La première boutique QELA a ouvert ses portes en septembre 2013 dans le centre commercial de prestige de Doha, « The Pearl ». Elle propose une ligne de vêtements sur mesure, des souliers, des sacs à main en cuir, de la petite maroquinerie ainsi qu’une ligne de joaillerie.
Du très haut de gamme, qui se veut classique et anti-bling-bling. La galerie d’art contemporain de Doha, Al-Markhiya, exposera des oeuvres dans le magasin, dont l’architecture cache quelques alcôves privées pour les clientes qui souhaitent la plus grande discrétion.
La boutique de mode de la marque QELA lancée par la Sheikha Mozah est un équilibre sensible entre l’acquis culturel de la marque et son esprit progressif, immergeant les clients dans le monde de l’art, la culture et la conception. La boutique mélange l’atmosphère d’un salon intime avec le dynamisme d’un espace d’art: le client est invité à explorer une galerie mêlant des produits de luxe ouvrés et de l’art fin.
Esthétiquement, l’expérience de Qela a ses racines dans le voyage et incarne les paysages tranquilles du pays d’origine, purs et normaux. Joaillerie, souliers, sacs à main, prêt-à-porter, l’intégralité des gammes sont présentées, tout en poésie. Le choix des cubes ou des briques en arrière-fond n’est certainement pas du au hasard …
Ils sont le reflet d’une marque qui cherche à s’établir sur de solides fondations et à véhiculer une certaine vision du luxe. Les couleurs chatoyantes du monde oriental sont de rigueur; pourpre, sable et or dominent.
Les dunes de sable apparaissent puis disparaissent aussitôt, comme pour suggérer aux clients de saisir l’éphémère de l’émotion émanant de la beauté des produits..
Contrairement à la stratégie adoptée par la quasi-totalité des marques de luxe du monde entier, Qela ne dévoile pas le nom de son directeur artistique, qui fait travailler toute une équipe de stylistes à Doha.
L’idée d’un « pool » de dessinateurs voués à rester incognito et engagés sur certains projets est donc aux antipodes, donc, des codes classiques du luxe, qui accordent la primauté au créateur des collections, celui qui donne le tempo et signe l’identité d’une marque. (Merci à Guizmo pour ce reportage)
Francine du Canada
11 septembre 2014 @ 13:33
Merci Régine et Guizmo pour ce reportage et ces photos; tout ce que je vois est « pure beauté ». FdC
Caroline
11 septembre 2014 @ 14:05
Osons imaginer le décor sublime de cette boutique avec les ‘silhouettes’ noires des clientes!
Juliette d
11 septembre 2014 @ 15:26
Voilà Caroline. Les acheteuses « locales » ne peuvent que circuler comme des silhouettes noires, alors ces vêtements devront être portés à l’intérieur des murs ou par les touristes.
Les résidentes ne sont pas toutes des sheikha Moza qui voyagent de par le monde.
Shahmashah
13 septembre 2014 @ 17:58
Confinées dans un harem qu’elles sont, elles n’arboreront ces robes et décolletés que dans l’enceinte de leur demeure. Ou a l’étranger. La-bas, on ne leur impose aucune restriction. C’est la raison pour laquelle les princesses saoudiennes se trouvent toutes aux U.S.A.
Yannick
12 septembre 2014 @ 03:03
J’imagine que les petites mains qui travaillent à ces vêtements sont au moins aussi bien traités que celles qui construisent les stades de ce pays :)
Francine du Canada
13 septembre 2014 @ 03:48
L’art de dégonfler une « balloune » hahahahaha! FdC