Noblesse et Royautés : Vous êtes l’auteur d’une biographie de la princesse Alice de Battenberg, mère du duc d’Edimbourg. C’est une personnalité du Gotha assez méconnue. Les Anglais ignorent pour la plupart qu’elle a fini ses jours à Buckingham auprès de son fils et qu’elle est enterrée à Jérusalem. Le duc d’Edimbourg vous a-t-il confié des archives familiales ?
Hugo Vickers : Oh oui, il m’a donné libre accès pour ses archives personnelles, on m’a aussi permis de prendre avec moi des lettres originales alors qu’il s’agissait des Archives royales ainsi que la meilleure source aux archives de Lord Mountbatten à Broadlands.
J’ai passé de nombreuses heures heureuses au cours d’une année là-bas. J’ai aussi été aidé par des membres de la famille royale, ici à Londres, le roi de Grèce ainsi que des membres de la famille allemande. J’ai également travaillé aux Archives nationales qui avaient tous les documents du Foreign Office dont des rapports de Grèce.
Il n’y avait plus beaucoup d’amis encore en vie mais le Major Gerald Green connaissait bien la princesse Alice. Le prince Philippe a aidé tout comme sa sœur la princesse George de Hanovre et j’ai pu lui poser de nombreuses questions
Noblesse et Royautés : Le duc d’Edimbourg n’a pour ainsi dire jamais parlé de sa famille, de son père le prince André de Grèce et de Danemark, de sa mère la princesse Alice et de ses quatre sœurs les princesses Cecilie, Theodora, Margaretha et Sophie toutes les quatre mariées à des princes allemands avant la Seconde Guerre Mondiale. Quelles étaient concrètement ses relations avec sa famille ? Se fréquentaient-ils en privé puisque l’on sait qu’au lendemain de la guerre 40-45, les relations avec les familles princières allemandes étaient délicates pour la Couronne britannique ?
Hugo Vickers : Le Prince Philip tient son père en haute estime. Il m’a convaincu qu’il pensait que son père avait été un bon père, mais il ne m’a pas convaincu qu’il était aujourd’hui un bon père.
Ses relations avec sa mère étaient plus difficiles car elle avait été éloignée de lui pendant quelques années lorsqu’il était enfant (NDLR : La princesse a été admise pendant deux ans dans un sanatorium en Allemagne pour soigner sa schizophrénie)
Il avait été pris en charge par ses sœurs et il était autant que possible en contact avec elles –sauf évidemment pendant la guerre lorsqu’il était en mer et que les communications étaient difficiles.
Sa grand-mère l’a réellement élevé avec ses oncles (NDLR : la famille Mountbatten). Ses sœurs encore en vie (NDLR : Cecilie est décédée en 1937) n’ont pas été autorisées à venir au mariage en 1947 (ses sœur étaient mariées à des princes allemands : Margarita (1905-1981) avec le prince Gottfried de Hohenlohe-Langenburg, Theodora (1906-1969) avec le margrave de Bade, Sophie (1914-2001) avec le prince Christophe de Hesse puis après veuvage avec le prince George de Hanovre. Il était impensable après la Seconde Guerre Mondiale que ces princes allemands soient présents en l’abbaye de Westminster).
Mais en 1953 (date du couronnement d’Elizabeth II) étaient toutes là. Ensuite, ils ont eu beaucoup de contacts, la grande personne qui a permis de maintenir l’union entre les familles anglaise et allemande, était la princesse Peg de Hesse. Le prince Philippe a veillé à l’éducation de certains de ses neveux et nièces.
Noblesse et Royautés: Pourquoi la princesse Sophie, soeur du prince Philip, s’est-elle mariée à si jeune à l’âge de 16 ans ? Pouvez donner des détails sur l »amie » du père du prince Philip, le prince Andrew de Grèce, qui l’a accompagné jusqu’aux derniers jours ?
Hugo Vickers : Toutes les soeurs du prince Philipe se sont mariées rapidement après que la famille se soit séparée (NDLR : Les mariages des quatre princesses ont eu lieu entre le 15 décembre 1930 et le 17 août 1931 !).
Je n’ai pas de détails sur la dernière amie du prince. Mais les derniers jours du prince André furent tristes et peu satisfaisants. Un Royal ne doit pas vivre en exil.
