Dans la section « Antiquités » du musée du Louvre à Paris, on trouve plusieurs très belles pièce sen marbre issues de la collection des princes Borghèse.
…A noter aussi que certains ont peu de sous et beaucoup d’idées,mais là,ce n’est pas un sort à envier… :-((
Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours indigence quelque part ou d’autre part?….^^
Bon Dimanche à vous cher Gérard.
Merci pour ce reportage qui me fait prendre conscience que de nombreuses oeuvres du Louvre viennent des collections Borghèse.
Le site du musée permet d’avoir accès aux photos et aux explications savantes qui les accompagnent.
Curieusement, je n’ai pas trouvé la somptueuse baignoire en porphyre qui illustre ce reportage sur le site officiel du musée mais sur « Google images ».
Merci à vous,cher Zeugma,qui m’avez fait revenir en mémoire un mot que je cherchais désespérément l’autre jour:Le porphyre….Pierre utilisée dans la réalisation antique de nombreux tombeaux des empereurs romains et de leurs épouses….Parfait exemple,celui d’Hélène,femme de Constantin le Grand,au Musée du Vatican.
Ou bien celui de Napoléon premier,également.
Bonne journée à vous,Messire Zeugma.
Bonjour Esquiline,
Moi non plus,je ne me souviens plus de la pièce où l’on ma forcée à naître(césarienne),mais j’imagine très bien le décor,qui ne devait,avec celui-là,pas avoir beaucoup de rapport….
Bon Dimanche à vous et Zeugma!
Na, na, na Lisabé, celui de Napoléon n’est pas en porphyre mais en quartzite aventuriné de Finlande (qui ressemble beaucoup au porphyre) et posé sur un socle de marbre vert des Vosges. FdC
Ah non, pas question Lisabé; moi je ne m ‘engueule avec personne. Letizia j’ai dû me tromper (d’ailleurs je ne me souviens pas bien); la reine Elisabeth, c’est clair que je me suis trompé.
J’ai déjà donné deux fois; une première fois avec Wikipédia à qui j’essayais d’expliquer (preuves à l’appui) qu’Albert Einstein était « citoyen canadien » et qui refusait de m’entendre et j’ai fini par dire à ce trou du luc ;-) que j’avais le dossier d’immigration du grand génie sous les yeux et son certificat de citoyenneté canadienne dans ma main ;-)
Une deuxième fois, avec un agent du FBI, à qui je demandais ce qu’il avait concernant une personne (soit disant citoyen américain) et en provenance des É.U. et au lieu de me répondre, il me demandait ce que j’avais? Ça n’a pas eu l’heure de me plaire et j’ai répondu : Three things (3 choses) :
1) A John Doe fm USA who claims asylum in Canada (un inconnu venu des É.U. qui demande l’asile au Canada);
2) Finger prints which match yours (des empreintes digitales qui correspondent à celles de cette personne dans vos fichiers);
3) A liar (un menteur) hahahahaha!
If you have info about him, let me know soon because, by now, as far as I’m concern, it’s « OYG » (si vous avez des infos à son sujet, laissez-le moi savoir rapidement car, en autant que je suis concernée, c’est un OYG). Ma coach me demande « ça veut dire quoi OYG? Et je lui répond « ça veut dire : OUT YOU GO » hahahahaha! ;-))) FdC
Lisabé
27 juillet 2015 @
09:36
Francine,j’aime vos anecdotes…quelle existence dense,et il semble que vous ayez toujours et dans toute situation,le sens de l’humour!…Merci à vous.
PS:Pour Létizia,tu as raison:Sous « Létizia Ortiz taille » en mot-clé,on trouve:1,70m…
Et en demandant: »Létizia d’Espagne »,on reçoit:1,59m ou 1,61m…Donc,entre mariage et célibat,la jolie Léti aurait perdu dix centimètres,au bas-mot…. :-oo
On comprend mieux pourquoi elle se chausse sur échasses!^^
Même les « infos » nous jouent des tours de passe-passe!!
Bien à vous,ma Mie.
JAY
24 juillet 2015 @
09:29
Ils ne les ont jamais réclamé? Cela provient des pillages de Napoléon I ?
