Le 23 janvier 1914 naissait à Bruxelles le Prince Louis Napoléon Bonaparte, fils de Victor, prince Napoléon, prétendant bonapartiste, et de la Princesse Clémentine de Belgique (elle-même fille du roi Léopold II). Le Prince Victor résidait en Belgique du fait de la loi d’exil s’appliquant aux prétendants françois (loi qui ne fut abolie qu’en 1950). Durant la première guerre mondiale, la famille impériale fut contrainte de quitter la Belgique et s’installa en Angleterre auprès de l’impératrice Eugénie. Le Prince Louis passa ainsi ses premières années auprès de la veuve de Napoléon III.
Au décès de son père en 1926, le Prince Louis devint chef de la maison impériale. En 1932 au décès de son oncle, il devint le seul mâle de sa famille ; il hérita alors de la propriété familiale de Prangins en Suisse, propriété construite par son grand-père Plonplon. Contraint à l’exil, le prince Napoléon souhaita s’engager dans les forces françaises en 1939 mais devant le refus du gouvernement, il s’engagea dans la légion étrangère. Tentant de traverser la frontière franco-espagnole afin de rejoindre Londres, il fut arrêté par la gestapo et ne dut sa libération qu’à l’intervention de son cousin le roi d’Italie. Le Prince Napoléon participa ensuite à la résistance et fut grièvement blessé lors d’une opération. Il termina la guerre aux chasseurs alpins. Compte tenu de ses faits de résistance et de guerre, il fut autorisé à résider en France malgré la loi d’exil. Il fut même décoré de la légion d’honneur sous le pseudonyme de Louis de Montfort (le roi Jérôme, son ancêtre, avait été en effet fait Prince de Montfort par le roi de Wurtemberg, son beau-père).
Marié en 1949 à Alix de Foresta, il se partagea entre ses résidences de Paris, Prangins et la côte d’Azur, gérant ses biens et maintenant la tradition familiale sans toutefois faire d’activisme politique comme son cousin le Comte de Paris. Ce fut également un grand voyageur et pour éviter toute dispersion de ses nombreuses collections historiques conclut des accords avec l’Etat français qui entra ainsi en possession de souvenirs historiques de premier plan. Il mourut en Suisse le 03 mai 1997 laissant un héritage historique intact. De son mariage avec Alix de Foresta il eut quatre enfants et sept petits enfants dont le Prince Jean-Christophe à qui il transmis par testament ses droits dynastiques. (Merci à LPJ pour cet article – Copyright photo : DR)
Ghislaine GOMEZ
23 janvier 2013 @ 07:40
Quel bel homme était ce Prince…. et quelle belle mariée que son épouse lors de lzueq jours de noces… de plus leur fils aîné est d’une beauté éblouissante et fut marié en premières noces à la Belle Béatrix de Bourbon-Siciles…Qui est restée: Belle naturellement, le charme et les connaissances intellectuelles en plus…. deux beaux enfants en sont nés 1° Princesse Blanche et 2° le Prince Jean Christophe …. qui est d’une beauté fracassante (yeux extraordinairement bleux) visage carré de son père, et….
LPJ
23 janvier 2013 @ 11:29
La soeur ainée du prince Napoléon s’appelle Caroline (en souvenir de son aieule la reine de Naples et de la soeur de Napoléon 1er (qui fut également reine de Naples sous le 1er Empire)) et non Blanche.
Les petits enfants de Louis, prince Napoléon et d’Alix de Foresta sont par ordre de naissance : Princesse Caroline Napoléon (1980), Charlotte (1982) et Marion Dualé (1985 ; filles de la Princesse Catherine et de son second époux)), Jean-Christophe, Prince Napoléon (1986), Sophie Napoléon (1992 ; du 2ème mariage du prince Charles), Clément Leconte (1995 ; fils de la Princesse Laure) et Anh Napoléon (1998 ; fille adoptive du Prince Charles).