Noblesse et Royautés: Les mémoires d Etti Plesch, fille du comte Ferdinand von Wurmbrand-Stuppach et personnage célèbre dans le monde équestre, sont très amusantes. Elle s’est mariée six fois mais gardait une rancune tenace envers Louise de Vilmorin de lui avoir volé deux de ses maris. Est-ce que vous avez connu Etti Plesch? Parlait-elle de sa cousine, baronne Vetsera ?
Hugo Vickers : J’ai travaillé avec Etti Plesch (décédée en 2003) sur ses mémoires –six maris et deux fois gagnante du derby d’Epsom en tant que propriétaire de chevaux. Le livre s’appelle Horses & Husbands. Dans le livre, elle parle en effet de la baronne Vetsera.
(A suivre)
Jean Pierre
12 janvier 2018 @ 06:15
Je relève la phrase : un Royal ne doit pas vivre en exil.
J’ai l’impression que pour la famille royale de Grèce c’est de vivre en Grèce qui constitue l’exception au XX siècle.
framboiz 07
12 janvier 2018 @ 07:52
On a du mal à penser que cette charmante jeune femme , en couverture et la religieuse âgée sont une seule personne …Zut, il s’arrête , quand c’est intéressant, avec la baronne Vetsera, et parle peu d’Etti Plesch !
racyma
12 janvier 2018 @ 07:54
dommage que certaines reponses ne font que survoler la question precise demandee
Mayg
12 janvier 2018 @ 13:03
Survoler c’est vraiment peut dire.
Leonor
12 janvier 2018 @ 13:35
Héhé … L’auteur ne va pas raconter ici ce qu’il écrit – on le suppose- dans son livre. Faut vendre, faut vendre …
j21
12 janvier 2018 @ 14:07
Même déception à propos de cette interview.
DEB
12 janvier 2018 @ 08:45
Mon Dieu si Louise lui avait volé deux maris, elles avaient vraiment les mêmes goûts !
6 mariages . Etti Plesch était une grande amoureuse, un peu comme notre lady Chatturlante, qu’on ne lit plus guère !
Lady Chatturlante
12 janvier 2018 @ 20:54
Rassurez-vous, je vous lis toujours, mais comme Brigitte et Christian occupés avec leurs confitures, je suis très prise avec mes enfants.
DEB
13 janvier 2018 @ 07:12
Bon pouponnage alors !
Libellule
13 janvier 2018 @ 16:57
Chouette ,vous êtes revenue …
Libellule .
Actarus
12 janvier 2018 @ 09:31
Je ne connaissais pas cette histoire entre Etti Plesch et Louise de Vilmorin à cause de deux maris (bonjour Lady Chatturlante). Ça me fait penser au musicien Artie Shaw, qui avait le coeur de son nom et s’était marié avec Ava Gardner puis Lana Turner (dans cet ordre, il me semble). J’ai appris récemment qu’il devint dans les années cinquante le mari d’une autre actrice, cette fois de second plan, Evelyn Keyes (Suellen O’Hara dans « Autant en emporte le vent », on la voit aussi dans le rôle de l’épouse de Tom Ewell dans « Sept ans de réflexion » avec Marilyn Monroe), alors divorcée du metteur en scène John Huston, et qui finalement devint sa veuve.
Pardonnez-moi cette digression.
Il me semble retrouver dans les traits du jeune Philippe de Grèce et de Danemark ceux de son fils le duc d’York qui par ailleurs porte le prénom de son grand-père paternel.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
Ghislaine-Perrynn
12 janvier 2018 @ 17:49
« Il me semble retrouver dans les traits du jeune Philippe de Grèce et de Danemark ceux de son fils le duc d’York » dixit Actarus
C’est du second degré ?
Lady Chatturlante
12 janvier 2018 @ 20:56
Bonsoir Actarus,
il est vrai que, comme moi, Lana Turner a eu deux fois le même mari. Chacun le sien, vous m’avez comprise j’en suis sûre.
