Le prince Alexandre de Serbie, fils du prince héritier Alexandre de Serbie et de la princesse Maria Gloria d’Orléans-Bragance, s’est confié au magazine « Hello ». Âgé de 29 ans, le prince est le jumeau du prince Philippe de Serbie (qui vient de participer au semi-marathon de Belgrade). Né à Fairfax en Virginie, il a pour parrain le roi Constantin de Grèce et pour marraines la reine Sophie d’Espagne et la duchesse de Calabre, née princesse Anne de France. Il a grandi à Londres auprès de son père et de sa deuxième épouse la princesse Katherine. Au niveau de son cursus, il a étudié à Canterbury l’administration publique et les langues (français et espagnol), il a ensuite poursuivi sa formation à l’université de San Francisco où il a décroché un diplôme en communication et publicité.
Le prince qui réside à San Francisco, travaille dans le domaine de la publicité. Il revient en Europe lors de ses vacances comme ce fut le cas il y a quelques jours lorsqu’il a retrouvé son père à Belgrade. Le prince précise qu’il est passionné par le sport en particulier le vélo et la navigation. Il s’est rendu lors du carnaval à Rio de Janeiro au Brésil d’où est originaire sa mère la princesse Maria Gloria. Le prince Alexandre est en effet le petit-fils des défunts prince Pedro (frère de la comtesse de Paris) et princesse Esperanza d’Orléans-Bragance (soeur de la comtesse de Barcelone et tante du roi Juan Carlos). (Copyright photo : site de la famille royale de Serbie/Hello)
Sylvie-Laure
22 avril 2011 @ 06:33
Effectivement, je trouve à ce jeune homme, une ressemblance avec un membre de la famille royale du Brésil. Certaine.
Voilà, une présentation des fils du prince héritier de Yougoslavie, bien sympathique.
Sa mère s’est remariée, et ensuite a eu des filles.
GAILLARD Jean-François
22 avril 2011 @ 06:52
Bravo à ce jeune prince sportif qui ferait un excellent ambassadeur du fair-play au sein de notre fédération
Colette C.
22 avril 2011 @ 10:36
Intéressant de connaître le parcours de ce jeune homme, parent à la fois des princes français et espagnols.
corentine
22 avril 2011 @ 11:24
les jeunes princes de Serbie sont trop discrets
si on voit parfois les jumeaux Philippe et Alexandre, en revanche on ne voit presque jamais l’ainé le prince Pierre
qui en sait plus sur le prince Pierre, ses études, son métier ?
Francky
22 avril 2011 @ 11:24
Merci Régine de nous faire connaître ce jeune prince, car après tout, il n’y a pas que les Orléans à mériter d’avoir un portrait dans vos colonnes ! Beaucoup de membres du Gotha sont peu connus du public et c’est aussi le rôle de votre site de nous les présenter.
Caroline
22 avril 2011 @ 12:12
Tout le monde se pose des questions sur le futur prince herediataire Pierre de Serbie! Aurait-il envie d’etablir sa residence officielle en Serbie? Si nous osons imaginer que s’il renonce au trone de Serbie,qui pourrait lui succeder,l’un des jumeaux Alexandre ou Philippe de Serbie?
Philippe Delorme
22 avril 2011 @ 12:31
Francky (5), effectivement, il y a aussi les Orléans… et Bragance (en ligne maternelle).
PHD
Laurent F
22 avril 2011 @ 12:43
Francky, les 3 princes serbes sont Orleans et Bragance par leur mère, c’est uniquement pour cela qu’on en parle vous pensez bien !!
HRC
22 avril 2011 @ 12:55
cher Jean-François Gaillard, votre demande répétée finira peut-être par trouver l’écho souhaité.. au grand soulagement des autorités serbes qui ont vu leurs moutons noirs se regrouper autour d’un club de foot de Belgrade.
comme beaucoup ont le format grand-costaud, il faudra à l’évangélisateur un certain courage, aux dires de la police locale.
mais votre quête a toute ma sympathie. Sincèrement.
*GUSTAVE
22 avril 2011 @ 14:56
Oui, on souhaiterait voir l’héritier, le prince Petar, 31 ans qui serait toujours célibataire. Mais à quand le transfert du Roi Pierre II, mort en 1970 qui repose isolé dans un monastère orthodoxe à Libertyville, Illinois aux USA.
khris
22 avril 2011 @ 15:28
Il me parait très sympathique.
Adriana
22 avril 2011 @ 16:12
discret , ce prince !!!!
marie-françois
22 avril 2011 @ 19:03
Gustave
Comme vous avez raison.
Si le prince Alexandre est si bien installé à Belgrade,choyé par les autorités comme par la population comme nous l’indiquez notre collégue internaute Ahmed , pourquoi ne pas ne pas opérer un transfert ?
