Sophie Rostopchine, née le 19 juillet 1799 (Calendrier Julien) à Saint-Petersbourg, fut la plus française des Russes. Née dans la grande noblesse dans son pays, elle continua à en demeurer un membre en France.
Et étrangement si la famille de Ségur a compté tant de personnages éminents, c’est par une étrangère, presque méprisée dans sa nouvelle famille, que leur nom est encore connu du grand public. Ci-dessus, Sophie du temps de ses “Malheurs”.
La Russie
Le château de Voronovo du temps de Sophie
Voronovo
La petite Sophie passa sa prime enfance à Voronovo. Le domaine est situé à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou dans la direction de Kiev.
“La maison principale à grand air : un véritable château, qui rappelle le style de ces aristocratiques françaises du XVIIIe siècle. Son architecture, sobre et élégante, comporte deux étages de hauteur semblable, présentant une quinzaine de fenêtres élancées qui s’ouvrent sur le jardin.
Une belle demeure à la campagne dessin de Gaston de Ségur
La façade de l’entrée est majestueuse…du perron la vue s’étend à l’infini…Le comte Rostopchine y vit, ainsi que son épouse Catherine et leurs trois enfants : Serge, sept ans, Nathalie, quatre ans et Sophie, deux ans. Le château comporte un personnel considérable : près de trois cents domestiques…Voronovo n’est pas seulement le château mais aussi les divers villages qui entourent la propriété avec ses vingt mille hectares de bois, dix mille
Voronovo – Le village
hectares de terre à labour, vingt mille de prairies et quatre mille âmes (serfs) appartenant au seigneur, sa centaine de chevaux, ses trois cents vaches et ses vingt mille moutons.” (Yves-Michel Ergla – Marie-José Strich – “La comtesse de Ségur – Editions Bartillat 2008 )
Jeunes enfants du domaine dessin de Gaston de Ségur
Un paysan du domaine – probablement un serf – dessin de Gaston de Ségur
Le 30 septembre 1812, le comte Rostopchine écrivit, devant l’arrivée des troupes françaises : « J’ai embelli pendant huit ans cette maison de campagne et j’y ai vécu heureux au sein de ma famille. Les habitants de cette terre, au nombre de 1 270, la quittent à votre approche, et je mets le feu à ma maison, afin qu’elle ne soit pas souillée par votre présence. Français, je vous ai abandonné mes deux maisons de Moscou avec des meubles valant un demi-million de roubles ; ici vous ne trouverez que des cendres. »
Voronovo sera rapidement reconstruit et existe toujours. C’est dire l’immensité de la fortune du comte Rosptochine.
Voronovo aujourd’hui
Moscou
L’enfance de Sophie, en effet, se déroula également dans leur château dans un faubourg au nord de Moscou, à Sokolniki, et dans leur palais de Moscou, acheté du prince Wolokonski dans la Bolshaya Lubyanka, situé à 25 minutes à pied du Kremlin. Si le palais ne fut pas détruit, il fut pillé.
Il y eut aussi quelques séjours à St-Petersbourg au palais Golovine et au palais Tormassof, qui devint leur demeure dans la capitale.
Un palais à Moscou
Plans du palais de la Bolshaya Lubyanka
Rendu responsable de l’incendie de Moscou, tombé en disgrâce, le comte Rostopchine dut quitter la Russie. Ayant pris les eaux à Carlsbad, il se décida à partir pour Paris en novembre 1816. Et en juillet 1817, il demanda à sa famille de venir le rejoindre.
La France
Paris
C’est dans un bel hôtel de l’avenue Gabriel, donnant aussi sur la rue du Faubourg Saint-Honoré que les Rostopchine s’installe. Il est dit que leur nouvelle demeure était celle du maréchal Ney. Or l’hôtel Ney se trouve de l’autre côté de la Seine. On a avancé le nom de l’hôtel des maréchaux Moncey ou Suchet.
On ignore lequel de ces hôtels fut la résidence des Rostopchine. Mais on sait que la comtesse Rostopchine horrifiée par la nudité des statues les a faites voilées.
Comte Eugène de Ségur
En 1819, Sophie épouse le comte Eugène de Ségur. Mariage arrangé, mariage d’amour, peut-être les deux, car il semble bien que les jeunes gens se soient plus. Mais ce fut un mariage malheureux car le bel Eugène ne fut pas un mari modèle et la belle Sophie ne fut pas la femme riche et mondaine que sa famille espérait.
La comtesse Eugène de Ségur, née comtesse Sophie Rostopchine, en 1823
Tout au début du mariage, le couple habite chez la comtesse Octave de Ségur, née Félicité d’Aguesseau. Il occupe le le premier étage. Or la belle-mère est tout sauf aimable et gentille avec sa belle-fille.
