Fabergé en créa au total 71 dont 52 pour les Romanov. Ces véritables joyaux d’orfèvrerie débutèrent à Pâques 1885. A la révolution russe, ils furent éparpillés et vendus. On en retrouve aujourd’hui 10 au Palais des Armures du Kremlin, 15 au palais Shuvalov à Saint-Pétersbourg (musée privé du milliardaire Victor Vekselberg), 5 au musée des Beaux-Arts de Virginie, 2 au musée Hillwood à Washington, au Metropolitan Museum à New York, au musée Fabergé de Baden-Baden, 2 dans les collections de la reine d’Angleterre et un dans la collection du prince de Monaco.
Chose peur courante à cette époque mais signe de la grande confiance qui régnait entre Fabergé et sa clientèle impériale, les tsarines Maria Feodorovna et Alexandra ainsi que des membres de la noblesse exposèrent leurs pièces Fabergé lors d’un événement unique « Objets artistiques, anciennes figurines et tabatières Fabergé » en l’hôtel particulier de Serge Pavlovitch von Derwis à Saint Petersbourg en 1902.
Les visites payantes étaient destinées aux œuvre de bienfaisance des tsarines. Comme le confiait alors le tsar Nicolas II à son journal intime « C’était étrange de voir mes propres affaires ainsi que celles d’autres personnes que je connaissais bien ».
Les entreprises de Fabergé furent nationalisées, il fut arrêté mais relâché après le témoignage favorable de ses employés (tous les patrons ne connurent pas un tel sort). Il quitta le pays déguisé en coursier vers la Lettonie. Il meurt deux ans plus tard en 1920 à l’hôtel Bellevue de Pully au bord du lac Léman.
Revirement de l’Histoire en 2014, son buste fut inauguré devant la gare de Ladoga à Saint-Pétersbourg.
« Joailliers de légende. De Chaumet à Van Cleef & Arpels », Bertrand Meyer-Stabley & Laurence Catinot-Crost, Bartillat, 2020, pp.65-86.
5 octobre 2020 @ 07:23
Ces oeufs sont des merveilles d’ orfèvrerie ! Vraiment magnifique !
5 octobre 2020 @ 07:31
Eurêka ! J’ai retrouvé un oeuf !
https://www.lepoint.fr/insolite/etats-unis-un-oeuf-faberge-reapparait-dans-une-brocante-21-03-2014-1803725_48.php
5 octobre 2020 @ 13:04
Celui-ci a failli être fondu pour récupérer l’or après être resté sur une étagère pendant des décennies !
6 octobre 2020 @ 12:24
Beaucoup ont dû finir en prothèses dentaires .
6 octobre 2020 @ 16:47
Félicitations , Tella , je comprends maintenant pourquoi tu portes des boucles d’oreille très chères !
Merci , Baboula , pour le récit de cette incroyable aventure ! ( ça n’est pas à moi que ça risque d’arriver , pfff ! )
5 octobre 2020 @ 07:50
Ces oeufs qui cachent ne surprise sont d’une délicatesse remarquable.
5 octobre 2020 @ 08:04
ces oeuvres presque trop parfaites temoignent du luxe suffoquant
de la cour des derniers Tsars .
5 octobre 2020 @ 08:54
En plus de l’oeuf aux fleurs et du l’oeuf pendulette à la colonnade, Elizabeth II en possède un troisième qui appartenait à Barbara Kelch, oeuf bonbonnière aux 12 panneaux de 1899.
5 octobre 2020 @ 10:56
Je me demande si Betrand Meyer-Stabley ne serait pas »notre » Bertrand …
Nonobstant, les oeufs Fabergé m’ont toujours laissé à peu près indifférent. Je n’ai jamais partagé et compris l’engouement qu’ils sont suscités.
5 octobre 2020 @ 11:18
Ce sont surtout ses oeufs et leurs » surprises » qui me plaisent chez Fabergé . Ses joyaux en revanche me semblent trop chargés .
5 octobre 2020 @ 13:53
Ces oeufs sont superbes.
A propos de livre, j’ai acheté celui-ci « le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine », il est beau et intéressant, 35 euros ; merci Régine ne l’avoir signalé.
5 octobre 2020 @ 13:53
Merci pour ce genial livre-cadeau de Noel&merci a Regine pour tous ces articles superbes sur les bijoux!Par- don,car n’ayant pas d’ordi,la,j ecris sur le telefon&mes messages sont souvent coupes,peu lisibles.Amities a tous!
5 octobre 2020 @ 13:54
Pierre-Yves, j’ai vu la collection Forbes (maintenant au musée de Saint Petersbourg) il y a une trentaine d’années a Lugano en Suisse. Je n’ai jamais vu une telle merveille!
5 octobre 2020 @ 16:36
Mon préféré reste l’oeuf d’hiver sur un « piédestal » de cristal avec à l’intérieur un petit panier contenant un petit bouquet de leurs fleurs blanches (désolée, mais je suis nulle en botanique et ne peux vous dire de quelles fleurs il s’agit !).
5 octobre 2020 @ 17:34
A y bien regarder, Fabergé avait trouvé LE truc pour s’assurer la clientèle fidèle des tsars, tsarines, et de leurs smalas.
Pâques, ça revient tous les ans. Et à part du chocolat, et une pashka, on ne sait pas quoi offrir. Alors, chaque année , hop, un p’tit coco de chez Fab’ !
5 octobre 2020 @ 17:56
Je n’ai jamais aimé.
5 octobre 2020 @ 21:03
Je n’aime pas du tout du tout . Kitchs et trop de dorures, de sculptures, de couleurs.
5 octobre 2020 @ 21:33
Tous les œufs présentés sur la photo sont ceux de la collection Vekselberg (ex Forbes)
L’œuf à la poule, l’œuf renaissance, l’œuf au bouton de rose, l’œuf du 15e anniversaire, l’œuf au carrosse du couronnement, l’œuf pendulette, l’œuf à l’oranger, l’œuf au muguet et l’œuf à La Croix de St-George (le seul que l’impératrice Maria a emporté en exil)
6 octobre 2020 @ 06:47
Des splendeurs de la fin d’un monde !
1885, quatre ans après l’assassinat d’Alexandre II et vingt ans avant la révolution de 1905, et la famille impériale se complaît dans l’échange de cadeaux certes fort beaux mais au prix astronomique alors que le peuple russe est dans une misère et une ignorance crasses et que les progroms ont déjà fait des milliers de morts. On peut pleurer autant que l’on veut sur le sort de la famille impériale mais il faut reconnaître qu’elle l’a bien cherché.
Ces œufs sont le symbole de la vanité d’un monde qui dansait sur un volcan, le savait et avait décidé de l’ignorer.
6 octobre 2020 @ 16:49
Vous avez raison , Cosmo , hélas pour eux et tous ceux dont il ont causé la mort . . .
6 octobre 2020 @ 09:19
Ils sont très beaux, mais je rejoins François. Je préfère ses personnages en pierres dures comme les moujiks et son bestiaire, dont la majeur partie est la propriété de la reine d’Angleterre.
6 octobre 2020 @ 16:32
FABERGE est enterré au cimetière du Grand-Jas à Cannes ou on peut voir sa tombe !
7 octobre 2020 @ 09:50
Ils sont vraiment superbes…je suis vraiment contente d avoir pu les voir de près.
J imagine aussi le travail en lui même.
Une vraie maquette.