Depuis le palais royal de Rabat, le roi Mohammed VI du Maroc entouré par le prince héritier Moulay Hassan et le prince Moulay Rachid, a prononcé un important discours d’ouverture politique. Cliquez ici pour lire l’entièreté de celui-ci. (Copyright photo : MAP – Merci à Zakarim)
jul
11 mars 2011 @ 06:21
Majestueux.
Françoise
11 mars 2011 @ 06:37
Bonjour à tous,
Je voudrais savoir si le jeune prince comprend quelque chose lors de ses sorties officielles, notamment lors du discours de son père !!
Bonne journée à tous
Yanis
11 mars 2011 @ 08:05
A Jul!!
Le décor est en effet majestueux, c’est la Salle du Trône du Palais Royal de Rabat!
Et Françoise, en effet je ne pense pas qu’il puisse tt comprendre, mais il apprendra!
bernadette
11 mars 2011 @ 08:21
Pauvre petit bonhomme ! Il est bien jeune pour assister à ces cérémonies ! Il commence bien tôt son apprentissage de futur roi.
pierre-yves
11 mars 2011 @ 08:42
Un geste politique fort, d’après les commentateurs.
Comme cela a été dit dans une autre rubrique récente, le roi a jugé préférable de prendre les devants, ce qui est plutôt clairvoyant.
Reste à espérer que ces annonces soient rapidement suivies d’effet afin que le peuple ne se sente pas floué.
Martine
11 mars 2011 @ 08:59
Un peu trop jeune pour assister….aux conférences de son papounet…faut pas exagérer….même modèle que Albert II de Monaco que son père exigeait la même chose….résultat,il en a énormément souffert.
chaton
11 mars 2011 @ 09:10
je ne comprends pas le marocain mais cela était surement très intéressant.
palatine
11 mars 2011 @ 10:00
Francoise, je pense que le roi veut faire comprendre à son fils le plus tot possible qui il est et quelles sont les responsibilités attachées à son rang. C’est une education « conditionnement » et personnellement je ne suis pas contre.
Mr HANDARIOUI ZAKARIM
11 mars 2011 @ 10:15
Discours royal : La Révolution au Maroc s’est toujours conjuguée au pluriel
C’était une sortie très attendue. C’était le premier grand discours royal après les manifestations du 20 février dont les revendications semblent être parvenues au plus haut sommet de l’Etat. Le 9 Mars 2011 sera-t-il une date historique ? Un revival de la Révolution du Roi et du Peuple ? Analyse.
Le Mouvement du 20 février, à défaut d’avoir été entendu par les défenseurs du statut quo, semble avoir été attentivement écouté par le Roi. Le souverain a d’ailleurs salué « le sens élevé de patriotisme dont fait preuve [le] peuple fidèle (…) avec sa jeunesse ambitieuse ».
Il semble d’ailleurs que les principales revendications de cette jeunesse rentrent dans le projet de réformes annoncé dans le discours de ce mercredi. Ainsi la plus emblématique sera la réforme constitutionnelle qui réconciliera enfin le cadre institutionnel avec les réalités de la société marocaine. Le Roi a, de ce fait, annoncé un agenda clair : une commission ad hoc devra rendre les résultats de ses travaux dans le courant du mois de juin prochain. Cette commission sera présidée par Abdelatif Mennouni qui entamera une concertation large avec « les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés ».
Le sujet de la régionalisation, également très attendu, a servi de rampe de lancement à la réforme constitutionnelle. Le Roi a insisté sur une refonte profonde, marquée par la constitutionnalisation de l’amazighité du Maroc, une nouvelle brique dans l’édifice l’identité nationale marocaine. Une demande légitime des mouvements amazighs mais aussi du Mouvement du 20 février.
L’indépendance de la justice constituera vraisemblablement un pilier important de la réforme. Il est prévu également le renforcement des prérogatives du Conseil constitutionnel afin de « consolider la suprématie de la loi et l’égalité de tous devant elle ». Une étape importante dans l’édification de l’Etat de droit sera ainsi entamée.
