Cette pièce fut au château de Fontainebleau la chambre du pape Pie VII en 1804. Sous le règne du roi Louis-Philippe, elle fut attribuée à sa belle-fille, la grande-duchesse Hélène de Mecklembourg.
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cerodo
25 novembre 2020 @ 09:03
Hélène de Mecklemburg Schwerin, devenue Duchesse d’Orléans.
Jean Pierre
25 novembre 2020 @ 13:59
Oui, il a fallu qu’elle s’y colle et comme le rapporte la comtesse de Boigne dans ses Mémoires Louis Philippe exilé en Angleterre disait : » Madame Hélène n’est pas facile tous les jours ».
Pierre-Yves
25 novembre 2020 @ 12:27
Pas vraiment zen, comme chambre. On se croiait dans une loge d’Opera.
Baboula
25 novembre 2020 @ 13:01
Ou chez une cocotte .
ciboulette
25 novembre 2020 @ 18:28
Oui, Baboula , mais c’était aussi le lit du pape !
Baboula
26 novembre 2020 @ 13:27
Et alors ,on a changé les draps !
( j’ai honte)
Jakob van Rijsel
25 novembre 2020 @ 16:43
La monarchie n’est-elle pas aussi un spectacle ?
Esquiline
25 novembre 2020 @ 12:58
Cauchemardesques les pieds de l’armoire!
Danielle
25 novembre 2020 @ 13:35
Le chevet est superbe.
PATRICIA
25 novembre 2020 @ 16:50
Effectivement !
Mary
25 novembre 2020 @ 13:36
Dais, baldaquin ,rideaux… On ne connaissait pas les acariens à l’époque !
PATRICIA
25 novembre 2020 @ 16:52
Contre les acariens, la déco de la famille impériale du Japon est parfaite ! Sinon, il faut une femme de ménage (ou quelqu’un qui aére et secoue tous les jours :) )
PATRICIA
25 novembre 2020 @ 16:50
Je n’aurais pas aimé avoir ce lit qui avait, certes, appartenu à des personnages illustres mais qui n’ont pas terminé leur vie le plus sereinement possible, c’est le moins qu’on puisse dire. Quelle a été la vie de la Princesse de Meklemburg ?
Gérard
25 novembre 2020 @ 18:02
Cette chambre fut la chambre du pape Pie VII venu pour le sacre. Les tissus datent de l’époque de la duchesse d’Orléans. Il s’agit de tentures en damas cramoisi à ramages jaunes posées en 1839.
Certaines sources indiquent cependant que la tenture date du début du Second Empire.
Le lit est l’œuvre de Hauré, Sené et Régnier et date de 1787, c’était le lit de Louis XVI à Saint-Cloud qui fut ensuite le lit de Napoléon aux Tuileries.
Les ornements du lit à la duchesse sont de Michel-Victor Cruchet (1815-1877). Le lit a été également agrandi pour la duchesse.
La commode dite aux faisceaux est en amarante, bois de rose, bronze doré et marbre blanc, elle a été réalisée pour la salle du conseil de Compiègne par les ébénistes Stöckel et Benneman en 1787.
Les sièges actuels proviennent de Saint-Cloud et sont postérieurs.
L’appartement fut celui jusqu’à la Révolution du comte et de la comtesse de Provence dans le gros pavillon de Fontainebleau. Précédemment ce fut l’appartement des reines mères et il y avait deux appartements avec des entrées distinctes mais qui se rejoignaient par les pièces les plus privées comme c’était le cas du temps du duc de la duchesse d’Orléans sous Louis-Philippe.
La chambre de la duchesse d’Orléans est également appelée du nom de sa dernière occupante la chambre de la grande-duchesse de Bade. La grande duchesse, née Stéphanie de Beauharnais était la veuve du grand-duc Charles mort en 1818. Mais elle préférait le climat de Nice où elle mourut en 1860.