C’est en 1323 que la cathédrale Saint-Etienne de Bourges a été consacrée. Bourges est depuis deux siècle une ville royale. Elle est classée par l’UNESCO depuis 1992. (merci à IPS)
C’est en 1323 que la cathédrale Saint-Etienne de Bourges a été consacrée. Bourges est depuis deux siècle une ville royale. Elle est classée par l’UNESCO depuis 1992. (merci à IPS)
DEB
27 avril 2019 @ 06:23
Très belle cathédrale.
J’aime la maîtrise de l’envolée dans l’art gothique.
Corsica
27 avril 2019 @ 07:02
C’est dommage de parler de cette cathédrale sans montrer au moins une photo de l’un de ses magnifiques vitraux. Pour deux que cela intéresse :
https://m.youtube.com/watch?v=CzJ9Ez8qOLE
Haut-Landaise
28 avril 2019 @ 06:44
Corsica vous parodiez Coluche ? « il y en a deux qui suivent » ;-) je suis sûre que plus de deux seront intéressés. Merci pour la vidéo. Amiens n’est pas mal non plus parait-il. Même dans les églises modestes on trouve de beaux vitraux aux belles nuances.
Je dois avouer que j’ai un faible pour les édifices romans. Bonne journée. HL
Corsica
29 avril 2019 @ 19:15
L’Alsacienne, je n’avais même pas remarqué mais je pense que mon clavier, qui mène sa propre vie, ne connaît pas Coluche ! 😃😃 Comme vous, j’ai un faible pour les églises romanes mais comme j’aime les vitraux, c’est dans les églises gothiques qu’ils sont les plus vastes et bien souvent les plus beaux. Il suffit de penser à la la magie de la Sainte Chapelle. J’ai toujours été fascinée par tous les détails qu’ils renferment ; vie des saints et du Christ, donateurs, outils et gestes des artisans dont la guilde payait certains vitraux. Un monde coloré surgit du passé qui mérite que l’on prenne le temps de l’admirer, de le décrypter. Si vous avez l’occasion de passer à Troyes, les très beaux vitraux de la cathédrale Saint-Pierre et Paul valent le détour. Bonne soirée.
Gérard
28 avril 2019 @ 09:28
Merci Corsica.
Leonor
27 avril 2019 @ 09:19
Vous avez commencé une série sur les cathédrales, Dame Régine ?
Vous commencez par Bourges.
Et à Bourges, par quoi commencer ? Tout est une merveille.
La majesté de la montée aux portails, aux CINQ portails occidentaux monumentaux …
Nous, si souvent blasés à force de bombardements d’images, en restons, sur place, pantois.
Alors, imaginez l’effet que cela pouvait faire aux gens du Moyen-Age !
Une entrée au paradis, une entrée dans un autre monde.
Et cette signification-là de l’architecture, cet effet forcément produit sur les fidèles, c’était bien l’un des effets voulus , recherchés.
Antoine
27 avril 2019 @ 09:35
Une tour de la cathédrale de Bourges est inachevée et le transept n’a pas eu le temps d’être construit. Mais avec ses cinq portails en façade et ses dimensions c’est un magnifique monument mis en valeur par le jardin de l’archevêché attenant. Bourges est une très belle ville.
Menthe
27 avril 2019 @ 09:52
Magnifique bâtisse !
Danielle
27 avril 2019 @ 10:22
La façade est très belle, merci IPS.
Naucratis
27 avril 2019 @ 11:02
Avec sa sœur de Paris, c’est sans doute la plus belle des cathédrales gothiques de France.
Leonor
27 avril 2019 @ 18:10
Nan. La plus belle, c’est la mienne . Na.
Jackie
27 avril 2019 @ 21:45
Non, c’est la mienne.
Trêve de plaisanterie Leonor n’allons pas semer la zizanie. Je crois que les cathédrales auront été les plus belles oeuvres réalisées dans notre pays et je souhaite que des égos surdimensionnés ne viennent pas les modifier. Que ces gens aillent exercer leur talent ailleurs.
Leonor
28 avril 2019 @ 12:52
On est bien d’accord, Jackie . :-))
framboiz 07
27 avril 2019 @ 23:32
La mienne avec son ange au sourire et ses deux tours !
Robespierre
28 avril 2019 @ 07:29
quand j’étais petit, je ne l’aimais pas votre cathedrale (de Strasbourg) parce qu’il lui manquait une tour. Maintenant je suis plus conciliant.
