Dernier volet de la série « Impératrices, reines, princesses, femmes d’exception » consacré à la princesse Catherine Yourievski (1847-1922), extrait du livre “Impératrices, artistes et cocottes” par Martine Gasquet avec l’aimable collaboration de Patrick Germain pour les illustrations. Ici, Princesse Ekaterina Mikhailovna Dolgorukova en 1866.
La princesse Catherine Yourievski organise ce soir chez elle, à Nice, un grand dîner pour commémorer le cinquantenaire de la libération des serfs, réalisée en 1861 par la volonté de son époux, Alexandre II, le tsar de toutes les Russies , tué le 13 mars 1881 par l’explosion d’une bombe anarchiste.
La Villa Georges à Nice du temps de Katia
La villa Georges, le prénom de leur fils, illumine le boulevard Carabacel d’une multitude de petites lueurs. Catherine, ou mieux Katia, comme l’appellent ses familiers, a en effet adopté la coutume locale des lumignons accrochés à toutes les fenêtres de la maison et l’entrée du parc est signalée par des rangées de flambeaux.
Dans l’ombre, les palmiers apparaissent d’une hauteur démesurée et les bougainvillées aux bractées rouges et violacées, apportent une touche colorée d’exotisme.
Le personnel a revêtu la livrée noire aux boutons d’or qui lui avait été octroyée par le tsar. Comme à la Cour à Saint-Petersbourg et comme aux temps de la splendeur impériale, les plus grands noms de l’aristocratie russe qui séjournent sur la Côte d’Azur ont accepté son invitation, dont le grand-duc Michel, frère du tsar et la grande-duchesse Anastasia de Mecklembourg-Schwerin, petite-fille de Nicolas Ier. Depuis le séjour à Nice de l’impératrice Maria Alexandrovna en 1864, la communauté russe n’a cessé de prospérer entre Cannes et Menton.
Princesse Dagmar de Danemark (1847-1928), Impératrice de Russie Maria Feodorovna
Cependant Katia n’a pas invité l’impératrice douairière Maria Feodorovna, veuve d’Alexandre III, le fils d’Alexandre II, qui est en villégiature au Cap-d’Ail. Leur haine réciproque n’est un secret pour personne et remonte à deux événements contemporains, décisifs pour leur vie respective.
Le 9 novembre 1866, la jeune princesse Dagmar de Danemark avait épousé le prince Alexandre, héritier du trône de Russie, en changeant de religion et de nom, puisqu’elle s’appellera désormais Maria Feodorovna.
Son destin semble bien éloigné de celui de Catherine Dolgorouki, jeune fille noble mais pauvre, qui deviendra quatorze ans plus tard son éphémère belle-mère ! Les deux jeunes femmes ont presque le même âge, leur rivalité sera féroce.
Armes des princes Dolgorouki (ou Dolgoroukov)
Issue d’une grande famille russe, Katia compte, parmi ses aïeux, l’un des fondateurs de Moscou, mais la richesse terrienne de ses parents vient de s’effondrer avec l’abolition du servage.
Palais Dolgorouki à St Petersbourg
Eglise de Podmoklovo propriété des Dolgorouki
Podmoklovo propriété des Dolgorouky à 120 kms au sud de Moscou, aujourd’hui
Que pourraient rapporter ces immenses propriétés s’il n’y a plus de serfs pour les mettre en valeur ? Devant les conséquences désastreuses pour l’économie russe de sa généreuse initiative, Alexandre II “ le Tsar Libérateur ” a été contraint d’indemniser ses vassaux qui se sont empressés de dilapider les sommes reçues en folles nuits dont le sobriquet est passé à la postérité : les tournées des grands-ducs.
Informé de la situation de la famille Youreski, le tsar intervient personnellement et permet aux deux jeunes sœurs, Katia et Moucha, d’entrer à l’Institut Smolny.
Institut Smolny à St Petersbourg
Cette école, à laquelle l’impératrice Maria Alexandrovna s’était personnellement intéressée, permettait aux jeunes filles nobles mais pauvres de recevoir gratuitement une éducation soignée. Comme à la Cour impériale, le français était la langue courante, l’histoire, le dessin et la musique tenaient une grande place dans l’emploi du temps.
Princesse Marie de Hesse et du Rhin (1855-1880), Impératrice Marie Alexandrovna
L’uniforme des pensionnaires sied à la beauté déjà éclatante de la jeune Katia. Ses longs cheveux blonds sont tressés et réunis sur le sommet du crâne selon la coutume russe. Son port de tête est celui des danseuse et dans son œil luit l’arrogance de ses ancêtres.
Comme toutes ses camarades nobles, elle ne connaît de la Cour que les petits potins glanés à la table des parents et que les pensionnaires échangent le soir au dortoir en se cachant des surveillantes.
Katia
En 1865, Alexandre II a 47 ans. C’est encore un très bel homme. Grand, bien découplé, il porte courte et bien soignée sa barbe blonde. Son oeil bleu, très clair, se mouille facilement sous le coup d’émotions trop fortes pour cette âme tendre.