Les sculptures de la collection Borghèse forment aujourd’hui le noyau le plus important des collections d’antiques du musée du Louvre. Elles furent réunies en grande partie par le cardinal Scipion Borghèse entre 1607 et 1622 pour l’ornementation de la Villa Pinciana dans le domaine de la Villa Borghèse. En 1807, le prince Camille Borghèse, chef de sa maison, vendit 695 pièces de cet ensemble extraordinaire à Napoléon sous la pression de son beau-frère et pour des raisons financières, afinp qu’elles rejoignent le musée impérial du Louvre. C’était alors la plus belle collection de sculptures antiques en mains privées, et l’empereur se voulait l’héritier de la romanité.
Il y avait notamment 154 statues, dont quelques pièces de premier ordre, 160 bustes, 170 bas-reliefs, 30 colonnes et divers vases vendus à l’État français à un tarif inférieur au prix du marché.
Camille grâce à de nouveaux achats et aux fouilles sur ses propriétés put constituer à nouveau une splendide collection.
La cuve est une brèche de porphyre de teintes diverses et si elle a été réalisée dans un bloc carré il pesait 5593 kilogrammes. C’était sans doute la baignoire d’un riche particulier.
On connaît une vingtaine de ces cuves de porphyre dont celle de la cathédrale de Metz qui servit de baptistère (Joséphine la convoita en vain pour ses jardins), sans doute égyptienne du IVe siècle, assez grossière comme celle de Ravenne, de la même époque, dans le mausolée de Théodoric et qui lui aurait servi de sarcophage, la cuve de Dagobert du Trésor de Saint-Denis parfois appelée le baptistère de Clovis, aujourd’hui au Louvre, la cuve du Dôme de Milan, celle de la cathédrale d’Angers, les cuves des églises romaines Sta Maria in Cosmedin, S. Bartolomeo all´Isola, Ste-Croix de Jérusalem, etc.
Voir : Cuves baptismales et fonts baptismaux : évolution formelle avant le XVIe siècle, http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/CATALOGUES/fontsbapt/fontsbapt_histav16e/html/fontsbapt_histav16e.html.
Selon Ferdinand Boyer (Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Année 1937, volume 81, numéro 5, pp. 405-415) la collection n’aurait pas du tout été sous payée malgré ce que le 6e prince de Sulmona, ancien gouverneur général du Piémont put prétendre en 1815.
Comme beaucoup de grands princes italiens Camille avait beaucoup à payer. Ce n’était pas un grand gestionnaire. D’intelligence moyenne et d’instruction limitée, il était cependant zélé, brave au combat et très aimé de tous et il fit par sa popularité beaucoup pour Napoléon en Italie. L’empereur lui en savait gré comme de financer les dépenses de Pauline dont il était la plupart séparé et qui ne le secondait en rien en Italie. Elle coûtait notamment 20 000 francs en toilettes par an. Napoléon était désireux de l’aider. Vivant Denon, directeur du Musée Napoléon fut chargé d’évaluer la collection et il conclut à 5 millions de francs. Mais ajoutait qu’on pouvait aller jusqu’à 10 car il connaissait les dispositions de l’empereur.
La collection comptait 523 articles dont 159 statues et groupes, 160 bustes et hermès, 170 bas-reliefs, vases, autels, sarcophages, sphinx, etc., 30 colonnes précieuses et 4 tables de marbres précieux.
Une deuxième évaluation fut demandée au conservateur du Louvre Ennius Quirinus Visconti, qui en avait établi le catalogue et que Pie VI avait en son temps chargé de répertorier les objets dont l’exportation devait être interdite. Il estima la collection à 3 825 000 francs puis après corrections à 3 907 300 mais il ajoutait qu’on pouvait aller jusqu’à 5 209 734 francs. L’empereur demanda à ces deux experts de se concerter et ils arrêtèrent la somme de 3 786 100 francs. Gaudin, ministre des finances connaissant les désirs de Napoléon estima qu’on pourrait payer 13 millions et le décret d’achat du 27 septembre 1807 entérina cette somme.
Mais seulement 3 millions étaient payés en numéraires, un tout de suite et deux en 1808. Le reste consistait en divers biens nationaux en Piémont dont le domaine de Lucedio dans le département du Pô, l’abbaye, près de Trino dans la province de Verceil. Le domaine était estimé 5 millions de francs. S’y ajoutait si le prince résidait dans l’Empire une rente annuelle de 300 000 francs qui représentait un capital de 5 millions. Donc c’était un bon prix apparemment.