Leonor
28 avril 2019 @ 23:39
C’est du lard ou du cochon, Rob ? ;-) Vous me faites rire.
Depuis votre enfance, et maintenant que vous voilà devenu grand, vous aurez sans doute compris que non, à notre cher Müenster bien-aimé,ce n’est pas qu’il lui » manque » une tour. C’est qu’il n’y a jamais eu d’intention de construire deux tours. Deux tours comme celle-là, s’entend. [ détails à disposition pour accros d’architecture gothique].
La tour unique, c’est un pattern. d’Europe germanique et d’Europe centrale, laquelle commence aux Vosges. Ulm, Vienne, Fribourg en Brisgau…
Naucratis
28 avril 2019 @ 10:44
Leonor et Framboiz, Strasbourg et Reims sont absolument magnifiques. Aucun doute a ce sujet.
Mais Bourges a cette élégance intérieure que je n’ai trouvé nulle,part ailleurs.
Quant à Chartres, j’avoue que j’ai été un peu déçu…
Leonor
28 avril 2019 @ 23:21
Chartres,Naucratis, pour les vitraux d’abord.
framboiz 07
29 avril 2019 @ 01:38
Je crois que lorsqu’on habite dans une ville qui a la chance d’avoir une belle cathédrale ,on n’en imagine pas d’autres, tellement nos yeux s’habituent au modèle local …
Ceci dit ,j’ai un petit étonnement devant les cathédrales à une tour …C’est dû à mon habitude visuelle…
Jackie a raison, pas de zizanie et surtout pas de modification de mégalomane ! J’avoue que je tremble …Sans la flèche de Viollet Le duc , la cathédrale serait moins abimée …C’est peut-être pour cela qu’au Moyen -Age , on ne l’a pas remise …
Mais quand j’entends « 5 ans pour réparer « , j’ai envie de crier , pourquoi 5 et pas 6 ,7 ou même 10, temps qui a été nécessaire pour autoriser les offices à Reims, en 1929 …Et 10 ans ,encore ,pour que le président vienne la » ré-inaugurer « . Tout n’était pas fini …
Même si nous sommes en 2019,ne nous précipitons pas et ne changeons pas toutes les lois de reconstruction, appel d’offres, normes !
Stéphane Bern , Jack Lang et d’autres ont déjà manifesté leurs doutes… Mr Macron aurait-il passé sa jeunesse à construire des plans, des murs ,à gâcher du ciment, à faire de la charpente et à tailler des pierres ?Pour pouvoir fixer cette date ?
Là, on voit que le monarque républicain a plus de pouvoirs qu’un vrai monarque . Je n’imagine pas Béatrix , Margrethe ou Elizabeth donnant de tels ordres , j’ai même tendance à penser qu’elles veilleraient à calmer les ardeurs, un peu trop marquées par des motifs politiques ou … olympiques .
Déjà ,je constate qu’il va falloir jusque septembre pour l’isoler, parait-il !
Naucratis , je ne sais pas si c’est Proust , qui avait dit pour une cathédrale idéale : La hauteur de Beauvais (la flèche s’est effondrée !),la taille d’Amiens , la façade de Reims , les vitraux de Chartres, la pierre de Paris …A vous tous d’imaginer votre cathédrale idéale avec les orgues et l’horloge astronomique !
Naucratis
27 avril 2019 @ 11:08
Petite précision, l’essentiel de la construction s’est déroulé entre la fin du XIIe siècle et la fin du XIIIe siècle, soit l’apogée du gothique. Cela explique cette belle régularité des nefs. Les arcs boutants sont à double volée et à deux étages. Je n’en ai pas vu de plus gracieux.
À noter que la cathédrale de Bourges a deux particularités : absence totale de transept et façade à 5 portails correspondant à 5 nefs.
Leonor
27 avril 2019 @ 19:35
Venez voir les arcs-boutants de Strasbourg, Naucratis.
Une prouesse technique et une légèreté inégalée : une seule volée, et évidée d’une rose à l’exact point de la plus forte poussée de la couverture. Une maîtrise parfaite de l’équilibre des forces, un vrai défi architectonique, et un vrai pied-de-nez .