Alexandre II en 1865 ( Musée de l’Ermitage)
Il tente vainement de lutter contre cette sensiblerie dont se moquait déjà son père Nicolas Ier, réputé pour son caractère autoritaire. A l’Institut Smolny, ses compagnes parlaient à Catherine de la dernière conquête qu’on prêtait au tsar, Alexandra Youreski, une de ses lointaines parentes, en espérant glaner quelque détail savoureux.
Le tsar était marié depuis 25 ans avec une princesse allemande, Marie de Hesse, aux origines quelque peu controversées, puisqu’on murmurait, dans les coulisses du grand-duché, qu’elle était une une fille adultérine de sa mère, la grande-duchesse Wilhemine et du Grand Maréchal, le baron de Grancy.
Ce qui est certain c’est que dès leur première rencontre, les deux jeunes gens avaient ressenti un réel coup de foudre et avaient connu quelques années d’un grand amour que huit grossesses successives aux accouchements difficiles avaient fini par complètement éteindre.
Le couple impérial n’était plus uni que par un respect mutuel et la dernière épreuve qui leur avait été imposée par le destin, la mort sur la Riviera de leur fils aîné, le tsarevitch Nicolas, avait définitivement scellé leur destinée en les éloignant à jamais l’un de l’autre.
Le couple impérial vers 1860
La jeune fiancée de Nicolas, la princesse Dagmar de Danemark, était accourue veiller les derniers jours du tsarevitch. Une affection durable s’était nouée entre l’impératrice Maria Alexandrovna et la jeune fille qui voyait succomber son premier amour et ignorait encore tout des dures exigences de la raison d’Etat.
Maria Feodorovna
Puisque Nicolas n’avait pu régner, il convenait de faire épouser à la princesse Dagmar le frère cadet du tsar, Alexandre, nouvel héritier du trône, afin de permettre au Danemark de contrebalancer la volonté d’hégémonie prussienne. De trop nombreux petits Etats allemands avaient en effet été annexés et après Sadowa, une sourde menace pesait sur le royaume du Danemak et ses provinces du sud.
Tsarevitch Alexandre, futur Alexandre III, en 1865
Un matin d’avril, Alexandre II traversait le parc du Palais en même temps que les jeunes pensionnaires de l’Institut Smolny. Son regard croisa celui de Katia et il reçut un choc comme il n’en avait jamais éprouvé auparavant.
Cette jeune fille était la femme de sa vie, il en était absolument certain. Il s’inquiéta de son nom, constata qu’il connaissait sa famille et la fit plusieurs fois inviter, dûment chaperonnée, dans des manifestations officielles où l’attention que lui portait Alexandre II ne pouvait échapper à personne. Bientôt, il lui écrivit tous les jours – en français – des lettres enflammées. Katia n’avait que seize ans et elle attendit un an encore avant de lui céder.
“ Comment lui ai-je pu si longtemps résister, comment ne l’ai-je pas aimé plus tôt ? Je pense que c’est seulement en raison du fait de l’avoir vu un jour si triste, si gravement affligé, qui me fit succomber et notre amour triompher ”.
Lettre autographe d’Alexandre à Katia Dimanche 11/23 février 1868
Dès qu’elle eut connaissance de cette liaison, la jeune Maria Feodorovna prit le parti de sa belle-mère, Maria Alexandrovna. Elle craignait, plus que les autres membres de la famille impériale, que son mari ne soit écarté du trône au profit des enfants que Katia avait eu avec Alexandre II.
Des enfants de l’amour, des bâtards, sans doute, mais ils étaient si beaux ! Georges surtout. « Celui-là est un vrai Russe! Celui-là au moins n’a que du sang russe dans les veines » assurait son père avec fierté.
Katia et ses deux aînés
Katia cherche dans ses souvenirs, l’ambition avait-elle été le principal moteur de sa vie ? Le tsar ne manquait pas une occasion de l’appeler son impératrice, de lui promettre qu’à la mort de sa femme il l’épouserait.
Le couple illégitime et leurs enfants
N’avait-il pas légitimé ses enfants avec un titre d’Altesse Sérénissime ? Ce qu’elle voulait c’était avoir son Alexandre pour elle seule au su, ce qui était déjà fait, et au vu de tous, pouvoir se promener à son bras, en toute quiétude, comme n’importe quelle épouse aimante.
Elle avait vécu durant quatorze ans un immense amour rythmé par ses lettres quotidiennes, car il lui écrivait à chacun de ses instants de liberté, entre deux rendez-vous, entre deux conférences ou défilés, même s’il savait qu’il irait la rejoindre le soir, le tsar ayant fait construire un ascenseur qui lui permettait de gagner sans se faire remarquer l’appartement de sa maîtresse.
Le Palais d’Hiver où Katia avait son appartement
Abandonnée à sa solitude, l’impératrice avait de quoi nourrir son hostilité et la faire partager à sa jeune belle-fille !