Palatine
23 janvier 2013 @ 13:22
la beauté est évoquée 6 fois sur 6 lignes.
bel homme
belle mariée
beauté éblouissante
restée belle
deux beaux enfants
beauté fracassante
Ce sont des gens probablement joyeux car comme disait Keats « a thing of beauty is a joy forever »
Tiens ca me fait penser à un des sept nains de Blanche-Neige, Joyeux.
Et Blanche Neige etait d’une beauté fracassante à fracasser la neige et la glace évidemment. La Belle-Mère à la pomme était d’une beauté glaçante d’ailleurs. Très beau champ lexical.
Palatine
23 janvier 2013 @ 13:47
Me rappelant la chanson « tout le monde il est beau (sur votre post c ‘est un fait avéré) tout le monde il est gentil », je me permets de compléter votre post:
quel homme gentil était le Prince
la mariée était gentille
le fils ainé était d’une gentillesse renversante
restée gentille (Béatrice) naturellement
deux gentils enfants
gentillesse fracassante
maintenant tout est équilibré. Le bain de sirop est prêt.
Lola du Sud
23 janvier 2013 @ 16:31
Oh la la Palatine la prochaine fois vous achetez un fouet pour Ghislaine ou quoi?
Un petit séjour à Marseille Palatine pour vous changer des fraîcheurs de l’air rhénan? :)
philippe gain d'enquin
23 janvier 2013 @ 20:08
Oh là, la Cagole!Si jeune et déjà « maîtresse du Donjon ? «
Lola du Sud
24 janvier 2013 @ 21:55
PGE vous m’êtes sympathique aussi vais je tenter de rester polie: ce terme a Marseille est extrêmement désobligeant et je n’ai rien mais vraiment rien d’une cagole sur aucun plan!!! :( :( :(
Laure-Marie Sabre
23 janvier 2013 @ 14:42
Sa mère, la princesse Clémentine, ne comptait plus les femmes de chambre qu’elle avait dû renvoyer parce qu’elles se plaisaient à passer du temps dans la chambre du jeune (très jeune) prince.
Lola du Sud
23 janvier 2013 @ 16:33
exact! Ghislaine et moi on en était dans une vie antérieure et la terrible intendante Palatine nous chassait à coups de plumeau! :)
LPJ
23 janvier 2013 @ 16:58
Le Prince était très beau, notamment lors de sa jeunesse. Il plaisait beaucoup et aurait tout à fait pu faire un mariage dans le gotha. Son amour de la France était tellement grand qu’il avait souhaité se choisir une épouse française.
L’amour fut au rendez-vous quand il rencontra chez des amis communs, Alix de Foresta. Celle-ci alliait le charme, l’intelligence et l’appartenance a une famille noble de Provence.
Ce fut un mariage heureux (1949-1997). La Princesse fut une auxiliaire efficace pour son époux et est unanimement appréciée dans le gotha. Elle a poursuivi l’oeuvre de son mari afin que l’épopée napoléonienne ai sa juste place. Et elle a préparé son petit-fils au ^role que le Prince Napoléon avait par testament dynastique décidé de lui donner.
Cosmo
24 janvier 2013 @ 12:13
LPJ,
Le plus amusant est que les Foresta sont une famille légitimiste. Le marquis de Foresta, au XIXème siècle, était un des supports du comte de Chambord et un habitué de Froshdorf.
Comme quoi, l’amour déplace les montagnes.
Et vous avez raison, la princesse Napoléon est un des personnages les plus appréciés du Gotha où elle occupe parfaitement la place qui lui revient, celle de l’épouse et grand-mère de l’héritier du trône impérial.
Bien à Vous
Cosmo
LPJ
24 janvier 2013 @ 19:11
Cher Cosmo
Je me rappelle d’une émission où la Princesse Alix indiquait qu’elle était issue d’une famille noble provençale légitimiste. Elle ajoutait que sa famille avait était flattée et honorée de cette alliance.