Ahmed REDAH BEK
22 avril 2011 @ 23:36
Oui, né le 5.02.1980, S.A.R. le Prince Héréditaire Pierre (Petar III, pour les Serbes)est toujours célibataire et le choix de son épouse sera révélateur de son engagement demandé au service de la nouvelle Serbie. Personnelement, il semble désormais suivre la voie tracée par son père le Prince Héritier Alexandre II. Officiellement, il l’assiste, depuis juillet 2001, dans ses fonctions et actions au Palais Royal de Belgrade. Il a passé plusieurs années à se perfectionner au rôle qui lui semble être réservé, se passionnant pour les langues (il parle parfaitement bien le français, l’espagnol et le serbe, entre autres).
Son entente avec sa belle-mère est tout à fait construitive, car l’action de la Princesse Katherine est de plus en plus appréciée, notamment auprès des enfants handicapés ou en difficultés. Ses frères (nommés eux, Princes Philippe et Alexandre de Serbie, il y a une nuance protocolaire significative !). Les « jeunes » princes ont couru les marathons d’Athènes et de Belgrade (« Throughout Belgrade for Children – Run ! ») organisés sous l’égide de leurs parents,, les fonds recueillis ayant des objectifs humanitaires, pour la Fondation de la Princesse Héritière, notamment…
Par leur mère (mais pas seulement !)les trois princes descendent des Bourbons, des Orléans (en direct de Louis-Philippe Ier, roi des Français) mais aussi de la reine Marie Leszczynska (1703-1768) ! Ils sont apparentés et très proches des familles royales régnantes d’Europe. Mais aujourd’hui, leur mission oeuvrante et première est d’être la Famille Royale de Serbie (Kraljevskog Doma Srbije). Mais il ne faut pas oublier qu’ils ont toujours (et de plus en plus) de chauds partisans dans toute l’ancienne Yougoslavie (alors qu’ils ont renoncé à toute prétention en ce domaine, reconnaissant les récentes indépendances). Comme roi de Serbie, Alexandre II aurait un important rôle de réconciliateur et les Serbes le savent, tout en s’en trouvant sinon gênés mais un peu jaloux. La même chose pour le Kosovo où certains pensent à une future et possible « utilisation » du Prince pour une « fédération » des deux pays frères et indépendants, par-delà les frontières, les religions et l’Histoire !
Nous avons déjà l’exemple des Roms, peuple transfrontalier, qui acclame la famille royale s’en remettant à elle pour la protéger dans ses droits de peuple minoritaire, avec sa langue et ses modes de vie à préserver. Les rois dans les Balkans sont aussi les protecteurs naturels et engagés dans la protection des minorités.
Un petit mot pour Marie-François (13), le prince Alexandre a souhaité (je drois en 2007 !?) le retour de la dépouille de son père, le dernier roi régnant de Yougoslavie (!), mais il me semble qu’un problème a surgi avec l’importante diaspora serbe aux U.S.A. désirant fortement gardé le corps de « leur roi » auprès d’eux ! Depuis, le prince Alexandre n’a pas insisté. N’oublions pas que la Monarchie que la Famille Royale de Serbie (« The Royal Family of Serbia ») préconise est une monarchie nouvelle, profondément démocratique et « instaurée » et non pas « restaurée » !
HRC
23 avril 2011 @ 10:46
merci Ahmed, plein de bonnes nouvelles, et sur des points sensibles dans cette région.
HRC
23 avril 2011 @ 10:52
un second post pour Ahmed.
je viens de repenser en vous lisant au « Requiem pour un empire défunt » de François Feijto (orthographe de mémoire) sur l’Empire austro-hongrois, qui fut pour moi une surprise.
Ahmed REDAH BEK
23 avril 2011 @ 15:08
HRC, merci car je vais me procurer cet ouvrage dont je n’ai pas mémoire. Je sais simplement que Fetjö (hongrois d’origine) était un intellectuel journaliste et écrivain d’une très grande valeur (sur tous les évènements politiques d’Europe dite de l’Est) et d’une analyse rigoureuse. Il devait être ami de Raymond Aron. Et je pense l’avoir rencontré (croisé plutôt !) dans les années 1980, sans doute à l’Institut d’études politiques à, Paris (déjà, très âgé).
La France organisa avec une sorte de férocité politique « républicaine » la destruction de l’empire austro-hongrois, après la seconde guerre mondiale; elle avait auparavant réfusé toutes les tentatives de paix séparée proposées par Charles Ier. Pour la Hongrie, l’exemple du régent Horthy est à rapprocher, toute raison gardée, des situations actuelles roumaine,serbe,bulgare,albanaise et monténégrine où le pouvoir, pour se « légitimer » s’entoure des symboles royaux, compose avec les princes mais se garde bien de rétablir dans sa plénitude dynastique la personne du roi ! En Hongrie, nous avions un officiel « royaume » sans roi (le régent interdisant même son retour) jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale ! Il faut des personnages tout à fait extraordinaires et exemplaires, entourés d’épouses (ou de filles) remarquables, comme Michel, en Roumanie, Alexandre, en Serbie,Siméon, en Bulgarie, et Nicolas, au Monténégro (sans oublier l’Albanie, mais d’une manière fort différente !) pour que les liens se retissent avec l’ensemble des populations concernées (« pour le Peuple », la devise d’Alexandre, en Serbie !) et que gerbe dans l’esprit des citoyens une nouvelle forme d’utilité charismatique et profondément humaniste de la Royauté !