Robespierre
12 janvier 2018 @ 10:15
Voici une phrase que je ne comprends pas :
« Hugo Vickers : Le Prince Philip tient son père en haute estime. Il m’a convaincu qu’il pensait que son père avait été un bon père, mais il ne m’a pas convaincu qu’il était aujourd’hui un bon père. »
il est convaincu ou il n’est pas convaincu, et pourquoi aujourd’hui ? Bref ce n’est pas clair.
Tout est un peu vague, mais on parle longuement d’archives. Il ne dit rien du parcours de Philippe qui a tout de meme vecu en France et parle couramment notre langue.
Et on s’en fiche de la dame Plesch, on aurait préféré un résumé de la vie de Philip et ce qu’a fait son père pendant qu’il était loin de son fils. Vickers n’a pas le don de la synthèse et raconte mal. Le parcours de la mère Alice aurait été intéressant. J’ai vu dans de vieux documentaires une vieille dame habillée en religieuse. Il dit qu’elle a été malade mentale et internée, mais cela a dû s’arranger et comment est-elle devenue religieuse, et qui a « consolé » son mari qui lui n’est pas tombé dans la dévotion ?
Le seul détail intéressant de ce recit confus, c’est que la vieille dame est morte a Buckingham Palace et on ne sait ce qu’elle a fait entre sa mort au Palais et son internement.
DEB
12 janvier 2018 @ 11:58
Je me souviens, Robespierre, que la mère du duc d’Edimbourg a sauvé des juifs à Athènes, pendant la guerre.
Je crois même qu’elle a été déclarée juste parmi les justes.
Elle avait fondé une espèce d’ordre religieux et avait inventé l’espèce de tenue monacale qu’elle avait au mariage de son fils.
Je cite de mémoire donc il y a peut être des erreurs dans ce que j´écris.
Laurent F
12 janvier 2018 @ 13:56
Lors du mariage de son fils, la princesse Alice portait une robe longue bleue et un chapeau à plume, c’est pour le couronnement d’Elizabeth, 6 ans plus tard qu’elle portait sa tenue de nonne.
DEB
13 janvier 2018 @ 07:14
Voilà Laurent.
Je n’avais vu que la photo du couronnement sans doute.
Il faut dire que cette tenue était surprenante.
Olivier Kell
12 janvier 2018 @ 16:10
Elle a effectivement été declarée juste parmi les justes
Jean Pierre
12 janvier 2018 @ 12:42
Le mari d’Alice est tombé dans la dévotion des casinos….il est mort plutôt fauché à Monte Carlo….Harry a peut-être voulu retourner sur les traces de son arrière grand-père à Noël.
Quant à Alice son tombeau n’est pas accessible au public à Jérusalem où il est gardé par des nonnes orthodoxes.
JAusten
13 janvier 2018 @ 09:42
pour moi la première phrase s’adresse au Prince, la seconde au journaliste : en gros le prince est convaincu que son père était un bon père, le journaliste comprend les raisons du prince, mais n’est pas lui même convaincu que c’était vrai.
Actarus
13 janvier 2018 @ 19:41
Cher Rob, je n’ai pas compris non plus cette phrase. ;-)
Bon père ou mauvais père ? Je perds mes repères ! ^^
Pierre-Yves
12 janvier 2018 @ 10:26
Si je puis me permettre, les réponses que donnent ici Hugo Vickers restent évasives et peu précises, je trouve.
Il nous dit en substance que le prince Philip pense que son père a dû être un bon père, sans en être tout à fait convaincu. Qu’il a eu des contacts sporadiques avec sa mère malade. Et que ses soeurs se sont toutes mariées en un rien de temps quand il avait 10 ans, si bien qu’elles ont eu d’autres chats à fouetter.
En conséquence de quoi il a été balloté à gauche et à droite, chez ceux, oncles et tantes notamment, qui acceptaient de le prendre en charge.
Toutes choses qu’on savait déjà plus ou moins.
Sans doute vaudra t-il mieux lire ses livres pour apprendre réellement quelque chose
LPJ
12 janvier 2018 @ 17:38
Dans la biographie de Marie Bonaparte, il est évoqué que celle-ci, épouse du Prince Georges de Grèce et donc tante par alliance du Prince Philip, aida financièrement la famille du Prince André lors des différents exil de la famille royale grecque. Il faut en effet rappeler que la Princesse Marie était à la tête d’une fortune considérable (sa dot avait d’ailleurs permis son mariage, mais son père avait mis un garde fou dans le contrat de mariage : l’argent ne devait pas être utilisée à des fins politiques grecques !!!).