Le Comte de Chambord avait légué quelques objets personnels au Marquis de Foresta (dont des fusils, je crois). De mémoire, lors d’un reportage, il était indiqué qu’une partie se trouvait à la Villa de Prangins, résidence suisse de la Princesse. Il est amusant de de se dire que par un mariage des objets ayant appartenu au Comte de Chambord se retrouveront propriété d’un des enfants de la princesse et donc d’un descendant des Bourbon (puisque le Prince Louis descend des trois dynasties ayant régné sur la France : Bourbon, Orléans et Bonaparte).
Bien à vous Cosmo, c’est toujours un plaisir de vous lire.
Cosmo
24 janvier 2013 @ 21:51
Cher LPJ,
Les familles anciennement souveraines ont entre elles des liens familiaux et souvent d’amitié qui dépassent les clivages que nous rencontrons sur le site.
Cordialement
Cosmo
Lola du Sud
23 janvier 2013 @ 10:31
Ghislaine si vous aimez les hommes surtout ne nous le dites pas :)
(je suis comme vous:je les trouve plus que craquants… :)
Vous savez ce qu’on dit à Marseille quand on est troublé : « regarde devant toi sinon tu vas tomber dans l’eau » :)
COLETTE C.
23 janvier 2013 @ 12:50
Dire qu’il pouvait parler de l’impératrice Eugénie, cela fait rêver ! Ses « souvenirs historiques » ont’il été édités ?
LPJ
23 janvier 2013 @ 16:50
Le Prince Napoléon, trop discret, n’a pas laissé d’écrits. Les souvenirs historiques en question sont toutes les oeuvres d’art, archives, décorations et autres qui sont aujourd’hui dans les collections nationales. Il a ainsi permis que cet héritage considérable, et qu’il considérait comme dépassant la seule propriété d’une famille, ne soit pas dispersé lors de sa succession (4 enfants) ou celle de sa soeur (8 enfants). Cela a ainsi évité les ventes aux enchères que nombre de familles anciennement régnantes ont dû faire pour cause de succession et de droits à payer.
jul
23 janvier 2013 @ 19:50
Merci pour ce beau portrait LPJ.
Je suis sûr que le Prince Louis aurait un très bon Empereur. Il aurait assumé son rôle de Chef d’Etat comme il a assumé son rôle de Chef de Maison. On peut facilement se le représenter.
C’est vraiment dommage qu’il n’ait pas laissé d’écrits. J’aurais bien aimé connaître son opinion concernant les évènements qu’il a vécu.
J’espère que la Princesse pourra confier ses souvenirs. Ce serait un livre très intéressant.
Bianca
23 janvier 2013 @ 22:41
Modestement je pense que la France aurait eu bien besoin d’un homme comme celui-ci à sa tête, un vrai, un grand français !
Quel dommage qu’il n’ait eu un destin politique ! Son épouse est remarquable, une grande dame !
Jef
23 janvier 2013 @ 13:32
Cet homme était donc le cousin direct de Rodolphe d’Autriche, par leurs mères.
Carole
23 janvier 2013 @ 15:43
je crois que l’archiduc Rodolphe était son oncle, par alliance, puisqu’il avait épousé la soeur de sa mère, la princesse Stéphanie.
Le prince Napoléon était le cousin de l’archiduchesse Elizabeth-Marie, princesse de Windisch-Graetz par mariage, dite parfois « l’archiduchesse rouge ».
aubert
23 janvier 2013 @ 16:18
Un correspondant a demandé récemment qu’elles étaient les membres féminins de la Maison impériale.
Le prince Louis Napoléon avait une soeur aînée Marie-Clotilde née en 1912 qui a épousé Serge de Witt, fils d’Oscar et de Lydia de Fidler d’où:
.Marie-Eugénie mariée 1)Cte Pierre Chéréméteff, sans post et 2) Cte Hélie de Pourtalès, post.
