L’Infant Carlos, duc de Calabre a conféré en date du 6 mai 2013 le titre de duc de Capoue à son petit-fils le prince Jaime de Bourbon-Deux-Siciles, fils aîné du duc et de la duchesse de Noto. (Source et copyright photo : site de la maison royale des Deux-Siciles)
Valeska
20 mai 2013 @ 08:16
Petit côté de la lorgnette,comme toujours ;) :
Je trouve la cape rebrodée absolument magnifique! :)
Philippe
20 mai 2013 @ 10:49
Bonjour chère Valeska !
C’est vrai, cette cape est très belle. Et puis, fût-elle bien portée, c’est une tenue vraiment appropriée pour un jeune homme de son âge, en 2013, n’est-ce pas ?…
Sacrés capétiens sans couronnes ! Si ils n’existaient pas, il faudrait les inventer !
Valeska
21 mai 2013 @ 09:16
Bonjour,cher Philippe!!
Heureuse de vous croisez et de vous lire!
C’est vrai que le gris-bleu assorti aux yeux du même bleu sont d’un bel effet sur ce jeune homme agréable,mais il y a fort à parier que son regard au quotidien s’harmonise aussi parfaitement bien au bleu des jeans! ;) :)
Le voir ainsi vêtu pour se promener dans la rue…Waouh,sacré come-back vers le Passé! :)Vieille midinette étant,je ne détesterais pas ça… ;)J’aurais l’impression d’être dans un film! :)C’est Cannes,en ce moment,j’ai le droit!Hihi!
Tradition,retour en arrière,désuétude,sans doute…Oh,parfois,cela a son charme,sous un angle de… »spectacle sérieux »!Du moment que l’habit ne fait pas le moine!
En toute amitié à vous,cher Philippe,et bonne journée!A bientôt de vous retrouver pour déviser ;)!
Fande
20 mai 2013 @ 13:41
Par le petit bout de la lorgnette, dit-on :)
Valeska
21 mai 2013 @ 09:19
Vous avez raison,Fande,merci de m’avoir reprise,c’est une erreur que je commets souvent,ma mère la faisant elle aussi de son vivant…Ah,l’exemple des parents!…
Bien cordialement à vous et bonne journée!
LPJ
20 mai 2013 @ 11:03
Notons que nul, à l’exception sans doute du roi d’Espagne, ne reconnaitra ce titre.
L’Infant Carlos, trouve bon de revenir sur la renonciation dynastique de son grand-père. Il oublie simplement que l’ensemble des Bourbon-Siciles ne le reconnaissent pas tout comme l’ensemble des familles régnantes ou non (sauf l’exception du fait des liens personnels de l’infant avec le roi).
Le seul chef de famille est Charles, Duc de Castro.
Montblanch
23 mai 2013 @ 23:59
FAUX:
L’infant Don Carlos, duc de Calabre est reconnu comme chef de sa maison et Grand Maître de l’Ordre Constantinient par:
– SM. le Roi d’Espagne
– SM. le Roi des Bulgares
– SM. le Roi des Hellènes
– SM. le Roi de Yugoslavie
– SAIR l’archiduc Charles d’Autriche (et toute sa maison)
– SAR. le duc de Bragance
– SAR. le duc de Parme (en tant que chef de la Maison des Deux-Siciles).
– SAE. le Grand Maître de l’Ordre de Malte.
Gérard
24 mai 2013 @ 19:59
Observons que SM le roi de Yougoslavie est mort depuis longtemps et sera enterré en Serbie dimanche.
Pour ce qui est des deux derniers grands-maîtres de Malte ils ont reçu leurs colliers des ducs de Castro.
Emmanuel
29 mai 2013 @ 21:14
Cette affaire dynastique sous-tendue par l’opposition entre les deux Charles est tellement compliquée, que même le Saint-Siège a renoncé à l’arbitrer. Trois cardinaux patrons ont été dépêchés pour les trois magistères de l’Ordre constantinien ; Naples, Calabre, Parme… Il n’empêche que Charles, duc de Castro, mène une « politique » beaucoup plus intelligente que don Carlos qui a un côté « vieillot » pas très attractif. Le duc de Castro est invité partout par les chefs de famille, y compris les régnantes, alors que le duc de Calabre est comme cloîtré en Espagne… Il est vrai également, et la remarque est de taille, les deux derniers grands-maîtres de Malte, autorité quasi absolue en matière de légitimité d’ordres équestres, ont reçus les colliers du Constantinien et même de Saint-Janvier, des mains du duc de Castro et de son défunt père… Ceci n’équivaut nullement, en revanche, une prise de position de l’Ordre souverain sur la querelle dynastique elle-même…
Jean Pierre
20 mai 2013 @ 11:10
Ça ne mange pas de pain !
Charles
20 mai 2013 @ 11:25
Félicitations et longue vie au nouveau duc de Capoue !
jul
20 mai 2013 @ 11:55
Très très très très bien :) !!!!
Bravo à l’Infant d’Espagne, Duc de Calabre !!!
jul
20 mai 2013 @ 11:59
Nous avions parlé de ce Prince avec des lecteurs l’année dernière ou il y a deux ans.
Son père le Duc de Noto l’a élevé seul avec ses parents l’Infant Duc et Anne d’Orléans qui n’ont pas fait de différence parce qu’il était né hors mariage.