Depuis que ses rapports avec Maria Alexandrovna, qui se réfugiait dans la solitude et les consolations de la religion, avaient été réduits à quelques rares et nécessaires occasions, le tsar avait imposé à ses enfants légitimes et à ses intimes la présence de Catherine aux repas familiaux. Son titre de demoiselle d’honneur de la tsarine n’était qu’une mascarade qui n’abusait personne.
Katia en 1880
Le fils du tsar, Alexandre, devenu prince héritier, avait un caractère accommodant. Il voyait son père heureux et n’accordait aucune créance, à la différence de son épouse, aux rêves dynastiques que l’on prêtait au tsar pour Georges, le fils aîné de Katia.
Il reprochait d’ailleurs à Maria Feodorovna de manifester un amour exagéré pour leur premier-né qu’elle avait voulu appeler Nicolas, du nom de son frère disparu, son premier fiancé. Il était à son tour destiné à devenir tsar, et elle tremblait pour son avenir.
L’impératrice et sa bru trouvaient toujours quelque prétexte pour ne pas assister à ces repas, au grand soulagement d’Alexandre II dont le caractère trop faible fuyait les difficultés domestiques.
Il était assailli par d’autres soucis. Sa préoccupation majeure était la transformation économique et sociale de son immense empire.
L’abolition du servage, décision qu’il avait prise après avoir lu le livre de Tourgueniev « Les mémoires d’un chasseur »” et avoir été ému aux larmes, faiblesse dont il était coutumier, avait été suivie par de nombreuses réformes qui ne faisaient pas toutes l’unanimité : interdiction des châtiments corporels dans l’armée et des marques infamantes au fer rouge, création des zemstva, premières assemblées locales apportant un semblant de démocratie dans une société féodale, accès des jeunes filles à l’éducation des lycées, modernisation de la justice par l’indépendance des juges, autant de mesures nécessaires mais souvent mal adaptées ou mal appliquées qui contribuaient à augmenter le pouvoir des riches et à rendre plus pauvres les paysans, libres mais affamés parce que chassés de leurs terres par l’abolition du servage.
Les mouvements révolutionnaires s’étoffaient dans l’ombre : le tsar avait déjà échappé à plusieurs attentats. Une voyante lui avait prédit que le sixième lui serait fatal.
Le cabinet d’Alexandre II où on peut imaginer que Katia avait ses entrées par Eduard Petrovich Hau (1807-1887).
Katia vivait prisonnière au Palais dont elle ne pouvait sortir qu’accompagnée et encadrée par des soldats dévoués au tsar : Alexandre craignait pour sa vie et elle-même, qui ne vivait que pour lui, éprouvait l’angoisse terrible de le perdre sans avoir pu régulariser leur union aux yeux de Dieu.
Cependant, la santé de l’impératrice Maria Alexandrovna déclinait et dans sa naïveté égoïste, Alexandre attendait sa mort avec impatience pour que la belle Katia qu’il appelait son impératrice, puisse le devenir bientôt dans la réalité.
Cette mort attendue survint le 9 juin 1880. Deux mois à peine plus tard, sans même attendre la fin du deuil, le tsar épousait Catherine, qu’il avait faite princesse Yourievski, en rêvant de la faire rapidement couronner impératrice.
« Je suis effrayé de mon bonheur« , le tsar exultait de joie. Le Palais était partagé entre le désir – et la nécessité – de faire bonne figure à la nouvelle épouse morganatique du tsar et le refus d’une politique jugée trop libérale. Les inquiétudes de la noblesse, étaient grandes devant l’évolution de la situation dynastique.
La Cour et les boyards n’eurent pas le temps de choisir leur comportement.
La voyante ne s’était pas trompée : le 13 mars 1881, Alexandre II, trente-troisième tsar de toutes les Russies, était victime du sixième attentat.
Katia avait trente-quatre ans. Sa vie était brisée et elle ne serait jamais impératrice.
Alexandre II sur son lit de mort par Konstantin Makovsky
Alexandre III monta sur le trône, Maria Feodorovna tenait sa revanche. Katia put rendre un dernier hommage à son seul amour et récent époux, mais ne fut pas autorisée à participer aux obsèques officielles.
En ultime gage de fidélité elle avait coupé ses longs cheveux qu’il aimait tant et se penchant sur le cercueil, elle les lui avait glissés dans la main sous le regard scandalisé de la nouvelle impératrice.
L’épouse morganatique en 1880 photographie de Sergei Lvovich Levitsky (1819 – 1898) and Rafail Sergeevich Levitsky (1847– 1940) Collection privée
La nouvelle impératrice en 1881 photographiée par les mêmes The Di Rocco Wieler Private Collection, Toronto, Canada
Il ne restait plus à Katia qu’à prendre, avec ses enfants, le chemin de l’exil. Pourquoi pas à Nice, dont ses parents, ses amies, lui avaient toujours vanté le charme ? Triste à mourir, humiliée, mais immensément riche, Katia saisie d’une frénésie de vie sociale, courut l’Europe.