Le lien est long, mais la photographie est explicite :
https://www.google.com/search?q=cath%C3%A9drale+strasbourg+arcs-boutants&rlz=1C1CHBF_frIE714IE714&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=jaApaJJ_KxYcoM%253A%252CqPhbgcEHuUeKOM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kSAfOz3ofgKhfUm96x3ZHZCFDbmYw&sa=X&ved=2ahUKEwiCwv3p4vDhAhWiz4UKHQ1JA84Q9QEwAnoECAkQBA#imgrc=jaApaJJ_KxYcoM:
aubépine
27 avril 2019 @ 13:05
C’est un monument à voir , magnifique ,empli du souvenir de Jeanne la boiteuse première femme du duc d’Orléans devenu louis XII ……la ville est à voir avec le château de Jacques Coeur …..
j’en profite pour dire que le pseudo clément me faisant passer pour un homme ,j’ai pris celui d’aubepine !
Leonor
28 avril 2019 @ 12:54
C’est joli, Aubépine .
Gérard
27 avril 2019 @ 13:26
Merci à IPS pour ces belles photos de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges.
Cette cathédrale est à la fois liée à Notre-Dame de Paris et aux souverains français.
La première cathédrale romane au début du XIème siècle fut voulue par Gauzlin, archevêque de sang royal qui était le frère du roi Robert II le Pieux.
Bourges fut ville royale depuis vers 1100, le dernier vicomte de Bourges Eudes Arpin, vendit alors ses biens, les vicomtés de Bourges et de Dun, au roi de France Philippe Ier pour financer son départ en croisade. Eudes devait être capturé après la deuxième bataille de Ramla mais point exécuté grâce à l’empereur Alexis Ier Comnène et par la suite il fut libéré et devint moine à Cluny puis prieur de La Charité-sur-Loire.
Bourges était donc à la limite sud du domaine royal, à quelques lieues de l’Aquitaine, possession anglaise. L’archevêque de Bourges avait le titre de primat d’Aquitaine et son autorité s’étendait jusqu’à Bordeaux.
Le jour de Noël 1137, Louis VII fut couronné dans la cathédrale romane de Bourges, en présence de sa jeune épouse, Aliénor d’Aquitaine. Lorsque celle-ci se remaria avec Henri II Plantagenêt, ce territoire du Berry devint le seul domaine royal au sud de la Loire.
La nouvelle cathédrale fut le premier édifice gothique construit au sud de la Loire.
Le plan de la cathédrale de Bourges reprend celui de la cathédrale de Paris, avec un double déambulatoire, mais sans le transept et les tribunes. La similitude des plans des deux cathédrales provient peut-être des liens familiaux existant entre l’archevêque de Bourges, Henri de Sully, et l’évêque de Paris, Odon de Sully, au moment de leur mise au point.
Au début de l’ère gothique, Bourges comme Paris reprend la voûte gothique sexpartite avec une alternance de piles faibles et fortes dans la nef centrale.
D’un point de vue architectural, Bourges eut également une influence sur Notre-Dame de Paris elle-même ainsi que sur les cathédrales du Mans, de Coutances ou de Tolède.
Depuis l’achat, en 1100 ou 1101, pour 60 000 sous d’or, des vicomtés de Bourges et de Dun par le roi Philippe Ier, Bourges faisait partie du domaine royal.
Parmi les nombreuses cloches conservées à la cathédrale de Bourges signalons celle du duc Jean de Berry de 1372, celle de Marie-Thérèse en l’honneur de la dauphine en 1828, ou la cloche Henri-Zita dite cloche de la Paix en 1933 qui eut pour parrain Charles de Bourbon comte de Lignières et pour marraine Zita de Bourbon-Parme impératrice et reine.
La façade occidentale de la cathédrale se trouve représentée sur une miniature des Très Riches Heures du duc de Berry dans une scène de la Présentation de la Vierge au Temple avec sainte Anne et saint Joachim par le peintre berrichon Jean Colombe vers 1485-1486. Elle se retrouve ici réduite à sa nef centrale et à ses deux premiers bas-côtés.
On se souvient que Bourges fut en quelque sorte la capitale royale de Charles VII alors le « Petit Roi de Bourges », en 1422. Il vivait à Mehun-sur-Yèvre et Bourges.
Charles en 1428 promulgua ici la pragmatique sanction qui définissait les droits et libertés de l’Église de France.
Son fils le dauphin futur Louis XI naquit à Bourges, au palais archiépiscopal à quelques pas de la cathédrale. Il y revint souvent plus tard et y créa l’université.
