Je n’ai jamais compris ces remarques désagréables sur la bague de fiançailles de Kate. Elle la porte et c’est normal. C’est une bague imposante, il est difficile de ne pas la voir. Bientôt on lui demandera de ne pas la porter ou de tourner la pierre côté paume de la main pour que ce soit plus discret. Arrêtons avec ces commentaires… D’autant plus que j’ai toujours pensé que recevoir la bague de Diana n’était pas forcément ce que Kate aurait souhaité. Quoiqu’il en soit, c’est sa bague et elle la porte. Et elle a bien raison.
Il s’agit du » TOKYO International Great Quilt Festival 2020 » , une exposition de patchworks réalisés par les plus grands noms de l’art textile avec des remises de prix suite à des concours dans différentes catégories. Comme le festival de Cannes mais pour l’Art textile (avec un grand A car il vaut largement l’art pictural, photo … mais reste souvent considéré – à tort selon moi – comme un art mineur) .
La technique du matelassage consiste à donner du relief à un tissu orné d’un motif.
Au Japon c’est une technique millénaire le sashiko qui permet d’épaissir le tissu pour le renforcer, le réparer, l’orner, le rendre plus chaud, plus moelleux.
C’est en principe un motif blanc que l’on brode sur des tissus indigo. Souvent le motif reprend les armes familiales, les armoiries du clan, le mon.
Seuls les grandes familles utilisent des brisures pour les branches cadettes. C’est bien sûr le cas de la famille impériale.
La princesse est très élégante.
Là, il s’agit d’une exposition de patchworks: des centaines de petits morceaux de tissus de tailles et de couleurs différentes sont cousus ensemble pour réaliser un ouvrage plus ou moins. ensuite le tout est matelassé pour que certains motifs soient mis en relief.
Le sashiko (ou « petits points » en français), c’est autre chose. C’est une technique japonaise de broderie qui servait historiquement à rapiécer des vêtements, les renforcer ou les matelasser. Pour les paysans japonais, les pièces obtenues étaient alors plus résistantes, isolaient mieux du froid et les vêtements, en s’usant moins rapidement, permettaient de réaliser une économie.
Les lois impériales régissaient les vêtements, textiles et couleurs que la population pouvait porter. Ainsi, les classes populaires n’avaient pas le droit d’arborer des couleurs vives, de larges motifs, ni de porter de tissus riches comme la soie. Les textiles de couleur indigo étaient parmi les plus répandus dans les classes laborieuses et les motifs utilisés nécessairement petits et de couleur blanche pour ressortir sur l’indigo. Les motifs sont devenus plus complexes et plus décoratifs avec le temps.Aujourd’hui, le sashiko est une broderie qui est appréciée pour ses effets graphiques et qui peut se décliner en couleur.
Il y aurait encore plein de choses à ajouter, mais plutôt que des mots, de nombreuses photos sur le net vous permettront d’admirer ce travail!
Merci VIC
Et oui le patchwork est un art
Les Artistes japonnais sont en haut de l’affiche pour moi. Leurs tissus sont merveilleux et mis en valeur par les Artistes Patchworkeuses. Qui sont reconnues dans le monde entier. Parce que dans le monde entier ces Artistes s’expriment avec du tissu et une aiguilles
Manon M.
25 janvier 2020 @ 03:01
Sûrement, très intéressant comme visite… :-)
Carolus
25 janvier 2020 @ 04:50
Sans mes lunettes, j’ai pensé un instant que les Cambridge avaient changé de taille.
Petit rappel pour Kako, la pochette un peu plus bas, et les deux mains bien à plat pour que l’on puisse admirer la (future) bague.
Je ne connais pas le festival du matelassage, mais je vais me remettre à niveau.
Katellen
25 janvier 2020 @ 13:14
Je n’ai jamais compris ces remarques désagréables sur la bague de fiançailles de Kate. Elle la porte et c’est normal. C’est une bague imposante, il est difficile de ne pas la voir. Bientôt on lui demandera de ne pas la porter ou de tourner la pierre côté paume de la main pour que ce soit plus discret. Arrêtons avec ces commentaires… D’autant plus que j’ai toujours pensé que recevoir la bague de Diana n’était pas forcément ce que Kate aurait souhaité. Quoiqu’il en soit, c’est sa bague et elle la porte. Et elle a bien raison.
Olivier d'Abington
26 janvier 2020 @ 03:46
Chère Carolus,
Perdu, la princesse Kako n’est pas Mako!
C’est Mako qui est fiancée, pas Kako…
Et, aux dernières nouvelles elle ne semble pas intéressée par l’idée du mariage.
Carolus
26 janvier 2020 @ 14:00
Cher Olivier, la princesse Kako n’a pas dit son dernier mot…
Mary
25 janvier 2020 @ 06:45
Matelassage…pour les kimonos ?