En effet, Sophie a été épousé à défaut, pour Eugène, atteint par le scandale du suicide de son père en 1818, causé par l’infidélité de sa femme. Sophie a aussi été épousée pour sa dot et ses espérances.
L’hôtel des Ségurs, rue de Varenne, premier domicile du couple
Mais les liquidités attendues n’arriveront jamais car après la mort du comte Rostopchine, et avant la liquidation de sa succession, le banquier de la famille a fait faillite. Les Rostopchine restent riches de leurs biens fonciers mais Eugène n’arrive pas à se faire payer le solde de la dot.
Le château des Nouettes dessiné par Naudet
La fortune de Sophie consistera donc au seul domaine des Nouettes que son père lui offrit en étrennes à la Noël 1822.
Payé cent mille francs, outre le château, une jolie demeure du XVIIIe siècle, sans grand style, il y a cent hectares de terres.
Sophie n’aime pas Paris et Paris n’aime pas beaucoup Sophie. C’est à la campagne qu’elle habitera, le plus longtemps possible, laissant Eugène à sa mère et leurs mondanités mais aussi à ses maîtresses.
Les Nouettes, devenu le “château de Fleurville”
dessiné par Gaston de Ségur en 1850
Sophie reviendra assez souvent à Paris, ne serait-ce que pour voir ses enfants qui en pension puis en religion, comme son fils Gaston, auditeur de la Rote et prélat de Sa Sainteté, et sa fille Sabine religieuse à la Visitation, qui dans le monde comme ses filles Nathalie baronne de Malaret, dame d’honneur de l’impératrice Eugénie, Henriette épouse d’Armand Fresneau, qui, s’il n’est pas noble, n’en est pas moins une figure éminente de la légitimité et du catholicisme, et enfin Olga, vicomtesse de Pitray.
Il y a aussi ses fils Anatole, auditeur au Conseil d’Etat, puis préfet, futur marquis de Ségur, Edgar, diplomate, député et lui aussi ardent catholique.
A Paris, les Ségur habitaient au 91 rue de Grenelle, puis devenue veuve Sophie emménagea au 53 de la même rue, dans un appartement plus petit.
Tout ce petit monde, avant de faire carrière, a été élevé au château des Nouettes. Et chacun d’eux possédait un château.
La comtesse de Ségur en 1840, la future Madame de Fleurville
Edgar de Ségur-Lamoignon était propriétaire du château de Mery-sur-Oise, où sa mère écrivit “ Les Malheurs de Sophie”.
Le château de Méry sur Oise
Château de Mery sur Oise – Bibliothèque
Château de Mary-sur Oise aujourd’hui
Nathalie de Malaret possède le château de Malaret à Verfeil en Haute-Garonne, qui ne fut jamais achevé, mais recevait sa mère dans une grande ferme castellisée.
Les Fresneau possédaient le château de Kermadio, à Plumeret, près de Sainte-Anne d’Auray.
Le château de Kermadio tel que l’a connu la comtesse de Ségur
Kermadio aujourd’hui
Enfin, les Pitray avaient acheté le domaine de Livet, pas loin des Nouettes. Le gendre de Sophie, Émile de Pitray, a été le maire de Beaufai de 1863 à 1880.
Le manoir de Livet à Beaufai dans l’Orne du temps de la comtesse de Ségur
Le château de Livet construit par les Pitray en 1891 que n’a pas connue la comtesse de Ségur mais qui reste dans l’esprit « Fleurville ».
Le château des Nouettes fut vendu en 1872 et la propriété ne comprenait plus que dix hectares.
Le château des Nouettes transformé en prétentieux château de Castelsot par le nouveau propriétaire
Sophie avait été obligée de vendre terres et fermes, petit-à-petit. Il ne restait plus que dix hectares au moment de la vente. Eugène ne lui donnait que le minimum d’argent et si ses livres se sont vendus trente millions d’exemplaires mais à l’époque le droits d’auteur n’existaient pas et l’auteur vendait son œuvre à l’éditeur.
La comtesse de Ségur probablement à la période où elle écrivit son œuvre
La comtesse de Ségur touchait quelques milliers de francs à la vente de chacun de ses livres. Elle a enrichi la la maison Hachette grâce à la Bibliothèque Rose, qui fut, avec l’accord de Sophie, à l’origine de la vente de livres dans les gares.
Dernier domicile à Paris 27 rue Casimir-Périer.