Suzanne
21 mai 2013 @ 06:36
Jul, je ne comprends pas votre remarque. Pourquoi le duc de Noto l’aurait-il élevé seul puisque le jeune Jaime avait une mère prénommée Sofia? Elle n’avait pas disparu puisqu’elle a eu encore 5 autres enfants du duc de Noto. ??
jul
21 mai 2013 @ 18:14
Bonsoir Suzanne,
Je parle des premiers mois de la vie du prince. Le Duc et la Duchesse de Noto se sont ensuite mariés ;)
Laure-Marie Sabre
21 mai 2013 @ 20:55
En fait si, elle avait disparu de la vie de son fils : lorsque cet enfant est né, ses deux parents étaient très jeunes et sans doute pas prêts à s’engager. Le duc de Noto a élevé son fils seul pendant ses premières années (il vivait à la campagne, où il exerçait, je crois, le métier d’ingénieur agronome), tandis que sa mère vivait à Londres. Plusieurs années plus tard et après avoir vécu une sorte de revival chrétien, sa mère est revenue vivre avec son père, ils se sont mariés et ont eu d’autres enfants. Toute la famille est désormais très religieuse, suivant l’exemple de la princesse Anne de France.
jul
22 mai 2013 @ 08:44
Oui c’est ce que j’avais lu sur N&R
C’est vraiment une histoire unique ! très belle !
Gérard
22 mai 2013 @ 14:54
Tout à l’honneur du prince Pedro.
Suzanne
22 mai 2013 @ 15:39
Merci beaucoup pour cette belle histoire que j’ignorais.
emporio
20 mai 2013 @ 12:00
La Question que l’on doit se posé le Prince Jaime est t-il selon la tradition Antique des Bourbons apte ou la capacité a être L’ainé des Bourbons ?.
Cyril83
21 mai 2013 @ 07:02
Je crains que vous ne soyez totalement hors sujet, mon cher Emporio !
emporio
21 mai 2013 @ 18:06
Jaime est né Hors Mariage et l’on sait que patriarcalement les Bourbons-siciles sont les ainés des Capétiens. Voilà ma préoccupation.
LPJ
22 mai 2013 @ 17:33
Emporio
Les Bourbon-Siciles ne sont absolument pas les ainés des capétiens. Sont avant eux les Bourbon-Espagne. En effet quand le roi de Naples devint roi d’Espagne, il emmena avec lui son fils ainé comme héritier de cette nouvelle couronne et laissa le puiné à Naples pour régner sur ce royaume. Cette disposition fut prise car l’héritière des Farnèse, mariée à un Bourbon, pour perpétuer dans le temps la couronne napolitaine (et donc plus tard deux siciliennes) imposa que les deux couronnes ne puissent être réunies.
L’ainé des Bourbon est aujourd’hui le Prince Louis (Duc d’Anjou) puisqu’il descend d’un frère ainé du père du roi d’Espagne actuel. . Ce « statut » ne peut lui être dénié mais ne préjuge en rien sur d’éventuels droits sur la couronne de France.
emporio
23 mai 2013 @ 18:22
Pour moi les Bourbons d’Espagne ne le sont que par ligne Matrilinéaire, « Paquita » ne peut doublement pas transmettre L’ainesse, et les seul Ainé Bourbon en ligne Masculine sont Don Carlos de BorBôn-sicile, Infant d’Espagne. Oui c’est de la petite histoire et de notoriété Publique.
Les Vrais Historiens le savent et tous les Espagnols aussi, sauf quelques Alfonsistes Français, .
Gérard
24 mai 2013 @ 20:03
L’aîné des Bourbons semble être le comte de Bourbon-Busset mais évidemment sa branche est tenue pour naturelle.
Pierre-Yves
20 mai 2013 @ 12:08
A choisir, j’aurais préféré qu’on m’offre le titre de duc des Délices, mais enfin, on a du savoir vivre, et prend ce qu’on vous donne.
Les chefs de famille anciennenment royales ont-ils cette possibilité illimitée de distribuer, voire d’inventer, des titres sortis de n’importe quelle ville ou village de leur apanage ? C’est cool …..
Kalistéa
20 mai 2013 @ 21:51
Pierre-Yves ,ce n’est somme-toute qu’un titre obsolète de plus , décerné par un fau.
prétendant à une fausse couronne d’un royaume évanoui!
Pourquoi continuent-ils à faire cela tous tant qu’ils sont?
Eh bien parcequ’il y a des centaines d’illuminés qui s’en réjouissent, les reconnaissent, les acclament, les arrosent de bons vins et leur donnent une importance qu’ils ne devraient plus avoir!
Très bonne nuit.K.
Kalistéa
20 mai 2013 @ 21:54
J’oublie les délices, mais il vont de soi avec le titre cela va ans dire!
lol!
Elsi
21 mai 2013 @ 09:25
Bien vu Kalistea !
Je pense, qu’à long terme, c’est le sort de TOUTES les monarchies.
Corsica 2
21 mai 2013 @ 00:27
Votre duc des Délices m’a beaucoup amusé, bravo .
Kalistéa
21 mai 2013 @ 22:02
Merci Elsi et aussi Corsica(pourquoi 2 ?).Bien que mes remarques ne soient jamais que légères, j’aime autant qu’un autre à être de temps en temps approuvée.