ViC Patchworkeuse
25 janvier 2020 @ 10:49
Il s’agit du » TOKYO International Great Quilt Festival 2020 » , une exposition de patchworks réalisés par les plus grands noms de l’art textile avec des remises de prix suite à des concours dans différentes catégories. Comme le festival de Cannes mais pour l’Art textile (avec un grand A car il vaut largement l’art pictural, photo … mais reste souvent considéré – à tort selon moi – comme un art mineur) .
Mary
25 janvier 2020 @ 12:34
Merci Vic !
Muscate-Valeska de Lisabé
25 janvier 2020 @ 16:57
Ahhh…merci Vic pour ces précisions !
Anna 1
25 janvier 2020 @ 20:06
Merci pour votre information
Olivier d'Abington
26 janvier 2020 @ 03:49
Merci ViC Patchworkeuse d’avoir remis un peu d’ordre dans tout ça…
Le titre de ce reportage était très peu éclairant… Voire, carrément, égarant…
Je ne sais pas si je suis le seul, mais en lisant le chapeau, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une exposition de matelas/futons!!
Simonphilippe
25 janvier 2020 @ 13:19
Le » Festival du matelassage « ……Hmmmm…..rien que l’intitulé donne envie ! Je rêve de participer à un festival du matelassage !
marianne
25 janvier 2020 @ 14:41
De superbes ouvrages !
Gérard
25 janvier 2020 @ 16:02
La technique du matelassage consiste à donner du relief à un tissu orné d’un motif.
Au Japon c’est une technique millénaire le sashiko qui permet d’épaissir le tissu pour le renforcer, le réparer, l’orner, le rendre plus chaud, plus moelleux.
C’est en principe un motif blanc que l’on brode sur des tissus indigo. Souvent le motif reprend les armes familiales, les armoiries du clan, le mon.
Seuls les grandes familles utilisent des brisures pour les branches cadettes. C’est bien sûr le cas de la famille impériale.
La princesse est très élégante.
ViC
26 janvier 2020 @ 19:52
Là, il s’agit d’une exposition de patchworks: des centaines de petits morceaux de tissus de tailles et de couleurs différentes sont cousus ensemble pour réaliser un ouvrage plus ou moins. ensuite le tout est matelassé pour que certains motifs soient mis en relief.
Le sashiko (ou « petits points » en français), c’est autre chose. C’est une technique japonaise de broderie qui servait historiquement à rapiécer des vêtements, les renforcer ou les matelasser. Pour les paysans japonais, les pièces obtenues étaient alors plus résistantes, isolaient mieux du froid et les vêtements, en s’usant moins rapidement, permettaient de réaliser une économie.
Les lois impériales régissaient les vêtements, textiles et couleurs que la population pouvait porter. Ainsi, les classes populaires n’avaient pas le droit d’arborer des couleurs vives, de larges motifs, ni de porter de tissus riches comme la soie. Les textiles de couleur indigo étaient parmi les plus répandus dans les classes laborieuses et les motifs utilisés nécessairement petits et de couleur blanche pour ressortir sur l’indigo. Les motifs sont devenus plus complexes et plus décoratifs avec le temps.Aujourd’hui, le sashiko est une broderie qui est appréciée pour ses effets graphiques et qui peut se décliner en couleur.
Il y aurait encore plein de choses à ajouter, mais plutôt que des mots, de nombreuses photos sur le net vous permettront d’admirer ce travail!
Gérard
28 janvier 2020 @ 21:34
Merci ViC.
Alinéas
25 janvier 2020 @ 16:24
Un ensemble bien sage pour cette jeune princesse ; je préfère quand même le haut qui pourrait être harmonisé avec une jupe droite ou un pantalon !
Danielle
25 janvier 2020 @ 18:33
Merci pour ces précisions.
gisèle T
25 janvier 2020 @ 18:55
Ne doit-elle pas se marier cette année si le mariage est bien sur d’actualité car on a plus eu de nouvelles de son fiancé
Bambou
26 janvier 2020 @ 06:23
Future bague ? Je ne sais pas si le mariage est toujours d’actualité pour cette jeune femme…?
M-HBOTTEX
26 janvier 2020 @ 07:49
Merci VIC
Et oui le patchwork est un art
Les Artistes japonnais sont en haut de l’affiche pour moi. Leurs tissus sont merveilleux et mis en valeur par les Artistes Patchworkeuses. Qui sont reconnues dans le monde entier. Parce que dans le monde entier ces Artistes s’expriment avec du tissu et une aiguilles
Avel
26 janvier 2020 @ 18:31
Idem Katellen. C’est sa bague, normal qu’on la voit et comme vous je ne suis pas sûre qu’elle n’en aurait pas préférée une autre!