Le duc de Noto aujourd’hui devenu duc de Calabre au décès de son père l’infant Carlos, et le duc de Castro avaient scellé une réconciliation des deux branches de la famille royale des Deux-Siciles en 2014. Aujourd’hui, les deux cousins sont à nouveau en conflit sur divers points dont la succession à la tête de la famille. Le duc de Calabre a accordé un entretien au journal espagnol ABC quelques jours après que le duc de Castro ait fait de même avec des médias espagnols.
Le prince Pedro, duc de Calabre, est le fils du défunt prince Carlos de Bourbon-Deux-Siciles et de la princesse Anne de France, petit-fils des défunts comte et comtesse de Paris. Père de sept enfants, il est ingénieur agricole. Cliquez ici.
Milena K
31 octobre 2016 @ 06:15
Encore des querelles stériles pour un trône inexistant!
Philibert
31 octobre 2016 @ 21:02
Non seulement un trône inexistant, mais même un pays qui n’existe plus.
C’est comme si quelqu’un voulait prétendre à la couronne de la principauté de Courlande ou du duché de Bretagne…
Caroline
31 octobre 2016 @ 23:03
Milena K,
D’accord avec vous! Mais, l’histoire peut se répéter……….!
jul
31 octobre 2016 @ 07:40
Le Duc de Castro doit réaliser que le Royaume des Deux-Siciles n’existe plus, qu’il ne lui appartient pas. Un Royaume, ce n’est pas la propriété de bijoux, d’un parcelle de terrain agricole, dont on dispose à sa guise, qu’on transmet à qui l’on veut. Un Royaume n’est pas la propriété d’un Homme. C’est quelquechose de collectif, puisque des Hommes y vivent. C’est un bien matériel et IMMATERIEL. Des liens qui se font entre un roi et son peuple, des devoirs, des souvenirs. Ceux qui sont croyants disent que d’avoir la garde d’un pays et de ses habitants, c’est une charge qui vient de Dieu.
Combien de princes ont dit qu’ils sont seulement les dépositaires temporaires d’une autorité qui vient de plus grand et plus haut qu’eux?
En démocratie, c’est au peuple de dire s’il veut donner le pouvoir au roi.
En attendant, Charles de Bourbon n’a pas de pouvoir. Il doit accepter et être heureux de ce que Dieu et le peuple lui ont donné et laissé : être un prince bénéficiant d’une certaine reconnaissance, une épouse, deux filles, auxquelles personne ne conteste le rang de princesses.
Mais prétendre changer unilatéralement l’ordre de succession en faveur de ses filles, c’est un excès dont le résultat est contre-productif car il n’apporte pas l’unité dans la famille royale ni parmi les royalistes des Deux-Siciles. Au contraire !
Une prétention très peu royale donc.
aubert
31 octobre 2016 @ 14:11
J’aime bien le premier § de votre commentaire.
Dans notre pays, démocratique et républicain, on a le droit d’être monarchiste et de trouver ce système de gouvernement idéal. Après tout les français ne s’offusquent pas des pouvoirs quasi monarchiques attribués à leur président.
La république, comme le peuple français s’en offusquent d’autant moins que les monarchistes – royalistes – feraient lors d’une élection le même score misérable que madame Eva Joly à l’élection présidentielle.
Certains, sur ce site, tenant de la monarchie, dans leur esprit la royauté, nous content inlassablement que le trône restauré doit naturellement revenir à un descendant d’une famille ayant il y a bientôt deux siècles cessé de régner sur la France.
Les uns tiennent d’un jeune homme issu d’une branche qui a quitté la France il y a trois siècles et dont le grand-père fût privé d’un trône dans son pays ce qui en faisait un candidat idéal et benêt à la fois pour un groupuscule d’illuminés, les autres plus vendômois qu’orléanistes soutiennent un prince qui n’est en fait qu’un cadet dans sa propre branche et que son père considère au mieux comme un régent entouré de conseils.
Ni l’un ni l’autre n’a montré aux français des capacités et des compétences à jouer un rôle public.
En un mot comme en cent rien n’a changé depuis le comte de Chambord qu’un souverain européen comparait à » un reliquaire vide adoré par une poignée de cervelles aveugles ».
jul
1 novembre 2016 @ 11:46
Merci Aubert :)
Ah je ne sais pas si les termes « groupuscule d’illuminés » est adapté aux royalistes légitimistes. Après tout, ne souhaitent-ils pas la même chose que ce qui EXISTE et FONCTIONNE en Espagne, Suède, Luxembourg, Belgique etc…?
D’ailleurs on pourrait se demander si le terme « groupuscule d’illuminés » ne conviendrait pas mieux à ceux qui prétendent changer les lois humaines dans le sens d’une émancipation totale, à abîmer des structures fondamentales, les institutions qui auraient besoin de consolidation comme la famille ou la démocratie.
HRC
1 novembre 2016 @ 12:50
faux, Jul, la monarchie qu’on imagine dans les discours de votre candidat n’a pas grand’chose de commun avec les monarchies démocratiques que vous citez !
jul
1 novembre 2016 @ 18:39
Hm Hm HRC
des citations pour appuyer votre propos ?
Philippe
2 novembre 2016 @ 18:42
Allons donc, Jul, pas besoin de citation !
Il suffit d’ouvrir les yeux et de voir
qui constitue la clientèle légitimiste, pour savoir
quelle rêve de monarchie les légitimistes ont en tête.
Vos sous-entendus haineux sur la famille en danger feraient rougir de honte la reine de Danemark, les rois de Suède, de Norvège et des Pays-Bas, et même le roi d’Espagne !, voilà la vérité.
jul
3 novembre 2016 @ 06:18
« pas besoin de citation »
« il suffit d’ouvrir les yeux et de voir »
Philippe, dans la société démocratiques (ainsi que dans la morale humaine) on ne juge pas les gens selon des apparences et des préjugés, mais selon des actes. Que font de mal les royalistes légitimistes ?