Je laisse à chacun le soin de consulter la listes de ses dix-neuf romans, dont je recommande la lecture à nouveau pour ceux qui les ont lus enfants, et pour tous ceux qui ne les ont pas encore lus, il est toujours temps de le faire. (Merci à Patrick Germain pour ce récit)
La comtesse de Ségur a été évoquée dans Noblesse et Royautés dans les articles suivants : Article 1, Article 2, Article 3, Article 4, Article 5 et Article 6.
Régine ⋅ Actualité 2022, Châteaux, France, Russie 87 Comments
Bambou
21 mars 2022 @ 06:58
Très très intéressante cette biographie sur la vie de Sophie Rostppchine, qui malgré les aléas divers et variés de son existence a quand même toujours connu la vie de château….
miloumilou
21 mars 2022 @ 07:09
Merci Patrick Germain !
Quelle agréable lecture ce matin!
J’adore!
Kalistéa
22 mars 2022 @ 10:46
oui , Patrick Germain nous donne ici un de ses plus beaux fleurons pour la couronne d’articles super-intéressants et bien illustrés qu’il prend la peine d’élaborer pour notre plus grand plaisir . Merci aussi à Régine d’autoriser sa collaboration.
Babelou
21 mars 2022 @ 08:09
Merci infiniment pour ce passionnant reportage. J’ai lu tous ses livres une dizaine de fois. J’en ai même lu certains à mes enfants quand ils etaient petits.
Claudia
21 mars 2022 @ 08:21
Gaston de Ségur avait un beau talent de dessinateur. Les romans de la Comtesse de Ségur ont enchanté mon enfance, comme beaucoup d’entre nous. Les malheurs de Sophie est d’ailleurs le premier livre que j’ai lu !
Antoine
21 mars 2022 @ 12:53
Gaston de Ségur était pressenti pour devenir évêque lorsqu’il a perdu la vue. Cela l’empêcha d’accéder à l’épiscopat et la dignité de « Prélat de Sa Sainteté » fut un lot de consolation. D’autre part, si Armand Fresneau n’était pas noble, son fils fut créée comte romain. Les Ségur, assez désargentés, comptaient effectivement sur la dot de Sophie pour « se refaire ». S’ils étaient immensément riches à leur départ de Russie, les aléas de la vie écornèrent rapidement cette fortune. D’autre part, leur noblesse était très récente et la comtesse faisait figure de parvenue dans sa belle-famille…
Beque
21 mars 2022 @ 23:26
Le grand-père d’Eugène de Ségur, Louis-Philippe de Ségur (1753-1830) suit Rochambeau, en 1783, en Amérique, où il gagne le grade de colonel. Il sera membre fondateur des Cincinnati. De retour l’année suivante, il est nommé ambassadeur en Russie. À l’avènement de l’Empire, il est comblé de titres : Grand-Maître des cérémonies, Grand-Aigle de la Légion d’Honneur, Grand officier civil de la couronne, comte d’Empire, enfin Sénateur. S’il se rallie à Louis XVIII à la première Restauration, il se rachète en revenant à Napoléon lors des Cent-Jours, en se proposant comme compagnon pour Sainte-Hélène (ce qui lui sera refusé).
beji
21 mars 2022 @ 08:42
Je ne connaissais pas la biographie de la comtesse de Ségur; merci Patrick Germain grâce à vous me voilà moins ignorante.
plume
21 mars 2022 @ 09:01
Un noble russe haïssant l’Empereur mais qui finalement après sa fuite s’installat en France et de surcroît sans doute dans une demeure ayant appartenu au Maréchal Ney. Hallucinant.
Robespierre
21 mars 2022 @ 09:35
Il n’est resté que quelques années en France, et n’aimait pas les Français.
Kalistéa
22 mars 2022 @ 10:48
la comtesse de ségur ne se vanta jamais de l’incendie de Moscou sur ordre de son père, , à ma connaissance du moins…
Annie
21 mars 2022 @ 09:01
Un grand merci pour cet article joliment documenté.
Pascal M
21 mars 2022 @ 09:02
Merci à Patrick Germain pour ce beau reportage:)
Si vous passez par Verfeil, Haute-Garonne, ne manquez le petit musée consacré,entr’autre, aux petites filles modèles Camille et Madeleine de Malaret; il est situé au centre du village.
A la sortie de la petite bourgade, arrêtez vous à l’église St Cernin de Rais au pied de laquelle se trouve le cimetière où sont inhumés Camille et Madeleine.
Un peu plus loin, un peu caché dans les arbres, il y a le chateau de Malaret, grosse bâtisse en brique rose; sans charme particulier!
Bonne ballade:)
galetoun
21 mars 2022 @ 10:33
Merci Pascal pour vos bons conseils. J’ignorai l’existence de ce petit musée et même que Camille et Madeleine existèrent vraiment.
