Le château de Chambord possède un ensemble unique de véhicules hippomobiles qui sont installés au rez-de-chaussée de l’aile royale.
MoreLe château de Chambord possède un ensemble unique de véhicules hippomobiles qui sont installés au rez-de-chaussée de l’aile royale.
More
framboiz 07
9 janvier 2021 @ 02:07
Superbe travail artisanal !
Rose
9 janvier 2021 @ 08:26
Quand on y pense: voitures construites entre 1871 et 1873.
La République, balbutiante, pensait à construire des carrosses pour ses rois. Vraiment, la France était encore bien monarchiste et le comte de Chambord, tellement affligeant.
Belle journée
Rose
HRC
9 janvier 2021 @ 08:54
Fort bien écrit, Rose, et de façon élégante.
Gérard
9 janvier 2021 @ 18:25
Ces carrosses avaient été commandés par le comte de Chambord aux frères Binder, de Paris, entre 1871 à 1873 en vue de l’entrée solennelle à Paris.
aubepine
9 janvier 2021 @ 09:34
Quel travail soigné jusque dans les détails !
Cosmo
9 janvier 2021 @ 10:09
Est-ce la voiture construite pour l’entrée du comte de Chambord à Paris en qualité de roi de France ? Donc jamais utilisée.
Jean Pierre
9 janvier 2021 @ 14:00
J’ignorais que c’était envisagé.
Il me semblait qu’après l’entrevue de Versailles avec Mac Mahon, la messe était dite.
Cosmo
9 janvier 2021 @ 15:34
C’était avant l’entrevue avec Mac Mahon. C’était mettre la charrue avant les bœufs…et il n’y eut ni charrue ni bœufs et encore moins d’entrée…
HRC
9 janvier 2021 @ 15:48
Je confirme, quoique Cosmo n’ait pas besoin d’appui, que je l’ai entendu d’un prof de fac.
HRC
9 janvier 2021 @ 15:51
En cours public bien sûr.
Ciboulette
11 janvier 2021 @ 14:18
Mais même si c’était en cours privé , chère HRC , vous n’avez aucun compte à nous rendre !😊😊
HRC
12 janvier 2021 @ 14:12
… pas d’autres intentions de ma part que de dire que c’était publié largement.
Mais en relisant, je comprends votre sourire, Ciboulette.!
Teresa2424
9 janvier 2021 @ 15:55
Maravillosos artesanos
Leonor
9 janvier 2021 @ 18:43
Vous m’épatez , tous les deux, Cosmo et Jean Pierre, par votre savoir.
C’est une période que je ne connais quasiment pas.
Une fois sortie de la période Napoléon, je me suis toujours emmêlé les pinceaux dans l’inextricable XIXe siècle ( XIXe siècle français).
Curieux comme on peut avoir des plages blanches ou presque, dans lesquelles on peine à entrer .
Jeanne-Marie
9 janvier 2021 @ 11:14
de la belle ouvrage, mais est-ce confortable ???
Christine ( la première )
11 janvier 2021 @ 17:57
certainement, j’ai eu la chance de monter et faire une promenade dans un carrosse
« inoubliable »
Alix-Emérente
9 janvier 2021 @ 11:34
Bien sûr nous sommes en république, mais je trouve dommage qu’on ne sorte plus ces véhicules, lors de grandes réceptions ou lors de visites de souverains étrangers, un peu comme en Angleterre… Ils font partie de notre patrimoine… Je suis sûre que Mr et Mme VGE, François Mitterrand, ou Mme Chirac, ayant un petit « filigrane » royaliste n’y auraient pas été opposés !
Jean Pierre
9 janvier 2021 @ 13:58
Surtout que Mme VGE est une nièce de Chambord.
Leonor
9 janvier 2021 @ 18:44
Imaginez ce qu’en dirait le » peuple d’en-bas » !
Clémentine/Lola 1
10 janvier 2021 @ 20:46
Quelque soit le peuple d’en haut ou d’en haut, il n’aurait rien eu à débourser alors pour le « fun » royaliste… cela aurait aussi plu effectivement à Mr et Mme VGE, Mitterrand aussi…et Bernadette Chirac sûrement ! Vous avez raison Alix-Emérente
Quant à moi…j’aurais aimé m’y asseoir…juste pour me rendre compte…et me la jouer un peu…avec tenues adéquates of couse…! sinon non !
Philibert
9 janvier 2021 @ 11:39
« On peut y voir les dernières voitures « royales » françaises construites entre 1871 et 1873 » : quand on pense que le dernier roi a abdiqué en 1848 et que les deux maisons royales (la ligne suivant Charles X et celle suivant Louis-Philippe), après cette date, n’ont plus connu que des prétendants, on peut se demander à quel moment ces véhicules hippomobiles ont bien pu servir…
HRC
9 janvier 2021 @ 15:49
Ils était bien prévu qu’elles servent.