.Hélène mariée au Mis du Lau d’Allemans, post
.Véra-Geneviève mariée au Mis de Commarque, post
.Baudoin-Napoléon marié à Isabelle de Rocca-Serra, post
.Isabelle mariée à Remmert Laan, post
.Jean-Jérôme, marié à Véronique de Dryver, post
.Wladimir, marié à Marguerite Mautner de Markhof, post
.Anne, mariée à Henry Robert de Rancher.
Palatine
23 janvier 2013 @ 19:29
Mon cher Aubert
Dominique Paoli, biographe de la princesse Clementine de Belgique, raconte la rencontre de Marie Clotilde et du comte russe Serge de Witt. Ils se seraient tout bêtement rencontrés … dans la rue. « Cet homme a suivi ma fille dans la rue , confie Clementine à sa soeur, l’a accostée et … il se sont fiancés ». Ancien capitaine de cavalerie de l’armée russe , Serge de Witt avait 20 ans de plus que Marie Clotilde agée de 26 ans.
Cette union fut féconde et heureuse et Clémentine fut rassurée. Elle devint la grand-mère comblée de sept petits de Witt.
jul
23 janvier 2013 @ 19:52
J’imagine que Baudouin-Napoléon de Witt était le filleul du Roi de Belgique
A-t-on des informations de cet ordre sur ses frères et soeurs?
Philibert
23 janvier 2013 @ 20:14
Aubert, il manque deux enfants dans votre liste, Serge de Witt ayant eu dix enfants.
LPJ
24 janvier 2013 @ 09:29
Il y eut effectivement deux autres enfants, un garçon et une fille, morts en bas âge au Maroc.
aubert
24 janvier 2013 @ 12:00
Je n’ai pas inscrit les 2 enfants décédés en bas âge, peut-être à tort.
LPJ
23 janvier 2013 @ 21:36
Pour compléter :
– Marie-Eugénie n’a pas de postérité de ses deux mariages ; son second mari est le fils d’une Talleyrand-Périgord, Duchesse de Sagan
– le fils cadet de Véra, le Comte Cyrille de Commarque a épousé en premières noces une petite-nièce du Duc d’Edimbourg (époux de la reine d’Angleterre) et en secondes noces une noble italienne, Ortensia Visconti di Modrone
– Jean-Jérôme est divorcé et remarié à Viviane Jutheau
– Wladimir est également divorcé (Marguerite Mautner de Markhof est remariée à un Comte de la Forest-Divonne ; une de ses cousines germaines à épouser un Prince de Liechtenstein, une autre un Archiduc d’Autriche , et la soeur de sa mère est par mariage Princesse de Hohenberg) et remarié à une demoiselle Martin-Flory
– Anne est veuve de son premier mariage et remariée à un banquier
aubert
24 janvier 2013 @ 12:04
Mon initiative puisqu’elle a permis plusieurs commentaires qui complètent l’information puisée dans des sources un peu anciennes.
En matière généalogique les sources sont rapidement dépassées.
LPJ
24 janvier 2013 @ 19:13
Eddy de Tasigny a publié l’an passé une généalogie des Bonaparte mise à jour.
LPJ
23 janvier 2013 @ 16:47
Jef
L’héritier du trône d’Autriche était en fait l’époux de la tante du Prince Napoléon. Celui-ci était en fait le cousin germain de la fille de l’Archiduc.
Par sa mère, le Prince Napoléon n’avait que deux autres cousins germains : un prince et une princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, le premier sans alliance et la seconde sans postérité.
Par son père, il n’avait qu’un seul cousin germain : le Prince Humberto de Savoie-Aoste.
Jef
23 janvier 2013 @ 23:55
Vous avez évidemment raison !
j’étais fatigué ;-)
Caroline
23 janvier 2013 @ 15:16
Ce beau prince me rappelle le roi Albert de Belgique lors de sa jeunesse!Sont-ils apparentés?Merci d’avance!