Beque
21 mars 2022 @ 14:01
Nathalie de Ségur (1827-1910), deuxième enfant de la comtesse de Ségur, épouse, le 16 novembre 1846, Paul d’Ayguesvives, baron de Malaret, dont Camille (1848-1883), Madeleine (1849-1930), Louis (1856-1888), Gaston (1862-1937).
Par décret impérial du 25 janvier 1853, elle est nommée Dame du palais de l’impératrice Eugénie (jusqu’en 1860, voir le célèbre tableau de Winterhalter, « L’Impératrice Eugénie entourée des Dames du Palais »). En effet, lorsque son époux, Premier Secrétaire d’Ambassade, est nommé Ministre plénipotentiaire à Turin, l’Empereur pense qu’il est nécessaire dans l’intérêt de la carrière de son mari, qu’elle aille tenir le salon de la Légation à Turin. A la chute de l’Empire, elle vit très retirée au château de Malaret près de Toulouse. Elle est Inhumée au cimetière des petites filles modèles, à Saint-Sernin-des-Rais, Verfeil (Haute-Garonne) .
Madeleine, était entrée à 25 ans, comme novice dans la Société des Filles de Saint François de Sales et se consacra aux bonnes œuvres. Avec son frère Gaston, elle essaiera de sauver le domaine familial des graves problèmes financiers conséquence, entre autres, de la chute de l’Empire. Madeleine donnera le domaine, peu de temps avant sa mort, à son neveu, Serge de Malaret, le fils de Gaston. Elle meurt dans son couvent de Toulouse. Elle et sa sœur Camille reposent côte à côte dans le cimetière de Verfeil.
Camille est née à Rome et s’est mariée, le 13 mai 1868, avec Léon Ladureau de Belot dont Paul.
Louis est né à Londres.
Gaston est né au château des Nouettes. Officier, il se maria avec Marie Anne Lafaurie dont deux enfants.
Beque
21 mars 2022 @ 20:00
Les deux enfants étaient : Serge marié sans postérité et Paul marié dont Jacques (4 enfants).
Aldona
21 mars 2022 @ 09:08
Le portrait est très jolie, et l’histoire de sa vie très intéressante. J’ai entendu parler de ses livres sans les avoir lu, mais il n’est jamais trop tard
Pierre-Yves
21 mars 2022 @ 09:16
Bel inventaire, merci Patrick !
Ma préférence va à Livet. Peut-être parce que j’ai un ami cher qui habite ce coin, et peut-être aussi parce que j’ai rencontré cet automne chez des amis une arrière petite-fille de Paul de Pitray, femme tout à fait sympathique.
Beque
21 mars 2022 @ 20:29
Pierre-Yves, vous savez sûrement qu’Olga de Ségur (1835-1920), une des filles de la comtesse de Ségur, était mariée à Emile de Simard, vicomte de Pitray. Leurs enfants étaient Jacques (1857-1876), Jeanne (1858), Marguerite (1859-1863), Paul (1862-1942), marié à Louise Tixier (6 enfants), Françoise (1864-1955), Louis (1873-1881).
Kalistéa
22 mars 2022 @ 10:52
dans son livre « les vacances » la comtesse appelle les enfants « de Traipy » . Les syllabes sont inversées.
Jean Pierre
21 mars 2022 @ 09:17
Une très belle recherche iconographique.
Pour ceux qui voudrait découvrir le domaine des Malaret à Verfeil (20 km de Toulouse), un sentier de randonnée (facile et bucolique) a été mis en place qui mène ensuite jusqu’aux tombes des petites filles modèles et avec un petit détour on peut aussi découvrir Bon Repos Riquet (ça grimpe plus) le domaine de l’ingénieur du Canal du Midi, l’ancêtre des Caraman Chimay..
Louise louise
21 mars 2022 @ 09:21
Je les ai tous dévorés ! Beau souvenir d’enfance …
Robespierre
21 mars 2022 @ 09:25
Admirable iconographie. Et voir les châteaux des enfants de Sophie, qui se sont très bien établis était interessant. Le chateau initial, celui de Voronovo offrit une vie tellement aérée et libre à la petite Sophie, qu’au début de son mariage elle souffrit de quasi-claustrophobie dans un appartement parisien. Son père, encore présent, intervint et lui offrit les Nouettes. Une chance, car le comte Rostopchine mourut je crois vers 1826, et sans les Nouettes, Sophie n’aurait rien eu, puisque son héritage n’a jamais été réglé. Quand on a été épousée pour « les espérances » et qu’on ne « produit » finalement rien, c’est épouvantable. Les Nouettes eurent une grande importance pour Sophie, même si le château fut vendu à la fin de sa vie. Mais ses enfants étaient casés et vivre à Paris près d’eux était raisonnable. Quand on lit les biographies de la comtesse on a l’impression que tant qu’elle vécut, ses petits-enfants furent soignés et protégés, mais après sa mort ce fut une hécatombe. La tuberculose fit des ravages et sa fille Nathalie mourut relativement jeune.