HRC
24 avril 2011 @ 17:06
quelques ferrailleurs qui sévissent dans les rubriques Bourbon-Espagne-France devraient vous lire, Ahmed.
certains n’en tireraient rien, mais d’autres peut-être, enfin je l’espère.
Daniel
26 avril 2011 @ 16:19
Ahmed REDAH BEK
A quel pays frères et (indépendants) faites-vous référence en parlant de cela. « Là même chose pour le Kosovo où certains pensent à une future et possible « utilisation » du Prince pour une « fédération » des deux pays frères et indépendants, par-delà les frontières, les religions et l’Histoire ! »
HRC
27 avril 2011 @ 13:13
Daniel, j’avais noté aussi, mais sans oser relever. J’ai interprêté cela comme une allusion à dépasser la Serbie pour re-créer une Yougoslavie.
avec les modérés (ou minorités ni serbes ni albanophones)du Kosovo ? avec certains bosniaques ? je n’ai pas relevé parce que l’histoire de la 2ième guerre mondiale a déjà signalé de grande disparités de choix face aux nazis, certains résistants, d’autres…en omettant volontairement de parler des drames qui s’éloignent enfin. Laisser le temps au temps.
je sais que certains regrettent la Yougoslavie après les drames que l’on connait (souvent mal), mais il me semble surtout qu’une Serbie tolérante, démocratique et reconstruite économiquement serait un moteur de renouveau pour tous. Priorité…
quand je pense qu’il y a 25 ans un de mes élèves d’origine yougoslave de 17ans ignorait si qui dans sa famille était d’origine croate-qui était serbe ! tout fier, il était venu me dire qu’il s’était renseigné, et que tout le monde se sentait yougoslave et français. décalage de génération, je lui ai parlé d’Ivo Andric, il m’avait parlé foot et handball.
autre époque ! qui nourrit peut être les rêves d’Ahmed, comme pour d’autres.
Ahmed REDAH BEK
28 avril 2011 @ 11:30
Pour Daniel et HRC : en effet, ma phrase n’est pas très claire, ni très lisible politiquement !
Non, je pensais essentiellement ici au rôle que certains politiques serbes entendent décerner au prince Alexandre pour une nécessaire réconcilation avec le Kosovo, « frère » car faisant partie historiquement de l’histoire du peuple serbe. Mais, auparavant, la Serbie devra reconnaître, bon gré,malgré l’indépendance du Kosovo. Impossible de faire politiquement parlant machine en arrière. On s’achemine d’ailleurs vers l’installation administrative de régions autonomes serbes au sein du Kosovo, comme il sera nécessaire de le faire avec les « villes » roms (« ciganska mahala ») dans tout le Kosovo où l’élite romani est particulièrement développée. Pour les Serbes comme pour les Roma (Roms), cela implique dès maintenant toutes les possibilités de retour des camps de réfugiés (en Serbie, en Macédoine et au Monténégro) des personnes le désirant. Reste aussi certains problèmes d’indemnisations. Sans compter le règlement par la justice (kosovar et internationale) des génocides notamment à l’encontre des Roms, commis dans l’ignorance (plus ou moins voulue) de certains états européens (beaucoup de Roms kosovars restent réfugiés en Allemagne).
Mais, nous avons aussi (et il ne faut pas le sousestimer) le problème du voisinage avec l’Albanie. On est « shyptar » (albanais) de chaque côté de la frontière. Et les rêves ici d’une grande Albanie restent importants et entretenus par nombre de politiciens albanais ou albanophones; le roi Leka Ier était auparavant partisan d’une union politique de tous les albanophones, surtout avant son retour officiel dans son pays. Aujourd’hui, le rôle d’un jeu politique à ce sujet est joué par le prince héritier (le futur marié) Leka ( Leka II) lequel se rend officiellement au Kosovo où on reconnaît sa position princière : on l’honore, on le remercie ! Alexandre et Leka (II) devront s’entendre à ce sujet ! L’avenir est très prometteur pour ces princes dans l’ex-Yougoslavie.
Quant à la Yougoslavie, non il ne faut pas rêver, elle est pleinement et complètement morte. Et l’ex-prince héritier de Yougoslavie le sait ! Il a abandonné, malgré certains partisans toute ambition à ce sujet. Et c’est très sage. La Yougoslavie n’a vécu et survécu qu’avec Tito et cette époque est obsolète. Mais l’Europe politique de demain (!) se présente. Et il faut faire la paix, de tous côtés. Et inclure l’Albanie. Et en terminer avec l’absurde querelle avec la Grèce qui refuse à la Macédoine la reconnaissance de son nom actuel (continuant de l’appeler « ex-république macédonienne de Yougoslavie » !) et de son drapeau (qu’elle revendique pour la Macédoine grecque !). Du travail pour la diplomatie. Mais les dures réalités économiques imposeront d’en finir avec les querelles meutrières du passé…