Au premier abord, je revoyais la tenue de la cérémonie de la tamise mais elle est différente…dentelle appliquée sur le chapeau et bord festonné du manteau.
J’aurais préféré des accessoires blancs mais la Reine est très élégante.
Cette cérémonie d’ouverture avait l’air grandiose et m’a rappelé celle des Jeux Olympiques de Londres de 2012. Différents artistes écossais y participaient : Rod Stewart, Susan Boyle, John Barroman. Il y avait aussi une réplique du monstre du Loch Ness.
moi, je les aime beaucoup. J’aime l’histoire des clans (écossais, irlandais…) et la tradition que véhicule le port du kilt.
Je vous souhaite une bonne journée
Cdt,
Je les adore. J’en possède deux que j’ai porté des centaines de fois; ils sont indémodables et toujours confortables. Cette belle laine, fine et tissée très serrée ça donne des vêtements de très grande qualité. FdC
Quel dommage car c’est juste magnifique !!!
Mon 2ème fils s’en ait offert un (du clan des Stewart, qui est aussi le tartan de la Reine mais ça on ne le savait pas au moment de l’achat). Et franchement c’est très masculin comme tenue !!! Nous sommes actuellement en Écosse pour nos vacances près d’Édimbourg, j’ai pu regarder hier soir la cérémonie d’ouverture en entier ! Un moment rigolo, le responsable (je crois que c’était le maire de Glasgow) n’arrivait pas à ouvrir le bâton de la cérémonie ! La reine, juste à coté de lui, conservait son sérieux, mais on voyait poindre des petits sourires amusés face à cette difficulté !!! Kilced
Félicitations à votre fils; je possède également un Stewart et aussi un MacLaren (le bleu domine dans celui-ci). Le duc d’Edimbourg et aussi le prince de Galles portent très bien le kilt; c’est chic! Bonnes vacances à vous, FdC
Gibbs,
Sans vouloir vous agacer,je ne comprends pas beaucoup votre aversion pour les kilts et pour les tenues folkoriques de Silvia et de Victoria de Suède!
C’est passionnant de connaitre la culture de chaque région ou de chaque pays à travers les tenues traditionnelles!Trooooop dommage pour vous!
Bon week-end!
Caroline
Cela paraît déconcertant et j’en suis consciente.
J’aime connaître l’Histoire mais, vous aurez pu remarquer que je suis rarement du même avis que la majorité (je suis ainsi et ne me suis pas faite); donc oui, je n’aime pas les tenues folkloriques.
Une précision : cela me vient probablement des cours de danses folkloriques imposés à l’école et que je n’appréciais pas du tout.
Par contre, j’aime chanter plus que tout.
Ne dites pas « dommage » : je n’en souffre pas.
Bien d’autres choses me font souffrir.
J’ai l’impression que la reine porte la tenue ( tout au moins le chapeau ) qu’elle arborait sur la Tamise pour son jubilé de diamant . J’avais surnommé en moi-même ce chapeau »la palette du peintre « , et, s’il était original, ce n’était pas celui qui lui allait le mieux .
La famille royale (suite du texte qui se trouve donc sous la photo du prince Harry)
Dix heures. Le soleil perce le fond nuageux du ciel et jette quelques flèches d’or pâle ici et là et dans les transepts. Un brouhaha joyeux monte de la foule receullie et silencieuse. Le soleil! C’est le miracle attendu. Le champs de neige de pairesses prend une couleur d’or rouge, les diamants s’illuminent. Une véritable féerie.
Encore quelques instants et voici Leurs Altesses Royales les princes, les princeses de la famille royale, ayant à leur tête la princesse royale qu’encadrent les petites princesses Elisabeth et Margareth-Rose, sérieuses, intimidées, ouvrant des yeux surpris, adorables de grâce enfantine et pourtant si sûes d’elles-mêmes. Derrière s’avancent la duchesse de Gloucester et la duchesse de Kent, toutes deux ravissantes de beauté et de charme; le prince et la princesse Arthur de Connaught, la princesse Alice, lady Patricia Ramsay, la princesse Helena-Victoria et sa soeur la princesse Marie-Louise. Le cortège gagne la loge royale.