Elle acheta sans compter maisons, mobilier, voitures, elle garda ses domestiques à la livrée noire et or. A défaut d’avoir été sacrée impératrice, elle ne pouvait être privée de son titre d’Altesse Impériale. Elle ne se déplaçait que dans son wagon spécial frappé aux armes des Romanov qu’on rattachait aux trains lors de ses pérégrinations.
Les armes de SAS la princesse Yourievski
Les membres de la colonie russe à l’étranger se montrèrent moins intransigeants que la Cour Impériale : la princesse Yourievski était de toutes les manifestations, au Bois à Paris, aux régates à Cannes, au courses à Nice.
Puis la vanité de cette vie lui apparut et elle décida de se fixer définitivement à Nice, ville élégante et cosmopolite.
Elle quittait le matin le boulevard Carabacel vers onze heures, traversait le centre de Nice dans sa voiture découverte, une ombrelle de dentelle noire et blanche à la main, ayant à ses pieds les chiens qui avaient toujours été ses compagnons fidèles dans la solitude glacée du Palais d’Hiver et elle parcourait la Promenade des Anglais, ses cochers en blouse blanche bouffante et culotte noire attirant toujours la curiosité des passants.
Elle faisait parfois arrêter sa calèche pour observer quelques courageux baigneurs nageant dans la baie des Anges. Elle rejoignait ainsi une petite maison, cachée sur les hauteurs de Fabron, toute en bois, dont l’odeur lui rappelait les isbas du parc de Peterhof, dans les étés aux journées interminables de Saint-Petersbourg.
Un samovar en or l’attendait sur une précieuse table de marqueterie, spécialité de l’ébéniste niçois Gimello, avec quelques fleurs dans un vase aux armoiries impériales. Dans ce havre de paix, elle relisait sans fin les innombrables lettres qu’Alexandre II lui avait envoyées durant leurs quatorze ans de bonheur.
Lettre autographe d’Alexandre à Katia : “Mon mouchoir a du t’exprimer tout ce qui débordait de ce cœur qui t’appartient et qui ne respire que par toi.”
Il lui arrivait de regretter que sa vie amoureuse n’ait inspiré aucun grand écrivain russe comme Tourgueniev, qui avait écrit “ Fumées ” et dépeint, sous les traits d’Irène, sa parente Alexandra Yourieski qui l’avait précédée dans les bras sinon le cœur du tsar.
L’impératrice douairière Maria Feodorovna vient souvent sur la Côte d’Azur. Elle rend visite, à l’hôtel Regina, à la reine Victoria et elle veille à ce que Catherine ne soit jamais invitée au thé de la souveraine, pourtant toujours prête à établir des relations mondaines avec toute la noblesse en villégiature au bord de la Méditerranée.
Katia n’en a cure. Elle quitte peu à peu ses voiles noirs pour des tenues violettes et des écharpes de mousseline parme. Son seul souci est désormais le mariage de ses enfants.
La première à quitter le nid familial est Olga, la petite “ Oly ” comme aimait la surnommer le tsar son père. Elle a découvert l’amour en la personne du comte de Nassau-Meremberg, petit-fils du grand poète Alexandre Pouchkine. Le 30 avril 1895, la chapelle orthodoxe de la rue Longchamp est somptueusement fleurie par les soins de Katia toujours sensible au faste des cérémonies.
SAS la princesse Olga Alexandrovna Iourievskaïa (1873-1925)
La municipalité a mis en place une garde d’honneur qui a bien du mal à contenir la foule. Le frère du tsar Alexandre II, le grand duc Michel est venu de Cannes avec sa sœur la grande-duchesse Anastasia de Mecklembourg-Schwerin. Des généraux russes arborent leur uniforme rutilant orné des croix de Saint-Georges. Olga est heureuse: elle a fait un mariage d’amour qui sera comblé par la naissance de trois enfants.
SAS le prince Georges Alexandrovitch Yourievski (1872-1913)
En revanche, Katia a éprouve plus d’inquiétude pour l’avenir de Georges, son fils tant aimé. Il a dix-neuf ans, trop d’argent et un rang qu’il n’oublie jamais. Katia espère que l’armée lui donnera le sens de la discipline. Elle confie Georges à son demi-frère, le grand-duc Alexis, Grand Amiral de la flotte russe.
Georges quitte l’armée avec le grade d’officier. L’uniforme le rend encore plus séduisant et ses conquêtes sont nombreuses: on ne saurait dire qu’il ne ressemble pas à son père. Enfin, il tombe amoureux de la délicieuse Alexandra Zarnekau, fille de Constantin d’Oldenbourg, petit-fils du Tsar Paul Ier.
A nouveau, en cette année 1900, l’église orthodoxe de la rue Longchamp est le théâtre d’un mariage impérial. Pourtant la simplicité est de mise, l’intimité privilégiée.