La séparation des pouvoirs, qui commence à s’esquisser sera clairement déclinée par l’initiative visant à renforcer constitutionnellement la Chambre des représentants, et les prérogatives du gouvernement. La constitution garantira ce processus démocratique et transformera le Premier ministre en « chef d’un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l’administration publique, de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental ».
Ce n’est pas tout puisque dans le discours du souverain, il a été évoqué « la consolidation de l’Etat de droit et des institutions, l’élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, ainsi que la garantie de leur exercice. Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière ».
Enfin, la corruption, le népotisme et la dilapidation des deniers publics n’ont pas été oubliés. Le nouveau projet de constitution devra viser « la consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l’exercice de l’autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes ».
Ces quelques grands axes de la réforme
constitutionnelle figurent parmi les sept qui ont été cités par le Roi Mohammed VI dans son discours. Ils témoignent de la volonté sans faille du souverain de voir son pays accéder au rang de nation moderne et démocratique. Le Roi, contrairement à de nombreux dirigeants des pays de la région, s’est montré à l’écoute de son peuple. Ce discours pourrait ainsi servir à donner une voix à cette « exception marocaine ». Le gouvernement, les partis politiques, les institutions étatiques, comme tous les décideurs partisans du statu quo, devront désormais être à la hauteur des reformes demandées par le peuple et le Roi.
Ainsi ce discours du 9 mars sera gravé dans le marbre de la constitution de notre royaume.
Comme l’a précisé le souverain qui n’a pas oublié ce qui fait le fondement de ce pays depuis l’indépendance, cette réforme profonde de la constitution constituera « un socle solide pour bâtir un compromis historique ayant la force d’un nouveau pacte entre le Trône et le peuple ». De Mohammed V à Mohammed VI, la Révolution au Maroc a toujours été conjuguée au pluriel, entre le Roi et son Peuple.
YABILADI
et le roi de conclure
« Ma volonté est d’aller de l’avant sur la voie de la réforme, autant que je le puis. Puisse Dieu m’accorder Son soutien et gratifier mon action de succès. Je me confie à Lui et je reviens repentant vers Lui « . Véridique est la parole de Dieu.
et voici la Vidéo du discours royal :
http://www.youtube.com/watch?v=NGXR3sBWRQA
Caroline
11 mars 2011 @ 10:58
Ce discours important a ete annonce dans les medias du monde! Pourvu qu’il porte ses fruits!!!
Actarus
11 mars 2011 @ 11:03
Françoise (2) : il ne faut pas prendre le jeune prince Hassan pour un imbécile. Il fait son apprentissage de futur roi, formation essentielle qui a commencé au berceau et qui fera toujours défaut aux candidats à des élections présidentielles dans les républiques. ;-)
Mr HANDARIOUI ZAKARIM
11 mars 2011 @ 11:06
Texte intégral du discours adressé par SM le Roi à la Nation
» Louange à Dieu.
Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,.
Cher peuple,.
Je M’adresse à toi aujourd’hui pour t’entretenir de l’amorce de la phase suivante du processus de régionalisation avancée, avec tout le potentiel dont il est porteur pour la consolidation de notre modèle de démocratie et de développement, et ce qu’il induit comme révision constitutionnelle profonde. Nous tenons celle-ci pour être la clé de voûte des nouvelles réformes globales que Nous entendons lancer, toujours en parfaite symbiose avec la nation dans toutes ses composantes.
Nous tenons tout d’abord à saluer la pertinence du contenu du rapport de la commission consultative de la régionalisation que Nous avions chargée, le 03 janvier de l’an passé, d’élaborer une conception générale d’un modèle marocain de régionalisation avancée.
A cet égard, Nous rendons hommage à la commission, son président et ses membres, pour la consistance et le sérieux du travail accompli. Nous saluons, au même titre, la contribution constructive que les organisations politiques, syndicales et associatives ont apportée à ce chantier fondateur.
