La comtesse Auguste Reuss zu Ebersdorf est née le 19 janvier 1757. Elle inspira le tableau « Artemisia » du peintre Johann Heinrich Tichbein. Le duc Franz de Saxe-Cobourg Saafeld amoureux fou de la comtesse Auguste acheta le tableau à prix d’or. Le duc dut épouser le 6 mars 1776 la princesse Sophie de Saxe-Hildburghausen alors âgée de 15 ans. 6 mois plus tard, elle s’éteignait des suites de la grippe sans descendance.
Le 13 juin 1777, le duc Franz se remaria à Ebersdorf avec la comtesse Auguste. De cette union sont nés 9 enfants : Sophie (1778-1835) mariée au comte Emanuel von Mensdorff-Pouilly, Antoinette (1779-1824) épouse du duc Alexandre de Wurtemberg, Juliane (1781-1860) qui devint grande-duchesse Anna Feodorovna après son union avec le grand-duc Constantin de Russie, Ernst (1784-1844) qui devint duc de Saxe-Cobourg-Gotha et qui fut successivement marié à la princesse Luise de Saxe-Cobourg Gotha puis à sa nièce la duchesse Marie de Wurtemberg, Ferdinand (1785-1851) époux de la princesse Antonie de Kohary, Viktoria (1786-1861) épouse du prince Carl de Leiningen puis du duc de Kent, mère de la reine Victoria d’Angleterre, Marianne (1788-1794), Léopold (1790-1865) qui devint le premier roi des Belges et Franz (1792-1793).
Auguste de Saxe-Cobourg est l’aieule des souverains belges, roumains, du roi Ferdinand II de Portugal. Le prince Luis du Brésil, le roi de Bulgarie et la famille royale britannique sont ses descendants.
Elle est décédée le 16 novembre 1831 à Cobourg. (Merci à Alberto)
Pauline de Roby
7 janvier 2019 @ 07:49
Le premier tableau est très flatteur dans un esprit romantique, les deux autres beaucoup moins.Mais une union heureuse n’était sans doute pas si fréquente et leur descendance prestigieuse.
Robespierre
7 janvier 2019 @ 09:44
C’est donc la mère du premier roi de Belgique qui dans sa jeunesse était considéré comme un très beau jeune homme. Le premier portrait ne ressemble pas aux deux autres où le modèle n’est vraiment pas beau. La dame a comme qui dirait un physique « difficile ». Une bouche mince avec le grand nez qui tombe dedans… Faut croire qu’on ne peut être et avoir été, vu que le sujet de ces trois tableaux inspira une grande passion, très féconde si on en juge par le nombre des enfants. Maintenant, faut voir si cela dura. Gérard ?
aubert
8 janvier 2019 @ 10:37
…elle n’a connu ni les dentiers ni les implants.
Muscate-Valeska de Lisabé
8 janvier 2019 @ 12:41
Bravo Aubert…c’est drôle et tellement vrai!! ;’)))))))
Muscate-Valeska de Lisabé
7 janvier 2019 @ 10:09
On veut nous faire croire que l’Artémis du premier tableau représente la même personne que les deux autres?^^
Ahh,décidément, poète et rêveur, trèèès loin de la réalité, est le regard de l’artiste…charitable.
Jean Pierre
7 janvier 2019 @ 11:38
Les mystères de l’amour….en voyant la dame on peine à croire que le duc Franz en était éperdument amoureux.
Je crois que dans le premier tableau le peintre ne s’est que très vaguement inspiré de la réalité.
Pierre-Yves
7 janvier 2019 @ 12:20
On n’ira pas jusqu’à affirmer qu’elle était belle femme. D’ailleurs, elle-même n’y aurait sans doute pas cru.
septentrion
7 janvier 2019 @ 13:23
J’ai en commun le 19 janvier comme jour anniversaire avec la comtesse Auguste mais Jsp que la ressemblance s’arrête là.
Ses yeux plutôt tendres nous supplient de ne pas dire qu’elle n’est pas jolie. Pourtant…
Elle a rempli son rôle en mettant au monde nombre d’héritiers importants pour la suite.
Alberto
26 octobre 2019 @ 12:42
Merci Régine!!!
Je ne vois qu aujourd hui que tu as publié cet article!!!