Bonne nuit.Amitié. k.
marie.françois
20 mai 2013 @ 12:11
Il est curieux que les Bourbons Siciles espagnols s’accrochent à cette fiction alors qu’ils sont infants d’Espagne depuis 3 génerations et qu’ils n’ont plus mis les pieds à Naples depuis l’unité italienne.
Kalistéa
21 mai 2013 @ 22:12
Vous avez raison, Marie.Frnçois.Je crois que qund le prince Carlos de Bourbon-Sicile s’est avisé de revenir sur la renonciation de son gd-père,le prince Juan-Carlos son cousin germain, n’était pas encore roi d’Espagne…et pas tt-à-fait sùr de le devenir.
Bonne nuit.K.
Caroline
20 mai 2013 @ 12:33
Je crois que Jaime de Bourbon-Deux-Siciles est né longtemps avant le mariage d’amour de ses parents!A-t-il recu officiellement son titre de prince de Bourbon-Deux-Siciles?
Merci d’avance!
bianca
20 mai 2013 @ 13:34
Le duc de Capoue est très beau et porte avec beaucoup de classe cette cape magnifique !
Roze
20 mai 2013 @ 17:59
Ce jeune Prince étant né hors mariage peut on considérer que le mariage de ses parents presque 10 ans après sa naissance l’ait légitimé?
Charles
20 mai 2013 @ 22:10
Oui le mariage religieux de ses parents, a légitimé don Jaime aux yeux de l’église.
Le duc de Capoue, ses parents le duc et la duchesse de Noto et ses grands-parents l’infant Carlos et la princesse Anne de France ont été reçu par le pape Benoît XVI au Vatican il y a quelques mois.
SebastienL
21 mai 2013 @ 09:49
Le roi d’Espagne à reconnu ce mariage d’après la succession au trône d’Espagne que j’ai vu, car le duc de Noto est successible après son père. Lui et sa soeur l’archiduchesse Maria-Paloma d’Autriche son grand(e) d’Espagne.
Après les enfants et les petits-enfants du roi, ce sont l’infant Carlos, son fils, ses enfants, puis l’archiduchesse Maria-Paloma, ses enfants….etc.
JAY
20 mai 2013 @ 20:52
C est vraiment n importe quoi !
de quel droit son grand pere peut il distribuer les titres ?
Philippe gain d'enquin
20 mai 2013 @ 21:05
Il est chef de Maison!
Francine du Canada
21 mai 2013 @ 07:05
PGE, là je suis confuse; est-ce que ce n’est pas Charles (duc de Castro) qui est le chef de la maison Bourbon-Deux-Siciles? C’est la confusion totale; une chatte en perdrait ses chats : Deux ducs de Calabre, deux ducs de Noto??? Non, mais…
James Waldorf
21 mai 2013 @ 17:51
Francine, le grand-pere de l’un des deux a renoncer au trone mais ses descendants ne sont pas vraiment du meme avis …
LPJ
21 mai 2013 @ 20:12
Le Duc de Castro est le chef de la famille royale des Deux-Siciles. Il est reconnu en tant que tel par les autres membres de sa famille, les cours d’Europe (à l’exception de l’Espagne) et les familles anciennement régnantes (le défunt Comte de Paris n’a jamais reconnu les prétentions de l’Infant, son gendre).
Le Duc de Castro a succédé à son grand-père et à son père comme chef de famille. Son grand-père ne s’est pas auto-proclamé puisqu’il fut désigné comme héritier par son frère ainé, celui-ci considérant comme irrévocable la renonciation de son frère puiné.
Le Prince Charles est le seul légitime à porter les titres de Duc de Calabre (titre de l’héritier) et Duc de Noto (titre du fils ainé de l’héritier). Duc de Castro était le titre porté par son grand-père, repris par son père et puis lors du décès de celui-ci par lui-même. S’il avait un fils, il serait titré Duc de Calabre.
Francine du Canada
22 mai 2013 @ 04:44
Merci James Waldorf et LPJ, donc le titre de duc de Capoue attribué à Jaime de Bourbon-Deux-Siciles, par son grand-père (faux duc de Calabre) est une farce monumentale?
LPJ, votre commentaire me semble très exact, du moins c’est ce que j’ai lu dans plusieurs documents. FdC
JAY
22 mai 2013 @ 09:36
mais n ayant pas de fils pour le moment , le titre risque t il de passer du cote Espagnol?
LPJ
22 mai 2013 @ 17:38
Jay
Non car le Duc de Castro a quelques cousins. Son héritier actuel est un des cousins germains de son père, qui a lui-même un fils et un petit-fils dynastes. Et de mémoire si tous les « males » venaient à disparaître je crois que la Princesse la plus proche généalogiquement du dernier chef de maison peut transmettre les droits dynastiques à ses enfants. Donc l’hypothèse espagnole est exclue puisque non considéré comme appartenant à la famille royale Deux-siciliennes.
Gérard
24 mai 2013 @ 20:06
L’héritier est le prince Philippe beau-frère de la duchesse de Montpensier.
Montblanch
23 mai 2013 @ 16:49
FAUX:
L’infant Don Carlos, duc de Calabre est reconnu comme chef de sa maison et Grand Maître de l’Ordre Constantinient par:
– SM. le Roi d’Espagne
– SM. le Roi des Bulgares
– SM. le Roi des Hellènes
– SM. le Roi de Yugoslavie
– SAIR l’archiduc Charles d’Autriche (et toute sa maison)
– SAR. le duc de Bragance
– SAR. le duc de Parme (en tant que chef de la Maison des Deux-Siciles).