Dans la Grosse Tour de Bourges furent détenus Guy de Dampierre comte de Flandre de 1305 à 1312, Robert de Béthune et Robert de Bourbon sous Philippe IV le Bel aussi pour désobéissance et félonie, le cardinal La Balue sous Louis XI pour avoir eu correspondance avec les ennemis de l’État, le duc d’Orléans futur Louis XII fut détenu trois ans pour avoir été pris les armes à la main contre Charles VIII à la bataille de Saint-Aubin, Jean de Châlons, prince d’Orange, Ludovic Sforce duc de Milan en 1500 et son frère le cardinal Ascagne, le chancelier Poyet en 1542.
Louis XII et Anne de Bretagne firent leur entrée à Bourges le 2 avril 1506.
Sous François Ier la duchesse était sa sœur Marguerite d’Angoulême qui encouragea les arts et les lettres. Le 23 juillet 1524, la duchesse de Berry, avec le dauphin et la reine-mère entra dans Bourges. Ce fut une entrée en grande pompe malgré les misères du temps. La ville reçut ensuite François Ier. C’est pendant qu’il séjournait ici qu’il apprit la mort de sa femme, la reine Claude de France.
En 1651 pendant la Fronde le prince de Condé qui avait été baptisé dans la cathédrale en 1626 et qui avait fait ses études au collège des jésuites, vint à Bourges accompagné du prince de Conti et d’une suite importante. Le roi envoya des troupes pour remettre de l’ordre et Conti se réfugia à Montrond, avec un otage le maire de Bourges Claude Biet. Louis XIV vint assister à la reconquête tenant à voir lui-même l’action de ses troupes et, accompagné de la reine sa mère, le 16 octobre 1651 il fit son entrée dans Bourges, par la porte Saint-Privé pour loger au Palais Jacques Cœur, lors au marquis de Châteauneuf, Charles de L’Aubespine. Louis XIV fit partir ses soldats en direction de Montrond.
Louis XIV restera une dizaine de jours à Bourges.
Napoléon futur empereur vint à Bourges en train le mardi 14 septembre 1852, à 6h15. On tira 101 coups de canon. C’est à cheval qu’il entra dans la ville pendant que les cloches de la cathédrale sonnaient à toutes volées. Le Prince-Président fut reçu à la cathédrale par le cardinal Dupont, entouré de 150 prêtres, pour un Te Deum, et fut logé au palais de l’archevêque. Pendant le feu d’artifice le soir fut ouvert le bal de la préfecture où le prince proposa la première danse à Mme Pastoureau, épouse du préfet.
Le lendemain, après avoir reçu l’ensemble des personnalités du département, puis passé en revue les troupes, il retourna à la cathédrale, devant une foule évaluée à cent mille personnes et qui criait « Vive l’Empereur ».
Piapias
27 avril 2019 @ 14:29
Merci beaucoup IPS pour cette photo ; je m’apprêtais à écrire un petit article pour mettre en lumière cette belle cathédrale de Bourges qui fut elle aussi la proie d’un terrible incendie (1559).
Le parvis avec l’enfilade de ses 5 portails associés à 5 nefs est unique en France.
Outre ses 5 portails et sa richesse patrimoniale, ses vitraux (dont ceux de Jean Lécuyer) sont admirables.
Et que dire de la grâce du sourire de l’archange saint Michel sur le tympan du grand portail ?
Il parait que cette cathédrale serait la seule en France a être surmontée, non pas du traditionnel coq symbolisant l’arrivée du jour mais d’un pélican symbolisant Jésus se donnant en nourriture aux hommes dans l’Eucharistie.
Mais il me semble avoir entendu parler d’un autre bâtiment religieux présentant lui aussi cette curiosité.
Peut-être en savez-vous plus sur le sujet, vous ou quelqu’un d’autre sur le site ?
Encore merci IPS d’avoir pris le temps de rappeler sur ce site l’existence de cette cathédrale discrète loin des émois de la capitale et évocatrice de tant d’évènements familiaux personnels : mariages, obsèques ou déambulations recueillies.
Piapias
Cf La cathédrale de Bourges, un chef d’oeuvre gothique. Jean-Yves Ribault
La cathédrale de Bourges .Association st Etienne
Leonor
28 avril 2019 @ 23:54
Le pélican surmontant d’autres cathédrales ou églises, je ne sais pas.
Mais que le pélican soit un symbole omniprésent dans l’iconographie chrétienne, oui. Avec le sens que vous indiquez : le pélican laisse ses petits se nourrir dans son bec voire sur sa poitrine, comme » Jésus se donne en nourriture aux hommes dans l’Eucharistie ».