Mais le roi de Sardaigne devant retrouver ses États continentaux, dès 1814 réclama l’abbaye qui était l’un de ses apanages. En effet l’abbaye avait été sécularisée par Pie VI le 10 septembre 1784 et cédée à Victor-Emmanuel Ier lors duc d’Aoste. En 1815 il plaça sous séquestre les biens piémontais du prince Camille. Celui-ci estima alors pouvoir reprendre la moitié des objets cédés. Les Alliés réunis alors à Paris examinèrent aussi cette question et au traité de Paris sous l’égide de l’Autriche, de la Grande-Bretagne, de la Prusse et de la Russie, les plénipotentiaires dont l’arbitrage était demandé décidèrent que le prince de Sulmona conserveraient les biens qui ne lui avaient pas été payés et que les autres étaient bien acquis à la France et c’est précisément ceux qui sont au Louvre.
Lucedio eut par la suite divers seigneurs et fut érigée en principauté pour les Ferrari, ducs de Galliera.
« One of the most beautiful museums in Italy,
if not the world … »
Cardinal Scipione Caffarelli Borghese was especially a collector of antique sculpture, but was also a patron of contemporary artists and commissioned work from, amongst others, Caravaggio, Bernini, Domenichino and Rubens.
It was to house these works of art and to have a venue for his summer parties and musical evenings, that work began in the early 1600’s on the Galleria Borghese – no corners were cut in the construction, and the palace is a celebration of the splendours of the ancient Roman Empire.
The building was sold to the Italian government in 1902, along with the entire Borghese estate and surrounding gardens and parkland.
Le cardinal était un grand collectionneur d’art moderne et ancien : il a construit la villa Borghese et amélioré la Villa Mondragone pour abriter sa collection.
La collection Borghèse a commencé autour d’une collection de peintures du Caravage, de Raphaël et du Titien, et de l’art romain antique. Scipione a également acheté beaucoup d’œuvres de grands peintres et sculpteurs de son époque, et ses commissions comprennent deux bustes Gian Lorenzo Bernini.
Sa collection fut poétiquement décrite dès 1613 par Scipione Francucci. En 1607, le Pape donna au cardinal 107 tableaux qui avaient été confisqués à l’atelier du peintre Cavalier d’Arpin. L’année suivante, la Déposition de Raphaël fut secrètement enlevée de la chapelle Baglioni dans l’église de San Francesco de Pérouse et transportée à Rome pour être donnée à Scipione grâce à un motu proprio du pape. Les Borghèse furent contraints de fournir à Pérouse deux excellentes copies de la peinture pour éviter un conflit avec la ville.
Borghese a utilisé l’immense richesse qu’il avait acquis en tant que neveu du pape pour rassembler l’une des plus grandes et plus impressionnantes collections d’art en Europe. Même si les générations suivantes dispersèrent certaines de ses acquisitions par voie de vente et de cadeaux diplomatiques, les travaux qu’il a rassemblés forment le noyau des collections de la Galleria Borghese (Rome), un musée installé dans la villa commandée par Scipione (1613-1615) à l’architecte Giovanni Vasanzio.
Le Satyre et Dauphin (copie en marbre romain de bronze grec perdu, IVe siècle avant notre ère) caractérise les représentations élégantes et sensuelles des jeunes personnages masculins qui ont été mis en évidence dans la collection Borghèse. Une de ses œuvres les plus prisées a été l’Hermaphrodite (aujourd’hui la copie est au Louvre à Paris, d’après l’original grec du IIe siècle avant notre ère). Au jeune sculpteur Gian Lorenzo Bernini, Scipione commanda en 1620 un matelas rendu de manière réaliste sur lequel poser cette oeuvre sensuelle nue. Il est rapporté que Borghese conservait cette statue dans un placard en bois spécialement construit, dont il aurait théâtralement ouvert les portes, à l’amusement de ses amis proches. Toutefois, cette sculpture a été donnée au début du XIXe siècle à Napoléon lors du mariage de Camille Borghèse avec la sœur de Napoléon, et ce qui est dans la collection Borghèse aujourd’hui n’est qu’une autre copie. L’original de l’ Hermaphrodite est au Louvre.