– SAE. le Grand Maître de l’Ordre de Malte.
JAY
21 mai 2013 @ 11:22
CHEF DE MAISON QUI SE REDUIT AU FRONTIERE DE L Espagne car non reconnu en tantq ue tel par le reste des monarchies….
assez limité tout ca …..
Montblanch
23 mai 2013 @ 17:15
Les Bourbons Siciles espagnols, comme vous les appellez (ce sont les Bourbons-Siciles tout court…), sont aussi presents en Italie que la branche issue du feu le prince Renier de Bourbon. Vous n’avez qu’a consulter sur le site de l’Ordre constantinien les nombreuses cérémonies qui ont lieu chaque année dans diférents endroits de l’ancien royaume des Deux-Siciles et de l’Italie en général (l’année dernière le duc de Noto assiata à une messe de la délégation sicillienne de l’Ordre Constantinien à la ville de noto, justement, ayant été réçu par les autorités civiles ainsi que par l’évêque, par exemple).
Je vous rappelle, par ailleurs, que les ancêtres du duc de Calabre ont tous -pendant que cette coûtumme était de misse- des mariages égaux avec des princesses royales, on ne peut pas dire de même de la branche du prince Rénier…
L’infant Don Alphonse fut réconnu comme chef de sa maison par tous les autres Bourbons « souverains » (Espagne, Parme, Luxembourg…), ainsi que par la maison d’Autriche, de Bragance et les rois de Gréce, Bulgarie et Yugoslavie.
Finalment le « duc de Castro » n’est réconnu chef de maison que par la maison d’Orléans (attachement aux rénonciations oblige), par le prince de Monaco…et eventuellement par la cour de Copenhague.
jul
23 mai 2013 @ 18:10
Merci pour ces précisions très intéressantes Montblanch.
LPJ
23 mai 2013 @ 18:15
Montblanch,
Je m’élève en faux contre plusieurs de vos affirmations.
Tout d’abord ce sont les Ducs de Castro qui sont reconnus par la plupart des familles royales.
Certes les trois Ducs de Castro n’ont pas épousé des princesses. Mais les mariages ont été reconnus par les chefs de la maison royale des Deux-Siciles. Ainsi le Prince Rénier (grand-père du Duc de Castro actuel et chef de maison de 1963 à 1973) a épousé en 1923 de façon tout à fait dynaste, et reconnu comme tel non par lui-même mais par le chef de maison, sa cousine la Comtesse Caroline Zomoyska (fille d’une Princesse de Bourbon-Siciles). Le fils issu de cette union dynaste, le Prince Ferdinand, épousa en 1949 Chantal de Chevron-Villette. Certes les Bourbon-Espagne déclarèrent cette union non dynaste mais uniquement pour la succession espagnole (les rois d’Espagne successifs n’ayant aucun pouvoir et compétence sur les règles deux-siciliennes). Quant au chef d’alors de la maison royale des Deux-Siciles, par ailleurs cousin germain du Prince Ferdinand et du père de l’Infant Carlos), il reconnut par écrit le mariage et le déclara dynaste. A son décès les droits familiaux échurent naturellement au Prince Rénier puis à son fils le Prince Ferdinand puis enfin au Prince Charles (dont le mariage avec Camilla Crociani fut également considéré dynaste). Voici l’histoire.
HRC
23 mai 2013 @ 21:27
je l’ignorais aussi.
Gérard
24 mai 2013 @ 20:09
Le duc de Castro est reconnu par les Savoie aussi notamment.
Gérard
20 mai 2013 @ 21:15
Peu importe d’un point de vue religieux la date du mariage religieux des parents, le mariage rend la filiation canoniquement légitime.
Si l’on considère nulle la renonciation de cette branche au trône des Deux-Siciles l’infant peut donner ce titre de sa maison à son petit-fils (c’était une principauté), sinon il ne peut le faire et ce droit n’appartient qu’au duc de Castro.
Actarus
20 mai 2013 @ 22:26
Capoue, un Capétien capé ! ;)
Et plutôt gobosse, qui intègre donc notre concours de Mister Gotha.
Actarus
20 mai 2013 @ 22:28
Bogosse, pas « gobosse » lol j’en fabouille d’émotion ^^
Philippe gain d'enquin
21 mai 2013 @ 15:37
Cher « Hugo », en vous lisant je me demandais à quel niveau vous situiez la bosse… bref si le petit portait accompagnant vos posts vous représente, l’on vous prendrait presque pour le jumeau du jeune prince!(lol) et avant que vous ne me la piquiez, je laisse l’une de nos consœurs s’écrier : « Capoue, j’aime… » A vous, PGE
Actarus
22 mai 2013 @ 01:01
Mais oui, c’est bien moi sur la photo. Demandez donc à Cosmo, il pourra vous le confirmer. ;)
Sinon merci pour la comparaison presque gémellaire, je la prends comme un compliment. :)
Et sur ce, je retourne bosser…
Philippe gain d'enquin
22 mai 2013 @ 14:37
La réalité correspondrait donc bien à l’idée, flatteuse naturellement, vous pensez bien, que j’avais de l’électron libre du blog aux actaruses multiples… A vous, PGE
James Waldorf
21 mai 2013 @ 17:52
Qui d’autre au copncour de Mister Gotha ? ;-)
Lady Chatturlante
21 mai 2013 @ 19:30
Hue, gobosse !