Patrick Germain a eu raison de parler de châteaux parce que chacun et explique sa vie.
Albane
21 mars 2022 @ 09:32
Merci beaucoup, Patrick Germain !
La comtesse ainsi que son fils Gaston sont enterrés dans le Morbihan.
Elisabeth-Louise
21 mars 2022 @ 09:33
Quel bel article, passionnant et superbement illustré !! je viens d’aller rechercher mes livres d’enfance, « Les petites filles modèles », « Les malheurs de Sophie » » Les mémoires d’un âne » , entre autres…. dans la collection Rouge et Or; un grand merci pour cette bouffée de nostalgie et même ce sentiment d’intemporalité ! car mes jeunes collègues professeurs ont TOUTES lu ces livres et y sont très attachées !
Vivant près de Verfeil, je place ici quelques photos =
https://www.ladepeche.fr/article/2013/10/27/1740115-verfeil-fleurira-tombe-petites-filles-modeles-comtesse-segur.html
https://sophiedesegur.pagesperso-orange.fr/page12.html
https://blogs.univ-jfc.fr/vphn/patrimoine-et-sites-remarquables/les-petites-filles-modeles-a-verfeil-2018-2019/
Je prie les intervenants de ce forum de bien vouloir me pardonner si c’est pour eux une « redite » car j’ai déjà, je pense, posté ces photos dans les articles précédents, qu’évoque Patrick Germain;
Marinella
21 mars 2022 @ 11:48
Merci pour ces articles qui complètent bien celui de Patrick Germain .
Et merci à Patrick Germain pour cet article vivant et très bien illustré .
Robespierre
22 mars 2022 @ 19:13
« Il n’y a pas de redites pour le coeur ». Ce n’est pas de moi.
Elisabeth-Louise
23 mars 2022 @ 10:16
Oh, Robespierre, quelle gentille remarque…!!! c’est vrai, je garde au coeur, les ayant lus très jeune, ces oeuvres de la Comtesse, surtout, « Les mémoires.. »; Cadichon m’émeut toujours….
Florence-Marie
21 mars 2022 @ 09:33
il y a quelques années, j’ai visité à Aube, en Normandie, non loin du château des Nouettes un petit musée consacré à la comtesse de Ségur. Situé dans l’ancien presbytère, en retrait de la route, j’en ai gardé un excellent souvenir. Un havre de paix!
Beque
21 mars 2022 @ 12:31
Florence-Marie, moi aussi j’ai visité ce musée à Aube. Il a été divisé en quatre salles : « la salle russe » évoquant la vie de Sophie Rostopchine en Russie, une salle avec des portraits de ses enfants, une salle dite « des petites filles modèles » avec des jouets de l’époque et une quatrième salle abritant des expositions temporaires.
Robespierre
21 mars 2022 @ 09:34
… chacun ponctue et explique sa vie.
jual
21 mars 2022 @ 09:38
Ses contes ont enchanté mon enfance!
Beque
21 mars 2022 @ 09:50
Merci pour ce bel article, Patrick Germain. Je découvre que Monseigneur de Ségur était, en plus de ses grandes qualités, un artiste de talent. Il a dû souffrir de ne plus pouvoir dessiner lorsqu’il est devenu aveugle mais il a continué à écrire.
Ghislaine
21 mars 2022 @ 10:39
De votre avis Beque , je suis surprise par la qualité d’expression de ses dessins dont le groupe des trois petits enfants russes . J’ignorais qu’il avait perdu la vue .
Camille
21 mars 2022 @ 09:54
Je suis très intéressée par la littérature jeunesse dite « classique », mais les livres de la comtesse font partie de ceux qui ont pris un méchant coup de vieux. Une littérature très moralisante basée sur une éducation qui ne se donne plus… à la rigueur « Les Malheurs de Sophie » est encore lisible mais les jeunes femmes la connaissent désormais surtout pour son adaptation animée des années 90, qui prenait beaucoup de libertés pour correspondre aux attentes du jeune public. D’autres oeuvres de jeunesse s’en sortent beaucoup mieux, même en étant liés à une époque précise, comme « Sans Famille » par exemple (certes aidé par l’adaptation de 1977).
