Vacances culturelles en Bulgarie pour la princesse Kalina de Bulgarie, fille du roi Siméon, son époux l’explorateur Kitin Munoz et leur fils le prince Siméon-Hassan. (Merci à Anne)
Ils se trouvent à Nessabar, ville classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, mais qui risque de perdre son statut tant les boutiques touristiques ont envahi ce merveilleux site… J’y suis allée par deux fois et à la seconde visite j’ai déjà pu me rendre compte des « dégâts » causés par le tourisme… C’est vraiment très dommage.
C’est au bord de la Mer Noire, au sud de Varna. Le long de la côte on a construit des hôtels énormes au goût très douteux. Notre hôtel par exemple se voulait à ambiance égyptienne de l’époque des pharaons ! Notre guide nous a raconté que des kilomètres de côtes sauvages avaient ainsi été défigurées.
le roi des Bulgares en a décidé autrement et a octroyé Le titre de prince au fils de sa fille afin que tous ses petits enfants mâles soient prince sans exception.
En Espagne, les enfants des infants sont tous grands d’Espagne, quelque soit le sexe du parent royal. Il n’y a donc pas de discrimination ici. Et dans tous les cas, Siméon n’étant plus sur le trône, ses dispositions concernant les titressont fantaisistes (rien de péjoratif dans ce mot, simplement elles n’ont aucune validité).
comme pour le petit Siméon-Hassan titré prince par son grand-père, il me semble que le roi Umberto d’Italie avait également octroyé le titre de « prince » à Rafael Corvalan-Reyna, fils de princesse Marie-Béatrice
Ce sont ici les ruines de l’ancienne église métropolitaine Sainte-Sophie ou la Vieille métropole des Vème et VIème siècles. Mais en fait ce que nous voyons date du IXème siècle au moment de sa reconstruction.
Au Moyen Âge c’était donc la cathédrale de l’éparchie de Mesambria (le nom antique). Elle était très vaste, décorée de mosaïques et de fresques.
Elle a été pillée par les Latins et spécialement les Vénitiens en 1257 dans une campagne contre l’Empire bulgare dans la deuxième et dernière année du règne de Mitso Asên. En échange de l’asile et de terres, cet empereur céda Mesambria et ses alentours à l’empereur byzantin Michel VIII Paléologue et se réfugia à Nicée en Anatolie.
De nombreuses reliques en particulier de saint Théodore furent finalement transférées dans l’église San Salvador (Saint-Sauveur) de Venise. La basilique a été abandonnée au XVIIIème siècle. Elle était autrefois au centre d’un ensemble plus vaste comprenant également la maison de l’évêque.
L’église Saint-Sauveur de Venise qui est magnifique et qui contient notamment les restes de la dernière reine de Chypre Catherine Cornaro, possède en effet une chapelle Saint-Théodore qui est la chapelle absidiale de droite, dédiée à saint Théodore d’Amasée aussi appelé Todaro, qui fut le premier patron de Venise. L’urne contenant le corps sans tête du saint a donc été apportée en 1257 par Jacopo Dauro à Constantinople et dix ans plus tard son frère Marco Dauro la conduisit à Venise pour en faire don à l’église San Salvador sa paroisse.
C’est Jacopo qui à la tête de dix galériens avait pris possession de la ville bulgare.
Sur le mur de droite de cette église San Salvador de Venise une toile du XVIe siècle de l’École de Bonifacio de’Pitati représente Le martyre de Saint Théodore. Au-dessus du maître-autel et de la chasse du saint, un Saint Théodore en gloire est dû à Pietro Mera dit le Flamand (vers 1570-vers 1639).
Théodore Tiron ou Théodore le Conscrit ou Théodore d’Amasée (Amasya), était un soldat romain qui fut décapité pour sa foi en 303 sur ordre de l’empereur Licinius qui était païen, à Euchaïta, dans le Pont-Euxin, ce qui correspond aujourd’hui au village d’Avka (Avgat) ou Beyözü dans la province de Çorum dans le nord de la Turquie pas très loin de la mer Noire. On le fête en Occident le 9 novembre et en Orient le 17 février. La tradition rapporte qu’il aurait tué un dragon. Plus tard une statue représentant saint Théodore et son dragon fut placée au sommet d’une colonne à Venise.