Une longue attente. Les gradins se vident un peu partout; pairesses, pairs, avec une dignité que rend nécessaire leur traîne somptueuse, membres du parlement et mortels ordinaires avec une bonne humeur jamais bruyante, mais d’excellente compagnie, vont faire salon, le moin longtemps possible, dans des espaces spécialement aménagés. Cet interlude dure peu, et bientôt tout est rentré dans l’ordre. L’abbaye, de nouveau, fait songer à une merveilleuse collection d’enluminures enlevées à un missel du Moyen-âge. Couleurs, tons, costumes, rien ne manque à cette évocation du passé.
Encore une procession : celle de la reine mary et de la reine de Norvège. Il est dix heures trente-cinq; les souverains ont quitté Buckingham Palace et sont en route pour l’abbaye. Le son affaibli des cloches carillonant quelque part, bien loin, parvient par bouffées à nos oreilles. Les minutes s’écoulent, interminables. Il semble qu’on entende des cris, des hourras. Plus de doute, les souverains sont à l’entrée de l’abbaye. Il est onze heures. le ciel se voile, mais l’électricité supplée à la mauvaise humeur du climat. Un silence profond, presque matériel et tangible, tombe sur l’assistance.
Merci encore Claude-Patricia; j’ai lu l’excellent reportage de Régine, en 2009, sur la princesse Mary, vicomtesse de Harewood et vu les superbes photos publiées grâce à Patricio. FdC
Philippequebec
24 juillet 2014 @
13:07
Également présent le prince de Galles, la duchesse de Cornwall et le comte et la comtesse de Wessex.
Valentin Dupont,le créateur du blog des monarchies d’Asie-Pacifique pourrait-il nous dire le nom de l’homme entre la reine et le duc d’Edimbourg?Merci d’avance!
La reine et son mari arrivent à etre bien debout malgré leur age avancé!!!Ils continuent à m’épater!Pas croyable!
Soit la reine fait son job et plutôt fait bien mais franchement je ne sais pas encore combien de temps la nouvelle génération va supporter cette grand mère omniprésente sur le devant de la scène !
Enfin, débouchent dans le transept la silhouette pittoresque, en longue robe claire, du bedeau de l’abbaye, qui vient en tête de la procession royale et donne en quelque sorte au cortège le rythme de sa lente cadence, chapelains de l’abbaye, pasteurs représentant les principales sectes protestantes non-conformistes, dignitaires de l’abbaye, hérauts d’armes, représentants des chanceliers des ordres royaux, porteurs des étendards des dominions et, en tête, un hindou pittoresque tenant fièrement l’étendard de l’empire des Indes. Encore des étendards : ceux du Royaume-Uni, l’étendard royal, puis des dignitaires de la maison du roi, des chevaliers de la Jarretière, qui tiendront dans un instant le dais au dessus du roi, le lord président du Conseil, en l’occurence M. Ramsay Mac Donald, le Premier Ministre, M. Baldwin, les premiers ministres des dominions, qui prendront place au bas des gradins réservés aux pairesses et feront là une longue tache d’habits noirs du plus triste effet; l’archevêque d’York, le lord chancelier, l’archevêque de Canterbury, les regalia de la reine, portés par des pairs; fanfares; les vivas régina chantés en cadence par les élèves de Westminster Collège, enfin la reine elle-même, ravissante de fraîcheur, de jeunesse, mais très digne et presque sévère. Sa longue traîne de pourpre sombre est portée par six demoiselles d’honneur toutes d’or vêtues, l’extrémité de la frange d’hermine qui borde la traîne est tenue par la duchesse de Northumberland, grande maitresse des robes elle-même presque princière dans ses atours. La reine disparaît à nos yeux. Elle entre dans le sanctuaire où elle va attendre l’arrivée du roi, debout devant l’un des fauteuils dits chairs of recognition. Un temps d’arrêt. Paraissent les pairs qui portent les regalia du roi. Robes pourpres, chasubles d’or. Fanfares. Cris « viva rex » le Roi! En robe rouge, coiffé de la cap of maintenance rouge bodée d’hermine, revêtu d’une longue cape d’hermine; sa traîne est portée par neuf pages. Il marche lentement, d’un pas très sûr; son visage est un peu pali a une certaine expression calme, décidée. Il passe dans le sanctuaire et prend placesur l’autre fauteuil de reconnaissance dont le nom vient de la cérémonie qui ouvrira le choeur du sacre.