De plus, vous savez que la monarchie à laquelle aspirent les royalistes est celle du Prince. Il faut donc se baser sur les déclarations du Duc d’Anjou et il a toujours indiqué qu’il était pour une monarchie démocratique comme en Espagne. Dire le contraire, c’est faire de l’enfumage.
Ah dans votre dernier paragraphe, vous avez oublié la Reine d’Angleterre, le Roi des Belges, le Grand-Duc de Luxembourg, le Prince de Liechtenstein :D ;) ! Peut-être parce que je suis d’accord avec eux?
D’ailleurs que savez-vous de l’opinion personnelle des Rois de Norvège, Suède, Pays-Bas, Espagne, de la Reine de Danemark ?
Combien de lois contraire à leurs convictions sont-ils contraints, par sens démocratique, de supporter. A votre place, je serai plutôt circonspect.
Dans l’histoire, la France a souvent été à l’avant-garde des mouvements et pensées politiques, c’est le moins que l’on puisse dire (Etat-Nation, Monarchie absolue, Révolution, République, Démocratie, Socialisme). Nous sommes une société très politique, de débat, peut-être que les développements actuels que nous connaissons dans notre pays montreront l’exemple, trouveront un écho, correspondront à des besoins tus ailleurs.
Philippe
3 novembre 2016 @ 11:19
Je n’ai pas cité le roi des Belges, ni le grand-duc de Luxembourg, car chacun sait très bien
que les princes de ces deux Maisons sont encore englués dans une foi d’un autre âge, qui leur a d’ailleurs fait commettre de graves fautes sur le plan constitutionnel …
Quant à Elisabeth, à qui je reconnais le mérite d’avoir signé les textes de lois sans broncher, je me doute, vu son âge, que les récentes avancées
législatives sur ces questions doivent lui apparaitre un peu étranges … mais elle a quatre-vingt-dix ans !
A relire mes messages d’hier, je vous avoue regretter d’avoir pu sembler très agressif envers vous … et vous demande de m’en excuser. D’autant que les princes de la Maison d’Orléans, je vous l’accorde, ne sont guère plus éclairés que votre champion ! … Les trois, Henri, Jean, et Luis Alfonso, ont tous franchi la ligne jaune en affichant leurs positions personnelles, teintées de certitude religieuse, alors que ce n’est pas leur job, ni ce qu’on leur demande …
En revanche, je n’enlève rien à ce que j’ai dit
de la clientèle légitimiste. Pour avoir rôdé
près des Invalides, ou de la Chapelle expiatoire,
à différentes occasions, je maintiens que je n’y ai vu que des caricatures de l’ancienne France.
Des caricatures.
Bref, un condensé de la Manif pour Tous.
Vous conviendrez avec moi que ces gens-là
ne sont pas les derniers à juger les autres
sur leur apparence et d’après leurs préjugés !
Alors oui, ils sont clairement dans un camp
qui n’est pas le mien.
Je doute, cher Jul, que nous puissions tomber d’accord, mais remercions notre hôtesse
d’avoir la générosité de nous laisser échanger
nos idées.
Et vive la république ! … puisqu’aucun des princes français ne mérite autre chose …
jul
3 novembre 2016 @ 13:17
Votre message m’a fait plaisir Philippe, merci.
Puissiez-vous ne pas juger les personnes d’après leur apparence, d’après des images préconçues (caricatures) véhiculées par ceux qui veulent les faire haïr. Nous vivons dans une époque où la terreur dans les esprits s’exerce par la dérision, la diffusion de préjugés, de caricatures.
Nous ne devrions pas également justifier nos propres erreurs d’après celles qu’ont pu commettre d’autres.
Je vous souhaite un bon jeudi :)
Gérard
3 novembre 2016 @ 19:00
Vous êtes incorrigible Philippe avec votre « foi d’un autre âge » !
Actarus
4 novembre 2016 @ 13:41
D’accord avec Gérard. On ne parle pas de « foi d’un autre âge » sur Noblesse & Royautés, mais de « foi profode » ! ^^
Philippe
4 novembre 2016 @ 14:20
Mais non, Gérard, je ne suis pas incorrigible, je suis lucide.
aubert
5 novembre 2016 @ 15:56
Jul 3.11 6.18 – « combien de lois par sens démocratique sont-ils contraints de supporter ».
Voila bien la preuve que la royauté s’abaisse dans la monarchie parlementaire puisqu’elle devient contrainte.
La royauté n’a d’existence réelle que dans la monarchie absolue impossible à vue d’homme.
Même parlementaire, Dieu, malgré les souhaits des royalistes qui, au moins sur le site, se réfèrent sans cesse à Lui, n’a pas l’air pressé de nous la restituer.
jul
6 novembre 2016 @ 19:33
Aubert, qu’essayez-vous de faire là? De me faire dire ce que je n’ai pas dit.
Les rois supportent ces lois démocratiques même si elles heurtent à leur conscience.
jul
6 novembre 2016 @ 19:35
C’est un ordre et pas un contre ordre, n’en déplaise à l’image que vous voulez donner de moi.
Philippe
2 novembre 2016 @ 18:36
Qui abîme la famille, Jul ? Qui ?
Vous parlez probablement des gens à qui on voudrait interdire d’en créer une, ou qui en ont créé une mais à qui on refuse qu’elle soit reconnue ?! …
Changer les lois humaines, ça veut dire quoi, ça ?
Vous en êtes encore là ?
jul
3 novembre 2016 @ 05:58
Philippe,
Le gouvernement et la majorité de « gauche » en France tout simplement,
qui a pensé que les homosexuels pourraient devenir une nouvelle clientèle électorale en satisfaisant une revendication minoritaire (le mariage civil) portée le discours d’associations communautaristes.