Jérôme
12 janvier 2018 @ 10:27
« Horses & Husbands » est en effet un livre assez savoureux …
Jérôme
12 janvier 2018 @ 10:42
« Le Prince Philip tient son père en haute estime. Il m’a convaincu qu’il pensait que son père avait été un bon père, mais il ne m’a pas convaincu qu’il était aujourd’hui un bon père. »
Excusez-moi Régine, ce n’est pas très clair. Souci de traduction ? Il ne semble pas que le prince André ait été un père « très présent ». Fausse impression ? Dans les années 1930, c’est surtout la grand-mère maternelle du prince Philip, Victoria de Hesse, marquise de Milford Haven, et son oncle maternel George Milford Haven qui ont pris soin de lui. Puis Lord Mountbatten après le décès de George Milford Haven.
Par ailleurs, il est probable que Mr Vickers en sache davantage qu’il ne veut bien le dire sur la compagne du prince André de Grèce et les dernières années de celui-ci.
Olivier Kell
12 janvier 2018 @ 16:18
La compagne du prince André était la comtesse Andrée de La Bigne
Olivier Kell
12 janvier 2018 @ 16:22
Ne pas oublier le prince Georges et son épouse la princesse Marie née Bonaparte qui ont largement pris en charge la famille du prince André.
L’immense fortune de la princesse Marie a d’ailleurs beaucoup aidé un grand nombre de royaux grecs.
Cosmo
13 janvier 2018 @ 13:30
La princesse Marie Bonaparte était l’hôte de Buckingham Palace quand elle séjournait à Londres, notamment pour les congrès de psychanalyse.
LPJ
13 janvier 2018 @ 18:09
La Princesse Marie a toujours été très généreuse avec la fortune héritée de sa mère née Blanc (le père de celle-ci avait fait fortune en gérant notamment le casino de la Principauté de Monaco). Outre son entourage, elle fut particulièrement active pour faire émigrer de l’Allemagne nazie des intellectuels juifs, notamment Freud et sa famille, leur sauvant ainsi la vie.
C’est sa petite-fille Tatiana Fruchaud (née Princesse Radziwill) que l’on voit régulièrement aux évènements du gotha. Elle est très proche de sa cousine la reine Sophie d’Espagne.
Robespierre
12 janvier 2018 @ 12:01
Eh bien, je vois que je suis en bonne compagnie avec mes réserves et ma déception.
Leonor
12 janvier 2018 @ 13:37
Oh que oui.
Marie du Béarn ?
12 janvier 2018 @ 13:41
Pareillement dear Robespierre, je suis restée sur ma faim quant aux réponses plus ou moins évasives de Hugo Vickers.
Jérôme
12 janvier 2018 @ 16:28
Je partage vos réserves et votre déception mais vous invite à lire la biographie de la princesse Alice par Hugo Vickers.
Et vous avez raison, c’est dommage que Mr Vickers n’évoque pas les années 1920 en France du prince Philip. Heureusement que Marie Bonaparte, princesse Georges de Grèce, était là pour entretenir le prince André, son épouse et leurs enfants.
Jérôme
12 janvier 2018 @ 16:44
La compagne du prince André était la « comtesse » (?) Andrée de La Bigne. Était-elle apparentée à la courtisane Valtesse de La Bigne née Emilie Louise Delabigne ?
Gérard
13 janvier 2018 @ 15:31
Il s’agit d’Andrée Lafayette qui était une actrice française née le 19 mai 1903 à Achères aujourd’hui dans les Yvelines et qui mourut en 1989. Elle était d’origine normande, elle mourut le 3 octobre 1989 à Équemauville dans le Calvados. Elle était née Andrée Rose Godard dite de La Bigne.