Faisant suite à l’annonce faite dans Notre Discours du 20 août 2010, à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, Nous invitons chacun à s’inscrire dans le processus qui est à l’œuvre pour assurer la maturation de cette conception générale et ce, dans le cadre d’un débat national aussi large que constructif.
Suivant une démarche progressive, la commission a proposé la possibilité d’instaurer la régionalisation avancée au moyen d’une loi, dans le cadre institutionnel actuel, en attendant que mûrissent les conditions de sa constitutionnalisation.
Or, Nous estimons que le Maroc, au vu des progrès qu’il a réalisés en matière de démocratie, est apte à entamer la consécration constitutionnelle de la régionalisation avancée.
Il Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux, parce que Nous tenons à ce que la régionalisation avancée soit l’émanation de la volonté populaire directe, exprimée à travers un référendum constitutionnel.
Aussi, avons-Nous décidé, dans le cadre de la réforme institutionnelle globale pour laquelle Nous nous sommes attaché, dès Notre accession au Trône, à créer les conditions propices, de faire en sorte que la consécration constitutionnelle de la régionalisation puisse s’opérer selon des orientations fondamentales, permettant notamment de :.
– Conférer à la région la place qui lui échoit dans la Constitution, parmi les collectivités territoriales, et ce, dans le cadre de l’unité de l’Etat, de la nation et du territoire et conformément aux exigences d’équilibre et de solidarité nationale entre et avec les régions.
– Prévoir l’élection des conseils régionaux au suffrage universel direct, et la gestion démocratique des affaires de la région.
– Conférer aux présidents des conseils régionaux le pouvoir d’exécution des délibérations desdits conseils, en lieu et place des gouverneurs et des walis.
– Renforcer la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d’une manière générale, à l’exercice des droits politiques. A cet effet, il convient de prévoir des dispositions à même d’encourager, par la loi, l’égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives.
– Procéder à la refonte de la composition et des attributions de la Chambre des conseillers, dans le sens de la consécration de sa représentativité territoriale des régions. Quant à la représentation des organisations syndicales et professionnelles, elle reste garantie au moyen de plusieurs institutions, dont et au premier chef, le Conseil Economique et Social et ce, dans le cadre de la rationalisation de l’action des composantes du paysage institutionnel. Notre objectif ultime reste de consolider les fondements d’une régionalisation marocaine à travers tout le Royaume, avec, en tête, les provinces du Sahara marocain , une régionalisation fondée sur une bonne gouvernance propre à garantir une nouvelle répartition équitable, non seulement des attributions, mais aussi des moyens, entre le centre et les régions.
En effet, Nous ne voulons pas de régionalisation à deux vitesses : des régions privilégiées dotées de ressources amplement suffisantes pour leur essor, et des régions démunies sans atouts pour réaliser leur propre développement.
Cher peuple,.
Attaché à ce que la régionalisation dispose des atouts nécessaires pour atteindre sa pleine efficience, Nous avons décidé d’inscrire ce processus dans le cadre d’une réforme constitutionnelle globale vouée à la modernisation et la mise à niveau des structures de l’Etat.
Le Maroc a assurément réalisé d’importants acquis nationaux, grâce à l’action que Nous avons résolument conduite en faveur d’un concept renouvelé de l’autorité, et pour mettre en Âœuvre de profondes réformes et de grands chantiers dans le domaine politique et en matière de développement.
Nous avons, parallèlement, mené à bien des réconciliations historiques avant-gardistes, à travers lesquelles Nous avons consolidé les fondements d’une pratique politique et institutionnelle qui se trouve désormais en avance par rapport aux possibilités offertes par le cadre constitutionnel actuel.
Si Nous avons pleinement conscience de l’ampleur des défis à relever, de la légitimité des aspirations et de la nécessité de préserver les acquis et de corriger les dysfonctionnements, il n’en demeure pas moins que Notre engagement est ferme de donner une forte impulsion à la dynamique réformatrice profonde qui est en cours, et dont le dispositif constitutionnel démocratique constitue le socle et la quintessence.