Gouvernement et majorité qui ont perdu la confiance de la classe ouvrière, et qui, sur les conseils du « think tank » Terra Nova, a reporté sa préoccupation sur les revendications de nouvelles « minorités ».
Philippe
3 novembre 2016 @ 10:46
Mais les gens ne constituent pas comme ça des clientèles électorales ! Ça, c’est un fantasme d’homme politique.
Je ne vote pas à gauche, et la loi Taubira ne me fera pas plus voter à gauche demain, même
si j’estime que cette loi était nécessaire …
Et, croyez-moi, je connais beaucoup de gens
qui sont dans le même cas !
jul
3 novembre 2016 @ 13:21
Hélas Philippe, un fantasme bien émané de politologues, sociologues etc…qui meut l’action des politiciens libéraux du centre droit et centre gauche aujourd’hui et qui séduit des personnes en quête d’une identité communautaire ou qui ont peur de déplaire à la pensée dominante. Ce qui n’est pas votre cas.
Pierre-Yves
1 novembre 2016 @ 12:00
Ca, c’est dit. Et bien dit.
Gérard
1 novembre 2016 @ 16:09
Sur les capacités de nos élus à remplir un rôle public on peut parfois émettre quelques doutes. Pour certains ils ont déjà été élus et n’ont pas paru à la hauteur des espérances, pour d’autres ils n’ont pas été élus et dès lors nous n’avons que le bénéfice du doute.
aubert
2 novembre 2016 @ 12:40
Nos élus ne sont peut-être pas des modèles mais à quel titre vos princes le seraient-ils ? alors comme vous le suggérez laissons leur le bénéfice du doute, à leur place, à Dreux et à Madrid.
Anne-Cécile
1 novembre 2016 @ 13:32
J’adore l’expression !
Merci Aubert vous résumez impartialement les choses.
Philibert
2 novembre 2016 @ 21:24
« un reliquaire vide adoré par une poignée de cervelles aveugles » : je me demande quel est le souverain qui a trouvé une formule à la fois si cinglante et si juste…
Sila
31 octobre 2016 @ 19:18
Pfffffffff, désolée mais tout ces descendants de France, c’est dispute, réconciliation, et toujours priorité de succession, ce qui inclut évidemment les « royalties » etc…..
Ils ne sont pas tous pareils et j’ai une réelle empathie pour…. Mais il faut arrêter ce galvaudage à tout vent.
Mary
1 novembre 2016 @ 10:21
En total accord avec vous.
Muscate-Valeska de Lisabé
31 octobre 2016 @ 08:29
Ce monsieur ressemble de façon surprenante à un acteur français dont j’ai oublié le nom. ..
HRC
31 octobre 2016 @ 12:52
Jacques Spiesser ! je cherchais aussi…
Actarus
31 octobre 2016 @ 13:06
Ce n’est pas Charles… Vanel.
Je cherche encore. ;-)
Philippe Gain d'Enquin
1 novembre 2016 @ 14:05
Ne cherchez plus, car Charles attends…
Philippe Gain d'Enquin
1 novembre 2016 @ 14:06
Sans « s » naturellement !
Zorro
31 octobre 2016 @ 14:23
Jacques Spiesser ?
AnneLise
31 octobre 2016 @ 14:57
Jacques Spiecer ! notamment dans Commissaire Magellan
Cordialement !
Philippe Gain d'Enquin
1 novembre 2016 @ 14:10
Magellan qui travaillait pour le compte des Portugais ???
aubert
2 novembre 2016 @ 12:47
Le cousin du Bourbon déguste le Porto plutôt que le vin d’Anjou malgré le don du tonton parisien francilien.
Robespierre
31 octobre 2016 @ 15:37
Sur cette photo, mais seulement sur cette photo, il me fait penser à Jacques Spiesser. A part ça, le conflit est ridicule, on dirait les Byzantins qui discutent du sexe des anges.
*Gustave de Montréal
31 octobre 2016 @ 15:56
Jean Tissier ?
Philippe
31 octobre 2016 @ 16:03
Jacques Spiesser ?
Muscate-Valeska de Lisabé
1 novembre 2016 @ 12:08
Bravoooo et un grand merci à TOUS!!…c’est bien Jacques Spiesser….je savais que je pouvais compter sur vous,les lecteurs de N&R sont décidément formidables!!♡
goélette
31 octobre 2016 @ 17:35
Ressemble à sa mère la princesse Anne de France duchesse de Calabre , donc comme elle , à Louis XIV .
Naucratis
1 novembre 2016 @ 15:36
Merci pour ce franc éclat de rire, Goélette !
grannydc
1 novembre 2016 @ 08:31
Exact ! J e chercher aussi !!
Pierre-Yves
1 novembre 2016 @ 12:01
Fernandel ?
Actarus
1 novembre 2016 @ 13:29
Et le duc de Castro dans le rôle de Bourvil ! Et tous deux se disputent la cuisine au beurre. ;-)
Muscate-Valeska de Lisabé
1 novembre 2016 @ 18:54
Hum,toi…Tu as faim! ;-))
Nemausus
31 octobre 2016 @ 08:58
Il est clair que le revirement soudain du duc de Castro a été très surprenant et ce d’autant plus qu’il s’est arrogé le droit de changer carrément les lois de succession dynastiques (certes d’un trône qui n’existera plus), compétence qui appartient seulement à un parlement, en déshéritant les autres princes des Deux-Siciles au profit de sa fille aînée.
