivresse, n’a emporté qu’une seule pelle. Les tueurs lancèrent des grenades pour pulvériser les corps, mais cela ne fut pas suffisant pour les faire disparaitre. Les restes humains furent abandonnés là, puis le lendemain, chargés à nouveau dans le camion à destination d’une mine plus profonde, à quelques kilomètres de là.
Gamina Yama, lieu où les corps ont été jetés la première fois, le 17 juillet 1918. C’est aujourd’hui un lieu de mémoire, comprenant 7 églises, 3 monuments au Tsar, à la Tsarine et à leurs 5 enfants. Entouré d’arbres et orné de pelouses, cet endroit est un lieu de pèlerinage et de recueillement. Tous les ans, les “journées impériales” commémorent l’assassinat. Concerts, conférences, messes se déroulent pendant 3 jours dans la ville d’Eh-Ekaterinbourg. Puis dans la nuit, les pèlerins partent en procession de l’église-sur-le-sang et parcourent à pieds les 20 km jusqu’à Gamina Yama. En 2017, 70 000 personnes y ont participé.
Et de nouveau, rien ne se passe comme prévu : le camion s’embourbe et les hommes, épuisés, refusent d’obéir aux ordres. Leur chef, Yurovsky, décide alors d’enterrer les corps à l’endroit oùle camion s’est arrêté. Dernière précaution afin de préserver le secret : pour éviter que l’on puisse retrouver 11 corps enterrés ensemble, ce qui permettrait d’établir un lien avec l’exécution de la famille impériale, il décide que les restes des corps de Maria et d’Alexis seraient enterrés à part, 15 mètres plus loin. Comme nous allons le voir, ces incidents à répétition auront des conséquences dramatiques pour le repos éternel de Maria et d’Alexis.
Photo extraite du rapport du juge Sokolov. En l’absence de corps, Il en conclut à tort qu’il s’agissait du premier endroit où les cadavres avaient été jetés. En réalité, il s’agit du second lieu d’inhumation des Romanov. Les rondins servirent à désembourber les voitures et les corps furent jetés juste en-dessous. Cet endroit boueux fut la dernière demeure de la famille impériale pendant plus de 70 ans.
Dès 1977, des géologues avaient retrouvé des os dans les forets entourant Ekaterinbourg mais, conscients de détenir un secret d’Etat, ils préférèrent les enterrer à nouveau, et attendre que le climat politique leur permettre de parler sans crainte. En 1991, des fouilles furent autorisées et les restes authentifiés, mais il manquait toujours deux corps, Maria (que l’on confondit d’abord avec Anastasia) et Alexis. Ce n’est qu’en 2007 que furent retrouvés les restes de Maria et d’Alexis, en tout 44 morceaux d’os et de dents.
Plan des fouilles de 2007. Le carré rouge 2 indique l’emplacement des restes d’Alexis et Maria
Le site aujourd’hui.
Malheureusement pour le tsarévitch, l’Eglise exprime des doutes sur le résultat des tests ADN menés sur les restes humains retrouvés : pour elle, les corps ont été jetés à Gamina Yama et brûlés. Cette croyance s’appuie sur le rapport du juge Sokolov, sur les morceaux de vêtements, fragments d’os et sur le cadavre du chien d’Anastasia, mort dans la fusillade lui aussi et jeté dans le puits de mine avec ses maîtres.Dans cette optique, les corps n’ont pas pu être enterrés ailleurs et le reste humains trouvés dans la forêt ne peuvent pas être ceux des Romanovs.
Aujourd’hui, la controverse n’est toujours pas éteinte. 9 des 11 victimes de la tuerie d’Ekaterinbourg ont été enterrées avec les honneurs, dans la cathédrale Pierre et Paul de Saint Petersburg. Tel n’est pas le cas d’Alexis. Par une triste ironie du sort, une plaque à son nom, identique à celle de ses parents et ses soeurs a été apposée au mur de la chapelle funéraire de Nicolas II, donnant ainsi l’illusion que le tsarévitch repose enfin en paix. En réalité, les restes d’Alexis et Maria se trouvent encore aujourd’hui dans les réserves d’un Institut medico-légal.
Tombes de Nicolas II , de sa famille et des serviteurs assassins avec eux à Ekaterinbourg.
En 1981, l’église russe hors frontières a canonisé la famille impériale en tant que martyrs. En 2000, ce fut au tour de l’église russe, en tant que « témoins de la Passion ». Ce concept est propre à l’église orthodoxe et n’existe pratiquement pas chez les catholiques. La sainteté est accordée à qui a supporté une mort terrible de manière chrétienne, sans nécessairement avoir été assassiné en raison de sa foi.
2 exemples d’icônes d’Alexis. Les icônes du tsarévitch seul sont rares, l’Eglise préférant mettre l’accent sur la famille impériale dans son ensemble.
Aujourd’hui, cet enfant martyr, qui, 99 ans après son assassinat, n’a toujours pas de tombe, est vénéré par les Russes. Il est fêté le 17 juillet. (Merci à la Baronne Manno pour ce reportage)
Alexis Nicolaevitch de Russie (1904-1918)
Monument au Tsarévitch à Yalta
Bambou
12 août 2017 @ 05:02
Très beau reportage. Les enfants de Nicolas II ont payé le prix fort des erreurs de leur père, grand-père… Les Russes vivaient vraiment, pour l’immense majorité, dans une misère et un asservissement total. Une révolution était inévitable, même s’ils ont dû vivre, par la suite, sous le joug terrible de Staline, par exemple.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
12 août 2017 @ 15:25
Il ne faut pas oublier également l’influence néfaste le l’Impératrice sur l’appareil gouvernemental pendant que l’Empereur était à la tête de ses armées !