La sacralité de nos constantes qui font l’objet d’une unanimité nationale, à savoir l’Islam en tant que religion de l’Etat garant de la liberté du culte, ainsi que la commanderie des croyants, le régime monarchique, l’unité nationale, l’intégrité territoriale et le choix démocratique, nous apporte un gage et un socle solides pour bâtir un compromis historique ayant la force d’un nouveau pacte entre le Trône et le peuple.
A partir de ces prémisses référentielles immuables, Nous avons décidé d’entreprendre une réforme constitutionnelle globale, sur la base de sept fondements majeurs :.
– Premièrement : la consécration constitutionnelle de la pluralité de l’identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cÂœur de laquelle figure l’amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains, sans exclusive.
– Deuxièmement : La consolidation de l’Etat de droit et des institutions, l’élargissement du champ des libertés individuelles et collectives et la garantie de leur exercice, ainsi que le renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politique, économique, sociale, culturelle, environnementale et de développement.
Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière.
Troisièmement : La volonté d’ériger la Justice au rang de pouvoir indépendant et de renforcer les prérogatives du Conseil constitutionnel, le but étant de conforter la prééminence de la Constitution et de consolider la suprématie de la loi et l’égalité de tous devant elle.
– Quatrièmement : La consolidation du principe de séparation et d’équilibre des pouvoirs et l’approfondissement de la démocratisation, de la modernisation et la rationalisation des institutions, à travers :.
– Un parlement issu d’élections libres et sincères, au sein duquel la prééminence revient à la Chambre des représentants – avec une extension du domaine de la loi-, tout en veillant à conférer à cette institution de nouvelles compétences lui permettant de remplir pleinement ses missions de représentation, de législation et de contrôle.
– Un gouvernement élu, émanant de la volonté populaire exprimée à travers les urnes, et jouissant de la confiance de la majorité à la Chambre des représentants.
– La consécration du principe de la nomination du premier ministre au sein du parti politique arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants et sur la base des résultats du scrutin.
– Le renforcement du statut du Premier ministre en tant que chef d’un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l’administration publique, et de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental.
– La constitutionnalisation de l’institution du Conseil de gouvernement, la définition et la clarification de ses compétences.
– Cinquièmement : Le renforcement des organes et outils constitutionnels d’encadrement des citoyens, à travers notamment la consolidation du rôle des partis politiques dans le cadre d’un pluralisme effectif, et l’affermissement du statut de l’opposition parlementaire et du rôle de la société civile.
– Sixièmement : La consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l’exercice de l’autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes.
-Septièmement : La constitutionnalisation des instances en charge de la bonne gouvernance, des droits de l’Homme et de la protection des libertés.
Cher peuple,.
Suivant l’approche participative dont Nous avons consacré le principe dans toutes les réformes majeures engagées, Nous avons décidé de constituer une commission ad hoc pour la révision de la Constitution, en tenant compte, dans le choix de ses membres, des critères de compétence, d’impartialité et d’intégrité.
Nous en avons confié la présidence à M Abdeltif Mennouni, notoirement connu pour sa sagesse, sa grande maîtrise académique du droit constitutionnel, sa vaste expérience et son expertise juridique.
Nous invitons, par ailleurs, la commission à être à l’écoute et à se concerter avec les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés, en vue de recueillir leurs conceptions et points de vue à ce sujet.
Il appartient ensuite à la commission de soumettre les résultats de ses travaux à Notre Haute appréciation dans le courant du mois de juin prochain.
A travers ces orientations générales, Nous entendons mettre en place un cadre référentiel pour le travail de cette Commission. Cela ne la dispense pas, pour autant, de faire preuve d’imagination et de créativité pour proposer un dispositif constitutionnel avancé pour le Maroc d’aujourd’hui et de demain.