On trouve ce thème sur des sculptures en tous genres, chapiteaux, clés de voûtes; sur des mosaïques, vitraux, stalles, lutrins , autels, etc.
NB : Les églises ou cathédrales ne sont pas toujours surmontées d’un coq. C’est parfois une croix, parfois une statue. En plus du paratonnerre recommandé ! Et du drapeau de la République et/ou de l’Europe.. Eh oui, à Strasbourg, on pavoise à certaines dates et certaines occasions . C’est le boulot des pompiers que d’aller faire un peu de varappe pour monter et descendre le-dit fanion.
Piapias
30 avril 2019 @ 07:50
Merci Leonor de vous être penchée sur ma question …
Alinéas
27 avril 2019 @ 15:41
Magnifique cathédrale !!!
tristan
27 avril 2019 @ 15:49
les plus beaux vitraux de France…
Leonor
27 avril 2019 @ 19:37
Il y a Chartres …
Naucratis
28 avril 2019 @ 10:42
Ceux de Bourges sont encore plus beaux !
marianne
28 avril 2019 @ 06:08
Merci Corsica .
PuceB
28 avril 2019 @ 09:26
Magnifique ! Il faut sauve(garde)r notre patrimoine à tout prix. Je suis encore traumatisée par le terrible incendie de Notre-Dame. J’ai décidé de donner régulièrement à la Fondation du Patrimoine. Cela ne représente pas des millions, mais je veux participer à l’effort national (et international), dans la durée. Je comprends tout à fait que l’État ne puisse pas tout payer tout seul.
Ghislaine-Perrynn
28 avril 2019 @ 09:42
Il y a Beauvais quand même !
La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, commencée en 1225, est connue comme ayant la hauteur sous voûte la plus élevée de l’âge gothique : 48 mètres.
Sans oublier Rouen , C’est une construction d’architecture gothique dont les premières pierres remontent au haut Moyen Âge. Elle a la particularité, rare en France, de conserver son palais archiépiscopal et les constructions annexes environnantes datant de la même époque.
Sa flèche en plomb a été elle aussi victime d’un incendie vers 1880.
et je ne manquerai pas de citer « la mienne de cathédrale » Quimper.
Leonor
29 avril 2019 @ 00:11
Beauvais est un cas extrême, Ghislaine.
C’est une cathédrale sans nef. Elle n’est que choeur et transept. Pourquoi ? Péché d’orgueil.
L’ambition des bâtisseurs de Beauvais était telle qu’elle a dépassé leurs compétences et les limites des connaissances et capacités techniques de l’époque. Ils ont voulu construire plus haut que tout ce qui existait alors.
Avant que ne démarre le chantier de la nef, le choeur s’effondra, en 1284. Les raisons en sont multiples. Les principales en sont une prise au vent trop importante non prévue, et un mauvais calcul de l’équilibre des poussées et contre-poussées toiture-charpente vs arcs-boutants ( on résume).
On n’entreprit jamais la nef, et on s’en tint là.
Beauvais n’en reste pas moins une merveille. Mais pas un chef d’oeuvre, parce que techniquement tarée et ratée.
Belle à couper le souffle. Mais la beauté du diable, un symbole de l’orgueil humain.
Esquiline
28 avril 2019 @ 14:07
Ces imposantes cathédrales gothiques nordiques se ressemblent finalement toutes par leur architecture. La seule qui m’a vraiment touchée par l’élégance de sa silhouette élancée est celle de Cologne qui en plus recèle à l’intérieur de véritables bijoux comme le Dreikonigenschrein.
Mais le chef d’oeuvre des chefs d’oeuvre de ce style restera toujours pour moi le Dôme de Sienne où le style architectural gothique a été sublimé aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur par l’extrême raffinement des artistes italiens. Une merveille indescriptible!
Leonor
29 avril 2019 @ 00:31
Cologne ?
Mais Cologne est en grande partie une sorte de faux gothique, ou plutôt de faux néo-gothique !
Le chantier de Cologne avait été arrêté en 1560. Faute de finances, lassitude, et changement de mode .Eh oui .
Ce n’est qu’en 1842 , Cologne une fois prussienne, que le chantier fut repris. Vous avez bien lu. En 1842. Sur les plans et les dessins du Moyen-Age. Curieuse idée. On réalisa tout ça fissa illico presto – toutes choses relatives – , et le chantier néo-truc fut bouclé en 1880.