Seuls les uniformes du marié, de ses témoins et la présence du duc de Leuchtenberg, gendre dAlexandre II, rappellent les fastes de la Grande Russie. Une soirée de gala est tout de même donnée à l’Hôtel de Paris de Monte-Carlo où sont conviés les Russes les plus notables en villégiature sur la Riviera.
SAS la princesse Catherine Alexandrovna Iourievskaïa (1878-1959)
Quant à la petite dernière, Catherine, elle se marie à Biarritz, l’année suivante, avec le prince Bariatinsky. Elle devient rapidement une des locomotives de la côte basque, ses frasques défrayant la chronique, de même que ses dépenses excessives. Les saisies dans sa villa sont monnaie courante, et lui donnent l’occasion de se rapprocher alors de sa mère qui éponge ses dettes.
Un rapide veuvage allait la ramener à une vie plus raisonnable et elle revient à Nice s’établir villa Georges. Avoir une maman fortunée est bien commode. Depuis qu’elle a atteint la cinquantaine, Katia mène une vie retirée, si on excepte le dîner qu’elle donne chaque année pour commémorer la mort d’Alexandre II.
Aucun membre de la colonie russe de la Côte ne manque à cette célébration et les frères d’Alexandre seront toujours présents, profitant parfois de cette occasion pour devenir le parrain de l’un des nombreux petits-enfants de la princesse.
Seule l’impératrice douairière Maria Feodorovna se montre intraitable. Katia ne sera pas invitée à l’inauguration, en 1912 de la nouvelle cathédrale russe, dans le quartier du Piol, où mourut le tsarévitch.
La révolution des bolcheviks scellera une page d’Histoire en renversant le pouvoir impérial, en assassinant Nicolas II et sa famille et en forçant la noblesse à se réfugier à l’étranger.
La Grande Russie de Katia n’existe plus. Elle mènera désormais une vie paisible et presque banale, entourée de sa famille et de ses frères qui ont dû fuir la Russie et sont venus s’installer à Nice, eux aussi boulevard Carabacel, dans la jolie villa « Monplaisir ». Katia ne quittera plus Nice où elle s’éteindra, loin des fastes éteints de la cour de Tsarkoïe Selo, le 15 février 1922.
La descendance d’Alexandre et de Katia
Katia une légende cinématographique, Danielle Darrieux en 1938
Romy Schneider en 1959
Pistounette
19 avril 2021 @ 05:57
J’ai apprécié toute cette série d’articles sur des femmes (principalement russes) qui avaient choisi la Côte d’Azur… et j’ai beaucoup appris. J’attendais avec impatience le volet « Katia », pour m’y être intéressée depuis longtemps, et dont j’ai vu la tombe au cimetière russe de Caucade.
Pardonnez-moi donc si je fais erreur, mais je suis étonnée que la Villa Georges (où elle a fini ses jours) soit mentionnée bd Carabacel. Je l’ai toujours connue au 10 bd Dubouchage.
En 1891 Catherine Yourievskaïa a acquis au 10, bd Dubouchage la Villa Sainte-Anne, qu’elle a rebaptisée « Villa Georges », Georges étant le saint patron de la Russie et des Romanov. La Villa existe toujours, avec mention « Villa Georges », transformée en appartements. Voilà la version que je connais…
Cosmo
19 avril 2021 @ 09:28
Erreur d’inattention de la part de l’auteur probablement car elle n’est pas loin du boulevard Carabacel.
Pistounette
19 avril 2021 @ 10:25
Sans doute, Cosmo, d’autant que les deux boulevards sont perpendiculaires. Mais cela m’a d’autant fait « tilt » que j’ai fréquenté pendant le printemps 2017 un couple qui occupait au 1er étage un très grand appartement avec un immense salon donnant sur une terrasse. Ils m’ont dit que « c’était un petit salon de Catherine ». J’ai appris depuis qu’une grande partie du rez-de-chaussée avait été achetée et complètement rénovée… par un russe ! Comme quoi…
FILOSIN
19 avril 2021 @ 11:09
Moi aussi je la connais Bd Dubouchage (pour être niçois) et si vous n’aviez rien dit je ne me serais pas permis de jouer les trouble-fête et être censuré.
L’auteur ne dit pas ce que représentent 3,5 millions de roubles (mais il est vrai qu’elle était « à l’abri du besoin » et menait grand train) aujourd’hui ce qui serait plus « parlant » pour nous pauvres usagers de l’euro..
Qui va s’y coller?
Pour Dame Pistounette: comment avez-vous procédé pour aller voir la tombe car -bien qu’étant sur place- je sais que l’accès est réservé et qu’il faut prendre RDV auprès de l’association gestionnaire du cimetière.
Merci de vos infos.
Pistounette
19 avril 2021 @ 13:14
Pourquoi « Trouble-fête » ? Il m’est arrivé de me tromper, des intervenants me l’ont fait remarquer parfois assez sèchement (ce qui n’est pas mon cas !) et je n’en ai pas pris ombrage ! Errare humanum est
Peut-être aussi que les infos qui m’ont été données étaient erronées… auquel cas je fais amende honorable !