Les orgues et les choeurs qui ont souligné l’entrée du roi se taisent. Un impressionnant silence. les souverains s’agenouillent sur leur prie-Dieu, prient à voix basses, se relèvent et s’assoinet sur leurs fauteuil. Puis le roi se lève s’approche du trône d’Edouard le confesseur, enlève sa cape of maintenance et se tourne vers l’est. L’archevêque de Canterbury sort du sanctuaire, précédé du roi d’armes de la Jarretière, accompagné du lord chancellier, du lord chambellan, du lord connétable et du earl Marshall. Il s’arrête successivement aux quatre côtés et d’une voix forte, dit aux assistants : « je vous présente ici le roi George, votre souverain sans aucun doute, aussi vous tous qui êtes venus pour lui rendre hommage et service, êtes-vous disposé à ce faire? » Chaque fois, la foule répond par des acclamations enthousiastes et s’écrie God save the king! et chaque éclate une fanfare de trompettes.
J’ai encore des textes en réserve!! Que je livrerai en leur temps, donc, il ne faudra pas être trop pressée, parce que je vais entamer un cycle d’études supplémentaire.
A chaque volée d’accmations, le roi répond en inclinant la tête. Il est là, debout, seul. Songe-t-il « au service » qu’il accepte devant Dieu? A sa mission toute spirituelle dans un monde où l’esprit semble vaincu par la matière brutale? Mais ce n’est qu’une apparence. Les forces du bien l’emporteront. Son visage a une gravité sacerdotale; son regard, un peu triste, passe au dessu de la foule qui le proclame roi et semble fixer le futur : cet avenir d’un peuple de plus de 400 millions d’âmes auquel il se consacre définitivement, dépouillant tout égoisme, toute pensée de soi-même. Vocation sublime. Désormais, il ne s’appartient plus, il se donne corps et âme à la nation, au salut commun.
Un formidable roulement de tambour souligne la dernière fanfare.
L’archevêque consacrant s’approche du roi, qui a repris sa place sur son fauteil de « reconnaissance ». « Votre majesté consent-elle a prêter serment? » Demande le prélat? Le roi répond I am willing. Sa résolution est prise. L’archevêque détache avec une force impressionnante chaque mot du serment qui fait du souverain le défenseur des lois et coutumes de la Grande-Bretagne, de l’Irlande, du canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Union Sud-Africaine, de l’Empire de l’Inde et autres possessions; de la loi, de la justice administrée avec « mercy »; de la religion protestante réformée établie par la loi et des lois divines; de l’église anglicane établie, de sa doctrine et de ses privilèges. Le roi répond à chaque demande par une affirmation prononcée d’une voix ferme; puis il va à l’autel et, à genoux devant le prélat, il répète son serment la main posée sur la Bible qu’il baise ensuite. Finalement, il le signe. Le roi retourne à son fauteuil, l’archevêque lui apporte lui apporte la déclaration prescrite par une loi du parlement. Le roi répète les formules après l’archevêque et y souscrit. Alors commence le service de communion…
Le roi, dépouillé de ses riches parures, de sa robe de velours et de sa cape d’hermine, s’assoit sur le trône d’Edouard le confesseur, symboliquement nu devant Dieu. Le dais d’étoffe d’or cache presque à l’assistance son abandon des riches vêtements emblèmes de la force matérielle de la royauté. Et si , après, avoir été consacré à Dieu, dont il devient l’Elu en qualité de chef de l’église anglicane-il est intéressant de constater combien le sacre suit, à quelque détail près le rituel de la consécration d’un évèque-on lui remet une épée, il s’empresse de la rendre et de la déposer sur l’autel.
Ayant fait abandon de tout, le roi, oint du Seigneur, revêtu des vêtements sacrés, entre dans une nouvelle vie dédiée jusqu’à la mort au service de la communauté dont la providence lui a confié la direction morale et spirituelle. On lui apporte les symboles de sa mission sur terre : l’armillé (ou étole), la robe d’or, le globe, la bague, le septre royal, le sceptre à la colombe.