En attendant que le projet de la nouvelle Constitution soit soumis au référendum populaire, qu’il entre en vigueur après son approbation, et que soient mises en place les institutions qui en seront issues, les institutions actuelles continueront à exercer leurs fonctions dans le cadre des dispositions de la Constitution actuellement en vigueur.
A cet égard, Nous appelons à une mobilisation collective pour faire aboutir ce grand chantier constitutionnel. Nous devons tous être animés en cela de confiance, d’audace et d’une ferme volonté de placer les intérêts supérieurs de la nation au dessus de toute autre considération.
Nous exprimons également toute la fierté que Nous inspire le sens élevé de patriotisme dont fait preuve Notre peuple fidèle, avec toutes les catégories et les régions, tous ses partis et ses syndicats responsables, et avec sa jeunesse ambitieuse. Nous formons, en outre, le vœu que le débat national élargi couvre toutes les questions cruciales pour la patrie et les citoyens.
En lançant aujourd’hui le chantier de la réforme constitutionnelle, nous franchissons une étape majeure dans le processus de consolidation de notre modèle de démocratie et de développement.
C’est une étape que Nous entendons renforcer en poursuivant la réforme globale engagée dans les domaines politique, économique, social, culturel et de développement.
Nous nous y emploierons en veillant à ce que toutes les institutions et les instances remplissent au mieux le rôle qui leur incombe respectivement, et en demeurant attaché à la bonne gouvernance, à la justice sociale renforcée et à la consolidation des attributs d’une citoyenneté digne.
« Ma volonté est d’aller de l’avant sur la voie de la réforme, autant que je le puis. Puisse Dieu m’accorder Son soutien et gratifier mon action de succès. Je me confie à Lui et je reviens repentant vers Lui « . Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».
Michèle
11 mars 2011 @ 14:04
Je suis tout a fait d´accord avec Palatine, et comme le dit si bien Actarus Il fait son apprentissage de futur roi, formation essentielle qui a commencé au berceau.
Tout comme son père le Roi Mohammed VI qui dès son plus jeune âge était souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d´Etat.
C´est une chance merveilleuse pour un enfant d´être progressivement intégré dans ce qui plus tard sera sa vie. Les enfants nous surprennent toujours par leur curiosité et la facilité avec laquelle ils savent s´adapter.
Nemausus
11 mars 2011 @ 14:07
J’espère que la volonté du roi de moderniser son pays en lui offrant une démocratie à la marocaine ne buttera pas sur des oppositions religieuses (je pense surtout à l’évolution positive de la condition de la femme) et anti-monarchique primaire parce que quelques hommes politiques se verraient bien à la place du roi…
je souhaite toute la réussite possible aux réformes royales.
Et je pense qu’associer son fils et futur roi aux grandes dates du royaume est excellent pour forger le caractère d’un futur chef d’état…le roi Juan Carlos ne s’était pas trompé en associant son fils en 1981 lors de l’avortement de la tentative de putsch militaire.
Zeugma
11 mars 2011 @ 15:48
Le roi annonce le passage de la monarchie absolue à la démocratie parlementaire.
Rien de moins !
Le pouvoir devrait passer du Palais à un gouvernement qui fondera sa légitimité sur la confiance du parlement.
Nous devrions donc avoir un vrai parlement, un vrai gouvernement et un vrai premier ministre.
Ca changera.
Quelle sera la place – nécessairement éminente – du souverain dans le futur système institutionnel marocain ?
Nous ne le savons pas encore.
On ne peut pas imaginer qu’il soit réduit à un rôle de représentation comme en Espagne, par exemple, où le roi n’a strictement aucun pouvoir.
Reste le plus difficile, c’est-à-dire la mise en œuvre de ce discours fondateur.
Le Maroc, à mon avis, est dans la bonne direction.
Il reste évidemment d’autres questions très importantes que la seule réforme institutionnelle ne résoudra pas, notamment celle de l’inégalité sociale.
*GUSTAVE
11 mars 2011 @ 17:08
Si Sa Majesté pouvait laisser Dieu de coté, ce n’est pas Lui qui gouverne l’état.