Merci de nous tenir au parfum.
Tonton Soupic
20 mai 2013 @ 22:28
Quelle belle cape, digne d’un Capétien !
Palatine
21 mai 2013 @ 09:27
D’accord avec Jean Pierre, Kalistea et ceux qui se moquent de ce titre « hochet de la gloire inutile » , l’épithète se référant tant aux hochet qu’à la gloire. Le prochain fils Boubon pourrait aussi bien être titré marquis de Carabas. J’habite en Italie, et ce soi-disant duc de Capoue en cape évoquant les Délices de sa ville, je le considererais plutot comme un garçon ayant revêtu une tenue de Carnaval. Nous sommes en république ici ! Nous avons déjà ces soi-disant princes de Venise qui nous amusent sur le petit écran et au Crazy Horse. Bientot nous aurons dans la nombreuse descendance des Bourbons d’Italie, un prince des Termes de Caracalla qui ira chanter dans les ruines , un duc du Colisée évoquant les martyrs , un comte de la Tour Penchée promouvant les vins italiens. Que tout ce monde se regroupe au carnaval de Venise et qu’on n’en parle plus.
Palatine
21 mai 2013 @ 09:31
Pardon , en français THermes de Caracalla et Termi di Caracalla en italien.
Palatine
21 mai 2013 @ 17:56
euh non, c est « Terme di Caracalla » en italien. Je vous les recommande. Bel endroit pour un opera italien. Genre Aïda avec cuivres et trompettes.
Ces capes, ces évocations de délices, ca me chamboule ma grammaire.
Kalistéa
21 mai 2013 @ 22:21
Chère Palatine,les délices de l’humour,c’est à vous que nous les devons mais pour ce qui est de la »princesse de la Tour Penchée »,nous en avons déjà une dans le Gotha…Et des plus admirées!
Bonne nuit.K.
Francine du Canada
22 mai 2013 @ 16:40
Ah oui Kalistea, les délices extravagantes de notre chère Palatine ne cessent de me charmer. Bravo! FdC
Cosmo
22 mai 2013 @ 21:07
Dear K,
Princesse de la Tour Penchée ou de la Tour Allongée ?
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
21 mai 2013 @ 16:02
Palatine, merci pour votre humour; ça fait plaisir à lire! Amitiés, FdC
Cosmo
22 mai 2013 @ 21:05
Chère Palatine,
En France, nous avons les titres de courtoisie, ailleurs ils ont des titres de fantaisie.
Vous avez raison, duc de Capoue, cela ne fait pas très sérieux, voire cela prête à rire.
Amicalement
Cosmo
Actarus
23 mai 2013 @ 13:09
Je trouve que c’est quand même au Danemark que les titres de courtoisie sont les plus fantaisistes. En fait ce sont des titres de recyclage pour les princes dont on s’est débarrassés et pour les ex-princesses divorcées.
D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi Alexandra a été titrée comtesse de Frederiksborg alors qu’elle était l’épouse de Joachim. Logiquement, elle aurait dû être titrée comtesse de Joachimborg ! :D
Quant à ses fils, je les vois bien prendre le large, devenir comtes de Baborg et de Triborg, tandis que leur cousin germain Christian, chassé par les femmes de la Cour au motif qu’il aurait embrassé… une carrière de joueur de tennis, deviendrait le comte de Björnborg ! ;)
Cosmo
23 mai 2013 @ 17:37
Cher Actarus,
Vous semblez en forme éblouissante.
Tous ces titres danois font nos délices… ;)
Amicalement
Cosmo
Philippe gain d'enquin
23 mai 2013 @ 17:50
Je buvais mon Bjorg (lait de soja) bercé par les hurlements de Björk et je vous lis et je me suis dit : Ah si Chamborg était monté sur le trône, quel,Fou du Roi aurait été Actarus. Signé, votre Cyborg comic préféré (lolg) PGE
Francine du Canada
23 mai 2013 @ 21:29
PGE, Actarus, fou du roi? Ce serait très drôle. Heureusement qu’il nous amuse ici car, je ne sais pas si vous avez remarqué mais… c’est reparti ici pour un autre tour de manège ha! ha! ha! avec quelques nouveaux intervenants pour lesquels je dois reconnaitre les pseudos, afin de zapper plus rapidement. Tout ça pour un duc de Capoue dont tout le monde se fout royalement ha! ha! ha!
Changement de plateforme : On abandonne « La duchesse d’Anjou au Global Champions Tour à Madrid (5 mai) avec 426 commentaires (dont 26 dans les 3 derniers jours) et très peu reliés au reportage. Pour utiliser l’expression de Cosmos « asinus asinum fricat ».
J’exclu bien sûr Marie de Bourgogne, à qui on voudrait faire ravaler sa fierté mais… elle ne ravalera rien; elle recrachera tout. Marquise a bien essayé de la ramener à la raison mais… j’essaie aussi ici, n’étant pas française non plus, je n’ai pas de parti pris : Lâchez prise Marie et revenez vite sur N&R où on attend vos com. rationnels, modérés et intéressants. Cessez de jeter vos perles aux pourceaux! Bonne journée à tous, FdC
Philippe gain d'enquin
24 mai 2013 @ 10:26
Et la petite Lola du Sud, petit vent de fraîcheur, si vite laminée et passée à la trappe… Sur un post badin nous voici vous et moi bien sérieux et graves. Allez chère F.D.C (fragile et douce copine)le soleil brille, brille, brille comme tout ce qui est or! A vous, Philippe.