Antinéa
12 août 2017 @ 06:20
Magnifique reportage. Merci.
camille
12 août 2017 @ 07:20
la folie des » hommes «
marialuisa
12 août 2017 @ 07:37
Merci beaucoup, beaucoup à la Barronne Manno pour cet excellent et fort intéressant article !
Je m’intéresse beaucoup à la Russie…ces jours… pour un futur voyage!
Ayant un proche enfant souffrant de cette même maladie qu’Alexis…je suis profondément touchée par les souffrances qu’a dû endurer ce jeune enfant et quelle tragique fin de vie!
ml
Actarus
12 août 2017 @ 07:38
La photo de 1906 est superbe en version colorisée. Sur sa dernière photo connue, le tsarévitch a des airs de l’acteur Jonathan Rhys-Meyers.
Anne
12 août 2017 @ 07:50
Article extrêmement intéressant ! Bravo et merci .
Les grandes duchesses étaient de très belles jeunes filles comme le montrent les photos . La seconde particulièrement .
Pascal
12 août 2017 @ 08:26
Superbe article mais s’il y avait bien un médecin du nom de Derevenko dans l’entourage de la famille impériale (et je crois bien jusque dans son exil en Sibérie ) je ne pense pas qu’il ait eu un lien de parenté avec le matelot Derevenko ?
Ce matelot chargé de veiller sur le tsarévitch pendant de nombreuses années et comme tel intime de la famille impériale et très privilégié se comporta d’ailleurs de manière indigne durant les premiers temps de la révolution , lorsque la famille était recluse au palais Alexandre , par des brimades envers l’enfant .
Peut être pour se faire bien voir du nouveau pouvoir ?
Peut être pour se venger des caprices de son ancien protégé qui effectivement , compte tenu de sa maladie ne devait pas toujours être facile…
Régine
13 août 2017 @ 08:18
Commentaire de la baronne Manno (actuellement à l’étranger et n’ayant pas la possibilité de poster directement cette réponse)
cher Pascal,
Kolia Derevenko est bien le fils de Vladimir Derevenko, médecin qui soignait Alexis.
en revanche, vous avez raison de souligner le comportement indigne de kolia envers alexis après la révolution. Derevenko fils vécut jusqu’en 2003. Après la chute du communisme, il donna une interview dans laquelle il raconte son histoire et exprime des regrets.
Votre dévouée
Baronne manno
Pascal
14 août 2017 @ 14:52
Merci de votre réponse Madame et merci à madame Salens de l’avoir transmise !
Mais je crains qu’il n’ y ait confusion…
Il semble bien que Kolia Derevenko fils du docteur Derevenko ait été un compagnon de jeu du tsarévitch mais ce n’est pas le même que le matelot Derevenko qui assurait sa surveillance et le portait souvent dans ses bras lors de manifestations officielles .
Le fils du médecin:
http://themauveroom.com/post/19814150240/tsarevich-alexei-often-played-with-the-son-of-his
Le matelot :
http://themauveroom.com/image/57531131872
Pardonnez moi de sembler vouloir avoir raison à tout prix , mais cette homonymie m’a toujours parue remarquable .
agnes
12 août 2017 @ 08:43
Un périple estival en Russie sur les traces des tsars de Sophie Manno, dont j’attendais avec impatience photos et articles, je ne suis pas déçue.
Pierre21
12 août 2017 @ 08:51
Excellent et passionnant reportage, merci Régine! :)
Pierre21
12 août 2017 @ 08:52
En revanche je crois qu’on dit tsésarevitch pour « prince héritier » plutôt que tsarévitch, pour « prince » (à vérifier) :-)
Dominique-Gibbs ?
12 août 2017 @ 12:22
Pierre,
Tsarévitch signifie « fils du tsar ».
Wiki
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0ahUKEwjIg4T8ydHVAhUmLMAKHfDoDRgQFggmMAA&url=https%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FAlexei_Nikolaevich%2C_Tsarevich_of_Russia&usg=AFQjCNG0K_hYfmRS1v0PV7OmL2jq-_Igmg
Pierre21
12 août 2017 @ 18:30
Justement Dominique il me semble qu’il y a une distinction entre les fils du tsar et l’héritier: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Tsarévitch
Mary
14 août 2017 @ 12:39
Pierre 21,
Tsarévitch et tsésarévitch c’est pareil. Dans le second,l’étymologie est plus apparente : les tsars revendiquaient
Traditionnellement la couronne des empereurs d’ Orient,ils se considéraient comme les successeurs des Césars de l’empire romain ( d’orient ) : César =>Tsésar=> Tsar.
Pareil pour le fils du tsar.
Jean Sauzeau
12 août 2017 @ 09:00
Pour compléter ce remarquable et émouvant reportage,on pourra lire ou relire
» le Tsarévitch,enfant martyr » de la Princesse Eugènie de Grèce ,parus en 1990
Chez Perrin
Cosmo
12 août 2017 @ 09:17
Chère amie,
Merci pour ce reportage magnifique, empreint d’une grande tristesse. Terrible destin pour ce jeune garçon et ses soeurs tous promis au bonheur et aux plus hautes destinées. La maladie et la folie des hommes en ont décidé autrement.
Les photos du tsarevicth et des grandes-duchesses sont très émouvantes.
Amicalement
Cosmo
Dominique-Gibbs ?
12 août 2017 @ 12:33
Merci cher Cosmo pour votre très beau et émouvant commentaire.