Philibert
18 janvier 2021 @ 20:21
Entre « être prévu de servir » et « servir effectivement », il y a plus qu’une marge…
beji
9 janvier 2021 @ 11:57
Ces carosses sont de toute beauté.
Merci Régine de proposer des articles que nous n’aurions peut-être pas vus en des temps meilleurs.
Danielle
9 janvier 2021 @ 12:40
Cette voiture est superbe, quelle finesse dans le travail !
Ciboulette
9 janvier 2021 @ 14:30
Cette voiture est merveilleuse jusque dans les détails , espérons qu »elle est aussi confortable .
Je suis étonnée des fleurs de lys en 1871-1873 , c’est la République , non ? Il y a eu l’épisode Comte de Chambord , soit , mais pas longtemps .
HRC
11 janvier 2021 @ 13:37
justement, on était dans la période où c’était envisagé tout à fait sérieusement.
COLETTE C.
9 janvier 2021 @ 14:29
Quel luxe!
HRC
9 janvier 2021 @ 15:53
Il y a aussi des trucs brodés à Chambord, des coussins de mémoire pour les cérémonies.
Caroline
9 janvier 2021 @ 21:37
Sans vouloir être chauvine, je crois que ces véhicules hippomobiles sont bien plus élégants que ceux d’ Angleterre, de Danemark et des Pays- Bas.
Neillia
9 janvier 2021 @ 22:17
Magnifique! De quoi faire rêver tout un chacun d’un temps passé. Sans nostalgie réelle quelle élégance, quelle beauté, que de travail en fait, pour la construire, l’entretenir, entretenir les chevaux…. Merci Régine de tous ces articles qui nous font tant rêver, je ne vous ai pas présenté mes voeux pour cette nouvelle année, ni d’ailleurs aux autres membres de la communauté, il est grand temps que je le fasse ce soir.
Je voulais tout particulièrement vous remercier Régine pour votre travail qui me divertit tellement depuis quelques mois, je voyage au travers de vos articles, j’apprends beaucoup, je m’émerveille souvent et parfois, je m’agace, mais c’est la vraie vie, simplement.
Je souhaitais aussi remercier les contributeurs si gentils (si, si) le plus souvent si cultivés (je vais vite lire des trucs sur Wiki) et parfois totalement désopilants (je ne les nommerai pas, ils en seraient gênés, non?)
Merci à vous tous, vous ne me lirez probablement pas, qui lit cet article? Mais peu importe que la brise de mes voeux se porte au delà de ces lignes.
Charlotte (de Brie)
10 janvier 2021 @ 10:49
Qui lit ? mais nous Neillia !
Vos voeux viennent de me parvenir et j’ai demandé au rayon de soleil qui illumine cette matinée « frisquette » de vous apporter les miens.
Beau dimanche
Ciboulette
10 janvier 2021 @ 15:38
Merci , Neillia , tous mes voeux également !
Menthe
10 janvier 2021 @ 15:31
Si, si Neillia, vous êtes lue, j’ai d’ailleurs apprécié votre question sur les gants, chaussures… en cuir dans un récent article qui fustigeait les porteur(se)s de fourrure😘
Belle année à vous 💞
Aramis
10 janvier 2021 @ 12:19
Ils sont prêts pour Jean d’orleans et Louis de Bourbon, le jour ou le peuple ne manquera pas de les appeler. Comme il y en deux, ils pourront faire leur entrée tous les deux. Ce sera la monarchie cohabitative.
Cosmo
10 janvier 2021 @ 13:38
Monarchie pacsative, peut-être ?
Ciboulette
10 janvier 2021 @ 15:39
Merci aux historiens du site d’avoir remis » mes pendules » à l’heure . C’était un peu la confusion 1871 – 1873 , pour moi .
HRC
11 janvier 2021 @ 13:41
cela a même duré plus longtemps. L’emploi officiel du mot République fut retardé le plus longtemps possible sous la houlette de Mac-Mahon. Date exacte perdue dans mes souvenirs, un décès du comte de Chambord étant possible…
Blouin
10 janvier 2021 @ 17:49
J’ai eu la chance il y a 60 ans de connaître un vieux monsieur qui avait été « filéteur » sur carrosse, un métier avec lequel il n’avait guère pu faire vivre sa famille. Il avait deux filles qui partirent travailler à Paris et trouvèrent à se marier avec deux frères devenus des industriels prospères et célèbres qui pouvaient leur permettre de s’habiller chez.. Chanel. Comme quoi sur le site de Régine on peut passer d’une rubrique à l’autre. Ce vieux monsieur est mort presque centenaire, il était peintre aussi et était très drôle et très gai.