Francine du Canada
24 mai 2013 @ 17:06
PGE, « fragile et douce » ah! ah! ah! En vous lisant, j’ai éclaté de rire… m’imaginant mes ex supérieurs hiérarchiques, pairs, employés et observateurs qui auraient tôt fait de vous conseiller de mettre votre gilet pare-balles ha! ha! ha!
Pour Lola du Sud (et Hubert aussi), j’ai enquêté là-dessus; par une nuit d’insomnie, j’ai reculé très loin sur N&R pour savoir ce qui s’était passé mais… le mystère reste non résolu mais je n’abandonne jamais.
Quant à la vieille chouette querelleuse, qui vient de tomber dans l’apitoiement… sans doute pour s’attirer quelques sympaties sur N&R et bien je ne suis pas trop impressionnée : Les oiseaux de proies, nous on connait ça ici au Canada. Sa « dignité » elle peut se la mettre où je pense ha! ha! ha! De toutes façons, avec moi, la vieille chouette ne fait pas le poids. Toutefois, je ne dois pas la laisser gâcher un de mes petits plaisirs de « retraitée » : Intervenir sur N&R.
Pour le « sérieux » et « graves », vous avez raison PGE, continuons de nous amuser dans la légèreté de N&R. Vous êtes mon cyber clown préféré (quoique j’aime beaucoup Actarus et Dradomir) et, juste pour vous, je ferai semblant d’être douce et fragile ha! ha! ha! Alors, on reprend notre partie de basket??? MDR. amitiés, FdC
Philippe gain d'enquin
24 mai 2013 @ 19:26
J’avais oublié « Bébert »! Lui aussi fait défaut et je ne peux que souhaiter qu’il nous lise encore, tant est trépidante la vie rêvée des bisounours aficionados des royautés, fanfreluches, colorations, longueurs de robe et autres excès pondéraux (sur ce coup là, j’en suis, cf: Maxime, reine des Pays-Bas). Reste le second point qui fait trembler jusqu’à Régine elle même (du moins je l’espère!!!) Alors comme çà, pas « Fragile » et pas « Douce » ? Il me reste à proposer au « vote à main levée » (ce qui empêchera les mauvais et mauvaises de tapoter sur leur clavier d’ordi): « Formidable débatteuse »! Si cela ne correspondait pas, je filerai me jeter dans le flot tumultueux des futurs commentaires! A vous, PGE pour un nouveau panier (de crabe ? NON…)
Francine du Canada
26 mai 2013 @ 03:05
PGE, faire trembler Régine? Mais vous n’y pensez pas… sans elle, on ne joue plus na, na, na, pas question.
« formidable débatteuse »??? J’ai formidablement débattu tout au long de ma vie mais… j’avoue être devenue « fatiguée et déçue » mais : Deux paniers pour votre formidable débatteuse. Des crabes? Na, na, na (ça pince)… d’ailleurs, un traitre (F.G. pour ne pas le nommer ha! ha!) vous l’aura dit : Je mets des fruits dans mes paniers (habituellement des pommes et des oranges ha! ha! ha!) À vous, FdC
Corsica 2
25 mai 2013 @ 01:23
Bravo Actarus, il fallait y penser ! J’avoue que je ne pourrai plus jamais regarder la belle Alexandra sans penser à la comtesse de Joachimborg . Merci de nous faire sourire ! Bon week end .
Montblanch
23 mai 2013 @ 17:00
Si vous voulez… Alors le titre de comte de Paris, c’est aussi carnavalesque?
Philippe gain d'enquin
24 mai 2013 @ 19:29
A priori, moins folklorique que celui de « Reine des Gitans » dont aurait, selon certain courtisan gaulliste, affublé le Général à propos du feu prince, Henri VI (de droit roi)…(Lol)
Gérard
21 mai 2013 @ 18:42
Il n’est pas le premier Bourbon prince de Capoue mais le précédent qui, au demeurant, fit un mariage morganatique, n’était pas discutable puisqu’à l’époque il était fils de roi.
Charles
22 mai 2013 @ 01:07
Il est intéressant à noter que le précédent prince de Bourbon des Deux-Siciles a avoir porté le titre était prince de Capoue et non duc de Capoue comme le petit-fils de l’Infant Carlos et de la princesse Anne de France.
Le prince Charles de Bourbon des Deux-Siciles, prince de Capoue (1811-1862), neveu de la reine Marie-Amélie, a vontracté une union morganatique avec Pénélope Smyth.
LPJ
22 mai 2013 @ 17:44
l’Infant connait sans doute mal l’histoire familiale !
Mais revenant sur une renonciation indiscutable (son grand-père qui avait renoncé ne revint pas sur sa renonciation alors même que s’éloignait pour lui l’éventualité de monter sur le trône d’Espagne par épouse interposée), il n’est sans doute pas assez près..
Montblanch
23 mai 2013 @ 16:57
Le duc de Calabre connaît bien l’histoire de sa maison, dont il est le chef. La dignité ducale a été préferé à celle de prince en considération du fait que la famille est en exil (le duché de Calabre, je vous rappelle, était le titre de l’héritier du trône des Deux-Siciles, et celui porté par les chefs de la maison depuis l’usurpation des Savoie).