Au final, ce prince va se retrouver isolé au sein de sa propre famille, car en désaccord à la fois avec la branche ainée mais aussi avec les autres princes cadet. S’il pense que sa fille aînée pourra recueillir l’héritage sans contestation il se trompe et alors on peut se poser la question, qui l’a incité à rompre son engagement officiel avec la branche aînée et pour quel profit ?
teddy
31 octobre 2016 @ 20:39
S.A.R. maria carolina duchesse de calabre et de palerme
princesse heritière des deux siciles
future chef de lanche ainée des princes de bourbon sicile
et aussi S.A.R. maria chiara duchesse de capri et princesse des deux siciles
les soeurs béatrice(le prince napoléon jean christophe et sa soeur et ses enfants entre en ligne de succession et anne du duc de castro entrent alors en ligne de succession, mais ce n’est pas rétroactif comme en norvège ou la princesse martha louise ne prends pas le pas sur son frère pour la succession au trone
Nemausus
1 novembre 2016 @ 21:13
Les caprices du duc de Castro ne valent pas loi ! C’est un simple particulier qui ne peut changer les lois de succession à un trône qui n’existe plus en plus !
Schürch
1 novembre 2016 @ 06:01
Son épouse mondaine, arriviste et so pushy ! à la voir sur les photos m’as-tu-vue dans certains magazine peopole, elle respire l’intrigue et l’avidité de pouvoir.
Et lui, respire le mari obéissant. Une vieille histoire qui se répète depuis des siècles.
Philippe Gain d'Enquin
1 novembre 2016 @ 14:11
A plus d’un titre…
Actarus
4 novembre 2016 @ 13:42
Plus d’un titre ? Laissez-moi deviner : comte + duc ? ^^
Mary
1 novembre 2016 @ 10:34
Sa femme a dû lui faire une tête comme un ballon et il a bêtement cédé ,mais il ne prépare à sa fille que combats stériles,humiliations et amertume. C’est idiot.
S’il tenait tant que ça à » bourbon-siciliser » son avenir ( si je puis me permettre ce néologisme ), il pouvait essayer -il le peut toujours – de convaincre le fils aîné du duc de Calabre et sa propre fille de se marier un jour.
Au fait,est-ce bien le duc de Calabre qui devrait lui succéder ? Sa famille n’avait-elle pas renoncé ? N’y a-t-il pas d’autres Bourbons -Siciles qui ne sont pas successibles en Espagne,mais successibles à l’actuel duc de Castro ?
Enfin,c’est se compliquer la vie pour pas grand-chose !
LPJ
1 novembre 2016 @ 12:03
La réconciliation entre les deux branches ne concernait absolument pas les droits dynastiques. La branche espagnole est certes ainée mais a renoncé à ses droits et n’ai donc plus qu’une branche cadette de la famille royale espagnole ! Les Deux-Siciles l’ont toujours considéré ainsi et ce bien avant que les droits dynastiques échoient aux Castro. C’est ainsi qu’avant 1960, le chef de famille incontesté le Prince Ferdinand (1869 – 1960) n’ayant aucun fils pour lui succéder (père de cinq filles et d’un garçon mort enfant en 1914), considérait son frère puiné Rainier, Duc de Castro (1883 – 1973) comme héritier. S’il avait eu un doute quant au caractère définitif de la renonciation de son frère cadet, il l’aurait fait savoir et l’aurait donc rétablie dans la ligne dynastique. Ce ne fut pas le cas ! La branche de Castro est donc tout à fait légitime dans ses droits et reconnue comme telle par les autres princes, aujourd’hui très peu nombreux, de la famille. Ceci est donc un fait historique.
Quant à savoir la pertinence des décisions récentes du Duc de Castro quant au bouleversement de la ligne successorale en faveur de ses filles, ceci est un autre débat sur lequel on peut s’étonner que si cela leur posait souci, les Princes des Deux-Siciles ainsi éloignés dans l’ordre de succession ne l’ai pas encore fait savoir officiellement !!
Quant aux sœurs du Duc de Castro, la décision de celui-ci n’a pas d’effet rétroactif. Elles avaient toutefois des droits sur « la couronne » puisque les règles successorales prévoyaient une possible transmission féminine (c’est ainsi d’ailleurs que le royame de Naples était passé des Farnèse aux Bourbon). En effet, en l’absence de tout héritier mâle, c’est la femme la plus proche du défunt chef de famille qui récupère les droits dynastiques puis les transmet. Ainsi si nous faisions un peu de politique fiction, d’ailleurs assez macabre, on aurait en cas de disparition de tous les princes mâles des Deux-Siciles comme héritière légitime la Princesse Maria Carolina. En poursuivant le raisonnement, si celle-ci et sa sœur disparaissaient aussi, c’est leur tante Béatrice qui deviendrait chef de famille et après elle son fils le Prince Napoléon (car bien qu’ayant une sœur ainée, les règles dynastiques prévoyaient qu’après la transmission féminine, la prédominance masculine reprenait ses droits).
Laure-Marie Sabre
1 novembre 2016 @ 20:29
Les Farnèse n’ont jamais régné sur Naples : les rois d’Aragon avaient mis la main dessus en 1442 et les Bourbons l’ont récupéré en 1734 après une brève période de domination autrichienne. Les Farnèse ont possédé des territoires dans la moitié nord de l’Italie, jamais dans le sud du pays.
LPJ
2 novembre 2016 @ 13:22
Absolument. Confusion de ma part qui provient du fait que l’héritière Farnese de Parme était l’épouse du roi d’Espagne qui conquis Naples.
Alain
1 novembre 2016 @ 15:32
La duc de Castro est toujours accompagné de sa belle-mère lors de ses déplacements, c’est logique puisque le prince Charles dépend financièrement de celle-ci qui paye tout pour lui, son épouse et ses filles. On se demande bien comment il pourrait en être autrement puisque le duc de Castro n’a pas un sou, ne travaille pas et se contente de réaliser les caprices de sa femme avec la carte de crédit de la belle mère…
La belle-mère est redoutable et tout le monde lui obéit
LPJ
2 novembre 2016 @ 13:29
Je ne savais pas Alain que vous étiez le banquier du Duc de Castro !