DEB
24 juillet 2014 @ 07:31
Au premier abord, je revoyais la tenue de la cérémonie de la tamise mais elle est différente…dentelle appliquée sur le chapeau et bord festonné du manteau.
J’aurais préféré des accessoires blancs mais la Reine est très élégante.
Luna
24 juillet 2014 @ 09:18
Cette cérémonie d’ouverture avait l’air grandiose et m’a rappelé celle des Jeux Olympiques de Londres de 2012. Différents artistes écossais y participaient : Rod Stewart, Susan Boyle, John Barroman. Il y avait aussi une réplique du monstre du Loch Ness.
Zeugma
24 juillet 2014 @ 09:33
Il me semble que la reine a déjà porté cet ensemble blanc dans lequel elle est toute pimpante.
Claude-Patricia
24 juillet 2014 @ 10:37
Bonjour à tous,
Mes textes suivront, pour l’Angleterre les posts de chaque jours, il y en a un en dessous de la photo du prince Harry.
Gibbs
24 juillet 2014 @ 10:41
J’éprouve une aversion pour les kilts !
aubert
24 juillet 2014 @ 12:14
Ce qui prouve, chère Gibbs, que vous n’êtes pas curieuse…ou plusieurs fois déçue.
septentrion
24 juillet 2014 @ 12:17
Bonjour Gibbs,
moi, je les aime beaucoup. J’aime l’histoire des clans (écossais, irlandais…) et la tradition que véhicule le port du kilt.
Je vous souhaite une bonne journée
Cdt,
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 17:04
Je les adore. J’en possède deux que j’ai porté des centaines de fois; ils sont indémodables et toujours confortables. Cette belle laine, fine et tissée très serrée ça donne des vêtements de très grande qualité. FdC
carmen
24 juillet 2014 @ 14:18
pourtant un jour de grand vent c’est sympa.
Bellotti
24 juillet 2014 @ 21:21
Quel dommage car c’est juste magnifique !!!
Mon 2ème fils s’en ait offert un (du clan des Stewart, qui est aussi le tartan de la Reine mais ça on ne le savait pas au moment de l’achat). Et franchement c’est très masculin comme tenue !!! Nous sommes actuellement en Écosse pour nos vacances près d’Édimbourg, j’ai pu regarder hier soir la cérémonie d’ouverture en entier ! Un moment rigolo, le responsable (je crois que c’était le maire de Glasgow) n’arrivait pas à ouvrir le bâton de la cérémonie ! La reine, juste à coté de lui, conservait son sérieux, mais on voyait poindre des petits sourires amusés face à cette difficulté !!! Kilced
Gibbs
25 juillet 2014 @ 07:21
Merci à toutes et tous pour vos gentilles réponses mais je n’aime pas !
Bonne journée
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 17:14
Félicitations à votre fils; je possède également un Stewart et aussi un MacLaren (le bleu domine dans celui-ci). Le duc d’Edimbourg et aussi le prince de Galles portent très bien le kilt; c’est chic! Bonnes vacances à vous, FdC
Caroline
25 juillet 2014 @ 10:16
Gibbs,
Sans vouloir vous agacer,je ne comprends pas beaucoup votre aversion pour les kilts et pour les tenues folkoriques de Silvia et de Victoria de Suède!
C’est passionnant de connaitre la culture de chaque région ou de chaque pays à travers les tenues traditionnelles!Trooooop dommage pour vous!
Bon week-end!
Caroline
Gibbs
26 juillet 2014 @ 08:06
Caroline,
Cela paraît déconcertant et j’en suis consciente.
J’aime connaître l’Histoire mais, vous aurez pu remarquer que je suis rarement du même avis que la majorité (je suis ainsi et ne me suis pas faite); donc oui, je n’aime pas les tenues folkloriques.
Une précision : cela me vient probablement des cours de danses folkloriques imposés à l’école et que je n’appréciais pas du tout.
Par contre, j’aime chanter plus que tout.
Ne dites pas « dommage » : je n’en souffre pas.