Sa carrière cinématographique s’étend de 1927 à 1953 avec en l’espèce Le Chasseur de chez Maxim’s et en 1951 elle avait joué dans Monsieur Fabre avec Pierre Fresnay. Son premier grand rôle fut dans Trilby de James Young en 1923 où elle avait le rôle titre, il y eut notamment Les Trois mousquetaires en 1932, ou La Dame aux camélias en 1934. Elle s’était mariée en 1923 avec un américain Arthur May Constant et c’est avec lui qu’elle partit pour l’Amérique.
Elle était difficile dans ses choix et ses exigences. En 1934 elle revint en France. Lors de la montée du nazisme en Allemagne elle retourna aux États-Unis où elle resta jusqu’en 1954.
Gérard
13 janvier 2018 @ 15:56
Andrée prétendait qu’elle était la petite-fille de Valtesse de La Bigne. Rien n’est certain à cet égard me semble-t-il.
Valtesse de La Bigne naquit Émilie-Louise Delabigne et plus tard se fit appeler Valtesse en raison de ce que ce prénom faisait songer aux altesses. De la Bigne fut ensuite inscrit en trois mots. Elle obtint d’ailleurs du tribunal civil de Lisieux le 3 juin 1882 une rectification sur l’état civil de sa mère Victoire Émilie Delabigne afin que désormais le nom patronymique soit écrit en trois mots. La dite mère (on ne connaît le nom du père) était une lingère et une prostituée. Valtesse était née à Paris en 1848 et mourut en 1910. Elle ne se maria pas. Elle eut de Richard Fossey deux filles dont la deuxième né en 1867 était appelée Julia Pâquerette.
C’est au début des années 30 qu’Andrée Lafayette rencontra le prince André de Grèce.
John Taylor
15 mars 2019 @ 16:15
Mister Gerard..
I have read with interest your part in the discussion about Hugo Vickers’s book and you seem well informed in the matter of Comtesse Andree de la Bigne.
Do you know where Andree de la Bigne was between 1954 and 1989?
Did she spend those years in Equemauville do you know?
John Taylor
25 avril 2019 @ 14:54
Pourriez-vous,me contacter s’il vous plaît ? C’est au sujet de Andrée Lafayette / Comtesse de la Bigne.
Si vous répondez en français – pas de problème.
Cordialement
John Taylor
jtmodbury19@btinternet.com
Ludovina
12 janvier 2018 @ 19:42
En effet, je m’abstiendrai d’en dire plus.
Ghislaine-Perrynn
12 janvier 2018 @ 12:14
Je trouve ces articles assez décevants , en tous les cas rien que nous ne sachions depuis le temps que nous connaissons les acteurs .
Mayg
12 janvier 2018 @ 13:08
Robespierre et Pierre-Yves,
Vous avez bien résumer les choses.
Gatienne
12 janvier 2018 @ 13:11
Puis-je dire que, moi aussi, j’attendais mieux de ces entretiiens et qu’une traduction peut-être approximative est, en partie, à l’origine de mon désappointement ?
Régine
13 janvier 2018 @ 05:19
Le fait de traduire en français, a certainement fait perdre une partie de la « saveur » de l’entretien
Neoclassique
12 janvier 2018 @ 13:13
Articles intéressants mais la traduction en est un peu pénible et empêche de saisir la subtilité des propos de l auteur .
C est dommage
P'te Etoile
12 janvier 2018 @ 13:47
Oui, je me joins à la liste des déçus! Pour qui ne connaît pas bien la vie, la naissance et la fin de la vie de la mère du Duc d’Edimbourg n’en sait pas davantage. Tous les sujets sont juste effleurés mais rien de très précis et clair. « … mais il ne m’a pas convaincu qu’il était aujourd’hui un bon père. » De qui parle H Vickers, du Prince André ou du Prince Philip??!
.limaya
13 janvier 2018 @ 06:16
Comme beaucoup ,à la fin je reste toujours sur ma faim….intérêt mitigé
Laurent F
12 janvier 2018 @ 13:57
Je pense que nous en savons tout autant que lui sur Philip si j’en juge par ce qu’on peut lire dans cette interview
Anita
12 janvier 2018 @ 16:12
Être journaliste est un métier qui ne s’improvise pas et – là – ça se sent…
Marcel
12 janvier 2018 @ 18:18
Etti Plesch (3 février 1914 – 28 avril 2003), comtesse austro-hongroise , chasseuse , propriétaire de chevaux de course et mondaine. Plesch a perdu deux de ses six maris à la même femme, Louise de Vilmorin , une figure littéraire française, et a possédé deux gagnants du Derby , dans Psidium en 1961 et Henbit en 1980.