Il a certes épouse une riche héritière, mais cela n’empêche en rien une liberté de pensée et d’action. Son train de vie n’est pas celui de ses parents, bien sûr. Et alors ?!!!
marie francois
31 octobre 2016 @ 09:16
Entretien qui n’est pas ininteressant.
Il a le mérite de souligner qu’il est vain de revendiquer un trone qui n’existe plus.
Gérard
1 novembre 2016 @ 10:41
En fait ces deux princes ne revendiquent pas vraiment un trône mais un droit à un trône ce qui est légèrement différent et la plupart des prétendants sont dans ce cas parce qu’il y a peu de prétendants quand un roi occupe la place. Mais bien sûr il faut savoir raison garder et pour autant qu’il est possible de ne pas modifier unilatéralement ce qui a été convenu.
aubert
1 novembre 2016 @ 15:06
Qu’appelez-vous droit à un trône ? l’état des Deux-Siciles qui fut royaume n’existe plus.
Si bien même cet état devait être reconstitué en royauté il ne s’agirait pas d’une restauration mais d’une instauration. Tout citoyen de ce nouvel état pourrait être appelé sur ce nouveau trône.
Pourquoi tenez-vous à ce que tous ces gens issus, après plusieurs siècles, de détrônés aient des droits à un trône tombé dans le néant.
Cessez de vous prosterner devant des personnages dont vous êtes l’égal et qui, d’après ce que nous savons, ne montrent pas, d’évidence, des dispositions à conduire les peuples.
Contentons-nous, comme le site sait si bien le faire, de leur carnet mondain.
Corsica
2 novembre 2016 @ 14:23
Aubert, ce commentaire, comme le précédent d’ailleurs, est réconfortant à lire. J’aime votre réalisme et votre non langue de bois. Un régal. Merci
Gérard
3 novembre 2016 @ 09:17
Il ne s’agit ici de discuter de la pertinence de droits anciens revendiqués mais de rappeler une vérité historique et sans qu’il paraisse nécessaire de considérer que ceux qui énoncent ces évidences sont courtisans.
L’éminente dignité humaine chaque être en est naturellement revêtu et depuis au moins l’abolition de l’esclavage ceci ne souffre pas de discussion.
D’un point de vue factuel par ailleurs nous avons vu de nos yeux en Afrique, en Espagne, au Cambodge des restaurations ou instaurations. Le phénomène existe même s’il n’est pas fréquent et quand Juan Carlos devint roi chacun pensait qu’il ne serait pas à la hauteur de sa tâche.
clement
31 octobre 2016 @ 10:51
Que de palabres pour un trône perdu depuis fort longtemps ,quant à savoir qui est le chef de la maison Bourbon-Siciles, je crois savoir que c’est le duc de Castro et non le prince Pedro…….Qu’ont-ils donc tous ces princes espagnols à vouloir se réclamer d’une quelconque prétention !
jul
31 octobre 2016 @ 12:25
Clément, le Duc de Castro est …un Français qui réclame le trône des Deux-Sicles :D !
Alors Français ou Espagnol, peu importe.
Naucratis
1 novembre 2016 @ 15:38
Et toc ! Bravo Jul !
jul
1 novembre 2016 @ 18:41
;) Naucratis ;)
Gérard
1 novembre 2016 @ 10:43
C’est tout le problème de l’acte de Cannes qui ne comprenait pas de clause de retour. À l’époque où il a été signé le chef de cette maison pensait hériter du trône d’Espagne ce qu’une naissance nouvelle empêcha.
marie francois
1 novembre 2016 @ 14:12
Ce n’est pas tout à fait exact, Gérard.
A l’époque de l’acte de Cannes, Carlos de Bourbon Siciles n’était pas chef de maison mais le cadet de son frere ainé Ferdinand.
Il a certes épousé une princesse des Asturies mais héritiere d’un jeune roi dont il devait penser qu’il se marierait et aurait une descendance, ce qui arriva.
Quand bien meme cela n’aurait pas été le cas, c’est son épouse ou son fils qui aurait hérité du trone.
Gérard
3 novembre 2016 @ 09:20
Oui nous avons tous les deux raison.
Actarus
1 novembre 2016 @ 20:52
L’acte de Cannes nous donne droit à tout un festival… ;-)
aubert
3 novembre 2016 @ 11:13
ou de tomber sur un bec
Schürch
31 octobre 2016 @ 11:06
Que ce monsieur respire cela lui permettra d’être plus détendu et de prendre un peu de recul. Franchement, on dirait qu’il est prêt à bondir sur quelqu’un ou quelque chose.
Philippe
31 octobre 2016 @ 16:06
J’ai eu la même réaction que vous en voyant la photo, poings serrés, lèvres pincées … mais j’ai réalisé ensuite que la photo avait été prise le jour des obsèques de son père, à l’Escurial !
On comprend mieux.
Gérard
1 novembre 2016 @ 10:44
La photo en question a été prise à un moment un peu solennel où il représentait le roi d’Espagne dans une occasion militaire et nationale.
Gérard
1 novembre 2016 @ 16:13
Philippe a raison peut-être mais il me semblait qu’il était en jaquette aux obsèques de son père.
Philippe
1 novembre 2016 @ 20:05
Vous avez raison, je crois, Gérard. Il était en jaquette.
Mais la photo a bien été prise un jour de funérailles,
au vu de la cravate …
aubert
2 novembre 2016 @ 12:49
voila qui ne manque pas de revers !
jo de st vic
31 octobre 2016 @ 12:22
Muscate…François Perier ??? trés grand acteur (a mon avis)
Muscate-Valeska de Lisabé
31 octobre 2016 @ 13:33
Merci,Jo,un peu aussi,c’est vrai….mais la ressemblance avec celui auquel je pense est encore plus évidente.