Il exprime mon ressenti.
Amicalement,
D-G
Trianon
14 août 2017 @ 14:43
Je me joins à vos commentaires, Cosmo et Gibbs, je ne dirais pas mieux!
Mercî pour ce beau reportage
Dominique-Gibbs ?
12 août 2017 @ 09:39
« Selon Pierre Gilliard, son professeur de français et précepteur, » Alexis était un enfant simple, affectueux mais son environnement lui gâchait la personnalité par la » flatterie servile » des fonctionnaires et » les stupides » adulations des gens autour de lui. »
Voilà un comportement que j’apprécie.
Merci pour la relecture de cette triste histoire de l’Histoire.
Elle me rend toujours profondément mélancolique.
Pascal
12 août 2017 @ 10:40
Par ailleurs j’ai toujours lu que les assassins avaient concentré leurs tirs sur le Tsar et sur son fils …
J’ai par ailleurs toujours pensé que l’enquête du juge Sokolov avait été , compte tenu des circonstances , remarquable et on ne peut que s’étonner de toutes les affabulations qui apparurent par la suite quant à la survie du tsarévitch ou de sa sœur Anastasia .
Sous le régime soviétique , la simple possession de ce livre était un délit .
Alinéas
12 août 2017 @ 11:03
Merci beaucoup pour ce reportage très détaillé ; il y a quelques photos que je ne connaissais pas.!
JAusten
12 août 2017 @ 11:04
Merci pour avoir accompli ce travail. Pauvres enfants !
Ghislaine-Perrynn
12 août 2017 @ 11:20
Merci pour cet article d’une grande qualité .
Quel beau jeune homme .
A l’époque où je suis allée en Russie , l’histoire des Romanov n’était pas à l’ordre du jour peu s’en faut .
Gatsby
12 août 2017 @ 12:16
Très beau reportage. On se demande pour quelle raison la présidence russe se refuse toujours à inhumer les restes de Marie et d’Alexis aux côtés de la famille Impériale à Saint Pétersbourg alors que l’analyse ADN démontre qu’ils sont bien les enfants de Nicolas et d’Alexandra. Les responsables russes entretiennent par là le mythe d’une survivance.
Anne-Cécile
14 août 2017 @ 10:25
Le Président russe ne peut décider du sort de restes mortels, qui est une notion juridique en France comme en Russie, tout au plus approuver l coût du transfert à la charge de l’état.
Sans ascendants ou descendants directs et très proches parents, les restes des deux enfants obéissent à un cadre légal qui oblige la justice puis différentes administrations à se prononcer. Sans parler des délais de conservation sous scellés à respecter.
Il en est de même pour les restes de Lénine, pour qui peu en Russie s’oppose au transfert dans le cimetière choisi par le défunt même avant sa mort.
Mais ses neveux encore vivants s’y opposent. De plus Lénine avait émis le souhait d’être enterré auprès de sa mère. Or cette dernière repose dans le quartier de l’aristocratie dans un cimetière à Saint-Pétersbourg. La Mairie de cette ville est très réticente à l’accueil d’une dépouille « qui porte malheur » et les descendants des voisins de tombe absolument vent debout contre l’accueil d’un des leurs certes mais révolutionnaire et fossoyeur de familles d’aristocrates.
Bref on est dans une impasse – et il faudrait changer la loi avant d’enclencher un processus de transfert.
AnneLise
14 août 2017 @ 21:58
Très intéressante votre explication, je connaissais la loi française concernant les restes mortels, mais ignorais qu’elle s’appliquait également en Russie.
Toutefois les restes des autres membres de la famille impériale ayant été inhumés, des descendants s’étaient ils manifesté à cette occasion ?
Si oui, pourquoi aujourd’hui ne le font ils pas ?
Pour Lénine, vaste programme !
bianca
12 août 2017 @ 12:28
J’ai vécu dès mon adolescence dans un quartier où il y avait nombre d’exilés Russes Blancs et des Personnes du Peuple…Je dois dire que j’ai beaucoup plus
apprécié les premiers pour leur grande courtoisie, leur indéniable éducation, leur estime envers les Français qui les avaient accueillis par rapport aux personnes du peuple, d’ailleurs ces deux mondes ne se fréquentaient pas… Je me souviens de leurs jours de fêtes religieuses, la Pâques Russe, jour de partage et aussi de leur grande élégance, car elles revêtaient des fourrures somptueuses l’hiver pour se rendre à des matinées et soirées. Je les garde dans mon cœur aussi longtemps que je vivrais !
Ghislaine-Perrynn
12 août 2017 @ 15:21
Malheureusement ce n’est pas mon cas car nous avons eu des combats d’une violence terrible en Bretagne (Voir les Combats de la Pie en Paule ) contre des allemands certes mais confortés en nombre et en férocité par des russes blancs .
En 1944 .
29 juillet 1944, des combats dont la BBC fera écho en rendant hommage à la résistance bretonne.
Je peux en témoigner car mon frère y était , il avait 20 ans !
Ghislaine-Perrynn
12 août 2017 @ 15:29
Voici ce que met Wikipedia sur cette tragédie bretonne .
« Le 29 juillet 1944, des troupes allemandes venues de Brest tentent d’en finir avec ce nid de résistants qui entre autres actions attaque régulièrement les convois allemands au lieu-dit « La Pie » en Paule, entre Carhaix et Rostrenen16. Les troupes allemandes subirent de fortes pertes pendant ces combats qui firent 144 victimes françaises17 (dont 70 résistants tués pendant les combats ou fusillés, 33 résistants morts en déportation, 40 victimes civiles) dont les noms figurent sur le monument commémoratif qui se trouve sur place »
Mon frère ayant demandé à ce que ses cendres soient dispersées dans le Champ du Souvenir à cet endroit .