Philibert
23 janvier 2013 @ 20:19
Forcément, puisque le prince Louis Napoléon était l’arrière-petit-fils du roi Léopold Ier de Belgique, et que celui-ci était le grand-père du roi Albert Ier (1875-1934) et l’arrière-arrière-grand-père du roi Albert II, l’actuel roi des Belges.
Cosmo
23 janvier 2013 @ 20:32
Caroline,
Oui, puisque sa mère, la princesse Clémentine était la petite-fille du roi Léopold I, l’ancêtre du roi Albert.
Bien à vous
Cosmo
Caroline
24 janvier 2013 @ 10:41
Philibert et Cosmo,bien merci pour vos explications intéressantes!
Bonne journée!
LPJ
23 janvier 2013 @ 21:43
Les deux princes descendent du premier roi des Belges. Le Prince Napoléon est le petit fils du roi Léopold II. Celui-ci était l’oncle du roi Albert 1er (qui lui a succédé et qui a autorisé le mariage de sa cousine germaine la Princesse Clémentine de Belgique avec Victor, Prince Napoléon). Albert II eut le roi Léopold III (donc cousin en second de Louis Napoléon) qui lui-même est le père de l’actuel roi Albert II. La parenté est donc relativement proche.
De plus le Prince Louis a été élevé en Belgique et a toujours eu des liens puissants avec la famille royale (la reine Elisabeth, le Prince Charles (frère de Léopold III) et la Grande-Duchesse Joséhine-Charlotte de Luxembourg ont été parrain et marraines de certains enfants du Prince Napoléon.
Bob
1 février 2013 @ 14:27
Lors des fêtes du centenaire de l’Indépendance belge en 1930, le prince Napoléon et sa mère étaient assis à la tribune à côté du roi Albert I.
Mayg
23 janvier 2013 @ 15:28
C’est vrai que c’était un bel homme.
Quels sont ses liens de parentés avec le roi d’Italie ?
LPJ
23 janvier 2013 @ 21:47
La grand-mère paternelle de Louis, Prince Napoléon été née Princesse Clotilde de Savoie. Fille du premier roi d’Italie, elle était la tante du roi Victor-Emmanuel.
De plus, à noter que le fils de ce souverain, le roi Umberto épousa la Princesse Marie-Josée de Belgique, renforçant encore les liens des Napoléon avec les Savoie. D’autant que la tante de Louis, la Princesse Letizia avait épousé le Duc d’Aoste (frère de sa mère !).
Kalistéa
23 janvier 2013 @ 17:06
Chère Palatine ,j’ajouterai que je lui trouve le visage empreint d’une grande douceur!
Ceci dit c’est vrai que le prince Louis Napoléon était très bel homme.Il était plutôt de type SAxe-Cobourg Gotha, mais il y avait dans ses traits aussi quelque chose du général Bonaparte.
Il faut dire que son grand-père, Jérôme-Napoléon dit « PLon-Plon » était celui qui de ses neveux avait le plus les traits de l’empereur.
Bonne soirée chère amie.K.
Palatine
23 janvier 2013 @ 19:37
Ma mère qui le vit de près un soir à l’opéra me raconta qu’elle fut impressionnée par sa distinction et sa prestance. Donc c’était bien un bel homme. Tous les témoignages concordent.
LPJ
24 janvier 2013 @ 09:35
Distiction et prestance : deux qualités du Prince. Il avait en outre reçu une solide éducation le préparant à son rôle. Il ne faut en effet pas oublié qu’il fut orphelin de père jeune (12 ans) et qu’il fut donc élevé par sa mère. La Princesse Clémentine était fille de roi, avait tenu le rôle de « première dame » auprès de son père (en l’absence de sa mère, d’abord retirée de la Cour puis décédée) et était d’une autre génération (puisqu’elle avait 42 ans au moment de la naissance du Prince.