Robespierre
21 mars 2022 @ 10:18
Ce que vous dites est vrai, pour la seconde partie de l’oeuvre de la comtesse. Cela devient bondieusard et moralisateur, et c’est l’influence de son fils Mgr Gaston de Segur, prélat fanatique, endoctriné par son aussi fanatique grand-mère, la convertie comtesse Rostopchine. Quand j’étais enfant je n’aimais pas pas trop. Mais les premiers tomes pleins de fraicheur et d’espièglerie n’ont pas vieilli.
Gatienne
21 mars 2022 @ 12:57
Oui, la trilogie : « Les malheurs de Sophie », « Les petites filles modèles » et « Les Vacances » véhiculent des thèmes qui ont une résonance contemporaine sous des dehors surannés.
La journaliste et auteur Marie Desplechin l’a d’ailleurs souligné dans certains de ses écrits:
Sur le rapport des enfants à la nature, la valorisation du savoir empirique et la dédramatisation du savoir scolaire, la maltraitance enfantine, le rapport aux recompositions familiales parfois difficiles…
Les principes éducatifs qu’elle décrit , me paraissent, au contraire, assez en phase avec l’époque actuelle:
Comment aimer les enfants tout en respectant leur moi profond, comment les élever sans les casser, quelle valeur accorder à une punition si elle n’est que violence et n’est pas accompagnée d’une leçon de vie:
voilà certains sujets de l’oeuvre d’une femme qui, même âgée, n’a rien oublié des tourments subis dans sa propre enfance.
limaya
21 mars 2022 @ 10:11
Merci pour ce retour des décennies en arrière, rebonjour à Camille et Madeleine , Sophie , Cadichon et tous les autres. Je garde une tendresse particulière pour les ânes (à 4 pattes) pour ceux à 2 pattes aussi d’ailleurs………..
Article intéressant qui me permet de mieux connaître cette comtesse. Merci à Patrick Germain pour ce moment de bonheur
Erato deux
21 mars 2022 @ 10:32
Merci beaucoup.
Un plaisir de decouvrir ces demeures et comme chacune impacta la vie de la comtesse.
Ghislaine
21 mars 2022 @ 10:35
Toujours aussi intéressant ces récits sur la Comtesse de Segur . Il s’agit du village de PLUNERET et non Plumeret.
Je remets ici ce que j’avais déjà écrit lors d’un précédent récit et qui est assez peu connu sur cette présumée charmante dame .
+++++La comtesse de Ségur est intrigante : elle est à la fois une grand-mère modèle, adorant ses petits-enfants, leur racontant des histoires au coin du feu… Elle est également une épouse délaissée, créant une oeuvre dont le sadomasochisme est évident. Elle est aussi une femme qui partage les valeurs de son rang et de son époque, et qui prêche la morale de sa caste : respect de l’ordre établi qui est manifestement voulu par Dieu, antisémitisme et horreur des parvenus, respect pour l’argent… Elle est en tout cas une romancière de talent, car la mièvrerie de ses histoires n’altère pas la finesse psychologique avec laquelle elle dépeint ses personnages.”
++++++
(tiré d’un article sur Pluneret qui n’est pas de moi )
j’ai tout lu d’elle , à l’époque sans doute pas tout capté , souvenir encore très vif de certains détails comme cette poupée en cire, fondue au soleil , souvenir !
Merci Patrick Germain , si d’aventure ik vous prenait l’envie de faire renaître une autre gloire du cru , nous avons aussi eu le privilège au » fin fond de la campagne bretonne » (sourire) d’accueillir la Marquise de Sévigné !
Robespierre
21 mars 2022 @ 12:38
Nous avons tous, Ghislaine, des détails précis qui nous ont frappés, c’est vrai. On lit tout ça au premier degré, Torchonnet battu par le general Dourakine, ça m’a frappé, Et Madame Papovski (?) qui finit mal sous les coups d’un prince valaque, aussi. Et à propos de torchons, l’article est vrai, il ne fallait pas mélanger les torchons avec les serviettes, chacun restait dans sa case sociale, les enfants de châtelains n’épousaient pas des gens sans particule. La comtesse était une femme de son temps. Elle en a adopté tous les codes, et on ne peut lui en vouloir. Dans la seconde moitié du XXe Siècle, on s’est penché pour le fustiger sur l’aspect sadique de certaines scènes. On a dit que le general Dourakine était le comte Rostopchine mais je ne lecrois pas, il était fin et cultivé, francophone comme sa fille, et n’avait pas ces coups de colère. Je me suis demandé dans l’âge adulte comment un homme comme le comte R avait pu laisser maltraiter ainsi sa fille. Madame Fichini, c est la comtesse R. J’en suis arrivé à penser que cet homme était très amoureux de sa femme et sous son emprise. L’emprise rend toujours injuste pour les autres. Et faible.