Quant au cimetière de la Caucade… grâce à des connaissances au jumelage. Nice est jumelée à Saint-Pétersbourg depuis plus de 20 ans, Cannes à Moscou depuis plus de 20 ans, Menton à Sotchi depuis plus de 50 ans, et Antibes (ma ville) à Krasnogorsk (20 km de Moscou) depuis 2010.
J’espère que ma réponse vous convient
Trianon
22 avril 2021 @ 07:49
Merci Pistounette, pour vos patientes explications, en plus de vos agréables interventions .
Bonne journée
FILOSIN
19 avril 2021 @ 18:44
Après bien des recherches il semblerait que 3,5 millions de roubles 1880 dont fut nantie Katia par le tsar correspondent à 56 millions d’€
2011 (il a fallu passer par le franc-or et faire l’équivalence de celui-ci avec l’€.) De quoi « être à l’aise ».
Si quelqu’un a une meilleure approche je suis fan.
Mary
19 avril 2021 @ 22:11
J’irai voir quand on pourra de nouveau circuler…
Le prince Yourievski actuel a-t-il un fils ?
Camille
19 avril 2021 @ 06:04
Ah non pas Katia… Il existe déjà un article sur elle dans Noblesses et Royautés (alors que son mari, rien du tout) et côte princesses d’exception , il y a quand même largement mieux.
Nicolette
19 avril 2021 @ 07:13
Le duc de Leuchtenberg n’était pas le gendre d’Alexandre II (qui n’a eu qu’une fille légitime mariée à un fils de Victoria) mais de Nicolas 1er, epoux de sa fille Marie.
Bambou
19 avril 2021 @ 07:37
Immensément riche, elle acheta sans compter des maisons, voitures……
Pour moi tout est dit. Et certains s’étonnent de la révolution en 1917…
Laurent
21 avril 2021 @ 21:16
Encore
C’est une manie
Je préférerai toujours la Russie Impériale à l’URSS
Certes il y avait trop de riches avant la révolution d’octobre mais après il n’y avait plus que des pauvres et des millions de gens massacrés
Mon choux est définitivement fait
Longue vie au Tsar
Trianon
22 avril 2021 @ 07:46
Oui, comme vous, surtout que pendant le régime soviétique ,certains dirigeants du parti se sont bien enrichis , donc le raccourci « peuple au pouvoir post révolution = justice sociale « est assez risible, en plus d’être faux .Simplement ce ne sont plus les mêmes riches ..et il y a toujours des pauvres.
aubépine
19 avril 2021 @ 08:09
Surnommée « le démon bleu du tsar »
HRC
19 avril 2021 @ 17:07
Par qui ?
Ludovina
19 avril 2021 @ 08:16
Le tsar Alexandre II et Ekaterina, princesse Dolgoruky ont eu 4 enfants : leur second fils Boris né le 23/03/1876 est décédé l’année de sa venue au monde.
– Georgij (1872-1913), prince Yurevsky et son épouse Alexandra, comtesse de Zarnekau (1883-1957) ont eu un fils unique :
— Aleksandr (1900-1988), marié avec Ursula Anna Maria Beer von Grüneck (1925-2001), leur fils unique Grigori Aleksandrovich, prince Yurievksy est né le 08/12/1961, il s’est marié 2 fois : avec Katharina Verhagen, puis Silvia Trumpp.
– Olga (1874-1925), princesse Yurievska a eu 3 enfants de son union avec le comte Georg de Merenberg (1871-1948), issu de l’union morganatique du prince Nikolaus de Nassau (1832-1905), lui-même fils de Guillaume duc de Nassau (1792-1839) et de la princesse Pauline de Wurttemberg (1810-1856) :
— Alexander (1896-1897)
— Georg (1897-1965) s’est marié 2 fois : avec Paulette von Köver, puis Elisabeth Anne Müller Uri (1903-1963), mère de sa fille
— Clothilde Elisabeth née le 14/05/1941, épouse d’Enno von Rintelen (1921-2013), 3 fils sont nés de cette union :
—- Alexander né le 23/03/1966, marié avec Olivia Minninger née le 27/08/1969, ils sont les parents de Julian né le 07/01/2003 et Nicolai né le 27/11/2006.
—- Georg né le 29/06/1970.
—- Gregor né le 13/08/1972, époux de Christiane Mathilde, comtesse de Benthem-Tecklenburg-Rheda-Prill née le , ils sont les parents de Frederick né le 11/12/2006 et Luise née le 30/06/2009.
— Olga (1898-1983), épouse de Mixail Tarielovich, comte Loris-Melikov (1900-1980), ils ont eu un fils unique :
— Alexander né le 26/05/1926, père de 4 enfants avec Micheline Prunier née le 21/06/1932 :
—- Ann Elisabeth née le 23/07/1957, épouse de Marc Moos né le 05/02/1953, leur fils Alain est né le 26/03/1984.