Le pape Paul V soutenait volontiers les efforts de son neveu pour obtenir les œuvres d’art qui avaient suscité son intérêt. Par exemple, c’est grâce à l’influence de son oncle que Borghese a obtenu la collaboration du curé de la paroisse pour avoir la Déposition de Raphaël, œuvre fameuse volée dans la chapelle de la famille Baglioni à San Francesco, de Pérouse.
Caravage
Le 31 juillet 1607, Paul V confisqua 105 tableaux au Cavalier d’Arpin (1568-1640), qui avait été incapable de payer la totalité de ses impôts, et les remit à son neveu. Parmi les tableaux acquis par Borghèse lors de cette saisie, se trouvent deux des premières œuvres du Caravage: un probable auto-portrait, habituellement appelé Bacchus malade, et un garçon avec un panier de fruits, tableau ouvertement homoérotique d’un jeune qui tend un grand panier de fruits séduisants vers le spectateur.
Borghese a aussi admiré Caravage naturaliste et psychologiquement complexe de peintures religieuses, tels que la couvaison (???) (mais toujours sensuelle) du jeune Saint Jean-Baptiste (1605-1606), que le collectionneur acquit de la succession de l’artiste peu de temps après sa mort, et l’intense David avec la tête de Goliath (1609-1610), qui représente le héros biblique étendant vers l’extérieur une tête décapitée avec les traits de l’artiste
Borghese s’est approprié la Madonne à l’Enfant avec sainte Anne, un grand retable commandé en 1605 pour une chapelle de la basilique de Saint-Pierre, mais rejeté par le collège des cardinaux à cause de son réalisme terrestre et de l’iconographie conventionnelle. Les dernières recherches dans les archives ont établi que Borghese avait dit dès les premiers stades de la commission que le retable se retrouverait dans sa propre collection.
Soutien à Bernini
Le mécénat de Borghese envers le Bernin a aidé à l’établir comme principal sculpteur et architecte italien du XVIIe siècle. Entre 1618 et 1624, Bernini a travaillé principalement pour le cardinal, en créant pour lui des pièces innovantes qui ont servi à définir les principes baroques en sculpture. Pour la décoration de la villa Borghese, Bernini a produit une statue grandeur nature de David (1623), à l’origine prévue pour créer l’impression qu’il lançait une pierre directement au spectateur, et trois groupes de sculptures avec des thèmes mythologiques.
Le travail culminant de cette série que Bernini a créé pour Borghese, Apollon et Daphné (1623-1625), représente un épisode populaire dans la poésie italienne du début du XVIIe siècle, et dérivé des Métamorphoses d’Ovide. Le Bernin représente Apollon tendant la main vers la rivière, la nymphe Daphné transformée en laurier par son père afin de lui éviter d’être brûlée par le toucher du dieu du soleil. Compris dans son contexte intellectuel original, ce groupe représente le désir frustré et désespéré durable et la douleur provoquée par l’amour.
Ces significations peuvent avoir eu une résonance particulière pour Borghese, qui, à l’époque, a été largement ridiculisé pour son attirance pour les hommes. Le moment précis représenté par Bernini a également été pensé au début du XVIIe siècle pour signifier la fusion des genres, plus explicitement décrite dans l’Hermaphrodite, lui aussi dans la collection du cardinal.
En 1632, Bernini exécute deux bustes de Scipione Borghese. Ces œuvres capturent l’exubérance que les amis du cardinal ont admiré et que ses détracteurs ont décrié comme inappropriée au sérieux de son emploi.
Francine du Canada
24 juillet 2015 @ 07:13
Voilà qui me plairait beaucoup; cette pièce est très belle…
Lisabé
24 juillet 2015 @ 07:42
J’ai remarqué que lorsqu’on a beaucoup de sous et quelques idées,il est beaucoup plus facile d’avoir des choses de goût et de qualité… ;-))
Gérard
25 juillet 2015 @ 14:44
Mais le goût et l’amour du beau s’éduquent aussi…
Gibbs
26 juillet 2015 @ 08:23
Très exact Gérard …
Lisabé
26 juillet 2015 @ 09:24
…A noter aussi que certains ont peu de sous et beaucoup d’idées,mais là,ce n’est pas un sort à envier… :-((
Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours indigence quelque part ou d’autre part?….^^
Bon Dimanche à vous cher Gérard.