Philibert
23 janvier 2013 @ 20:22
Pour ma part, je trouve qu’il ressemble d’abord et avant tout à Napoléon Ier.
Faites abstraction de son uniforme et vous verrez…
philippe gain d'enquin
23 janvier 2013 @ 18:05
Permettez moi après ces considérations de midinettes, de vous livrer les extraits qui suivent (en page 9 puis dernière page) de l’ouvrage intitulé : « Seul le Bonapartisme peut sauver la France » paru sous la signature de M. Berger-Creplet, édité à Liège en Belgique par : Les Presses-Molière, 1937, orné d’une photographie du prince âgé de vingt-trois ans; je cite :
1°)
« Voilà 60 ans que cela dure, c’est à dire qu’on « défrancise »… On finira bientôt par chercher notre France… comme on cherche une aiguille dans une botte de foin! Ce n’est plus qu’une question de temps, si on laisse faire! Mais on ne laissera pas faire. Que non (…) L’heure du destin approche, la France attend un Chef. Il est jeune, il est fort. L’avenir lui appartient »
2°)
(..) La France ne veut pas d’un roi qui mettrait en péril sa chère égalité, épave de la Révolution, à laquelle le pays s’est attaché d’une manière invincible. Elle ne veut plus de la constitution parlementaire qu’elle a : c’est une organisation génératrice de gaspillages et d’abus qui n’a pas tenu ses promesses. La France est grosse, en effet, non d’un roi, non d’un maître, mais d’un Chef (…) Voici qu’au delà de la frontière se dresse un homme jeune. Il n’est pas un héritier suspect du passé, mais un descendant du grand Empereur, et, pour tout dire, un petit-fils de la Révolution. Par sa mère, il s’apparente à un souverain ami de la France, dont les vastes desseins et les entreprises hardies ont émerveillé le monde moderne. Groupons nous autour de lui; préparons lui la route; aidons le destin et que, le moment venu, la France en le voyant, dise : « C’est celui-là que je choisis! ».
1937…
Espérant n’avoir pas été trop long. PGE
Philibert
23 janvier 2013 @ 20:27
« Voilà 60 ans que cela dure, c’est à dire qu’on « défrancise »… On finira bientôt par chercher notre France… comme on cherche une aiguille dans une botte de foin ! », écrivait donc M. Berger-Creplet en 1937.
Curieusement, on pourrait écrire exactement la même chose aujourd’hui, même si c’est pour d’autres raisons…
Laure-Marie Sabre
24 janvier 2013 @ 14:31
Ce qui prouve en fait que la France est inépuisable. Ou que tel le phoenix, elle renaît sans cesse de ses cendres.
Quant à « midinetter », « la France attend un Chef. Il est jeune, il est fort » me semble pas mal dans le genre :-)
HRC
24 janvier 2013 @ 20:52
je vous rejoins dans le club des non-midinettes.
il avait du charme, oui
Philibert
24 janvier 2013 @ 23:33
Laure-Marie, je suis malheureusement moins optimiste que vous.
Personnellement, je crois que son déclin (ou sa décadence, comme on voudra) a commencé, et je vois mal ce qui pourrait l’enrayer…
Lola du Sud
23 janvier 2013 @ 19:24
Cher PGE vous avez raison d’apporter votre touche d’historien à cette page de « midinettes » mais avouez que tout le charme de ce site est là: sur la même page on trouve des commentaires de toutes sortes c’est ce qui est si amusant!
Kalistéa
23 janvier 2013 @ 20:41
Merci Ph GE,je trouve intéressant ce document que je ne connaissais pas.
Mais…1937, c’est déjà loin, peut-être malheureusement.
Bien à vous.K.
Palatine
23 janvier 2013 @ 20:54
c’est intéressant. A chaque prétendant son Charles ou son Nemausus. J’ai toujours eu de l’indulgence pour ce genre d’allégeance.