AnneLise
13 août 2017 @ 13:37
Vous avez raison, Ghislaine-Perrynn, des Russes Blancs ont intégré les rangs de la Wermacht, principalement des unités Cosaques, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille cataloguer tous les immigrés russes de l’après révolution bolchévique de bourreaux à la solde des Nazis.
Un vieil ami de mes parents, émigré après 1919, ancien Cadet du Tsar, originaire de Bakou, a intégré la Résistance en 1941 et il ne fut pas le seul dans la Communauté Russe de Paris. Je ne peux parler que de ce que je connais.
Certes, vous avez eu à en connaître du fait du passé combattant de votre frère, mais hélas, la Bretagne ne fut pas la seule province française à connaître des horreurs de ce type avec ou sans russes blancs.
La liste serait trop longue.
Qui connaît le sacrifice des membres du Réseau Buckmaster, réseau de renseignement britannique créé après l’appel du 18 juin 1940 et implanté dans diverses régions françaises, dont l’Ille et Vilaine et qui à travers le Commando Charles Hildevert en Ile de France a subi le même sort que Oradour sur Glane, à Oissery Forfry le 28 août 1944 à la bataille des étangs de Rougemont ?
Plus de 150 résistants y furent massacrés en quelques minutes dans la râperie à betteraves à laquelle les allemands avaient mis le feu, résistants, infirmières…
Je n’ai su qu’en 1971 que ma mère en avait réchappé, parce qu’elle avait été « invitée » à la Kommandantur de Meaux.
Alors je le répète : quelle partie de la France a échappé à un moment ou à un autre à un horrible chapitre de cette guerre ?
Il est bien naturel que l’on veuille que l’on se souvienne du vécu de notre pays natal, mais je me permets d’ajouter à ce titre, qu’étant née sous le signe du « Tutti Fruti » mais ascendant « Française », je ne me réclame d’aucune province, mais de la France debout en cette période.
Pour répondre à Marine 2 (sans me substituer à Bianca )je ne sais pas à quel quartier ou à quelle ville elle faisait allusion, mais à Paris, le XVè arrondissement comportait un nombre important de descendants de Russes Blancs, de même que le quartier de la Place des Ternes, rue Daru notamment où il y à la Cathédrale Saint Alexandre Nevski dans le 8è arrondissement.
Sinon toujours en région parisienne, Levallois Perret était le quartier général des chauffeurs de taxi entre les 2 guerres.
Je me souviens d’avoir assisté à des Pâques russes, dans une petite église orthodoxe du XVè, construite par les émigrés, de l’office, interminable pour moi ! et des réjouissances gastronomiques qui suivaient vers minuit.
Pirojkis, koulibiac, boeuf Stroganof, pashka !
Et l’échange des oeufs décorés par la maîtresse de maison, avec le sigle « Christ est ressuscité ». peint en lettres d’or.
J’en ai gardé deux, depuis… plus de 45 ans, intacts.
Ghislaine-Perrynn
15 août 2017 @ 10:26
En général quand j’avance quelque chose c’est que j’en sais la véracité . Je connais B uckmeister , Connaissez vous Alliance ? 130 fusillés au Strutthof (en France)
Certes je ne catalogue pas tous les russes blancs mais je n’an fais pas l’apologie , ce qui me semblait être le cas de Bianca , j’ai donc rétabli une part de vérité qui disparaîtra quand nous disparaîtrons.
Ce n’est pas parce que je suis bretonne que j’occulte les autres Combattants de l’Ombre ayant fait oeuvre pendant 19 ans dans le sud ouest où j’ai résidé pour les faire sortir de l’ombre .
Nous avions parmi notre groupe une russe blanche princesse , cousine d’une actrice française célèbre dont le mari était de l’Escadrille Normandie-Niemen. J’ai eu une cousine mariée à un émigré russe blanc et j’ai apprécié hautement ces personnes et les autres que j’ai été amenée à rencontrer dans ma vie .
Mais il y a eu des combats féroces et ceux qui ont eu à les affronter , comme mon frère , ne s’en sont jamais remis .
Il suffit d’assister une fois aux Commémoration de la Pie en Paule (22) et de voir ceux qui y ont combattu en larmes pour respecter à tout jamais leur combat.
bianca
15 août 2017 @ 12:11
Pour ma part de nombreux Russes blancs vivaient dans notre quartier vers Clamart, voisins très proche du domicile de mes parents et lors de la Pâques Russe nous entendions près de minuit la cloche de la petite église qui appelait les fidèles à se rendre à la messe.
Ils arrivaient, en effet, avec des paniers remplis de victuailles…
A Noël, nous leur offrions des chocolats et à chaque fois ils voulaient nous donner quelque chose en échange malgré notre refus. Nous avons eu la chance de voisiner avec de belles personnes et je lis avec peine que ce ne fût pas le cas pour tout le monde dans notre pays martyrisé d’alors !!! bianca
AnneLise
16 août 2017 @ 11:55
Oui, moi aussi, j’ai tendance à parler de ce que je connais,Ghislaine-Perryn, au passage il s’agit de Buckmaster et non Buckmeister !
Mais bon…
Vous me permettrez j’espère de porter moi aussi témoignage de ce qu’ont vécu mes parents, et dont ils ne parlaient que peu.