Toutefois Licinius Ier n’a régné sur la partie orientale de l’Empire romain que de 308 à 324 et il finit par signer avec Constantin le célèbre Édit de tolérance de Milan de 313. Ce Licinius après sa mort fut voué aux gémonies et s’il ne fut certes pas un tendre pendant son règne, néanmoins il était le beau-frère de Constantin, son co-empereur, sa femme était chrétienne et il semblait intéressé par la religion chrétienne.
La France aussi est une république depuis belle lurette et pourtant des enfants portent encore le titre de prince de France bien qu’ils ne soient pas les descendants directs d’un roi. Quelle farce!
Combien y-a-il eu de générations de princes de France non régnants entre les enfants du Duc de Vendôme et le dernier roi dont ils descendent en ligne directe?
En fait et en droit il n’y a jamais eu de noblesse bulgare stricto sensu. Le roi considère cependant comme tous ses pairs qu’il peut disposer des titres héréditaires et donner des titres princiers aux membres de la famille royale.
Ok cent pour cent d’accord avec vous J21 mais si cela les amuse ils ne font de mal à personne. J’ai une amie américaine qui après lecture du carnet du Figaro me dit tjrs mais vous avez bien eu votre révolution en 1789 ?
Anastasie
23 août 2017 @ 08:01
Ils se trouvent à Nessabar, ville classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, mais qui risque de perdre son statut tant les boutiques touristiques ont envahi ce merveilleux site… J’y suis allée par deux fois et à la seconde visite j’ai déjà pu me rendre compte des « dégâts » causés par le tourisme… C’est vraiment très dommage.
Patricio
23 août 2017 @ 12:02
Nessebar est vraiment un très beau site. J’espère qu’il sera préservé.
Amitié
Patricio
Marie de Cessy
23 août 2017 @ 09:47
C’est ou en Bulgarie, l’endroit est splendide !
Anastasie
23 août 2017 @ 19:57
C’est au bord de la Mer Noire, au sud de Varna. Le long de la côte on a construit des hôtels énormes au goût très douteux. Notre hôtel par exemple se voulait à ambiance égyptienne de l’époque des pharaons ! Notre guide nous a raconté que des kilomètres de côtes sauvages avaient ainsi été défigurées.
jo st vic
23 août 2017 @ 09:51
les enfants d’Anne de Grande Bretagne, de l’infante Christina, de Martha de Norvége ne sont pas princes…
JAY
23 août 2017 @ 11:28
le roi des Bulgares en a décidé autrement et a octroyé Le titre de prince au fils de sa fille afin que tous ses petits enfants mâles soient prince sans exception.
Philippe
23 août 2017 @ 14:15
En même temps, pour reprendre une locution à la mode,
prince de Bulgarie ou rien, c’est à peu près pareil !
Pierre21
23 août 2017 @ 13:09
En Espagne, les enfants des infants sont tous grands d’Espagne, quelque soit le sexe du parent royal. Il n’y a donc pas de discrimination ici. Et dans tous les cas, Siméon n’étant plus sur le trône, ses dispositions concernant les titressont fantaisistes (rien de péjoratif dans ce mot, simplement elles n’ont aucune validité).
Ellen
23 août 2017 @ 13:58
Quel est le rapport avec Anne de Grande-Bretagne, Christina ou Martha ? chacun fait ce qu’il veut dans sa paroisse
adriana
23 août 2017 @ 10:02
une photo de vacances bien sympa d’un couple très discret !!! bon mercredi
.COLETTE C.
23 août 2017 @ 14:32
Quel monument est représenté sur cette photo ?
Anastasie
24 août 2017 @ 10:23
Sauf erreur, il s’agit de l’ancienne basilique Ste-Sophie
corentine
23 août 2017 @ 19:10
comme pour le petit Siméon-Hassan titré prince par son grand-père, il me semble que le roi Umberto d’Italie avait également octroyé le titre de « prince » à Rafael Corvalan-Reyna, fils de princesse Marie-Béatrice
Gérard
24 août 2017 @ 14:01
On l’a dit mais on n’a aucune preuve.
Danielle
23 août 2017 @ 20:52
J’aime bien cette femme qui est assez atypique.
Gérard
24 août 2017 @ 16:07
Ce sont ici les ruines de l’ancienne église métropolitaine Sainte-Sophie ou la Vieille métropole des Vème et VIème siècles. Mais en fait ce que nous voyons date du IXème siècle au moment de sa reconstruction.
Au Moyen Âge c’était donc la cathédrale de l’éparchie de Mesambria (le nom antique). Elle était très vaste, décorée de mosaïques et de fresques.