Comment le Dom de Cologne resta debout pendant la guerre, alors que la ville fut abondamment bombardée, ça reste une énigme.
Pour ce qui est de Sienne, c’est encore une autre affaire.
Le gothique n’est pas vraiment l’affaire des Italiens. Il ne l’a jamais été.
Ils ont fait tant et tant d’autres merveilles. Mais pas dans le gothique. Cela ne correspond pas à leur forme d’esprit.
Esquiline
28 avril 2019 @ 14:16
J’ai laissé un commentaire qui va peut-être apparaître plusieurs fois.
Même si l’émotion m’envahit quand j’évoque Sienne, le problème est plus prosaïquement de nature informatique!
Mille excuses.
Esquiline
28 avril 2019 @ 14:17
J’ai laissé un commentaire qui va peut-être apparaître plusieurs fois.
Même si l’émotion m’envahit quand j’évoque Sienne, le problème est plus prosaïquement de nature informatique!
Mille excuses.
Et voilà ça recommence !!!
Bambou
29 avril 2019 @ 05:30
J’habite Orléans. Notre cathédrale Sainte Croix est belle mais je l’ai toujours trouvée un peu triste. Moi qui suis née à Chartres, je préfére quand même Notre-Dame des Blés…
Ghislaine-Perrynn
29 avril 2019 @ 09:12
Dans toutes ces cathedrales quelles sont celles qui ont un labyrinthe ? Chartres en possède un superbe .
Dans les cathedrales de notre pays les materiaux ont été différents et si Strasbourg est un bel édifice , il est quand même bien plus simple de tailler et sculpter du grès que du granit comme à Quimper .
Une mention aussi à la cathédrale d’Amiens
http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Amiens/Amiens-Notre-Dame.htm
Leonor
30 avril 2019 @ 08:18
Bien sûr , que les matériaux sont différents partout . Pour une raison très simple : la proximité des carrières d’extraction, et les coûts du transport.
Tailler des matériaux aussi différents que le grant et le grès – ceux que vous citez- donné , évidemment,des résultats différents. Que telle ou telle taille soit « simple » ( ou non ) n’est pas le mot que j’utiliserais. C’est diffférent , et chaque pierre comporte ses contraintes.
Personne ne pense, Ghislaine, à sous-estimer votre beau granit breton. Pourquoi vouloir jouer les concurrences ? Ca n’a, en l’occurrence, guère de sens.
Ghislaine-Perrynn
29 avril 2019 @ 13:38
Je ne sais pas si mes commentaires passent ?
Leonor votre post de 23 H 54 le 28 Avril.
Effectivement , les églises ne sont pas toutes surmontées d’un coq !
Celle de l’Ile de Groix (56) porte en son clocher un THON;
Cet emblème original indique la nature de l’île jusqu’à un passé récent et la flotille de thoniers qui ornait ses ports.
Un incident qui aurait pu être gravissime mais qui , après coup, fit les beaux jours des « greks » (surnom des grésillons) plein d’humour .
La marine faisait ce jour là il y a qq décennies des grandes manoeuvres au large de l’île et normalement les engins devaient être envoyés vers le large . Une erreur de manoeuvre et le but du tir se renversa , l’engin air-sol prit la superbe plage des sables blancs (rare plage convexe d’europe) en enfilade sans faire de victimes , rasa le thon sans le débiter en tranche et s’en allât atterrir dans un geyser de sable sur le bout du périmètre de Gâvres où il mit à jour une sépulture mégalithique .
Ouf de soulagement des iliens , le thon avait miraculeusement été épargné !! inutile de vous dire que s’il en était allé autrement , pas un bachis , pas une casquette ni uniforme avec sardines n’auraient pu trouver la tranquillité dans l’île !
Yode
29 avril 2019 @ 16:29
j’ai un ami berruyer qui parle de la cathédrale d’Ambert (dans le Puy-de-Dôme) alors que c’est une « simple » église de style gothique flamboyant !!!
Gérard
29 avril 2019 @ 17:41
Le régime concordataire d’Alsace et de Moselle.
Leonor
30 avril 2019 @ 08:20
Rétrospectivement, l’anecdote est hilarante. Sur le moment , moins, évidemment ! :-))
Il y a un artilleur marin qui a dû s’entendre sonner toutes les cloches de toutes les églises bretonnes !
Ghislaine-Perrynn
30 avril 2019 @ 10:42
certes Leonor mais j’aurais pu me relire , j’ai agrémenté le texte de belles fautes !!
excusez moi tous .