Maria Anna Paula Ferdinandine Gräfin de Wurmbrand-Stuppach à Vienne , en Autriche, d’origine gréco-autrichienne, « Etti », comme on l’appelait, était supposément la fille aînée du comte Ferdinand von Wurmbrand-Stuppach (1879-1933) et sa femme May Baltazzi (1885-1981), mais plus probablement l’enfant biologique de la comtesse par le comte Josef Gizycki . Sa mère, qui était cousine de la baronne Mary Vetsera , maîtresse du prince héritier Rodolphe d’Autriche , a déclaré que l’intérêt principal du comte Gizycki dans la vie était «le plaisir des femmes d’une manière physique … Il était amoral et cynique, mais c’était un amant merveilleux. (Gizycki était célèbre au début des années 1900 en raison de son mariage houleux avec l’héritière des journaux américains Cissy Patterson .)
Etti von Wurmbrand-Stuppach a été élevé à Vienne et en Moravie , avec des voyages vers d’autres sites à travers l’Europe. De l’âge de dix ans jusqu’à l’âge de douze ans, elle a été soignée pour tuberculose au Waltzaner Sanatorium de Davos , où a été tourné le roman de Thomas Mann , The Magic Mountain .
À l’âge de 17 ans, elle est tombée amoureuse du comte Vladschi Mittrovsky , mais il lui a été interdit de l’épouser parce qu’il avait une maladie du sang. Elle voyage à New York et rencontre l’héritier des chemins de fer américains Clendenin Ryan Jr (1905-1957), petit-fils de Thomas Fortune Ryan , l’épousant le 20 février 1935, après son troisième rendez-vous, à la cathédrale Saint-Patrick de New York. Le maire Fiorello La Guardia était le meilleur homme.
Le mariage dura trois mois (ils divorcèrent en 1935 et le mariage fut annulé en 1944), et elle retourna en Europe où elle rencontra le comte hongrois Paul Pálffy ab Erdöd (1890-1968) et devint sa quatrième épouse sur huit à la fin de 1935. Ils ont vécu en Slovaquie . Leur vie a été occupée par des chasses au tigre en Inde : ils ont tous deux été de bons coups, tuant des cerfs, des éléphants et des antilopes. Ils ont assisté à l’exposition mondiale de tir à Berlin, organisée par Hermann Göring . Peu de temps après, Pálffy a été attiré par l’écrivain à la sirène Louise de Vilmorin (1902-1969) à Paris, divorcé d’Etti en décembre 1937 et épousa Louise.
Au retour, Etti épousa, le 5 mars 1938, un comte hongrois, Tamás Esterházy de Galántha (1901-1964), descendant de la filiale de dépôt d’une grande famille princière, et vint habiter le château de Devecser, en Hongrie. Ils ont chassé, voyagé et ont eu une fille, Marie-Anna Berta Felicie Johanna Ghislaine Theodora Huberta Georgina Hélène Genoveva (née le 12 décembre 1938), connue sous le nom de » Bunny « . Sa fille a épousé 1962 (et divorcé en 1972) l’hon. Dominic Elliot (né en 1931), fils cadet du 5ème comte de Minto , eut deux fils (l’aîné Alexander mourut célibataire en 1985).
En 1942, elle a voyagé seule à l’étranger et son mari est tombé sous le charme de Vilmorin. Il s’enfuit avec Vilmorin et divorça d’Etti en 1944. (Vilmorin et Esterházy ne se marièrent jamais.)
Les deux futurs époux d’Etti étaient le comte autrichien Sigismond Berchtold (1900-1979), fils du comte Léopold Berchtold , ministre des Affaires étrangères, qui conseilla à l’empereur de déclarer la guerre aux Serbes , à partir de la Première Guerre mondiale . Ils se sont mariés en 1944 et ont divorcé en 1949. Le cinquième était le millionnaire de Chicago William Deering Davis , qui avait été brièvement marié à la star du cinéma muet Louise Brooks , dans les années 1930; Le mariage de Plesch avec Davis dura de 1949 jusqu’à leur divorce en 1951.