Elle a été pillée par les Latins et spécialement les Vénitiens en 1257 dans une campagne contre l’Empire bulgare dans la deuxième et dernière année du règne de Mitso Asên. En échange de l’asile et de terres, cet empereur céda Mesambria et ses alentours à l’empereur byzantin Michel VIII Paléologue et se réfugia à Nicée en Anatolie.
De nombreuses reliques en particulier de saint Théodore furent finalement transférées dans l’église San Salvador (Saint-Sauveur) de Venise. La basilique a été abandonnée au XVIIIème siècle. Elle était autrefois au centre d’un ensemble plus vaste comprenant également la maison de l’évêque.
L’église Saint-Sauveur de Venise qui est magnifique et qui contient notamment les restes de la dernière reine de Chypre Catherine Cornaro, possède en effet une chapelle Saint-Théodore qui est la chapelle absidiale de droite, dédiée à saint Théodore d’Amasée aussi appelé Todaro, qui fut le premier patron de Venise. L’urne contenant le corps sans tête du saint a donc été apportée en 1257 par Jacopo Dauro à Constantinople et dix ans plus tard son frère Marco Dauro la conduisit à Venise pour en faire don à l’église San Salvador sa paroisse.
C’est Jacopo qui à la tête de dix galériens avait pris possession de la ville bulgare.
Sur le mur de droite de cette église San Salvador de Venise une toile du XVIe siècle de l’École de Bonifacio de’Pitati représente Le martyre de Saint Théodore. Au-dessus du maître-autel et de la chasse du saint, un Saint Théodore en gloire est dû à Pietro Mera dit le Flamand (vers 1570-vers 1639).
Théodore Tiron ou Théodore le Conscrit ou Théodore d’Amasée (Amasya), était un soldat romain qui fut décapité pour sa foi en 303 sur ordre de l’empereur Licinius qui était païen, à Euchaïta, dans le Pont-Euxin, ce qui correspond aujourd’hui au village d’Avka (Avgat) ou Beyözü dans la province de Çorum dans le nord de la Turquie pas très loin de la mer Noire. On le fête en Occident le 9 novembre et en Orient le 17 février. La tradition rapporte qu’il aurait tué un dragon. Plus tard une statue représentant saint Théodore et son dragon fut placée au sommet d’une colonne à Venise.
Toutefois Licinius Ier n’a régné sur la partie orientale de l’Empire romain que de 308 à 324 et il finit par signer avec Constantin le célèbre Édit de tolérance de Milan de 313. Ce Licinius après sa mort fut voué aux gémonies et s’il ne fut certes pas un tendre pendant son règne, néanmoins il était le beau-frère de Constantin, son co-empereur, sa femme était chrétienne et il semblait intéressé par la religion chrétienne.
Alinéas
24 août 2017 @ 16:21
Belles vacances bien sympathiques sous le soleil de Bulgarie.!
jo st vic
24 août 2017 @ 17:48
Ellen….c’était simplement une reflexion sur la « distribution » des titres…..où chacun fait effectivement ce qu’il veut dans sa paroisse…..
Michèle Lobre
24 août 2017 @ 20:15
Tous ces titres apparaissent d’opérette le roi ne régnant pas. La Bulgarie comme la Roumanie est une république.
j21
25 août 2017 @ 12:56
La France aussi est une république depuis belle lurette et pourtant des enfants portent encore le titre de prince de France bien qu’ils ne soient pas les descendants directs d’un roi. Quelle farce!
Gérard
25 août 2017 @ 18:14
Ils ne sont pas descendants des rois ? Certains écrivent plus vite qu’ils ne réfléchissent.
j21
27 août 2017 @ 09:39
Combien y-a-il eu de générations de princes de France non régnants entre les enfants du Duc de Vendôme et le dernier roi dont ils descendent en ligne directe?
Gérard
25 août 2017 @ 09:15
En fait et en droit il n’y a jamais eu de noblesse bulgare stricto sensu. Le roi considère cependant comme tous ses pairs qu’il peut disposer des titres héréditaires et donner des titres princiers aux membres de la famille royale.
Michèle Lobre
25 août 2017 @ 18:46
Ok cent pour cent d’accord avec vous J21 mais si cela les amuse ils ne font de mal à personne. J’ai une amie américaine qui après lecture du carnet du Figaro me dit tjrs mais vous avez bien eu votre révolution en 1789 ?