Gérard
27 juillet 2015 @ 13:21
Eh oui !!!
Zeugma
24 juillet 2015 @ 09:07
Merci pour ce reportage qui me fait prendre conscience que de nombreuses oeuvres du Louvre viennent des collections Borghèse.
Le site du musée permet d’avoir accès aux photos et aux explications savantes qui les accompagnent.
Curieusement, je n’ai pas trouvé la somptueuse baignoire en porphyre qui illustre ce reportage sur le site officiel du musée mais sur « Google images ».
Lisabé
25 juillet 2015 @ 08:10
Merci à vous,cher Zeugma,qui m’avez fait revenir en mémoire un mot que je cherchais désespérément l’autre jour:Le porphyre….Pierre utilisée dans la réalisation antique de nombreux tombeaux des empereurs romains et de leurs épouses….Parfait exemple,celui d’Hélène,femme de Constantin le Grand,au Musée du Vatican.
Ou bien celui de Napoléon premier,également.
Bonne journée à vous,Messire Zeugma.
Zeugma
25 juillet 2015 @ 12:34
Lisabé,
Peut-être avons-nous quelques correspondants porphyrogénètes sur « Noblesse & royautés ».
Esquiline
25 juillet 2015 @ 23:10
Hélas je ne me souviens plus du décor de la pièce où j’ai vu le jour.
Ce n’était toutefois ni à Rome, ni à Constantinople.
Lisabé
26 juillet 2015 @ 09:27
Bonjour Esquiline,
Moi non plus,je ne me souviens plus de la pièce où l’on ma forcée à naître(césarienne),mais j’imagine très bien le décor,qui ne devait,avec celui-là,pas avoir beaucoup de rapport….
Bon Dimanche à vous et Zeugma!
Francine du Canada
26 juillet 2015 @ 04:34
Na, na, na Lisabé, celui de Napoléon n’est pas en porphyre mais en quartzite aventuriné de Finlande (qui ressemble beaucoup au porphyre) et posé sur un socle de marbre vert des Vosges. FdC
Lisabé
26 juillet 2015 @ 09:29
Eh bien ma Mie Francine,c’est comme pour la hauteur de Létizia:
On y va toutes les deux et on engueule Tonton Google! ;-))
Francine du Canada
27 juillet 2015 @ 04:31
Ah non, pas question Lisabé; moi je ne m ‘engueule avec personne. Letizia j’ai dû me tromper (d’ailleurs je ne me souviens pas bien); la reine Elisabeth, c’est clair que je me suis trompé.
J’ai déjà donné deux fois; une première fois avec Wikipédia à qui j’essayais d’expliquer (preuves à l’appui) qu’Albert Einstein était « citoyen canadien » et qui refusait de m’entendre et j’ai fini par dire à ce trou du luc ;-) que j’avais le dossier d’immigration du grand génie sous les yeux et son certificat de citoyenneté canadienne dans ma main ;-)
Une deuxième fois, avec un agent du FBI, à qui je demandais ce qu’il avait concernant une personne (soit disant citoyen américain) et en provenance des É.U. et au lieu de me répondre, il me demandait ce que j’avais? Ça n’a pas eu l’heure de me plaire et j’ai répondu : Three things (3 choses) :
1) A John Doe fm USA who claims asylum in Canada (un inconnu venu des É.U. qui demande l’asile au Canada);
2) Finger prints which match yours (des empreintes digitales qui correspondent à celles de cette personne dans vos fichiers);
3) A liar (un menteur) hahahahaha!
If you have info about him, let me know soon because, by now, as far as I’m concern, it’s « OYG » (si vous avez des infos à son sujet, laissez-le moi savoir rapidement car, en autant que je suis concernée, c’est un OYG). Ma coach me demande « ça veut dire quoi OYG? Et je lui répond « ça veut dire : OUT YOU GO » hahahahaha! ;-))) FdC
Lisabé
27 juillet 2015 @ 09:36
Francine,j’aime vos anecdotes…quelle existence dense,et il semble que vous ayez toujours et dans toute situation,le sens de l’humour!…Merci à vous.
PS:Pour Létizia,tu as raison:Sous « Létizia Ortiz taille » en mot-clé,on trouve:1,70m…
Et en demandant: »Létizia d’Espagne »,on reçoit:1,59m ou 1,61m…Donc,entre mariage et célibat,la jolie Léti aurait perdu dix centimètres,au bas-mot…. :-oo
On comprend mieux pourquoi elle se chausse sur échasses!^^
Même les « infos » nous jouent des tours de passe-passe!!
