C’est en la chapelle royale (dite privée) du château de Windsor que le fils du duc et de la duchesse de Sussex a été baptisé par l’archevêque de Canterbury. Réaménagé après le grand feu de 1992, le lieu fut doté de vitraux imaginés par le duc d’Edimbourg qui était à la tête du comité de restauration. Ces vitraux représentent des soldats du feu luttant contre le sinistre. (Merci à Gatienne)
DEB
7 juillet 2019 @ 07:32
Je n’avais jamais vu ces nouveaux vitraux.
Étonnant !
milou
7 juillet 2019 @ 07:38
Je comprends leur choix mais je n’aime pas ces vitraux !
Gatienne
7 juillet 2019 @ 10:34
C’est avant tout un hommage à ceux sans qui la sauvegarde de ce lieu chargé d’histoire n’aurait pas été possible.
Le feu prit là: une lampe en surchauffe embrasa une tenture. Auparavant ce lieu était un endroit un peu sombre où le prince Charles aimait se cacher lorsqu’il était enfant.
C’est désormais un lieu beaucoup plus lumineux grâce au travail du maître verrier qui œuvra sur les suggestions du prince Philip pour le choix des scènes.
Le nouvel autel fut réalisé par Lord Snowdon, ébéniste et neveu de la reine.
Baboula
7 juillet 2019 @ 20:42
C’est un très bel hommage aux courageux soldats du feu . De tous temps les corporations ou les guildes offraient des vitraux aux bâtiments religieux ou des hôtels de ville . La vie n’est pas faite que de rosaces .
Ghislaine-Perrynn
7 juillet 2019 @ 07:51
C’est vraiment très intime.
aggie
7 juillet 2019 @ 08:22
Je ne connaissais pas l’existence de cette petite chapelle et je m’étonnais qu’ils baptisent Archie dans la gigantesque chapelle de leur mariage.
Alinéas
7 juillet 2019 @ 08:49
Magnifique mais au niveau des vitraux, je n’adhère pas du tout !!!
Muscate-Valeska de Lisabé
7 juillet 2019 @ 09:03
C’est un bel hommage pour les pompiers. Mérité.
Quant aux monuments anciens rénovés en modernes,c’est presque toujours un genre de blasphème à l’architecture d’origine…et là je repense tristement à Notre-Dame de Paris…
IANKAL21
7 juillet 2019 @ 09:04
Beau symbolisme des vitraux. On pourrait dire la foi qui chasse les ténèbres.
maman monique
7 juillet 2019 @ 10:21
Les vitraux sont une vraie merveille
Gérard
7 juillet 2019 @ 10:43
Moi je trouve ça beau et c’est un hommage aux soldats du feu et certainement un remerciement à Dieu pour ce qui a pu être sauvé et pour les vies humaines épargnées.
Laurent
7 juillet 2019 @ 10:46
Cette chapelle est très moche
Les chaises de style Victorien troubadour gothique sont d’une laideur étonnante
Une chapelle toute simple comme une vraie chapelle romane serait tellement plus belle
Danielle
7 juillet 2019 @ 10:47
Un beau lieu pour un nombre restreint d’invités.
Vitabel
7 juillet 2019 @ 12:43
Quelle belle idée de rendre hommage aux soldats du feu, ils le méritent vraiment. Le duc d’Edimbourg est un homme tout à fait étonnant.
Mary
7 juillet 2019 @ 13:04
Ça change un peu ! On ne peut pas toujours représenter St Georges contre le dragon !
Vik
7 juillet 2019 @ 13:48
Oui c’est bizarre ce thème pour une chapelle, encore si celle ci avait été épargnée, j’aurais mieux compris.
framboiz 07
7 juillet 2019 @ 14:17
Comme vitraux modernes , on a vu pire ! Manque une date ,pour marquer l’évènement .
Petite chapelle , donc baptême avec un public limité …Mais,il me semble qu’un baptême chez Anne , Charles (?) avait eu lieu dans le salon de musique de Buckingham ,qui le sait ?
Gatienne
8 juillet 2019 @ 11:26
Il y a bel et bien une plaque, en ce lieu, rappelant le sinistre.
framboiz 07
9 juillet 2019 @ 02:03
Merci, Gatienne !
Je me souviens des photos à la TV , la reine secouant son foulard de pluie , quand on aime le patrimoine et la reine , c’était triste …
Gérard
7 juillet 2019 @ 19:23
https://www.google.fr/amp/s/www.thesun.co.uk/fabulous/9450387/archie-harrison-christening-chapel-windsor-castle-meghan-markle-prince-harry/amp/
https://www.northwaleschronicle.co.uk/news/national/17753307.private-chapel-archie-s-christening-rebuilt-windsor-castle-fire/
Pour des photos de cette chapelle restaurée après le grand incendie et dans laquelle fut baptisée Lady Louise Windsor.
Les cartons des vitraux sont dûs au prince Philip.
Karabakh
7 juillet 2019 @ 19:53
Ces vitraux sont originaux et constituent un bel hommage, mais ils sont assez décalés dans un lieu sacré. Je les aurais mieux vus dans un hall ou un couloir d’honneur.