Soltana
3 mai 2011 @ 00:09
il faut savoir une chose sur le roi du Maroc
Il est pour le monde musulman LE COMMANDEUR DES CROYANTS, descendant direct du prophète sws (de même que le roi de jordanie) seulement il n’y a que le roi qui a ce titre qui prévaut pour tous les musulmans que la terre porte. Je ne veux pas faire de prosélytisme mais il faut bien que vous compreniez une chose, c’est que la religion est indissociable de la vie du monarque. Nous ne pourrions rever d’un état laic comme le disait feu sa majesté Hassan II. Je comprend que d’un point de vue occidental (sans vouloir faire de prejugés ou alimenter les clichés) ce soit choquant etccccc mais ca cet aspect est une fondation forte de la société marocaine. La religion est importante, pourtant si nous analysons le maroc, il n’en souffre pas forcement, personne ne pourrait separer religion et etat c’est un entité unique
cosmo
11 mars 2011 @ 19:10
Le roi du Maroc donne une leçon de clairvoyance et d’intelligence politiques.
Agnès de S M
11 mars 2011 @ 19:16
Actarue (11), je pense exactement comme vous.
Agnès de S M
11 mars 2011 @ 19:17
Pardon, Actarus
danielle
11 mars 2011 @ 20:02
Espérons, espérons…
souad
11 mars 2011 @ 20:37
Françoise, Moulay Hassan fait ce que faisait son père à son age !!!!
Chaton, le discours est en arabe classique (celui parlé dans tout le monde Arabe .)
Bonne soirée à tous .
Anne-Cécile
11 mars 2011 @ 22:13
Le Roi modernise son état, aspire comme son peuple à une libération : un homme doit être instruit, libre de ses choix et respecté comme un seigneur comme l’a voulu Allah.
Espérons que ce voeu pieux soit réellement partagé par le Roi. Et souvenons nous que les hommes providentiels (ceux capables de bouger ou de manager, notablement une société, un état, une culture, une civilisation, un continent, en bien ou en pire sont ultra rarrissimes à l’échelle de l’Histoire mondiale).
Mohammed IV peut être un monarque bienveillant, et sincérement ouvert et aspirant à un mieux être général mais il a aussi de grande chance de ne pas être un être supérieur et exceptionnel. Ni lui ni le peuple marocain ne peuvent compter sur la Fortune. Il appartient bien à l’ensemble de cette société marocaine (illétrés, paysans, urbains, occidentalisés, intellectuels, fonctionnaires, riches, pauvres….) de faire collectivement et individuellement évoluer leur nation.
Charles Antoine
11 mars 2011 @ 23:40
oh ça va 13 min de discours vont pas tuer le petit prince faut arrêter d’exagérer
Ahmed REDAH BEK
12 mars 2011 @ 00:11
Un immense MERCi à Mr HANDARIOUI ZAKARIM (9) pour son excellente et parfaite analyse de l’actuelle situation politique du MAROC (un pays que j’aime profondément pour y avoir poursuivi une partie des mes études juridiques et pour y revenir le plus souvent possible, jamais en « touriste »). Grand merci également pour avoir retransmis en français l’intégralité du discours de S.M. le Roi : c’est un chef-d’oeuvre d’engagement politique,démocratique, social et humaniste dont bien des états républicains feraient bien de s’inspirer, y compris en France ! Nous souhaitons une pleine réussite à « l’exception marocaine », à la REVOLUTION DU PEUPLE ET DU ROI…
Ahmed REDAH BEK
12 mars 2011 @ 00:14
Bravo à ACTARUS (11) pour son observation juste et pertinente ; l’apprentissage démocratique n’est pas toujours là où on le pense !!
fredolido
8 septembre 2012 @ 14:08
Je vous conseille vivement le livre » Le Roi prédateur » par Catherine Graciet et Eric Laurent aux Editions du Seuil . Livre très instructif sur la face cachée de ce roi . Les personnes qui ont de l’admiration et du respect pour ce souverain risquent de tomber de haut .