—- Dominique née le 24/03/1961.
—- Nathalie née le 28/12/1963, épouse de Johan Dierbach né le 12/01/1963, leur fille Sophie est née le 23/02/1997.
—- Michael né le 28/12/1964.
– Ekaterina (1878-1959), princesse Yurievska, s’est mariée 2 fois : avec Alexander (1870-1910), prince Bariatinsky, puis Serge, prince Obolensky (1890-1978).
2 garçons sont issus du premier mariage et 1 du second :
— Andrew (1902-?), prince Bariatinsky, époux de Marie Paule Jedlinsky (1906-1971), d’où :
— Elena née le 16/05/1926 mariée à deux reprises ?.
— Alexander (1905-1992), prince Bariatinsky .
— Yvan, prince Obolensky-Neledinsky-Melecky, père de 3 garçons, Yvan, Davin, Sergej …
Il y a sans doute des omissions dans cette liste de descendants et des erreurs ne sont pas exclues.
Jay
19 avril 2021 @ 11:33
Il n a pas d héritier ?
Aleksandr (1900-1988), marié avec Ursula Anna Maria Beer von Grüneck (1925-2001), leur fils unique Grigori Aleksandrovich, prince Yurievksy est né le 08/12/1961, il s’est marié 2 fois : avec Katharina Verhagen, puis Silvia Trumpp.
Ludovina
20 avril 2021 @ 12:32
Bonjour Jay
c’est pour cette raison que j’ai pris soin de mentionner qu’il y aurait peut-être des omissions dont je n’ai pas connaissance.
Cordialement.
mousseline
19 avril 2021 @ 08:52
merci pour ce résumé sur la vie de Katia, que je ne connaissais que par le film avec Romy Schneider
kalistéa
19 avril 2021 @ 09:34
Un long et beau « résumé » de la vie de cette princesse de l’ombre . Merci et comme toujours bien illustré par Patrick Germain . Ces portraits de fort jolies femmes sont un enchantement .Le film avec Romy Shneider et Curd Jûrgens (qui fut longtemps mon acteur préféré) m’avait à l’époque émue aux larmes.
Ciboulette
19 avril 2021 @ 16:20
Moi aussi , Kalistéa ! Même commentaire , mêmes goûts , mêmes souvenirs !
Le premier film que je suis allée voir au cinéma ( avec mes parents ) était Michel Strogoff , avec Curd Jurgens dans le rôle titre .
BEQUE
19 avril 2021 @ 09:45
Alexandre II profita d’un séjour officiel en France à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1867 pour prier Katia de le rejoindre à Paris. Etant logé au Palais de l’Elysée, il installa Katia dans un hôtel proche. Il fit réserver deux loges au Théâtre des Variétés pour applaudir Hortense Schneider dans « La grande-duchesse de Gerolstein ». Napoléon III donna un bal en son honneur dans le palais et le jardin des Tuileries.
L’Exposition se tint au Champ de Mars sur lequel on avait construit un pavillon elliptique appelé « Omnibus » dans un parc à l’anglaise avec des petits lacs. A l’Hôtel de Ville, une fête somptueuse était prévue pour le sultan de l’Empire Ottoman Abdel Aziz mais elle fut annulée en raison de la mort de l’Empereur Maximilien, frère de l’Empereur d’Autriche et beau-frère du Roi des Belges. Les prix furent remis par le Prince Impérial en présence de Napoléon III au Palais de l’Industrie des Champs-Elysées (qui sera remplacé par les Grand et Petit Palais construits pour l’Exposition de 1900) à certains des 2.137 exposants qui présentaient leurs découvertes et leurs inventions, parmi lesquelles le canon Krupp, l’ascenseur hydraulique, le bateau-mouche… On construisit une mosquée, une pagode chinoise, une pyramide mexicaine ainsi qu’un Palais de la Photographie. Les Expositions Universelles étaient, également, des « instruments diplomatiques ». En 1867, l’Egypte et la Tunisie voulaient se libérer du joug ottoman et montrer les richesses de leur culture.
Jay
19 avril 2021 @ 11:33
L héritier du nom n’a t il pas d’héritier ?
Aleksandr (1900-1988), marié avec Ursula Anna Maria Beer von Grüneck (1925-2001), leur fils unique Grigori Aleksandrovich, prince Yurievksy est né le 08/12/1961, il s’est marié 2 fois : avec Katharina Verhagen, puis Silvia Trumpp.
Jean Pierre
19 avril 2021 @ 11:35
Donc Katia, épouse légitime, ne fût pas autorisée à assister aux obsèques de son mari. Elle aurait dû rester l’amie du tsar dans ses courses de troïka pour être invitée.
Mayg
19 avril 2021 @ 14:18
C’était une très belle série dommage qu’elle s’arrête.
Par contre, excusez moi de ne pas approuver la façon de faire d’Alexandre II. Quel égoïste ! Imposer sa maitresse à des repas de famille,mais le pire c’est son impatience face à la mort de sa première épouse. Quel goujat !