Bien d’autres choses me font souffrir.
Merci
Bon WE à vous,
Gibbs
Gibbs
26 juillet 2014 @ 10:24
J’ai oublié : enfant j’en ai porté un que j’aimais mais je n’aime pas les messieurs en kilt.
Question de goût !
flabemont8
24 juillet 2014 @ 11:03
J’ai l’impression que la reine porte la tenue ( tout au moins le chapeau ) qu’elle arborait sur la Tamise pour son jubilé de diamant . J’avais surnommé en moi-même ce chapeau »la palette du peintre « , et, s’il était original, ce n’était pas celui qui lui allait le mieux .
Claude-Patricia
24 juillet 2014 @ 11:07
La famille royale (suite du texte qui se trouve donc sous la photo du prince Harry)
Dix heures. Le soleil perce le fond nuageux du ciel et jette quelques flèches d’or pâle ici et là et dans les transepts. Un brouhaha joyeux monte de la foule receullie et silencieuse. Le soleil! C’est le miracle attendu. Le champs de neige de pairesses prend une couleur d’or rouge, les diamants s’illuminent. Une véritable féerie.
Encore quelques instants et voici Leurs Altesses Royales les princes, les princeses de la famille royale, ayant à leur tête la princesse royale qu’encadrent les petites princesses Elisabeth et Margareth-Rose, sérieuses, intimidées, ouvrant des yeux surpris, adorables de grâce enfantine et pourtant si sûes d’elles-mêmes. Derrière s’avancent la duchesse de Gloucester et la duchesse de Kent, toutes deux ravissantes de beauté et de charme; le prince et la princesse Arthur de Connaught, la princesse Alice, lady Patricia Ramsay, la princesse Helena-Victoria et sa soeur la princesse Marie-Louise. Le cortège gagne la loge royale.
Une longue attente. Les gradins se vident un peu partout; pairesses, pairs, avec une dignité que rend nécessaire leur traîne somptueuse, membres du parlement et mortels ordinaires avec une bonne humeur jamais bruyante, mais d’excellente compagnie, vont faire salon, le moin longtemps possible, dans des espaces spécialement aménagés. Cet interlude dure peu, et bientôt tout est rentré dans l’ordre. L’abbaye, de nouveau, fait songer à une merveilleuse collection d’enluminures enlevées à un missel du Moyen-âge. Couleurs, tons, costumes, rien ne manque à cette évocation du passé.
Encore une procession : celle de la reine mary et de la reine de Norvège. Il est dix heures trente-cinq; les souverains ont quitté Buckingham Palace et sont en route pour l’abbaye. Le son affaibli des cloches carillonant quelque part, bien loin, parvient par bouffées à nos oreilles. Les minutes s’écoulent, interminables. Il semble qu’on entende des cris, des hourras. Plus de doute, les souverains sont à l’entrée de l’abbaye. Il est onze heures. le ciel se voile, mais l’électricité supplée à la mauvaise humeur du climat. Un silence profond, presque matériel et tangible, tombe sur l’assistance.
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 01:13
Merci Claude-Patricia, qui tait donc la « princesse royale » à la tête du cortège? FdC
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 01:14
« était » pardon. FdC
Claude-Patricia
25 juillet 2014 @ 09:26
Bonjour à tous,
Bonjour Francine,
Il s’agit de la soeur de Georges VI, la princesse Mary, fille des défunts Georges V et reine Mary, qui fut l’épouse du vicomte Lascelles.
Bien à vous!!
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 19:30
Merci encore Claude-Patricia; j’ai lu l’excellent reportage de Régine, en 2009, sur la princesse Mary, vicomtesse de Harewood et vu les superbes photos publiées grâce à Patricio. FdC
Philippequebec
24 juillet 2014 @ 13:07
Également présent le prince de Galles, la duchesse de Cornwall et le comte et la comtesse de Wessex.
Caroline
24 juillet 2014 @ 13:07
Valentin Dupont,le créateur du blog des monarchies d’Asie-Pacifique pourrait-il nous dire le nom de l’homme entre la reine et le duc d’Edimbourg?Merci d’avance!