Bien à vous,ma Mie.
JAY
24 juillet 2015 @ 09:29
Ils ne les ont jamais réclamé? Cela provient des pillages de Napoléon I ?
Gérard
25 juillet 2015 @ 16:34
Les sculptures de la collection Borghèse forment aujourd’hui le noyau le plus important des collections d’antiques du musée du Louvre. Elles furent réunies en grande partie par le cardinal Scipion Borghèse entre 1607 et 1622 pour l’ornementation de la Villa Pinciana dans le domaine de la Villa Borghèse. En 1807, le prince Camille Borghèse, chef de sa maison, vendit 695 pièces de cet ensemble extraordinaire à Napoléon sous la pression de son beau-frère et pour des raisons financières, afinp qu’elles rejoignent le musée impérial du Louvre. C’était alors la plus belle collection de sculptures antiques en mains privées, et l’empereur se voulait l’héritier de la romanité.
Il y avait notamment 154 statues, dont quelques pièces de premier ordre, 160 bustes, 170 bas-reliefs, 30 colonnes et divers vases vendus à l’État français à un tarif inférieur au prix du marché.
Camille grâce à de nouveaux achats et aux fouilles sur ses propriétés put constituer à nouveau une splendide collection.
La cuve est une brèche de porphyre de teintes diverses et si elle a été réalisée dans un bloc carré il pesait 5593 kilogrammes. C’était sans doute la baignoire d’un riche particulier.
On connaît une vingtaine de ces cuves de porphyre dont celle de la cathédrale de Metz qui servit de baptistère (Joséphine la convoita en vain pour ses jardins), sans doute égyptienne du IVe siècle, assez grossière comme celle de Ravenne, de la même époque, dans le mausolée de Théodoric et qui lui aurait servi de sarcophage, la cuve de Dagobert du Trésor de Saint-Denis parfois appelée le baptistère de Clovis, aujourd’hui au Louvre, la cuve du Dôme de Milan, celle de la cathédrale d’Angers, les cuves des églises romaines Sta Maria in Cosmedin, S. Bartolomeo all´Isola, Ste-Croix de Jérusalem, etc.
Voir : Cuves baptismales et fonts baptismaux : évolution formelle avant le XVIe siècle, http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/CATALOGUES/fontsbapt/fontsbapt_histav16e/html/fontsbapt_histav16e.html.
Gérard
25 juillet 2015 @ 20:14
Selon Ferdinand Boyer (Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Année 1937, volume 81, numéro 5, pp. 405-415) la collection n’aurait pas du tout été sous payée malgré ce que le 6e prince de Sulmona, ancien gouverneur général du Piémont put prétendre en 1815.
Comme beaucoup de grands princes italiens Camille avait beaucoup à payer. Ce n’était pas un grand gestionnaire. D’intelligence moyenne et d’instruction limitée, il était cependant zélé, brave au combat et très aimé de tous et il fit par sa popularité beaucoup pour Napoléon en Italie. L’empereur lui en savait gré comme de financer les dépenses de Pauline dont il était la plupart séparé et qui ne le secondait en rien en Italie. Elle coûtait notamment 20 000 francs en toilettes par an. Napoléon était désireux de l’aider. Vivant Denon, directeur du Musée Napoléon fut chargé d’évaluer la collection et il conclut à 5 millions de francs. Mais ajoutait qu’on pouvait aller jusqu’à 10 car il connaissait les dispositions de l’empereur.
La collection comptait 523 articles dont 159 statues et groupes, 160 bustes et hermès, 170 bas-reliefs, vases, autels, sarcophages, sphinx, etc., 30 colonnes précieuses et 4 tables de marbres précieux.
Une deuxième évaluation fut demandée au conservateur du Louvre Ennius Quirinus Visconti, qui en avait établi le catalogue et que Pie VI avait en son temps chargé de répertorier les objets dont l’exportation devait être interdite. Il estima la collection à 3 825 000 francs puis après corrections à 3 907 300 mais il ajoutait qu’on pouvait aller jusqu’à 5 209 734 francs. L’empereur demanda à ces deux experts de se concerter et ils arrêtèrent la somme de 3 786 100 francs. Gaudin, ministre des finances connaissant les désirs de Napoléon estima qu’on pourrait payer 13 millions et le décret d’achat du 27 septembre 1807 entérina cette somme.