Catherine
10 janvier 2021 @ 17:56
Neillia , soyez remerciée pour vos bons voeux , je vous adresse les miens en retour .
Très belle année 2021
Catherine
Gérard
10 janvier 2021 @ 20:16
Binder à Paris est une maison fondée par Jean-Jacques Binder, au 178, rue de Courcelles, qui était du Wurtemberg et de religion luthérienne et qui vint à Paris en mai 1806. Il mourut en 1846 et ses fils continuèrent, il y avait Charles Jean-Baptiste l’Aîné, Louis et Jules qui était le gérant.
Le comte de Chambord commanda une berline de grand gala à sept glaces, une berline de voyage à cinq glaces et une berline de demi-gala à trois glaces, un grand coupé de demi-gala et une calèche de gala à caisse à l’anglaise.
La famille a réalisé également d’autres voitures pour la République que l’on peut voir à Compiègne.
On voit également une calèche pour la cour des Pays-Bas à Apeldoorn.
Il existait un autre frère Henry également carrossier mais qui exerçait à son compte.
L’hôtel Binder au 102 Champs-Élysées fut le dernier hôtel particulier des Champs-Élysées et il n’existe plus.
Gérard
10 janvier 2021 @ 20:50
Rappelons que les carrossiers français étaient réputés pour leurs voitures élégantes et réclamés dans le monde entier. Spécialement ils fournissaient les cours d’Espagne, d’Autriche, de Suède, le khédive d’Égypte et le sultan ottoman ainsi que les princes Potocki en Pologne et beaucoup d’aristocrates anglais.
Mais le plus connu des véhicules du futur comte de Chambord est sans doute la berline du baptême du duc de Bordeaux qui a été modifiée sous le Second Empire et qui est conservée à Versailles. Elle est due à Jean Ernest Auguste Getting (1766-1846) qui avait livré une trentaine de voitures à Napoléon dont le carrosse du sacre et plusieurs berlines pour le mariage avec Marie-Louise.
Kardaillac
10 janvier 2021 @ 22:57
Les carrosses sont prêts, c’est déjà ça de fait. Le reste est une formalité.
Plus sérieusement, je croyais que le carrosse du comte de Chambord était remisé au château de Versailles dans une dépendance près de la porte Saint-Antoine. Pour la petite histoire, en 1871/73 le parlement français n’avait pas encore confirmé son régime politique. L’amendement Wallon décrétant la République par le mode d’élection de son président n’interviendra qu’en 1875, à une voix de majorité.
Les élections législatives de 1871 enverront une chambre monarchiste à Bordeaux. Les intérêts divergents des groupes monarchistes et l’inertie d’un prétendant déphasé et sans enfants eurent raison du projet de restauration enterré par les « ducs », la Banque et la Forge !
HRC
11 janvier 2021 @ 13:56
l’amendement Wallon de 1875, c’est ce que je cherchais dans ma mémoire pour Ciboulette mais aussi moi tout simplement.
Pour ceux que vous citez comme fossoyeurs du projet de restauration, je me permets de rappeler qu’en 1871 il y a eu la Commune de Paris et une guerre civile. Chambord aurait pu réchauffer les braises et personne ne le souhaitait en France, Chambord ne le savait sans doute même pas. ..
Kardaillac
11 janvier 2021 @ 17:17
Chambord était un prince social dans le droit fil des penseurs monarchistes attachés aux conditions de vie de la classe ouvrière, Maurice Maignen, La Tour du Pin, Albert de Mun, Frédéric Le Play etc… Il en publiera une « Lettre aux ouvriers » qui fit du bruit et déplut fortement à ces messieurs les ducs de l’industrie qui n’entendaient pas obérer leurs comptes d’exploitation.
La bronca sourde des orléanistes contre un vieux roi sans enfants ne s’expliquent que par son penchant social qui s’annonçait coûteux pour les maîtres de forge.
HRC
12 janvier 2021 @ 14:07
je comprends surtout les bases de votre adhésion au légitimisme, Kardaillac.
Elles sont d’intentions respectables pour moi.
Gérard
12 janvier 2021 @ 20:44
La grand majorité des légitimistes se sont ralliés aux Orléans après la mort d’Henri V.
Gérard
11 janvier 2021 @ 20:44
Chambord était très informé. Mais il ne souhaitait pas une guerre civile qui d’ailleurs ne lui aurait pas profité.
Kardaillac
12 janvier 2021 @ 19:01
Après les exactions de la Commune de Paris, je ne pense pas qu’il y aurait eu de la ressource en émeutiers pour soutenir une guerre civile contre un vieux roi à la fibre sociale. Sauf si la bourgeoisie s’en mêlait à son bénéfice encore accru.