Le salon de Mercure du château de Versailles vient d’être réouvert au public après uen année de travaux de rénovation. Le salon de Mercure Le salon de Mercure est une des pièces qui compose l’enfilade des Grands Appartements menant à la galerie des Glaces. Sous le règne du roi Louis XIV, le salon de Mercure était une chambre de parade où le monarque en représentation, recevait ses hôtes. (Copyright photo : site du château de Versailles)
Valeska
3 novembre 2012 @ 09:24
Ayant arpenté Versailles d’innombrables fois(j’habitais à côté),j’ai toujours déploré que les pièces qu’on montrait au public était une part infinitésimale de tout ce qu’il y a à voir dans les châteaux français…
Si j’avais été prmière Dame de France,ma principale occupation eût été de me faire ouvrir toutes les portes de ces lieux secrets,non profanés,parfois démeublés ou non-restaurés,mais vrais témoins du Passé…On peut rêver!Ben si… :)
Palatine
3 novembre 2012 @ 11:34
Vous avez raison et les endroits les plus fascinants à Versailles (je ne crois pas que cela se visite encore) ce sont ces petites pièces non restaurees et laissées telles quelles, comme la pièce où Louis XV faisait ses confitures, ou Louis XVI certains travaux. Ou les tiroirs où on mettait les robes de marie antoinette. C’est souvent plus parlant que les pièces d’apparat.
Valeska
3 novembre 2012 @ 12:25
Toujours aussi érudite,chère Palatine…Je partage entièrement votre point de vue,on se rejoint de nouveau ici,Amie Balance…Bisous.
Mayg
3 novembre 2012 @ 13:35
J’ai visité Versailles il y a quelques mois de ça, et j’avais trouver ça dommage que la plus grande partie des pièces ne soit pas accessible au public. Je suis sure que bien d’autres pièces méritent qu’on les visite.
Palatine
3 novembre 2012 @ 10:21
S’il ne dormait pas dans cette chambre, et s’il comptait y recevoir des courtisans, quel besoin avait-il d’y mettre un lit, puisqu’il avait déjà un magnifique lit dans sa vraie chambre, là où se pressaient aussi des courtisans. Et il y dormait dans ce lit, contrairement à Louis XV qui allait dormir ailleurs après son coucher « officiel ».
Madame de Rambouillet, qui recevait ses amis dans sa fameuse chambre bleue, dormait dans le lit de cette pièce. C’était son salon.
Le roi pouvait aussi aménager un vrai salon sans lit, avec les toutes pièces qu’il avait.
Bizarre.
JAusten
3 novembre 2012 @ 10:41
Chère Palatine, peut-être que je me trompe mais il me semble que certains courtisans très proches pouvaient assister au lever du Roi,dans sa vraie chambre, et pour ne pas léser d’autres moins proches (et/ou moins illlustres) Louis XIV utilisait une autre chambre pour la fin de sa préparation ….
Sébastien
4 novembre 2012 @ 20:54
Chère Palatine, cette chambre fut réellement utilisée par louis XIV jusqu’à la mort de la reine Marie-Thérèse, en 1683. C’est après cette date seulement qu’il annexa les appartements privés de cette dernière et se fit aménager une nouvelle chambre, celle que nous connaissons bien, en 1701.
Le lit d’apparat demeura cependant dans le salon de Mercure jusqu’au milieu du XVIIIème siècle, époque à laquelle il avait alors perdu sa signification (la chambre d’apparat étant alors devenu celle de Louis XIV, Louis XV s’étant fait aménager une chambre privée comme vous le soulignez).
le lit replacé aujourd’hui, constitué de tapisseries anciennes XVIIème d’origine vraisemblablement royale, mais remontées sur des bois XIXème de Jacob-Desmalter, avait été commandé par Louis-Philippe pour être placé dans la chambre de Louis XIV, où il demeura jusqu’après-guerre. Il fut alors remisé en vue de lors de la restauration de la pièce.
Palatine
5 novembre 2012 @ 15:00
Merci Sebastien pour ces précisions. Maintenant j’ai compris
Danielle
3 novembre 2012 @ 11:42
On ne se lasse pas de visiter Versailles, tant intérieur qu’extérieur.
Anne-Cécile
3 novembre 2012 @ 12:32
Quelle massacre pour le bon goût!
Jamais je n’ai pu me défaire de ce sentiment d’étouffement lors de mes visites. Même dans le beau parc.
Je rejoins les commentaires plus haut sur l’existence à Versailles de pièces plus intimistes et légères, meublées plus délicatement.
Mais enfin Versailles était pour en mettre plein les yeux, chef-d’oeuvre de bling-bling.
Il est dommage que la plupart des touristes ne retiennent que cette vision de la France et prennent pour le summum de l’art décoratif français, le mobilier plus « soft » mais gnangnan d’Allemande sentimentale de Marie-Antoinette.
Bien des maisons royales, aristocratiques….sont plus belles et tout aussi novatrices pour leur époque.
Pierre-Yves
3 novembre 2012 @ 15:09
Versailles a été conçu comme un lieu éminement politique. Les choix décoratifs et paysagers (pour le parc) l’étaient.
L’art décoratif de cette époque est bien plus perceptible en des lieux à vocation plus intime comme Trianon, le château de Champs, ou certains hôtels particuliers parisiens par exemple.
Quand les étrangers visitent Versailles, ce qu’on leur montre, c’est essentiellement un lieu de pouvoir et de majesté.
Esquiline
4 novembre 2012 @ 21:28
Merci d’avoir osé dire ce que je pense, je gardais mon avis pour moi, ne voulant pas heurter les sensibilités en parlant de bling-bling.
Hélas je ne crois pas que ce ne sont que les touristes qui prennent ce château et sa décoration pour le summum du bon goût.
Achetez un guide français pour visiter une ville ou un pays et vous y verrez, à coup sûr, qualifier un château de Versailles du coin et pas dans un sens péjoratif, bien au contraire.
Le tarabiscoté dégoulinant de dorures fait apparemment encore la fierté de certains.
En fait c’est un des exemples laïcs, pas le premier ni le seul, du style baroque, style né pour promouvoir la suprématie de la religion catholique après la réforme et adopté par les puissants du monde de l’époque pour affirmer leur pouvoir auprès du bon peuple et surtout de leurs pairs.
Ce procédé a toujours existé et subsiste encore de nos jours, seul le style change selon les périodes.
fredolido
3 novembre 2012 @ 17:59
Somptueux
Michael
18 décembre 2012 @ 11:21
Monseigneur le comte de Paris et Madame étaient présents à cette inauguration, d’après le site de l’IMRF