Les Rostopchine-Ségur sont un fonds inépuisable de discussions et digressions et chacun peut apporter son caillou à cet édifice.
Ghislaine
21 mars 2022 @ 14:42
intéressant Robespierre – Merci j’ai appécié
Cosmo
21 mars 2022 @ 18:07
Ghislaine,
Merci pour l’idée d’un article sur Madame de Sévigné, dont plusieurs de mes amis descendent.
Je vais voir comment trouver le temps de le faire.
Bonne semaine
Cosmo
Ghislaine
22 mars 2022 @ 14:22
Youpee ! Ce serait aussi très intéressant Cosmo car vous avez un plus évident savoir raconter avec aisance ce qui permet à tout un chacun d’être passionnés par vos récits , de plus l’iconographie est toujours très recherchée. Merci ! Non trugarez ….
Ghislaine
22 mars 2022 @ 14:26
passionné excusez-moi
Leonor
21 mars 2022 @ 10:39
Cher Patrick vous nous gâtez. Et les illustrations sont des bonbons . Merci.
Baboula
21 mars 2022 @ 13:28
Belle image, Leonor , On se délecte .
galetoun
21 mars 2022 @ 10:40
Tous ses livres ouvraient sur une première page où était imprimé, de mémoire: « par Sophie, comtesse de Ségur, née Rostopchine ». Cette simple phrase était toujours la perspective à venir de si bons et émouvants moments de lecture.
Et le mystérieux nom « Rostopchine », assez difficile à prononcer pour moi enfant, participait au voyage !!
Merci beaucoup pour cet article.
Trianon
21 mars 2022 @ 10:40
Merci Cosmo, pour cet article si rafraîchissant,et qui me replonge dans mon enfance , …et même par la suite..
Ces romans sont inégalables !:)
JAusten
21 mars 2022 @ 10:41
Lu dans ce qui est pour moi la meilleure biographie de la comtesse de Ségur, que Sophie avait beaucoup souffert d’un certain manque d’affection de la part de mère, ce manque d’amour et de sentiment de sécurité (et certainement d’autres raisons plus d’ordre médicales que nous saurions pu déceler de nos jours) seraient à l’origine de ses affreuses migraines dont elle a souffert toute sa vie. Celles-ci et ses déboires conjugaux lui ont aigri le caractère. Ces merveilleux contes plein d’humour, de tendresse mais aussi parfois d’une certaine tristesse avaient été écrits souvent dans des situations pas terribles. Depuis que je sais ça, j’ai en quelque sorte admiré cette écrivaine, je sais aussi ce que c’est que de « vivre » avec la migraine. Quand on sait que la migraine provoque des nausées, je comprends sa préférence pour les endroits calmes où l’air à respirer est sain et sans mauvaises odeurs, les pièces larges, les jardins grands, les bruits estompés ; tout ce que ces belles demeures à la campagne lui offraient.
Elisabeth-Louise
21 mars 2022 @ 12:22
JAusten, je crois pouvoir ajouter ceci = Sophie a été ( presque) une enfant « martyre », au moins malheureuse; le couple Rostopchine était désuni = lui, bon père, équilibré, mais sa femme souffrait d’une religiosité quasi pathologique, et sanctionnait impitoyablement, notamment, la plus jeune enfant, Sophie; un bonne partie des « malheurs » de Sophie ont une source biographique, et je dirais qu’on le sent bien, que c’est réaliste et n’a pu être inventé;
Robespierre
23 mars 2022 @ 12:13
Il y a plusieurs phases dans un couple marié. La mésentente peut survenir après des années de passion. Le ménage Rostopchine fut sûrement désuni après l’enfance de Sophie, mais pendant les années où elle était maltraitée par la mère, je pense que le comte était très amoureux de sa femme. Il lui laissait la bride sur le cou question éducation. Un peu moins épris de la comtesse, il serait intervenu pour protéger Sophie qu’il aimait et appelait Sophaletta.
Mireille
21 mars 2022 @ 11:15
Merci, Patrick Germain, pour ce reportage passionnant et bravo pour la recherche iconographique.
Agnese
21 mars 2022 @ 11:29
Article très intéressant, merci.
Baia
21 mars 2022 @ 12:06
Très intéressant et très bien présenté.
Merci Patrick Germain.
Alix-Emérente
21 mars 2022 @ 12:12
Comme beaucoup de russes de la noblesse, parlait-elle le français, ou l’a-t-elle appris en arrivant en France ? Elle était douée pour l’écriture et avait une imagination débordante…. J’ai adoré ses livres que j’ai relus plusieurs fois.
ML
21 mars 2022 @ 15:41
Elle parlait le français .