La reine et son mari arrivent à etre bien debout malgré leur age avancé!!!Ils continuent à m’épater!Pas croyable!
Luna
24 juillet 2014 @ 20:26
C’est le Prince Imran de Malaisie. C’est le Président des Jeux du Commonwealth.
Caroline
25 juillet 2014 @ 10:08
Luna,
Merci pour votre réponse!
Bon week-end!
JAY
24 juillet 2014 @ 13:19
Soit la reine fait son job et plutôt fait bien mais franchement je ne sais pas encore combien de temps la nouvelle génération va supporter cette grand mère omniprésente sur le devant de la scène !
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 17:18
Ils la supporteront le temps qu’il faudra Jay car… tout le monde l’aime! FdC
Baia
24 juillet 2014 @ 14:34
Régine, quel dommage de ne pas pouvoir agrandir les photos que vous nous offrez !
Amicalement.
agnes
25 juillet 2014 @ 04:44
oui in peut, vous cliquez sur la photo + bouton CTRL et bouton + en mette temps (à droite)
Ne pas oublier de cliiquer aussi sur bouton – ensuite pour remettre le site au format original.
Baia
25 juillet 2014 @ 08:07
Merci Agnès, mais la manip que vous proposez ne peut se faire sur un IPad.
Bon week-end.
Claude-Patricia
24 juillet 2014 @ 14:45
La reine….le roi….
Enfin, débouchent dans le transept la silhouette pittoresque, en longue robe claire, du bedeau de l’abbaye, qui vient en tête de la procession royale et donne en quelque sorte au cortège le rythme de sa lente cadence, chapelains de l’abbaye, pasteurs représentant les principales sectes protestantes non-conformistes, dignitaires de l’abbaye, hérauts d’armes, représentants des chanceliers des ordres royaux, porteurs des étendards des dominions et, en tête, un hindou pittoresque tenant fièrement l’étendard de l’empire des Indes. Encore des étendards : ceux du Royaume-Uni, l’étendard royal, puis des dignitaires de la maison du roi, des chevaliers de la Jarretière, qui tiendront dans un instant le dais au dessus du roi, le lord président du Conseil, en l’occurence M. Ramsay Mac Donald, le Premier Ministre, M. Baldwin, les premiers ministres des dominions, qui prendront place au bas des gradins réservés aux pairesses et feront là une longue tache d’habits noirs du plus triste effet; l’archevêque d’York, le lord chancelier, l’archevêque de Canterbury, les regalia de la reine, portés par des pairs; fanfares; les vivas régina chantés en cadence par les élèves de Westminster Collège, enfin la reine elle-même, ravissante de fraîcheur, de jeunesse, mais très digne et presque sévère. Sa longue traîne de pourpre sombre est portée par six demoiselles d’honneur toutes d’or vêtues, l’extrémité de la frange d’hermine qui borde la traîne est tenue par la duchesse de Northumberland, grande maitresse des robes elle-même presque princière dans ses atours. La reine disparaît à nos yeux. Elle entre dans le sanctuaire où elle va attendre l’arrivée du roi, debout devant l’un des fauteuils dits chairs of recognition. Un temps d’arrêt. Paraissent les pairs qui portent les regalia du roi. Robes pourpres, chasubles d’or. Fanfares. Cris « viva rex » le Roi! En robe rouge, coiffé de la cap of maintenance rouge bodée d’hermine, revêtu d’une longue cape d’hermine; sa traîne est portée par neuf pages. Il marche lentement, d’un pas très sûr; son visage est un peu pali a une certaine expression calme, décidée. Il passe dans le sanctuaire et prend placesur l’autre fauteuil de reconnaissance dont le nom vient de la cérémonie qui ouvrira le choeur du sacre.
Les orgues et les choeurs qui ont souligné l’entrée du roi se taisent. Un impressionnant silence. les souverains s’agenouillent sur leur prie-Dieu, prient à voix basses, se relèvent et s’assoinet sur leurs fauteuil. Puis le roi se lève s’approche du trône d’Edouard le confesseur, enlève sa cape of maintenance et se tourne vers l’est. L’archevêque de Canterbury sort du sanctuaire, précédé du roi d’armes de la Jarretière, accompagné du lord chancellier, du lord chambellan, du lord connétable et du earl Marshall. Il s’arrête successivement aux quatre côtés et d’une voix forte, dit aux assistants : « je vous présente ici le roi George, votre souverain sans aucun doute, aussi vous tous qui êtes venus pour lui rendre hommage et service, êtes-vous disposé à ce faire? » Chaque fois, la foule répond par des acclamations enthousiastes et s’écrie God save the king! et chaque éclate une fanfare de trompettes.