Concernant la rénonciation, les choses ne sont pas si simples.
Lisez: http://www.borbone-due-sicilie.org/the-house/succession/detailed-analysis/index.html
Gérard
24 mai 2013 @ 20:20
Montblanch, on ne peut pas dire que les aînés des Deux-Siciles sont en exil, simplement ils n’habitent pas l’Italie. Mais je ne comprends pas cette subtile différence entre prince et duc selon qu’on habite Naples ou pas.En Espagne il faut observer qu’il n’y a de prince que Don Felipe et que peut-être prince de Capoue n’aurait pas été apprécié, et puis le dernier prince non royal était, si je ne m’abuse, le prince de la Paix, Godoy, qui n’a pas laissé un souvenir glorieux.
Gérard
22 mai 2013 @ 15:33
Oui et l’on peut ajouter que le précédent prince de Capoue, Charles Ferdinand, eut un mariage assez romantique avec Penelope Smyth, puisqu’il l’épousa à Gretna Green, le célèbre village écossais.
Charles Ferdinand et Penelope eurent deux enfants : Francesco di Borbone (1837–1862)et Vittoria di Borbone (1838–1895)qui comme leur mère furent titrés comte ou comtesse de Mascali.
La Lettre numéro 1 des Amis du Musée Louis-Philippe au Château d’Eu qui vient d’être envoyée, présente, avec un court texte d’Alban Duparc, attaché de conservation du Musée Louis-Philippe, le portrait du prince de Capoue par Ange Tissier, on y voit un homme impressionnant, imposant, doté d’une longue barbe. Le portrait est conservé dans les réserves du château.
Le prince était le neveu de la reine Marie-Amélie.
Montblanch
23 mai 2013 @ 17:23
SAR. Jacques de Bourbon (Don Jaime en espagnol), duc de Capoue et prince des Deux-Siciles, est l’héritier présomptif du duc de Calabre, après le duc de Noto. Il est aussi dynaste en Espagne. Sa dinité de prince royal des Deux-Siciles est réconnue par SM. le roi Juan Carlos I (http://www.ordenesmilitares.es/toma-de-habito-y-cruzamiento-de-los-caballeros/)
Actarus de l'Orme
24 mai 2013 @ 01:13
La famille royale des Deux-Siciles descend de Charles, infant d’Espagne(1716-1788), fils de Philippe V, roi d’Espagne et des Indes, qui reçut le royaume des Deux-Siciles conformément au traité de Vienne du 3 octobre 1735, confirmé le 18 octobre 1738 ; généralissime des armées de son père en Italie, où il était déjà duc de Parme, cet infant conquit Naples où il fut reconnu roi dès le 15 mai 1734, lors de la réception de l’abandon en sa faveur des droits de Philippe V (lettre du 30 avril) ; il fut investi par le pape (bulle Ad excelsum pastoralis du 12 mai 1738) du royaume de Sicile, de toute la terre «citra Pharum», sauf Bénévent (c’est ce que l’on nomme abusivement « royaume de Naples »), et du royaume de Jérusalem.
Les souverains du XIXe siècle rejetteront la suzeraineté du pape et le tribut annuel qui en découlait fut payé pour la dernière fois en 1787 (un règlement monétaire final libéra en 1855 le souverain de cette dette envers le Saint-Siège).
Devenu roi d’Espagne et des Indes par la mort de son frère Ferdinand VI, Charles III quitta Naples et laissa les Deux-Siciles et Jérusalem à son fils Ferdinand (loi du 6 octobre 1769), le traité de Naples entre l’impératrice-reine Marie-Thérèse et lui (3 octobre, art. 2) soulignant « l’unité de la maison royale d’Espagne et des Deux-Siciles ». Après le traité de Vienne en date du 9 juin 1815 (art. 4), le royaume des Deux-Siciles fut proclamé unitaire par Ferdinand (loi du 8 décembre 1816) et le numérotage des souverains recommença à un ; le titre du souverain devint alors » roi du royaume des Deux-Siciles et de Jérusalem, duc de Parme, Plaisance, Castro, etc., grand prince héréditaire de Toscane, etc. », ce qui tenait compte des titres éphémères de Charles III.
Par acte royal du 4 janvier 1817, il fut décidé que le prince royal héréditaire des Deux-Siciles, fils aîné du Roi, serait à l’avenir duc de Calabre et que son propre fils aîné serait duc de Noto, alors que les princes cadets porteraient des titres féodaux héréditaires dans la primogéniture masculine, avec retour de ces titres à la Couronne en cas d’extinction des mâles.
Les éphémères constitutions des 7 juillet 1820 et 10 février 1848 (cette dernière appliquée de nouveau durant quelques jours suivant le 1er juillet 1860, selon un acte souverain du 25 juin précédent) disposaient que les enfants du roi et du duc de Calabre seraient princes et princesses royaux des Deux-Siciles, les autres membres de la famille étant seulement princes et princesses des Deux-Siciles. Cette distinction se retrouve dans l’ordonnance de place du 6 juin 1831 relative aux honneurs (art. 2130, 2134, 2141), assimilant les princes de « l’auguste maison de Bourbon de France, Espagne et Parme » aux princes des Deux-Siciles.
(à suivre)
source : État présent de la Maison de Bourbon, 3e édition 1986, Le Léopard d’Or.