Vous savez toutes les commémorations de cette période, auxquels assistent encore quelques survivants leur font monter les larmes aux yeux, pas seulement en Bretagne.
Nous n’allons pas nous envoyer à la figure des morts et des torturés, ce serait indécent.
Vous avez le droit d’évoquer vos souvenirs, j’ai le droit d’évoquer les miens, d’autres ont le même droit, nous ne faisons pas de concours.
ciboulette
13 août 2017 @ 16:18
Ghislaine , merci pour cet émouvant souvenir , mais j’ignorais que des russes blancs s’étaient joints aux Allemands . Ce qui est logique quand on y réfléchit , puisque les Soviétiques ont lutté jusqu ‘à la mort pour déloger les Allemands de chez eux , puis envahir l’Allemagne .
Ghislaine-Perrynn
15 août 2017 @ 10:31
Ciboulette , j’aurais surement été comme vous dans l’ignorance de ce fait si l’un des miens n’y avait pas été impliqué et encore il n’y a pas tellement longtemps que j’en suis dépositaire . Alors que nous étions à une conférence sur la Libération de ma ville , les miens ont témoignés sur celle ci et il se trouve que mon frère a rectifié un professeur d’université sur ce point . Ce fut une surprise et ce qu’il dit là fut confirmé plus tard . C’est pourquoi il est essentiel même si inévitablement on déborde un peu du sujet de répondre ou de participer dans la mesure de ses possibilités c’est une petite pierre à un édifice nécessaire .
Les allemands en fin de conflit à bout de forces ont amalgamé dans leurs troupes tout ce qui pouvait les conforter .Merci pour votre com.
bianca
13 août 2017 @ 12:43
Je n’ai pas vécu cette époque, étant née après cette guère immonde qui a laissé des traces indélébiles dans le vécu des familles, je n’ignore pas les souffrances de celles qui ont perdu un ou plusieurs de ses membres mais les russes de mon quartier ont vécu les souffrances, les privations, n’ont pas été épargnés, je pense, durant cette guerre. Evidemment, compte tenu de ce que j’ignore, j’ai eu un regard différent envers des personnes exilées de leur propre pays ! Je ne peux que rendre hommage à votre frère et à tous ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté et comprendre, ô combien, votre souffrance et celle de toutes les familles qui n’ont pas revus leurs enfants, et, dans bien des cas, leur a ôté le goût de vivre !
AnneLise
14 août 2017 @ 12:41
Toutes les guerres sont immondes, Bianca.
Celle dont nous parlons, qui s’est déroulée, sur notre sol, entre autres, nous l’avons en mémoire, car nos parents l’ont vécue et en ont parlé, enfin plus ou moins.
Mais comme j’ai eu l’occasion de le dire sur un autre sujet, nous vivons actuellement, une mondialisation de la guerre.
Lors des deux Premières Guerres Mondiales, il y avait un ennemi connu, que l’on pouvait combattre, aujourd’hui, il y a un ennemi sournois, qui avance masqué, dont on essaie de déjouer les attaques, heureusement, souvent, mais pas assez, hélas !
Se souvenir du sacrifice des générations passées, oui, trois fois oui !
Ne jamais oublier, non, trois fois non !
Mais, transformer ces sacrifices en espoir pour les générations futures, en ne semant pas des graines de revanche qui deviennent des fleurs de haine, je le pense.
Commémorer les batailles, honorer les morts, bien sûr qu’il le faut, mais toujours en donnant en perspective, l’espoir qu’un jour l’homme comprendra, enfin, qu’il n’est pas sur cette terre pour se battre, mais pour tenter, je dis bien tenter, d’instaurer, enfin, un monde meilleur.
Je ne suis pas née en Utopie !
AnneLise
14 août 2017 @ 19:51
Ghislaine-Perryn, mon commentaire ayant été validé, je pense donc qu’il n’est pas une « cucuterie » comme vous le dites dans votre réponse à Mary concernant le dictionnaire des Présidents de la République.
Il n’y a pas lieu ici de juger de la valeur de tel ou tel commentaire, Madame Salens est seule habilitée à publier ou pas nos posts.
Il y a des sujets légers, qui peuvent appeler des commentaires « légers » comme la longueur des jupes, l’alignement des petits pois sur une robe, une coiffure « décoiffée »…
Il y a des sujets plus graves, appelant à la réflexion
Il y a des sujets du domaine artistique, faisant découvrir des oeuvres que l’on ne connaissait pas etc
Mais si « cucuterie » il y a, tournons la page !
Marine 2
13 août 2017 @ 08:35
Merci, Bianca, de ce témoignage. Vous évoquez un quartier où vécurent les exilés russes. S’agit-il d’un quartier de Paris? Merci de votre précision.
Cordialement
bianca
13 août 2017 @ 12:13
Pas dans un quartier de Paris mais au petit Clamart « à la frontière » de Vélizy !
bianca
15 août 2017 @ 13:16
Il est difficile de dire que, née après la guerre, scolarisée avec des enfants issus de l’immigration de nombreux pays d’Europe en grande majorité, envers lesquels nous ne pouvions avoir de rancœur (nos parents en revanche la ressentait pour l’occupant de cette époque vécue), mais ils ont eu la sagesse de ne pas trop nous en parler afin de ne pas mettre la haine dans nos âmes ! Pour ma part j’ai fait « ma » résistance en refusant d’apprendre l’allemand en seconde langue étrangère… Ma Mère s’en est étonnée, j’en ai exprimé la raison…Elle m’a répondu : « Cela ne te concerne pas…Tu n’en a pas souffert » !