Palatine
23 janvier 2013 @ 20:56
je m’adressais evidemment à Philippe G. d’E.
philippe gain d'enquin
24 janvier 2013 @ 09:50
Qui vous a reçu 5 sur 5 et ajoute rien que pour vous (c’est une confidence, chuuuuuuuuuuuuut) avoir eu le grand bonheur d’assister à une messe en hommage à l’Empereur en présence du Prince Napoléon, en l’église des Invalides. C’était magnifiquement sobre et grandiose. Le R.Père Riquet, prêcheur exceptionnel et ami du couple impérial sut associer à la cérémonie le souvenir de Mr de Foresta mort peu de jour auparavant. l’instant bouleversant par excellence ayant été aux premières mesures de la Marseillaise (interprétée par un orchestre de l’Armée) montées du pourtours du tombeau de Napoléon, de voir tous les drapeaux s’incliner. La sortie elle s’inscrivit dans la plus complète détente et le Prince s’adressa aux un, aux autres, à un groupe venu de Belgique dont tous les membres portaient le costume qui de grognard, qui de vivandière etc. A tous les hommes qu’il passa en revue, tel l’Empereur, heureux de le faire, pinça l’oreille de ces messieurs qui « s’y croyaient »… Pour ma part S.A.I me serra la main en me disant : « Je suis heureux que vous ayez pu venir ». Voilà, clap de fin! A vous, PGE
aubert
24 janvier 2013 @ 12:11
Cher PGE, Bien que ce commentaire ne me soit pas adressé je « commente »: Quand on est Prince il faut peu de choses pour mettre les gens dans sa poche.BAV.
philippe gain d'enquin
24 janvier 2013 @ 21:10
Cher Aubert, nous voici curieusement – quoi que… – parfaitement d’accord; il n’en demeure pas moins que les « Princes ou princes » n’étant pas soumis à élection (s) ou réélection (s)confèrent à ces anodins propos une force inimaginable, ou du moins des plus irréelles? Pour moi qui suis viscéralement attaché au lien d' »hommage », ce type de déclaration – qui n’engage je vous le concède que celle ou celui y souscrivant – ce type de confidence sait faire mouche. Par delà l’épaule de ce prince, n’était-ce point « l’Empereur » qui nous, qui me parlait? Ne vous gaussez pas très cher bretteur, je suis déjà au creux du divan de Lacan s’agissant de ceux en qui mes fidélités sont durablement et indéfectiblement placées… A vous, un « néo grognard » qui sur ce coup s’assume! PGE
Lola du Sud
24 janvier 2013 @ 21:56
:)
philippe gain d'enquin
25 janvier 2013 @ 10:35
En retour de votre smiley, permettez que je vous « cajole », parfois il suffit d’une seule lettre pour espérer rentrer en grâce… A vous, PGE
Lola du Sud
25 janvier 2013 @ 16:28
Je vous pardonne PGE :) vous êtes si drôle comment faire autrement?
Renée
25 janvier 2013 @ 16:25
Pour Philippe G d’E :
Cagole : Fille de mauvais genre, d’allure vulgaire.
philippe gain d'enquin
26 janvier 2013 @ 11:38
Merci à vous chère Renée de ce complément d’information; je constate grâce à vous qu’outre son statut de « capitale européenne de la culture » l’antique Massalia est aussi celle du fan club de cette admirable, adorable, dynamique, sympathique, et bien fragile petite Lola du Sud injustement attaquée par un rustaud du Septentrion. Bravo! N’ayant toujours pas pigé comment ajouter de smileys à mes (méchants) propos, je vous prierai e m’imaginer en chemise,à genou,la cendre aux cheveux et la corde au cou… A vous, PGE
Lola du Sud
26 janvier 2013 @ 12:51
Merci Renée et PGE :) :) :)