En 1954, Etti a épousé son dernier mari, le Dr Árpád Plesch (1889-1974), avocat hongrois, financier international et collectionneur de livres botaniques rares et d’une pornographie ésotérique . Elle a rencontré Árpad à travers ses amis Gloria Guinness et Thomas « Loel » Guinness à Paris.
Le très riche Dr. Plesch partageait la passion d’Etti Plesch pour les courses de chevaux de race Thoroughbred , quelque chose qui avait été influencé par son grand-père maternel Alexander Baltazzi qui a remporté l’édition 1876 de l’Epsom Derby avec Kisber Elle et son mari ont commencé à courir Thoroughbreds en 1954 et gagneraient des courses importantes telles que la Coupe Coronation de 1959 avec Nagami et les Irish Oaks de cette année avec Discorea. Psidium, vainqueur d’ Epsom Derby en 1961, a été élevé par Etti Plesch et a été couru par le couple. Après la mort de son mari en 1974, elle a continué à courir et, en 1970, a remporté la course la plus prestigieuse de France avec Sassafras . En 1980, Etti Plesch est devenue la seule femme à remporter l’Epsom Derby à deux reprises lorsque son cheval Henbit a remporté la course la plus prestigieuse d’Angleterre.
Parmi ses autres chevaux remarquables, Etti Plesch possédait et courait Miswaki , vainqueur du Groupe 1 en France et vainqueur de la course aux enjeux aux États-Unis, qui devint un père important de 97 gagnants de courses de pieux et fut le principal taureau de poulinière en Grande-Bretagne et en Irlande en 1999 et 2001.
Les Plesches habitaient sur l’ avenue Foch à Paris et à la Villa Leonina à Beaulieu-sur-Mer, dans le sud de la France, où il possédait un célèbre jardin botanique.
Après la mort de son mari en 1974, elle a commencé à faire la fête et à écrire ses mémoires, qui étaient presque terminées au moment de sa mort. Ils ont été édités par Hugo Vickers et publiés à titre posthume en 2007 sous le nom de Horses and Husbands
Elle est décédée le 28 avril 2003 à Monte Carlo
Jérôme
13 janvier 2018 @ 15:49
Merci Marcel pour ce résumé de la vie de ce personnage peu ordinaire. Le titre de ses mémoires (Horses & Husbands) illustre bien son caractère et … ses priorités.
Gérard
14 janvier 2018 @ 10:21
Oui merci Marcel.
Gérard
12 janvier 2018 @ 20:01
Le portrait est dû à Laszlo.
Tonton Soupic
12 janvier 2018 @ 20:50
Actaruss, Pouvez-vous donner le détaillement de votre recette d’artichauts ? Je suis au régime et j’ai bien aimé votre disgestion.
framboiz 07
13 janvier 2018 @ 13:51
Mr Vickers nous donne envie de lire ses livres , sont- ils traduits en français ?
Par ailleurs, il a compris qu’avec la famille anglaise -suite à l’affaire Crawford -qu’il ne fallait pas en dire trop …L’intervieweur aurait dû essayer de le relancer , quand les réponses étaient peu satisfaisantes , mais peut-être n’aurait- il pas eu plus de détails…
Les Anglais ne sont pas des Méditerranéens expansifs et les gens de Cour , encore moins ! Il faut s’en satisfaire! Merci, Régine !
Gérard
13 janvier 2018 @ 17:20
Ghislain de Diesbach rapporte que la princesse Alice était légèrement dure d’oreille et qu’on lui avait fait répéter la veille de son somptueux mariage à Darmstadt la cérémonie du culte orthodoxe en présence des souverains russes et de la reine Alexandra, au cours de laquelle le pope devait poser deux questions :
« Consentez-vous de votre plein gré à épouser votre futur mari ? » et
« N’avez-vous pas accordé votre main à quelqu’un d’autre ? ». Le jour du mariage la jeune princesse émue se trompa et répondit non à la première question et oui à la seconde ce qui provoqua quelques remous.
AnneLise
14 janvier 2018 @ 12:48
Révélateur ce lapsus du à l’émotion, la surdité ?