J-2 pour la réouverture après restauration des appartements privés du duc et de la duchesse d’Aumale à Chantilly. Ici, la chambre de la duchesse d’Aumale après restauration. (Copyright photo : Domaine de Chantilly)
J-2 pour la réouverture après restauration des appartements privés du duc et de la duchesse d’Aumale à Chantilly. Ici, la chambre de la duchesse d’Aumale après restauration. (Copyright photo : Domaine de Chantilly)
Robespierre
21 février 2019 @ 08:57
c’est trop clinquant pour moi, je préfère la sobriété du Louis XVI
Gatienne
21 février 2019 @ 17:31
Et pourtant tous ces ouvrages de dames au crochet , ça tue un peu le clinquant ;-)
Menthe
22 février 2019 @ 18:41
Bien vu Gatienne !
Robespierre
24 février 2019 @ 14:02
je n’avais pas remarqué. Oui on dirait que le couvre-lit est fait au crochet. Je me demande qui l’a confectionné.
Ghislaine-Perrynn
21 février 2019 @ 14:06
La prison du temple peut être vous semblerait plus à votre portée ?
J’apprécie le raffinement et l’élégance de cet ensemble .
Robespierre
24 février 2019 @ 14:00
L’humour « Almanach Vermot » a encore frappé.
Antoine
21 février 2019 @ 15:03
Cher Robespierre, la chambre de Marie-Antoinette à Versailles n’est pas vraiment un modèle de sobriété… Question tentures, baldaquins, plumes d’autruche et dorures elle n’a rien a envier à cette chambre très XIXe de Chantilly. Mais à Versailles les soieries lyonnaises du meuble sont superbes.
Robespierre
24 février 2019 @ 14:01
Cher ami, je n’aime pas le style Louis XV. Trop de courbes et de dorures. Le petit Trianon a de jolis meubles. Y êtes-vous allé ? Je l’ai vu depuis sa restauration et là, rien n’est trop chargé, on est dans le bon goût.
Antoine
25 février 2019 @ 14:52
Et non, cher Robespierre, je ne suis pas retourné au petit Trianon depuis sa restauration. C’est une lacune. Ce que vous en dites m’engage à la réparer au plus tôt (vous savez que je suis un provincial qui ne « monte » à Paris qu’avec parcimonie). Bien cordialement.
Danielle
21 février 2019 @ 17:31
Toutes ces photos me donnent vraiment envie de revisiter ce château.
aubert
22 février 2019 @ 18:43
A propos des princesses d’Orléans, je suppose que nombreux sur ce site languissent d’avoir des nouvelles de la comtesse douairière de Paris, tant aimée de sa belle-famille.
Allez Charles, collez-vous y !
Gérard
23 février 2019 @ 16:54
Dans la chambre de la duchesse d’Aumale qui se situe dans les anciens appartements du duc de Bourbon, le lit à baldaquin et aux armes du duc est accompagné de fauteuils, d’une bergère et de chaises de style Louis XV.
Deux grands portraits montrent le duc et la duchesse d’Aumale âgée de vingt ans, deux ans avant le mariage, par Winterhalter pour le duc, et pour la duchesse,
https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:1842_portrait_of_Princess_Maria_Carolina_Augusta_of_Bourbon-Two_Sicilies_by_Franz_Schrotzberg_(Musée_Condé).jpg#mw-jump-to-license,
par le peintre autrichien Franz Schrotzberg (1811-1889).
Le plafond peint par Narcisse Diaz dit Díaz de la Peña
(1807 Bordeaux-1876 Menton) en 1845 représente deux oiseaux tenant une guirlande de rose entourant le chiffre C.A. (Marie Caroline Auguste, connue sous le prénom de Caroline-Auguste, la duchesse d’Aumale). https://www.google.fr/search?q=chambre+duchesse+d%27aumale&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr-fr&client=safari#imgrc=GJAA48HFE2LL1M:
Diaz était un paysagiste de l’École de Barbizon mais il était également intéressé par les thèmes issus de l’Orient, et l’art de Narcisse Díaz de la Peña représente une synthèse entre l’impressionnisme et l’orientalisme.
L’armoire en marqueterie à plaques de porcelaine de Sèvres et la table à écrire en bois de rose sont signées Grohé Frères ( GROHE/ A PARIS). D’origine hessoise, Guillaume et Jean-Michel Grohé s’établirent à Paris comme ébénistes en 1827. Leur réussite fut rapide et considérable, puisqu’ils devinrent, en quelques années, les fournisseurs officiels du roi Louis-Philippe, puis de l’empereur Napoléon III et de la reine Victoria d’Angleterre. Le château comprend plusieurs autres meubles d’eux donc une armoire-bahut en palissandre et ébène et un grand bureau à cylindre, toujours pour les petits appartements, mais aussi du mobilier de style renaissance pour la chambre de marbre en 1880. Le prie-Dieu décoré d’une Vierge à l’Enfant est néogothique.
La livraison de Point de vue de cette semaine présente un reportage de Marie-Eudes Lauriot-Prévost sur des photos de Luc Castel, avec la participation du prince Amyn Aga Khan président de Friends of the Domaine de Chantilly. Nous y apprenons que le couvre-lit retrouvé dans une réserve vient d’être restauré grâce au mécénat de la maison Yves Delorme et que la plupart des meubles avaient été commandés pour la pièce par le décorateur Eugène Lami à l’exception de la jardinière laissée devant la fenêtre qui vient de Versailles. Le berceau du duc de Guise mort à l’âge de 18 ans a été placé au-dessous du portrait de la duchesse sa mère. Le berceau a été offert par une amie de la duchesse Madame de Vatry pour François de Guise et c’est un meuble en poirier doré restauré grâce aux Amis du Musée Condé.
La baronne de Vatry était Rose Paméla Hainguerlot (1802-1882) épouse d’Alphée Bourdon de Vatry propriétaire de l’abbaye de Chaalis dans laquelle le couple préserva un certain nombre de meubles du duc de la duchesse d’Aumale pendant l’exil.
Gérard
23 février 2019 @ 21:31
Les passementeries ont été refaites par la maison Declercq fondée à Paris en 1852 et qui est toujours dans la même famille.