AnneLise
13 août 2017 @ 14:37
Bianca, je ne sais pas dans quel quartier de quelle ville vous avez vécu votre adolescence.
Pour ma part, c’était Bd de Courcelles, proche de la rue Daru.
J’ai côtoyé des émigrés russes, aristocrates, qui ne portaient ni fourrure, ni bijoux somptueux.
Si, la femme du vieil ami de mes parents, compagnon de la Résistance, avait conservé une parure d’améthystes, qu’elle appelait « mes Alexandra ».
Elle les avait rapporté lors de sa fuite de Crimée, cousues dans l’ourlet de son manteau.
C’était tout ce qui restait de leur splendeur passée.
Sauf, une conduite exquise, une pudeur remarquable quant à ce qu’ils avaient été et ce qu’ils étaient.
Elle ne parlait pas de petit peuple, mais de « ses malheureux frères et soeurs d’exil »
Elle remerciait la France de son hospitalité, et a toute sa vie fait en sorte d’être le mieux intégrée à la société, elle donnait des cours de musique et de chant.
Elle n’a jamais pu retourner en Russie après la chute du communisme, morte un peu avant.
Son mari a pu y aller et tenter de retrouver quelques traces de sa jeunesse.
bianca
15 août 2017 @ 13:32
J’ai vécu mon enfance où commence l’histoire de la première ligne du métro parisien, lors de mon adolescence mes parents ont fait construire dans un quartier d’une ville à proximité où il y avait de nombreux russes blancs exilés.
(Ils ne portaient des bijoux, fourrures et toilettes que lors de leurs fêtes ou cérémonies, de leur communauté, etc… En général tous les jours ils étaient vêtus très simplement, ils exerçaient des emplois modestes, chauffeurs de taxi, souvent…Leurs enfants vivaient comme n’importe lequel France et ont exercés des métiers dans divers domaines …)Je précise que ce n’est que dans mon environnement !)
Une institutrice âgée a essayé d’enseigner le russe aux petits enfants des familles exilées, ma sœur a suivi ces cours avec une petite voisine. Cette
professeur a renoncé vu le peu de motivation des enfants, elle est venue trouver ma Mère pour lui dire que de tous les enfants c’était ma petite sœur la plus motivée, celle-ci a beaucoup regretté ces cours car quel « avantage » dans une carrière professionnelle !
AnneLise
16 août 2017 @ 11:47
Nous sommes tout à fait d’accord;
Beaucoup sont arrivés en France dans un grand dénuement, mais en général, je dis bien en général, car comme partout il y en avait de plus industrieux que d’autres, ils ont retrouvé non pas leur position d’avant, mais un certain confort de vie.
Les femmes tenaient à garder une élégance qui même sans vêtements et parures somptueux avaient beaucoup de chic.
Mary
12 août 2017 @ 12:29
Affreux pour ce jeune garçon ,sa famille et ceux qui les ont suivis jusqu’au bout.
Auberi
12 août 2017 @ 12:43
Lu d’un trait !
Super
Merci ;))
Corsica
12 août 2017 @ 13:02
Merci à la baronne Manno pour cet article très intéressant avec une très belle iconographie. Ce qui est terrible, c’est qu’en dehors des souffrances vécues par le tsarévitch, cette pathologie a atteint le seul héritier mâle de la couronne. Si la fratrie avait été composée de quatre garçons et une fille, la pression sur la famille impériale aurait certainement été moindre car parmi les quatre garçons, il y en aurait eu en bonne santé. En effet, cette maladie de la coagulation transmise par une anomalie du chromosome X peut l’être, soit par celui du père, soit par l’un des deux de la mère, et comme, dans le cas présent, c’était l’impératrice qui était porteuse de l’anomalie, il y avait 50 % de risques qu’elle la transmette à ses enfants, filles comme garçons. La seule différence, c’est que les filles atteintes ayant un autre chromosome X sain, elles n’auraient pas présenté de symptômes alors que les garçons atteints n’ayant qu’un chromosome X auraient souffert de la maladie, comme le petit Alexis. Si le couple impérial avait eu au moins un autre garçon capable de reprendre le flambeau, Raspoutine n’aurait pas pu prendre un tel ascendant ce qui aurait au moins eu l’avantage, non pas d’empêcher la révolution, mais au moins de supprimer l’un des facteurs de mécontentement envers Nicolas II et son épouse.
AnneLise
12 août 2017 @ 19:46
Corsica, en vous lisant je comprends qu’un autre garçon aurait donc pu naître sans cette anomalie ?
La malédiction, si je puis m’exprimer ainsi, vient aussi du fait que 4 filles sont nées avant ce malheureux petit garçon, réduisant ainsi les chances, si l’on peut dire, de donner un héritier mâle sain aux Romanov.
Je ne sais pas si cela aurait suffi à calmer la colère du peuple russe, mais aurait certainement évité Raspoutine, comme vous le soulignez, et peut-être permis au Tsar d’avoir un jugement plus « éclairé » sur la situation de son peuple.
En tant que mère, je peux comprendre l’emprise de Raspoutine sur Alexandra qui devait se sentir terriblement coupable de ce qui arrivait à son fils, en tant que Tsarine elle aurait du avoir un comportement plus « impérial », mais qu’aurions nous fait à sa place ?
Ce massacre, comme tous les autres ne peut que laisser un goût nauséabond, car se venger de blessures en en créant d’autres ne résout rien.