Mais seulement 3 millions étaient payés en numéraires, un tout de suite et deux en 1808. Le reste consistait en divers biens nationaux en Piémont dont le domaine de Lucedio dans le département du Pô, l’abbaye, près de Trino dans la province de Verceil. Le domaine était estimé 5 millions de francs. S’y ajoutait si le prince résidait dans l’Empire une rente annuelle de 300 000 francs qui représentait un capital de 5 millions. Donc c’était un bon prix apparemment.
Mais le roi de Sardaigne devant retrouver ses États continentaux, dès 1814 réclama l’abbaye qui était l’un de ses apanages. En effet l’abbaye avait été sécularisée par Pie VI le 10 septembre 1784 et cédée à Victor-Emmanuel Ier lors duc d’Aoste. En 1815 il plaça sous séquestre les biens piémontais du prince Camille. Celui-ci estima alors pouvoir reprendre la moitié des objets cédés. Les Alliés réunis alors à Paris examinèrent aussi cette question et au traité de Paris sous l’égide de l’Autriche, de la Grande-Bretagne, de la Prusse et de la Russie, les plénipotentiaires dont l’arbitrage était demandé décidèrent que le prince de Sulmona conserveraient les biens qui ne lui avaient pas été payés et que les autres étaient bien acquis à la France et c’est précisément ceux qui sont au Louvre.
Lucedio eut par la suite divers seigneurs et fut érigée en principauté pour les Ferrari, ducs de Galliera.
Gibbs
26 juillet 2015 @ 08:29
The Borghese Gallery in Rome
« One of the most beautiful museums in Italy,
if not the world … »
Cardinal Scipione Caffarelli Borghese was especially a collector of antique sculpture, but was also a patron of contemporary artists and commissioned work from, amongst others, Caravaggio, Bernini, Domenichino and Rubens.
It was to house these works of art and to have a venue for his summer parties and musical evenings, that work began in the early 1600’s on the Galleria Borghese – no corners were cut in the construction, and the palace is a celebration of the splendours of the ancient Roman Empire.
The building was sold to the Italian government in 1902, along with the entire Borghese estate and surrounding gardens and parkland.
Gibbs
26 juillet 2015 @ 08:33
Le cardinal Borghèse grand collectionneur
Le cardinal était un grand collectionneur d’art moderne et ancien : il a construit la villa Borghese et amélioré la Villa Mondragone pour abriter sa collection.
La collection Borghèse a commencé autour d’une collection de peintures du Caravage, de Raphaël et du Titien, et de l’art romain antique. Scipione a également acheté beaucoup d’œuvres de grands peintres et sculpteurs de son époque, et ses commissions comprennent deux bustes Gian Lorenzo Bernini.
Sa collection fut poétiquement décrite dès 1613 par Scipione Francucci. En 1607, le Pape donna au cardinal 107 tableaux qui avaient été confisqués à l’atelier du peintre Cavalier d’Arpin. L’année suivante, la Déposition de Raphaël fut secrètement enlevée de la chapelle Baglioni dans l’église de San Francesco de Pérouse et transportée à Rome pour être donnée à Scipione grâce à un motu proprio du pape. Les Borghèse furent contraints de fournir à Pérouse deux excellentes copies de la peinture pour éviter un conflit avec la ville.
Borghese a utilisé l’immense richesse qu’il avait acquis en tant que neveu du pape pour rassembler l’une des plus grandes et plus impressionnantes collections d’art en Europe. Même si les générations suivantes dispersèrent certaines de ses acquisitions par voie de vente et de cadeaux diplomatiques, les travaux qu’il a rassemblés forment le noyau des collections de la Galleria Borghese (Rome), un musée installé dans la villa commandée par Scipione (1613-1615) à l’architecte Giovanni Vasanzio.