Il est plus jeune et moins connu que François Perier(que j’aime beaucoup aussi)…souvent cantonné à des seconds rôles, mais néanmoins bon acteur…Environ 55ans,je pense…un blond….
Ah,cette mémoire!!
Philippe
1 novembre 2016 @ 20:09
Oups, je pense que Spiesser a au moins quinze ans de plus que ça ! Il jouait dans « la Gifle », avec Adjani, Girardot
et Lino Ventura … je me revois très bien à la séance de cinéma, j’avais seize ou dix-sept ans ! … et j’en ai presque soixante :( …
Muscate-Valeska de Lisabé
2 novembre 2016 @ 09:17
Ah voui?…je lui ai accordé un sacré crédit!…alors c’est que je suis bonne…;-)))
AnneLise
31 octobre 2016 @ 14:58
Comme je l’ai répondu à Muscate, ne serait ce pas Jacques Spiecer alias Commissaire Magellan
Bien cordialement
HRC
1 novembre 2016 @ 12:52
ou Danglar dans les téléfilms issus de romans de Fred Vargas
Denis
31 octobre 2016 @ 16:59
A défaut de François Périer , à qui il ne ressemble guère , je trouve qu’il est le portrait de sa mère..Anne d’Orléans…. je crains qu’il ait aussi hérité de son caractère … voir à ce propos ce que dit sur elle, sa soeur , la Princesse Diane…
mimi
1 novembre 2016 @ 15:15
oui j’ai bien lu sur le livre de stephan bern et diane de w
aggie
31 octobre 2016 @ 18:13
moi je dirais plutôt Jacques Spiesser
Mayg
31 octobre 2016 @ 12:38
Et c’est reparti pour un tour !
clement
31 octobre 2016 @ 12:38
Il ressemble surtout à sa mère,la princesse Anne d’Orléans !
Jean Pierre
31 octobre 2016 @ 12:42
Les Bourbon Corleone ont parlé (plus bas) !
beji
31 octobre 2016 @ 13:13
Lorsqu’il ne parade pas le duc de Castro s’arrange avec les lois dynastiques,il ne me paraît pas intéressant contrairement au duc de Calabre dont je trouve qu’il ressemble beaucoup à la princesse Anne.
mirabelle
31 octobre 2016 @ 13:17
Muscate
Je trouve qu’il ressemble à Jacques Spiesser
plume
31 octobre 2016 @ 13:27
J’avoue ne pas tout comprendre dans leurs querelles dynastiques qui me paraissent bien futiles au regard de tous les problèmes de ce bas monde.
Anne-Cécile
31 octobre 2016 @ 13:41
Se disputer pour quelque chose qui ne reviendra point, montre à quel point les égos de ces hommes, même s’ils estiment le droit est pour eux et qu’ils sont potentiellement héritiers de quelque chose, et leur insécurité existentielle se concentrent en une seule chose leur titre et la place dans la hiérarchie.
Leur vanité n’a d’égale que leur ridicule à se mouvoir dans des costumes de théâtre d’ordres fantoches.
Erato
31 octobre 2016 @ 14:05
Encore une crise familiale de subsistance périodique entre princes sans royaume.
Denis
31 octobre 2016 @ 16:56
N’en auront t’ils jamais fini avec ces discutailleries d’une autre époque ?
Ne peuvent-ils se contenter de leurs titres ronflants et de pure fantaisie ?
Qu’espèrent-ils donc en se mangeant le nez pour des histoires d’un autre siècle ?
C’est avec de tels représentants que les peuples se détournent des régimes monarchiques !
AnneLise
31 octobre 2016 @ 17:30
Ayant parcouru l’interview accordé à un journal espagnol par le Prince Pedro, il me semble réaliste, disant bien que ce sont des querelles autour d’un trône qui n’existe plus et n’existera plus. En ce qui concerne les biens de famille que possède le Duc de Castro, il se félicite qu’ils soient restés dans la famille;
Il parait être le plus censé des deux, privilégier sa vie de famille et sa vie professionnelle tout en tenant à remettre un peu « les pendules à l’heure » concernant les décisions auto proclamées de son cousin.
Peut être un de la famille d’Orléans ( par sa mère ) qui voit la vie par le bon bout de la lorgnette !
Albane
31 octobre 2016 @ 20:11
Je ne comprends jamais ces disputes !
En tout cas, s’il est ingénieur agricole et est père de sept enfants, le duc de Calabre à déjà assez à faire pour ne pas perdre du temps avec des histoires qui n’aboutiront à rien.
Gérard
2 novembre 2016 @ 02:09
Fils unique très proche de son père et de sa mère le prince Pedro entend être fidèle à leurs engagements. De même son fils aîné y est déjà également impliqué.
teddy
31 octobre 2016 @ 20:41
le prince pedro n’est pas infant d’espagne juste grand d’espagne avec le titre d’excellence et de grand d’espagne
Gérard
1 novembre 2016 @ 16:16
Oui mais la qualification d’altesse royale ne lui est pas contestée en Espagne, ni ailleurs. Pas difficile de trouver ses 16 quartiers de noblesse.
Thierry Lyon
1 novembre 2016 @ 09:43
Même s il est en effet vrai que la « revendication » du Trône des Deux Siciles » est avant -tout de nature historique, voire culturelle, la connaissance de l’histoire de la Famille démontre que c ‘est le Duc de Castro qui en est le chef et prétendant. Ensuite, c est bien le peuple qui « valide » cette légitimité si la question se pose.
Il en est de même entre les 2 branches de la Famille de Savoie
jo de st vic
1 novembre 2016 @ 12:03
sujet palpitant qui nous autorise un petit jeu des ressemblances sympa…..