Corsica
13 août 2017 @ 10:07
AnneLise, en effet à chaque grossesse, la tsarine transmettait un seul de ses chromosomes X et, si les hasards de la génétique, avaient permis que ce soit celui qui était exempt de toute anomalie, il n’y aurait point eu de tsarévitch hémophile. Parfois, il peut arriver que les deux chromosomes X d’une femme présentent une anomalie plus ou moins importante, elle est alors hémophile, ce qui n’était pas le cas de l’impératrice. On peut donc dire qu’elle avait une chance sur deux de donner naissance à un garçon sain.
AnneLise
13 août 2017 @ 14:20
Merci Corsica, et bon week end !
AnneLise
13 août 2017 @ 14:20
Pardon, j’ajoute, « elle n’a pas eu de chance »!
spotlostie
14 août 2017 @ 00:47
Corsica , merci beaucoup pour votre explication éclairée de la génétique impériale ! Visiblement , vous devez travailler dans ce domaine pour nous commenter l’anomalie dont a été victime Alexandra et les conséquences désastreuses sur son pauvre fils !!!
patricio
12 août 2017 @ 13:08
très beau reportage, même si le sort de la famille et notamment des enfants impériaux est très triste.
amitiés
patricio
Bernadette
12 août 2017 @ 13:26
Les révolutions commettent autant d’horreurs sinon plus que ceux qu’ils combattent ! En France on a martyrisé le petit Louis XVII pour la seule raison qu’il était fils de Roi ! Les enfants paient souvent pour leurs parents, et même de nos jours dans toutes les couches de la société !
Juliette
12 août 2017 @ 13:53
Merci pour cet article fort intéressant. J’avais vu par hasard la fin d’un reportage à ce sujet. On expliquait notamment les trouvailles de géologues dès 1977 mais aussi leur obligation de laisser les preuves sur place et de ne surtout pas rendre public leur travail, par peur des représailles du pouvoir et de saccage des preuves . Quelle aberration! Ce documentaire a du être diffusé vers le 17 juillet, en commémoration.
A marialuisa,
je vous souhaite une bonne préparation pour ce voyage en Russie. Vous ne serez pas déçu tant les paysages, l’architecture et l’histoire de la Russie sont passionnants.
bianca
15 août 2017 @ 13:39
Ma directrice est allée à St Petersbourg et Moscou pour un travail de recherches en bibliothèque…Son sac lui a été dérobé, ce sont les employés qui ont dû lui verser une avance pour ses frais de retour, etc…Il y a des personnes immondes de par le monde … Prudence à vos sacs, à vos bagages durant ce voyage là-bas aussi !
Jacqueline
12 août 2017 @ 16:55
Merci pour cet article précis, bien illustré et par ailleurs fort bien écrit.
Jean Pierre
12 août 2017 @ 18:19
Une tragédie à l’état pur.
Patricia
12 août 2017 @ 19:04
Très bel article sur cette tragédie. Un grand merci pour ce reportage très complet. Quelle barbarie ! Le 20 ème siècle a été marqué par des drames indescriptibles, inimaginables pour ceux qui ne l’ont pas vécu, à mon avis.Quand les enfants sont touchés c’est encore plus barbares.
Danielle
12 août 2017 @ 20:12
Merci Madame pour cet excellent article mais que de tristesse !!
ciboulette
12 août 2017 @ 20:43
Merci à la baronne Manno pour cet article extrêmement émouvant qui relate le véritable martyre qu’a subi cette famille , et surtout le jeune prince Alexis , sa maladie et son état n’ayant entaîné aucune pitié particulière , au contraire .
Cette révolution , si cruelle qu’elle ait pu être , n’est pas le fait du hasard , mais le résultat de siècles d’absolutisme aveugle , où le peuple misérable ne comptait pas , n’existait pas .Les monarchies constitutionnelles , parlementaires , n’ont pas connu de tels sorts .
Il est , certes , tout à fait regrettable que la reconnaissance de Maria et d’Alexis , et leur inhumation près de leur famille tardent tant , mais , pour moi , la situation du corps n’entache en rien le repos ( le bonheur ) éternel qui est celui de l’âme . Il en est de même pour tous les disparus , en mer ou pendant les guerres .
Caroline
12 août 2017 @ 23:18
Chère la Baronne Manno,
J’ai lu d’une seule traite votre reportage-photos, fort intéressant mais très triste !
Je vous en remercie bien !
Cordialement,
Caroline
rominet09
13 août 2017 @ 00:17
Magnifique article…. humain…. merci Madame
Juliette d
13 août 2017 @ 03:27
Merci pour ce beau reportage. Même si on a lu sur le sujet, celui-ci est captivant.
lMarie-Françoise
13 août 2017 @ 07:23
Un article passionnant et dont j’ai appris beaucoup. Pauvres enfants et que d’inutiles souffrances leur ont été infligées. Merci à Régine
Lorraine 1
13 août 2017 @ 07:57
La Russie est sauvée parce qu’elle a demandé pardon pour ce crime et canonisé les martyrs…. pas nous.
Marine 2
13 août 2017 @ 08:38
Passionnant reportage. Un grand merci.
Qu’en est il de nos jours du traitement de l’hémophilie ? ( je suis totalement ignorante!)
Corsica
14 août 2017 @ 22:31
Actuellement, on ne meurt plus d’hémophilie mais on n’en guérit pas, c’est à dire que le défaut de coagulation dure toute la vie. Par contre, on peut en éviter les complications hémorragiques en injectant, lors de chutes ou d’opérations, des concentrés du facteur de coagulation manquant ( facteur VIII pour l’hémophilie de type A, et facteur IX pour l’hémophilie de type B, celle du petit Alexis).
septentrion
13 août 2017 @ 08:39
Merci pour ce beau reportage.