HRC
24 mai 2013 @ 19:11
mazette ! félicitation pour l’avatar ! Baborg et Triborg m’avaient signalé votre retour en forme, d’ailleurs.
Actarus de l'Orme
24 mai 2013 @ 01:30
(suite)
« En 1860, le royaume unitaire des Deux-Siciles était le plus vaste, le plus riche et le plus puissant État de la péninsule, ayant plus de neuf millions d’habitants. Miné par la révolution, conquis par des bandes venues de l’étranger et des armées sardes, abandonné par les puissances, le royaume ne put se défendre comme il le fallait, alors même que le roi était largement trahi par des membres de sa propre famille.
François II dut quitter Naples (5 septembre 1860) et alla se réfugier à Gaète où il résista héroïquement durant des mois, assistant de loin à la liquidation de son royaume par un plébiscite truqué (octobre), d’où sa protestation du 15 novembre. En compagnie de sa femme Marie de Bavière, le roi fut plus d’une fois au feu, mais dut capituler et s’en aller sur un navire français, au matin du 14 février 1861 ; il alla s’établir à Rome (palais Farnèse, c’est-à-dire chez lui) et après 1870 il vécut modestement en exil, souvent en France, sa famille et lui ayant été intégralement dépouillés de leurs biens restés sur place.
Les dernières villes à résister furent Messine (capitule le 13 mars 1861) et Civitella-del-Tronto, près de Teramo, dans les Abruzzes, perdue par traîtrise (le 20 suivant). François II protesta plus d’une fois contre les événements (encore le 5 avril 1861 et 9 janvier 1879). Après sa mort, son successeur, Alphonse, comte de Caserte, qui avait été un frère fidèle, protesta à son tour (Munich, 15 janvier 1895).
Tous les princes des Deux-Siciles ont renoncé le 28 février 1941 à tous leurs droits subsistants au duché de Castro et à Ronciglione et Alphonse II a confirmé cet abandon du titre de Castro dans ses lettres patentes du 17 mars 1960 ; le même acte posa que les chefs de famille porteraient désormais le titre de duc de Calabre et leur fils aîné celui de duc de Noto. Le chef de famille a la nationalité espagnole comme tous ses parents, issus de son grand-père, le prince Charles, naturalisé espagnol le 7 février 1901, après avoir renoncé à ses droits siciliens (Cannes, 14 décembre 1900) ; son propre père, le prince Alphonse II est revenu sur ces renonciations inutiles, occasionnelles et privées (lettres patentes, Madrid, 17 mars 1960.) »
(à suivre)
source : État présent de la Maison de Bourbon, 3e édition 1986, Le Léopard d’Or.
Actarus de l'Orme
24 mai 2013 @ 01:40
« L’actuel chef de la famille des Deux-Siciles ne reconnaît pas comme dynastes les enfants de S.A.R. le prince Ferdinand et Mlle Chantal de Chevron-Villette, cette dernière ayant pourtant reçut la qualification d’Altesse et le titre de princesse, puis la qualification d’Altesse Royale de la part de Ferdinand III, duc de Calabre, alors qu’Alphonse II, duc de Calabre, l’a reconnue comme S.A.R. la princesse Chantal des Deux-Siciles le 18 mars 1960 (cf. Guy Stair Sainty, The orders of chivalry and merit of the Bourbon Two Sicily dynasty, S.M.O.C.S.G., Madrid, 1989, p. 230). Ferdinand III écrivait d’ailleurs à Hervé Pinoteau (Lindau, 14 janvier 1956) : « Mon père, feu S.A.R. Mgr le comte de Caserte, a accepté et reconnu tout de suite comme conforme au rang le mariage de mon frère, S.A.R. Mgr le prince Rénier, et moi j’ai reconnu tel, peu après son mariage, celui de son fils, S.A.R. Mgr le prince Ferdinand, et naturellement si de ce mariage devait naître un fils, il aurait droit à la succession. »
source : État présent de la Maison de Bourbon, 4e édition 1991, Le Léopard d’Or.
Bon, tout ceci ne nous révèle point l’essentiel : dans la famille, qui est le Parrain ? ;-)
Francine du Canada
25 mai 2013 @ 04:10
Actarus, j’ai lu vos trois commentaires avec beaucoup d’intérêt et vous en remercie.
Bien que Cosmo ne veuille pas ouvrir ici une autre querelle, pour moi, le seul duc de Calabre, duc de Noto et duc de Castro est : Charles de Bourbon-Siciles, né en 1963 et… personne ne me fera changer d’idée. Amitiés, FdC
Cosmo
24 mai 2013 @ 11:04
Il est amusant de voir que les renonciations posent question aux Français même quand cela ne les concerne pas.
Il est surprenant qu’un prince renonce puis que le fils revienne sur la renonciation du père.
Le droit des renonciations s’applique aux princes et à leurs dynasties comme aux particuliers.
Mais bon, n’allons pas ouvrir une autre querelle sur N&R !
Actarus
24 mai 2013 @ 15:03
J’ai trouvé ! Le Parrain, c’est Marlon Brando.
Il a renoncé à l’Oscar du meilleur acteur pour ce rôle. ;)
Kalistéa
24 mai 2013 @ 20:10
Actarus, et l’acteur J P Belmondo a renoncé au « césar ».Motif: il n’avait pas de cape, pardon: De smoking!