Corsica
20 avril 2021 @ 23:32
Mayg, malheureusement les favorites ont toujours été mieux traitées que les épouses à qui ils restaient les grossesses multiples pour assurer la descendance et les couleuvres à avaler. Quand, comme l’impératrice Maria Alexandrovna ou Claude, épouse de François 1er, on avait aimé l’homme, il devait falloir beaucoup d’abnégation et de sens du devoir pour supporter ses trahisons mais pour les autres, interchangeables comme le fut par exemple Dagmar de Danemark, ce devait être quasiment normal car, à part quelques exceptions, les maîtresses royales ont toujours existé. Par contre, je suis d’accord avec vous, espérer la mort de la mère de ses enfants, c’est de l’ingratitude injustifiable mais je suppose que l’empereur se sachant à hauts risques d’attentats, voulait légitimer rapidement son adultère.
Encore une fois merci à Régine et à l’auteur pour cette série ainsi qu’à Patrick Germain pour la richesse et la pertinence de son iconographie.
Mayg
21 avril 2021 @ 13:12
Certes les maitresses et favorites ont toujours existé dans la noblesse, et même encore de nos jours. Mais cela n’excuse pas la façon de faire ce certains souverains qui ont cruellement manqué de respect pour leur épouse légitime.
Trianon
22 avril 2021 @ 07:48
Les maîtresses , de nos jours, sont répandues toutes classes sociales confondues .Mais généralement les hommes les planquent au lieu de les imposer ..:)
Corsica
22 avril 2021 @ 17:01
Chère Trianon, disons que c’est plus prudent car généralement ce sont les femmes qui demandent le divorce et, avec un bon avocat, celui-ci peut coûter très cher à un mari volage. 😉😉😉
Trianon
23 avril 2021 @ 11:37
Oui, vous avez raison , le droit défend mieux les femmes qu’à l’époque ..ça change tout !
Ciboulette
19 avril 2021 @ 16:20
Moi aussi , Kalistéa ! Même commentaire , mêmes goûts , mêmes souvenirs !
Le premier film que je suis allée voir au cinéma ( avec mes parents ) était Michel Strogoff , avec Curd Jurgens dans le rôle titre .
Naucratis
19 avril 2021 @ 16:39
Le « tsar » Alexandre II, peut-on lire.
Il faut donc croire que Pierre le Grand n’a jamais régné…
Cosmo
20 avril 2021 @ 09:11
Je serais heureux d’avoir une explication à votre commentaire.
Elsi
19 avril 2021 @ 16:42
L’histoire classique … ces messieurs font ce qu’ils veulent .. et ces dames se crepent le chignon….
Louise.k
19 avril 2021 @ 17:17
Je suis depuis le début cette « saga » sur les reines, princesses et femmes d’exception…mais je ne vois pas ce qu’a Katia d’exceptionnel, mis à part peut être sa grande richesse. Vu son parcours amoureux, des ses 17 ans…chez une femme lambda on lui donnerait un autre qualificatif.
Mayg
20 avril 2021 @ 13:51
Exactement Louise K.
Camille
21 avril 2021 @ 13:57
Même avis.
Louise.k
19 avril 2021 @ 17:17
Dès*
Trianon
19 avril 2021 @ 17:34
Merci Cosmo pour ces merveilleuses illustrations qui rendent encore plus plaisant un récit déjà distrayant !
Caroline
19 avril 2021 @ 22:55
Je me rappelle avoir lu un vieux livre ‘ Katia ‘, je ne sais plus le nom de l’ auteur.
Merci pour cet article fort intéressant avec assez de suspense !
Carolibri
20 avril 2021 @ 15:39
La princesse Bibesco en est l’auteur et a servi pour faire les scénarios des deux films évoqués
Caroline
20 avril 2021 @ 22:20
Carolibri,
Ouiiiii ! Vous m’ avez donc rafraîchi la mémoire !
Merci et bon mercredi !
Camille
21 avril 2021 @ 13:56
»Katia le démon bleu du tsar », d’abord publié sous le pseudonyme Lucille Decaux. Du roman à l’ eau de rose typique de son époque, avec des erreurs historiques grossières, même si »un peu » moins que dans les 2 films français.
aubépine
20 avril 2021 @ 08:55
HRC,par son entourage car quand elle était petite elle avait crié à bas le tsar !
HRC
20 avril 2021 @ 11:13
😀
Là c’est drôle.
val
20 avril 2021 @ 10:48
Inviter sa maitresse à la table impériale en présence de l’impérateice c’est manquer cruellement d’éducation et de délicatesse , j’aurais fait comme l’impératrice je me serais rendue invisible !! mieux j’aurais fait mes malles et je serais retournée dans mon pays !!!!!!!
Humiliation pour l’Empereur !
Cosmo
20 avril 2021 @ 17:13
Plus facile à dire qu’à faire dans le monde impérial du XIXe siècle.