Le Satyre et Dauphin (copie en marbre romain de bronze grec perdu, IVe siècle avant notre ère) caractérise les représentations élégantes et sensuelles des jeunes personnages masculins qui ont été mis en évidence dans la collection Borghèse. Une de ses œuvres les plus prisées a été l’Hermaphrodite (aujourd’hui la copie est au Louvre à Paris, d’après l’original grec du IIe siècle avant notre ère). Au jeune sculpteur Gian Lorenzo Bernini, Scipione commanda en 1620 un matelas rendu de manière réaliste sur lequel poser cette oeuvre sensuelle nue. Il est rapporté que Borghese conservait cette statue dans un placard en bois spécialement construit, dont il aurait théâtralement ouvert les portes, à l’amusement de ses amis proches. Toutefois, cette sculpture a été donnée au début du XIXe siècle à Napoléon lors du mariage de Camille Borghèse avec la sœur de Napoléon, et ce qui est dans la collection Borghèse aujourd’hui n’est qu’une autre copie. L’original de l’ Hermaphrodite est au Louvre.
Le pape Paul V soutenait volontiers les efforts de son neveu pour obtenir les œuvres d’art qui avaient suscité son intérêt. Par exemple, c’est grâce à l’influence de son oncle que Borghese a obtenu la collaboration du curé de la paroisse pour avoir la Déposition de Raphaël, œuvre fameuse volée dans la chapelle de la famille Baglioni à San Francesco, de Pérouse.
Caravage
Le 31 juillet 1607, Paul V confisqua 105 tableaux au Cavalier d’Arpin (1568-1640), qui avait été incapable de payer la totalité de ses impôts, et les remit à son neveu. Parmi les tableaux acquis par Borghèse lors de cette saisie, se trouvent deux des premières œuvres du Caravage: un probable auto-portrait, habituellement appelé Bacchus malade, et un garçon avec un panier de fruits, tableau ouvertement homoérotique d’un jeune qui tend un grand panier de fruits séduisants vers le spectateur.
Borghese a aussi admiré Caravage naturaliste et psychologiquement complexe de peintures religieuses, tels que la couvaison (???) (mais toujours sensuelle) du jeune Saint Jean-Baptiste (1605-1606), que le collectionneur acquit de la succession de l’artiste peu de temps après sa mort, et l’intense David avec la tête de Goliath (1609-1610), qui représente le héros biblique étendant vers l’extérieur une tête décapitée avec les traits de l’artiste
Borghese s’est approprié la Madonne à l’Enfant avec sainte Anne, un grand retable commandé en 1605 pour une chapelle de la basilique de Saint-Pierre, mais rejeté par le collège des cardinaux à cause de son réalisme terrestre et de l’iconographie conventionnelle. Les dernières recherches dans les archives ont établi que Borghese avait dit dès les premiers stades de la commission que le retable se retrouverait dans sa propre collection.
Soutien à Bernini
Le mécénat de Borghese envers le Bernin a aidé à l’établir comme principal sculpteur et architecte italien du XVIIe siècle. Entre 1618 et 1624, Bernini a travaillé principalement pour le cardinal, en créant pour lui des pièces innovantes qui ont servi à définir les principes baroques en sculpture. Pour la décoration de la villa Borghese, Bernini a produit une statue grandeur nature de David (1623), à l’origine prévue pour créer l’impression qu’il lançait une pierre directement au spectateur, et trois groupes de sculptures avec des thèmes mythologiques.
Le travail culminant de cette série que Bernini a créé pour Borghese, Apollon et Daphné (1623-1625), représente un épisode populaire dans la poésie italienne du début du XVIIe siècle, et dérivé des Métamorphoses d’Ovide. Le Bernin représente Apollon tendant la main vers la rivière, la nymphe Daphné transformée en laurier par son père afin de lui éviter d’être brûlée par le toucher du dieu du soleil. Compris dans son contexte intellectuel original, ce groupe représente le désir frustré et désespéré durable et la douleur provoquée par l’amour.
Ces significations peuvent avoir eu une résonance particulière pour Borghese, qui, à l’époque, a été largement ridiculisé pour son attirance pour les hommes. Le moment précis représenté par Bernini a également été pensé au début du XVIIe siècle pour signifier la fusion des genres, plus explicitement décrite dans l’Hermaphrodite, lui aussi dans la collection du cardinal.
En 1632, Bernini exécute deux bustes de Scipione Borghese. Ces œuvres capturent l’exubérance que les amis du cardinal ont admiré et que ses détracteurs ont décrié comme inappropriée au sérieux de son emploi.