Muscate-Valeska de Lisabé
2 novembre 2016 @ 09:15
;-))
beji
1 novembre 2016 @ 12:44
SCHÜRCH,d’accord avec vous;je pense que le duc de Castro avec sa Camilla comme le prince Paul de Grèce avec sa Marie-Chantal,doivent être sous l’influence de leurs épouses,car ce sont elles qui sont riches,ils me font l’effet de suivre fidèlement.
Alain
1 novembre 2016 @ 15:38
Le duc de Castro a organisé une réconciliation avec la branche ainée avec petite sauterie à la clé réglée par la belle-mère pour essayer d’endormir la famille de l’infant Carlos. Cela a marché puisque les princes sont venus, mais le fils d’Anne d’Orléans ne pouvait pas imaginer à l’époque que les Castro avaient un plan caché beaucoup plus machiavélique.
aubert
3 novembre 2016 @ 11:16
…à défaut d’une couronne piquée par ces Castro, le pauvre duc de Calabre devra se contenter d’un havane.
clement
1 novembre 2016 @ 15:56
Jul , le prince Charles ,duc de Castro est grand- maître des ordres royaux de Bourbon-Siciles ,cela lui donne la légitimité de prétendant au trône …..d’autre part ,je ne pense pas que le peuple ait à voir avec la reconnaissance dynastique, nous ne parlons pas ici de République ,seules les règles dynastiques tranchent ce problème !
Nemausus
1 novembre 2016 @ 21:22
La grande maîtrise de l’ordre Constantinien, sous protection du pape, est divisée de fait entre les 2 branches de la maison des deux siciles le Vatican reconnaissant les 2 princes comme grand maître apparemment car il ne veut pas entrer dans la querelle dynastique.
Gérard
3 novembre 2016 @ 09:25
Et oui puisqu’il y a deux cardinaux patrons.
clement
1 novembre 2016 @ 15:59
Albane , c’est purement historique !
Gérard
1 novembre 2016 @ 16:21
La question qui se pose également et plus immédiatement est celle évidemment de la « chefature » des ordres dynastiques qui ont des visées caritatives importantes et qui a pour l’instant était reconnue par le Saint-Siège aux deux branches.
AUDOUIN
1 novembre 2016 @ 19:51
Il me semble qu’il serait plus convenable de parler de la grande maîtrise des ordres dynastiques. Sans guillemets, bien entendu…
AUDOUIN
Dominique Charenton
1 novembre 2016 @ 19:09
»
Cannes, 14 décembre 1900.
Devant Nous, Alphonse de Bourbon, Comte de Caserta, par légitime succession de Sa Majesté le Roi François II, notre Auguste et regretté frère, Chef de la Maison Royale et Dynastie des Deux Siciles, et Son Altesse Royale le Prince Ferdinand de Bourbon, Duc de Calabre, Notre Fils bien-aimé, ainsi que les témoins : Son Excellence le Baron D.Domenico Carbonelli di Letino, fils de feu le Baron Luigi, âgé de 69 ans, domicilié à Naples; le Marquis di Ruffano D.Stanislao
Ferrante, fils de feu le Marquis Agostino, âgé de 39 ans, domicilié à Cannes; le Commandeur D.Vincenzo Scala, fils de feu le Commandeur Giuseppe, âgé de 56 ans, domicilié à Naples, et le Comte Francesco Marulli, fils de feu le Comte Gennaro, âgé de 49 ans, domicilié à Cannes.
S’est présenté Son Altesse Royale Mgr le Prince Charles, Notre bien aimé Fils, qui a déclaré que devant prochainement épousé Son Altesse Royale l’Infante Donna Maria Mercedes, Princesse des Asturies, et assumer par ce mariage la nationalité et la qualité de Prince espagnol, Il entend renoncer et renonce solennellement, par le présent Acte, pour Lui et pour ses héritiers et successeurs, à tous droits et raison à la succession éventuelle à la couronne des Deux Siciles et à tous les biens de la Maison Royale se trouvant en Italie et ailleurs et cela selon nos Lois, constitutions et coutumes de Familles, EN EXECUTION DE LA PRAGMATIQUE DU ROI CHARLES III, NOTRE AUGUSTE AINE, DU 06 OCTOBRE 1759, AUX PRESCRIPTIONS DE LAQUELLE IL DECLARE LIBREMENT ET EXPLICITEMENT SOUSCRIRE ET OBEIR.
Il déclare en outre particulièrement renoncer , pour Lui même, ses Héritiers et Successeurs aux biens et valeurs existants en Italie, à Vienne et à Monaco (Bavière), et destinés par Sa Majesté le Roi François II ( que Dieu ait son âme) à la fondation d’un majorat pour le Chef de la Dynastie et de la Famille des Deux Siciles et pour la constitution d’un fonds dotal en faveur des Princesses Royales et Petites Filles de Notre Auguste Père le Roi Ferdinand II( que Dieu ait son âme), en âge de contracter mariage; mais en conservant ses droits à la partie des biens légués à Lui testamentairement par feu son Oncle le Roi François II, dans le cas que le Gouvernement Italien qui les retient indûment, ferait la due restitution, et aussi à tout ce qui pourrait Lui parvenir d’autres legs testamentaires.
Vu la déclaration faite par le susdit Prince Royal et
autorisant et acceptant la susdite renonciation, Nous avons signé avec le Prince Royal lui même, avec Son Altesse Royale le Duc de Calabre et avec les témoins susdits le présent Acte, qui muni de Notre Sceau Royal, sera provisoirement conservé dans
les Archives de Notre Maison Royale, pour sa validité à l’occasion.
signé par
Alfonso
Ferdinando di Borbone, Duca di Calabria
Carlo di Borbone Due Sicilie
…..