Horrible sort pour ces jeunes prince et princesses emportés dans la tourmente de cette révolution.
Lu sur lefigaro.fr Culture
La Russie autorise la sortie d’un film sulfureux sur Nicolas II. Le 10 août, les autorités russes ont autorisé la sortie de Mathilda, un film retraçant la romance entre l’empereur et une ballerine. Le long-métrage a été réalisé par le cinéaste Alexeï Outchitel. «Nous avons donné l’autorisation pour la sortie du film sur tout le territoire russe», a indiqué un haut responsable du ministère de la Culture, Viatcheslav Telnov, cité par l’agence de presse Interfax.
AnneLise
13 août 2017 @ 14:04
Je crois, septentrion, qu’il y avait été fait allusion sur ce site en début d’année.
L’idylle s’est terminée avant le mariage de Nicolas II et Alexandra.
Reste à savoir maintenant, et certainement qu’à l’occasion de ce film, la question va être posée : » Le fils de la ballerine était il celui de Nicolas II » ?
Affaire à suivre !
septentrion
15 août 2017 @ 07:45
Anne-Lise,
Merci de me le rappeler; je ne me souvenais plus.
Oui, cette liaison s’est terminée pendant les fiançailles du futur Nicolas II.
Je croyais que le mystère de cette paternité se situait entre le grand-duc Serge et le grand-duc Andrei Vladimirovitch Romanov.
je n’avais pas fait le lien. Il me semblait que le mariage entre le tsar et la tsarine Alexandra avait toujours été considéré comme un mariage d’amour.
Vladimir, fils de Mathilda, est mort en 1974 sans enfant… et avec lui, le mystère de sa paternité.
AnneLise
15 août 2017 @ 11:18
Renseignement pris, septentrion, autant pour moi, Vladimir ne peut être le fils de Nicolas II car né bien après la fin de la liaison de Mathilda et Nicolas.
A moins que… mais je ne le pense pas, Nicolas aimait trop Alexandra
Val
13 août 2017 @ 18:24
Merci pour cet excellent article. Et pour les commentaires. Aussi intéressants et intelligents. Cela nous change de d’habitude.
spotlostie
14 août 2017 @ 00:41
Quelle horrible destinée pour cette famille impériale !!! Ce sont surtout les enfants que je plains car leur père n’a pas été assez prudent et ne croyait sans-doute pas que son peuple pouvait se révolter !!! Grave erreur de sa part qui a entraîné la mort de toute sa famille !!! En plus , Alexis a vraiment été le plus à plaindre en raison de sa maladie incurable et des sévices dont il a été victime avant d’être assassiné … Pauvres enfants qui n’étaient pas responsables des actes de leurs parents mais qui les ont payés très cher !!! Quelle horreur et quelle mort atroce ils ont subie …
Claude Maron
14 août 2017 @ 12:46
Beau reportage, en effet, qui nous apprends surtout que ce pauvre enfant n’a pas encore de sépulture. Et il faudrait en profiter pour remettre les pendules à l’heure au sujet d’Alexandra, qui est souvent décrite comme hautaine. Je pense qu’elle a grandi dans une famille assez libérale, mais que suite à son mariage avec Nicolas II, sa façon de penser a du changer vu l’amour qu’elle portait à son époux et suite à son sacre comme impératrice. Je pense qu’elle a été une bonne épouse et une bonne mère, et la naissance d’Alexis, d’abord accueillie avec joie, s’est transformée en tragédie. Comment ne pas éprouver de la compassion pour cette femme qui s’estime coupable de l’infirmité de son enfant, qui doit faire l’objet d’une surveillance de tous les instants. Cette situation l’a profondément perturbée psychologiquement et ce n’est pas la situation politique du pays qui a amélioré les choses. Oui, Alexandra se parait de joyaux étourdissants, mais elle le faisait dans le cadre de sa fonction, dont elle avait une haute idée. Dans l’intimité, elle s’habillait simplement, tout comme le tsar. Au niveau politique, la Russie était certainement un cas à part à l’époque, et il faut savoir juger les gens en fonction des circonstances. Cela n’empêche, elle n’avait certainement pas la fibre « populaire » que l’on trouve chez nos princesses actuelles. Qu’ils reposent tous en paix.
Pascal
17 août 2017 @ 17:29
» il faut savoir juger les gens en fonction des circonstances »
Que voilà une parole précieuse !
J’ajouterais aussi « en fonction de la culture et de la pensée de l’époque »
Cheveyre
14 août 2017 @ 13:27
il parait qu’en Espagne, on a su que les fils d’Alphonse III et de Victoria-Eugènie étaient hémophiles au moment de leur circoncision (peut-être souvenir des Maures) …
Ghislaine-Perrynn
15 août 2017 @ 10:32
Ciboulette , j’aurais surement été comme vous dans l’ignorance de ce fait si l’un des miens n’y avait pas été impliqué et encore il n’y a pas tellement longtemps que j’en suis dépositaire . Alors que nous étions à une conférence sur la Libération de ma ville , les miens ont témoignés sur celle ci et il se trouve que mon frère a rectifié un professeur d’université sur ce point . Ce fut une surprise et ce qu’il dit là fut confirmé plus tard . C’est pourquoi il est essentiel même si inévitablement on déborde un peu du sujet de répondre ou de participer dans la mesure de ses possibilités c’est une petite pierre à un édifice nécessaire .
Les allemands en fin de conflit à bout de forces ont amalgamé dans leurs troupes tout ce qui pouvait les conforter .Merci pour votre com.