Francine du Canada
25 juillet 2014 @ 01:23
Merci encore Claude-Patricia; je re-visiterai demain pour la suite. C’est passionnant ce récit. FdC
Claude-Patricia
25 juillet 2014 @ 09:28
Merci Francine,
J’ai encore des textes en réserve!! Que je livrerai en leur temps, donc, il ne faudra pas être trop pressée, parce que je vais entamer un cycle d’études supplémentaire.
Henri
25 juillet 2014 @ 11:58
Je n’ai pas pu voir cette cérémonie si une personne a le lien pour pouvoir la visualiser merci beaucoup
Claude-Patricia
25 juillet 2014 @ 16:28
Le serment
A chaque volée d’accmations, le roi répond en inclinant la tête. Il est là, debout, seul. Songe-t-il « au service » qu’il accepte devant Dieu? A sa mission toute spirituelle dans un monde où l’esprit semble vaincu par la matière brutale? Mais ce n’est qu’une apparence. Les forces du bien l’emporteront. Son visage a une gravité sacerdotale; son regard, un peu triste, passe au dessu de la foule qui le proclame roi et semble fixer le futur : cet avenir d’un peuple de plus de 400 millions d’âmes auquel il se consacre définitivement, dépouillant tout égoisme, toute pensée de soi-même. Vocation sublime. Désormais, il ne s’appartient plus, il se donne corps et âme à la nation, au salut commun.
Un formidable roulement de tambour souligne la dernière fanfare.
L’archevêque consacrant s’approche du roi, qui a repris sa place sur son fauteil de « reconnaissance ». « Votre majesté consent-elle a prêter serment? » Demande le prélat? Le roi répond I am willing. Sa résolution est prise. L’archevêque détache avec une force impressionnante chaque mot du serment qui fait du souverain le défenseur des lois et coutumes de la Grande-Bretagne, de l’Irlande, du canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Union Sud-Africaine, de l’Empire de l’Inde et autres possessions; de la loi, de la justice administrée avec « mercy »; de la religion protestante réformée établie par la loi et des lois divines; de l’église anglicane établie, de sa doctrine et de ses privilèges. Le roi répond à chaque demande par une affirmation prononcée d’une voix ferme; puis il va à l’autel et, à genoux devant le prélat, il répète son serment la main posée sur la Bible qu’il baise ensuite. Finalement, il le signe. Le roi retourne à son fauteuil, l’archevêque lui apporte lui apporte la déclaration prescrite par une loi du parlement. Le roi répète les formules après l’archevêque et y souscrit. Alors commence le service de communion…
Le roi, dépouillé de ses riches parures, de sa robe de velours et de sa cape d’hermine, s’assoit sur le trône d’Edouard le confesseur, symboliquement nu devant Dieu. Le dais d’étoffe d’or cache presque à l’assistance son abandon des riches vêtements emblèmes de la force matérielle de la royauté. Et si , après, avoir été consacré à Dieu, dont il devient l’Elu en qualité de chef de l’église anglicane-il est intéressant de constater combien le sacre suit, à quelque détail près le rituel de la consécration d’un évèque-on lui remet une épée, il s’empresse de la rendre et de la déposer sur l’autel.
Ayant fait abandon de tout, le roi, oint du Seigneur, revêtu des vêtements sacrés, entre dans une nouvelle vie dédiée jusqu’à la mort au service de la communauté dont la providence lui a confié la direction morale et spirituelle. On lui apporte les symboles de sa mission sur terre : l’armillé (ou étole), la robe d’or, le globe, la bague, le septre royal, le sceptre à la colombe.
Francine du Canada
26 juillet 2014 @ 12:46
Merci Claude-Patricia. Bonne journée, FdC