Cet acte appelle plusieurs remarques
– Ferdinand et son cadet Charles avaient déjà demandé la nationalité espagnole à la demande de leur père et de François II ( lettres des 14 et 16 mai 1891
– pour les espagnols une renonciation n’était pas nécessaire :voir réponse du ministre de la Justice le 20 12 1900
– acte de transaction entre l’Etat Italien et LL AA RR les princes de la Maison de Bourbon Deux Siciles du 28 02 1941 dans lequel Don Carlo di Borbone,
infante di Spagna figure juste après son frère ainé
NB dans cet acte la Maison renonça définitivement au duché de Castro en faveur de l’Italie
marie francois
2 novembre 2016 @ 09:13
Cela parait clair !
Gérard
3 novembre 2016 @ 09:27
Merci de ces précisions cher Dominique.
Dominique Charenton
1 novembre 2016 @ 19:14
Dans l’ouvrage du Marques de Villareal de Alava :
La maison royale des Deux Siciles, l’ordre Constantinien de Saint Georges, et l’ordre de Saint Janvier , Madrid, 1964 on trouve pages 815 et suivantes :
» L’acte de transaction entre LL AA RR Les princes de la Maison de Bourbon Deux Siciles et l’Etat Italien relatif à la demande d’annulation de la vente des biens et cession des droits du duché de Castro et de l’état de Ronciglione ( effectuée par le duc Ranuccio II Farnèse selon les actes notariés de Brunnori le 16 12 1649 , en faveur de la révérendissisme chambre apostolique de l’Etat Pontifical ), et aussi à la restitution des dits biens et droits aux demandeurs.
Cet acte est du 28 02 1941.
Dans cet acte figure en tête comme « » Principi di Casa Borbone Sicilia « » : Ferdinand duc de Calabre,…. suivi en deuxième position de Charles qui touchera la part d’indemnisation malgré la « renonciation de 1900 » – qui lui revient et qui demande à son frère le 07 03 1941 : Très cher Nando …Je te prie de la verser à la Banque Commerciale Italienne, siège de Rome, où j’ai déjà quelque chose . En versant la somme je te prie de faire dire qu’en m’en prévenant on me conseille sur l’emploi que je pourrai en faire, c’est à dire quelles valeurs acheter.Mon compte est au nom de Carlos de Borbon….. » »
Il est donc aussi étonnant qu’un agnat utilise le titre de » duc de Castro » vu que tous les membres de la Maison ont cédé leurs droits sur ce duché en 1941 à l’Etat Italien !
Le montant de l’indemnisation était de 3 000 000 lires .A mon avis ce montant en 1941 ne devait pas représenter que des cacahuètes…. car pourquoi tous les princes de la Maison auraient accepté ?
LPJ
2 novembre 2016 @ 08:50
Le titre de Duc de Castro est plus utilisé comme un titre de courtoisie et les porteurs contemporains n’ont jamais prétendu à de quelconque droit sur cet ancien duché.
De plus, c’était le titre que portait le grand-père de l’actuel chef de famille. Quand le Prince Rénier est devenu chef de famille en 1960, il a continué à le porter considérant que Duc de Calabre était le titre de l’héritier et non du chef de famille ou du roi qu’il aurait pu être.
Dominique Charenton
2 novembre 2016 @ 21:07
Certes , mais à mon humble avis il eut été plus élégant de pas utiliser le titre de duc de Castro comme titre d’attente des Majestés Siciliennes depuis que celles-ci et ses agnats l’ont vendu contre espèces sonnantes et trébuchantes…La Maison pouvait utiliser d’autres titres d’ailleurs plus Napolitains/Siciliens que Castro qui est en quelque sorte Parmesan, provenant de l’héritage Farnèse rapté par le futur Charles III d’Espagne lors de son départ de Parme pour Naples.
LPJ
3 novembre 2016 @ 16:24
Il s’agit d’un titre de courtoisie que cette branche a continué de porter sans aucun doute en hommage au Prince Renier qui été connu sous ce titre avant son accession a la tête de la famille royale en 1960. Et on peut noter que son frère aîné et chef de famille avant lui ne lui en avait pas attribué un autre alors qu’il était signataire de l’acte de cession ! On peut donc supposer qu’il faisait une différence entre le titre et les droits auxquels il pouvait ouvrir.
Et l’on constate, et de tout temps, que les chefs de famille s’octroient parfois des titres d’usages sans grand fondement juridique mais qui permettent d’être incognito. Il me vient à l’esprit le cas du Prince Napoleo (1914-1997) qui utilisa à une époque le titre de Comte de Montfort. Son aïeul Jerome Bonaparte avait bien été titre par son beau-père wurtembergeois « de Montfort » mais en qualité de Prince. Le Prince Napoleon avait « arrange » à sa façon son nom d’emprunt.
Gérard
2 novembre 2016 @ 02:11
été…
Cosmo
2 novembre 2016 @ 17:19
Difficile de comprendre que certains veuillent absolument que les renonciations n’aient aucune valeur. Ceux qui les signent sont-ils des imbéciles ? Leurs successeurs sont-ils des malhonnêtes ?
Il est en outre à noter qu’aucune de ces renonciation ne fut gratuite. Le duc d’Anjou renonça à ses droits au trône de France pour devenir roi d’Espagne, passant ainsi de l’ombre à la lumière. Charles de Bourbon des Deux-Siciles renonça à ses droits sur un trône inexistant pour devenir Infant d’Espagne, dans une monarchie bien réelle. Chacun des deux renonçant trouva de grands avantages à la renonciation. C’est ce que semble oublier ceux qui défendent les droits de leurs descendants aujourd’hui.
Gérard
3 novembre 2016 @ 09:28
Exact cher Cosmo.
Kalistéa
2 novembre 2016 @ 18:19
Quant on renonce « urbi et orbi » , c’est renoncé , on ne revient plus là-dessus , c’est ce que disait le comte de Paris et c’est pour cela qu’il n’était pas favorable à une union entre sa fille et un prince qui revenait sur la renonciation de son père !