Gatienne
8 juillet 2019 @ 11:21
Ce lieu est aussi un passage entre appartements publics et privés .
Karabakh
10 juillet 2019 @ 00:42
Dans ce cas, le choix des vitraux se comprend mieux.
Gérard
8 juillet 2019 @ 11:31
Ce n’est pas une chapelle romane. C’est une chapelle néogothique qui est moins chargée du fait de l’incendie qu’elle ne l’était autrefois et puis nous sommes en Angleterre où l’on respecte les traditions en particulier familiales et où l’on considère que la beauté ce n’est pas seulement ce que nous apprécions aujourd’hui mais c’est la communion de toutes les générations.
Laurent
8 juillet 2019 @ 12:02
La beauté !!!!!!!!!!!!
La laideur est une constante dans les palais anglais grâce à cher Albert
Le respect des traditions n’oblige pas au respect de la laideur
Il est vrai qu’étant un thuriféraire acharné des Orléans vous devez défendre la laideur du style Louis Philippe
Chacun ses goûts mais pour moi le goût c’est le 18 eme siècle pas le 19 eme
Gérard
9 juillet 2019 @ 11:09
Vous n’avez guère le sens des nuances Laurent. En fait ce qui a je crois caractérisé surtout la période de Louis-Philippe et de la fin du XIXe siècle ce fut l’abondance, le fait que les murs par exemple étaient couverts du sol au plafond etc. néanmoins on voit qu’on arrive aujourd’hui sans sacrifier l’esprit de ce XIXe siècle à rendre plus élégant le décor d’origine comme on peut le voir à Chantilly malgré les contraintes imposées par Aumale ou à Eu.
Peut-être aussi qu’un certain goût français faisait la différence…
Gérard
17 juillet 2019 @ 08:00
Dans le chœur de la chapelle privée de Windsor nous voyons La Vierge et l’Enfant en majesté de Berto di Giovanni de Pérouse, qui a été achetée par la reine Victoria.
Berto di Giovanni di Marco fut un élève du Pérugin et cette peinture a été exécutée à Pérouse entre 1497 et 1525, époque à laquelle Berto était à Pérouse, et plus vraisemblablement en 1506-1507. Il s’agit d’une huile sur panneau de peuplier de 192,2 sur 193,9 centimètres. Le panneau est également appelé La Vierge et l’Enfant trônant avec les saints Grégoire, Jean-Baptiste, Jean l’Évangéliste, et François. Berto est mort en 1529.
Il travailla pour des magistrats de Pérouse et fut membre de la Guilde de la cité. Il peignit la prédelle du couvent de Santa Maria de Monteluce à Pérouse qui est décorée de la Nativité, de la Présentation ainsi que du Mariage et de la Mort ou l’Assomption de la Vierge, le tout faisait partie d’un vaste travail Le Couronnement de la Vierge dont Raphaël avait été originellement chargé mais qui fut continué par un artiste dont le nom nous est inconnu. Ces trois derniers panneaux de la prédelle appartiennent aujourd’hui au Brera de Milan et sont déposés à la Maison de Raphaël à Urbin.
La Vierge et l’Enfant sur le trône aurait constitué la partie principale du retable lorsqu’on décida de transformer la modeste église de Saint-François à Montone près Pérouse et Berto fut donc chargé de ce travail par un contrat de 1506 pour le nouveau maître-autel et il fut payé en 1507, année qui figure sur le pied du trône. Ultérieurement on sépara donc trois panneaux de la prédelle, les trois panneaux attribués à Raphaël avec lequel Berto a fréquemment collaboré. Notons encore que Luca Signorelli pour la même église mais pour un autel latéral a livré La Madone et les Saints en 1515 qui est maintenant à la National Gallery de Londres.
La Vierge est donc assise sur le trône à baldaquin posé sur un piédestal, l’Enfant Christ est assis sur son genou gauche tenant droit son pouce et les yeux baissés sur sa gauche. Au pied du trône se tiennent deux par deux de gauche à droite le pape saint Grégoire le Grand vêtu d’une chape dorée sur une tunique blanche avec des gants blancs et portant une tiare d’or et d’argent tandis qu’une colombe s’approche de son oreille droite, il tient une croix de procession et un livre, saint Jean-Baptiste est vêtu d’une robe rose qui a été passée sur sa peau de chèvre et il tient lui aussi une croix de procession avec un listel blanc qui porte la phrase Ecce Agnus Dei [… ], saint Jean l’Évangéliste est également en robe rose pâle sur une tunique verte et tient son évangile et une plume, enfin saint François d’Assise a une robe de bure gris brun et une férule rouge ainsi qu’un livre, ses pieds et ses mains montrent les stigmates du Christ. Quatre anges sont répartis par paires de part et d’autre de la canopée du trône et sont agenouillés sur des nuées sur fond d’or.
Primitivement on avait attribué ce panneau au Pérugin (Pietro Perugino circa 1450-1523).