La commode de Louis XV de Choisy a rejoint les collections du château de Versailles grâce à un don de la Fondation Edmond J. Safra. En bronze et laque, il est estimé à 40 millions d’euros. Cette commode exceptionnelle est l’œuvre de l’ébéniste Antoine-Robert Gaudreaus. Son décor noir et or est constitué de bronzes dorés montés sur des feuilles de paravents en laque du Japon provenant des collections de Louis XIV.
Exécutée en 1744, elle a été livrée pour la chambre royale du château de Choisy, une des résidences favorites de Louis XV. Pendant le règne de Louis XVI, la commode quitte Choisy pour le château de Saint-Cloud. On la retrouve dans la chambre de Madame Elisabeth, sœur de roi, puis dans la chambre de Marie-Antoinette.
A Versailles, la commode a été installée dans la chambre de Madame Victoire, fille de Louis XV.
Jusqu’il y a peu cette pièce historique se trouvait dans un entrepôt près de Venise. Réapparu sur le marché de l’art en 1987, il fut acheté par le milliardaire Edmond J. Safra qui ne put prendre possession de la commode car les autorités italiennes l’avaient classé « patrimoine national ». Après de longues négociations entre la France et l’Italie, la commode de Louis XV a enfin pu revenir en France. (Source : site du château de Versailles et Le Figaro – Copyright photo : site du château de Versailles – Article dédié à Gue)
2 mars 2014 @ 09:08
Splendide ! Merci à la Fondation Safra. Un beau don.
2 mars 2014 @ 15:53
Absolument!
2 mars 2014 @ 10:55
C’est magnifique, dommage que Madame Victoire n’en ait pas profité…
2 mars 2014 @ 20:37
Pour nous c’est une joie, pour elle une « victoire » post-mortem…
3 mars 2014 @ 13:47
:):)
2 mars 2014 @ 10:56
Superbe commode et merci au donateur.
2 mars 2014 @ 12:07
L’article du « Figaro » souligne la caractère exceptionnel de ce meuble notamment par le fait qu’il est en grande partie fait à partir d’un paravent en laque du Japon, cadeau du roi de Siam à Louis XIV
Il est donc en vraie laque et non en vernis Martin, son imitation géniale des ébénistes parisiens Martin du 18e siècle que « Noblesse et royautés » a déjà évoquée à l’occasion de l’exposition superbe qui a lieu en ce moment au musée des arts décoratifs à Paris.
D’emblée, l’exposition montre, dans une vitrine, un coffre en laque du Japon posé sur une console 18e dans une synthèse stupéfiante de beauté. Ce meuble appartenait au président du parlement de Bourgogne, si j’ai bonne mémoire.
La commode présentée ici, don de madame Lily Safra, est à la fois un sommet de l’ébénisterie française et un hommage admiratif et respectueux au Japon.
2 mars 2014 @ 12:09
Magnifique pièce d’ébénisterie qui est plus à sa place à Versailles que dans un entrepôt ou même un musée italien .
2 mars 2014 @ 13:34
Chère Corsica, j’adhère entièrement à votre commentaire, et pour ma part en tant qu’ébéniste et restaurateur de meubles anciens, je trouve cette pièce des plus splendides et naturellement je reste fier de mes très longues études et de mon métier et surtout de ceux qui me l’on enseigné.
Guy Martin
2 mars 2014 @ 19:47
Guy Martin, vous pouvez être fier de votre métier qui a donné tant de chef d’œuvres aux Arts Décoratifs !
2 mars 2014 @ 20:56
Je partage votre commentaire, chère Corsica et Guy Martin ! Je suis très heureuse d’avoir votre avis de spécialiste ( Guy ), en simple profane je le trouve magnifique et je remercie la donatrice .
3 mars 2014 @ 10:16
C’est donc vous le « vernis » du blog ? Le trait était commode, voUs m’en excuserez. Bonne journée à vous, PGE
2 mars 2014 @ 18:38
Superbe pièce !
2 mars 2014 @ 19:22
Tout est merveilleux : la commode et le fait qu’elle ait pu rejoindre Versailles grâce à des mécènes éclairés…
3 mars 2014 @ 17:26
En effet, Livia. Tout était bien Choisy.
4 mars 2014 @ 03:00
wouah… bravo à la fée :)
4 mars 2014 @ 17:58
Madame la fée, bravo !
4 mars 2014 @ 18:21
C’était si commode ! Merci à Livia-la-subtile.
2 mars 2014 @ 23:49
Edmont Safra est un miliardaire brésilien d’origine libanaise.
3 mars 2014 @ 06:50
vous pouvez être fier, un bien beau métier ; pour ceux qui ne connaitrait pas je conseille la lecture de la passionnante sage de Jean Diwo : les Dames du Faubourg
3 mars 2014 @ 13:59
Algie, vous avez raison de citer cette saga qui nous plonge dans le monde passionnant des grands ébénistes et du quartier Saint Antoine .
3 mars 2014 @ 16:46
Les frères Martin étaient installés dans le faubourg saint Denis.
3 mars 2014 @ 17:05
Aggie, veuillez m’excuser pour votre pseudo écorché mais déformation professionnelle oblige je vous ai confondu avec une algie, j’ose espérer que cela ne vous a pas fait trop souffrir :):) .
4 mars 2014 @ 03:03
@Corsica: vu le sujet elle a dû avoir très mal aux pieds :)
4 mars 2014 @ 14:46
:):)