Ce bâtiment du XVIIe et XVIIIe siècle a subi diverses modifications au fil du temps, et une profonde restauration entre 1998 et 2004. Il avait appartenu à diverses familles nobles russes, mais après la Révolution d’Octobre, il a été nationalisé et transformé en appartements communautaires. Dans les années 1970, l’espace a été donné à la Fédération des syndicats de Moscou.
C’est depuis 2004 l’emplacement de la bibliothèque Tourgueniev. La bibliothèque Tourgueniev est la plus ancienne bibliothèque publique de la ville de Moscou. Elle a ouvert en 1885, dans un autre bâtiment, grâce à la riche philanthrope Barbara Morozova, en mémoire du grand écrivain russe Ivan Tourgueniev, décédé en 1883 à Bougival en France. (Merci à Agnès pour ce reportage à Moscou)
septentrion
11 février 2015 @ 05:34
Bonjour,
Un beau palais, l’angle gauche est surprenant.
Palatine
11 février 2015 @ 10:57
j’ai bcp aimé quand j’avais 15 ans le roman ‘Premier Amour » de Tourgueniev, même si je n’ai pas tout compris. La fin du livre n’est pas claire. Et à 15 ans, comme on n’a pas encore vécu…
Drôle de bonhomme. Il avait eu une fille d’une domestique mais ne se maria pas parce qu’il était très amoureux d’une cantatrice française qui était déjà mariée. Je crois que celle-ci éleva sa fille, mais c’est très lointain tout ça. Il vécut près de sa dulcinée comme ami de la famille.
Corsica
12 février 2015 @ 01:00
Ah que j’aime votre douce appellation d’ami de la famille, c’est quand même plus chic que de parler de ménage à trois !
Voilà ce qui dit un site bien connu : Dès l’hiver 1843, Tourgueniev s’intéresse au théâtre italien auquel il s’abonne à Saint-Pétersbourg. Il y rencontre la célèbre mezzo-soprano Pauline Viardot avec laquelle il entretiendra une liaison jusqu’à sa mort. De 1847 à 1850, Tourgueniev vit en France …notamment dans le château de Courtavenel, propriété des Viardot, où réside Charles Gounod, l’auteur de l’opéra Faust. En 1850, Nicolas Ier exige le retour des Russes expatriés. Tourgueniev quitte la France et se voit retenu en Russie pendant la guerre de Crimée. Il récupère sa fille et l’envoie chez Pauline Viardot, en France. Celle-ci l’élève comme sa propre enfant .
Claude-Patricia
11 février 2015 @ 19:26
Une bibliothèque, c’est important dans une ville, oui oui, il faut lire!!
Claude-Patricia
11 février 2015 @ 19:28
(bien sûr pour ceux qui peuvent, sinon, il y a les livres-audio, comme on j’en vois dans la mienne ou chez le célèbre France loisir (désolée pour cette pub, mais ils en font). Attention, je ne veux pousser personne a y adhérer.
Caroline
11 février 2015 @ 22:10
Y-a-t-il uniquement des livres en russe dans cette belle bibliothèque publique?
Agnès,merci et bonne nuit!