Cosmo
21 mars 2022 @ 18:04
Sophie Rostopchine a appris le français en Russie, comme tous les enfants de la noblesse et de la grande bourgeoisie russe. Sa mère vivait dans un milieu très francophile d’Ancien Régime. Sophie avait d’ailleurs été demandée en mariage par le fils de Xavier de Maistre. Bien que parlant très bien notre langue, Sophie a conservé toute sa vie un léger accent, dont se moquait sa très aristocratique belle-famille.
Alix-Emérente
24 mars 2022 @ 15:13
Merci ML et Cosmo…
Belle journée 🌞🌞
Sylviane
21 mars 2022 @ 12:33
Merci superbe récit j’ai adoré
agnes
21 mars 2022 @ 12:46
Merci pour cet article passionnant.
Oscar
21 mars 2022 @ 14:06
Merci Patrick Germain pour ce récit passionnant
Ciboulette
21 mars 2022 @ 20:28
Merci , Patrick , vous nous faites voyager au temps béni de notre enfance en compagnie d’une inoubliable dame .
Vous voyez , les serfs en Russie étaient encore , au début du XIXème siècle , comptés comme les meubles , le bétail et autres possessions .Quand un domaine était vendu , les serfs l’étaient aussi .Chez nous , à la même époque , c’était la Restauration monarchique .
Sophie a tout de même eu la chance de vivre dans de très belles demeures , en Russie ou en France .Pas de chance , en revanche , avec un mari volage , goujat et cupide .
Le château des Nouettes ( Fleurville ) est ravissant , et je suis heureuse qu’il ait été pour la comtesse le château des jours heureux .Son dernier domicile à Paris n’est pas mal non plus .
Sur la célèbre toile de Winterhalter » l’impératrice Eugénie et les dames de sa Cour » , figure , à droite , une dame en robe jaune .Il me semble que c’est la fille de la comtesse , maman de Camille et Madeleine , » les petites filles modèles » . Etes-vous le Bon Petit Diable , Patrick ?
Marie-Saintonge
21 mars 2022 @ 14:15
Article enchanteur. Merci à Patrick Germain, et j’ai découvert avec plaisir le talent de Gaston de Ségur.
Clarisse
21 mars 2022 @ 14:32
Je n’ai pas le temps de lire aujourd’hui mais dans la semaine certainement, je m’en délecte d’avance. Merci Patrick Germain/Cosmo pour ces aventures retour sur notre enfance.
Mayg
21 mars 2022 @ 16:31
Merci à Cosmo pour le récit bien illustré.
Pauline de Roby
21 mars 2022 @ 19:18
Merci pour cet article. Mon livre préféré est » Les vacances » où elle dépeint tous ses petits enfants. J’ai adoré le lire.
Aristocrate
21 mars 2022 @ 19:29
Charmant sujet, de très beaux lieux, et merci pour les rappels des articles précédents sur la comtesse de Ségur qui permettront d’en explorer davantage.
Guillaume
21 mars 2022 @ 20:07
Merci beaucoup pour tout ces renseignements
J’ai lu presque tous ces livres
Quelle vie…
Pacific
21 mars 2022 @ 20:42
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre ds le sujet consacré à Maximilien et Charlotte d’Autriche (c’est hors sujet mais il n’est pas sûr que vs voyez ma dernière réponse) ainsi que pour votre nouveau sujet. Je connais certaines des œuvres de la Ctesse de Ségur mais mal sa vie aussi votre récit accompagné de vos magnifiques documents l’illustrant m’intéresse beaucoup.
Guizmo
21 mars 2022 @ 23:29
Merci beaucoup pour cet article et les photos. Vraiment passionnant.
Caroline
21 mars 2022 @ 23:56
A part tous les livres cités par nos internautes, avez- vous aussi lu ‘ Les nouveaux contes de fées ‘ de la Comtesse de Ségur ? Je les ai beaucoup aimés.
Un grand merci à Patrick Germain pour son bel article historique sur la Comtesse de Ségur ! Qui sont ses descendants de nos jours ?
Mary 🐇
22 mars 2022 @ 13:38
Oui Caroline !
Mon préféré ? Ourson et Violette !
Baboula
22 mars 2022 @ 16:08
Son arrière arrière petite fille Rose Marié de Ségur Lamoignon a épousé Emmanuel de Tulle de Villefranche ,dont deux filles et deux garçons .
Beque
23 mars 2022 @ 10:17
Baboula, vous savez sûrement que leur fille Domitille est l’épouse d’Henri Loyrette, conservateur et historien de l’art français. Il a été directeur du musée d’Orsay, puis président-directeur du musée du Louvre et est actuellement conseiller d’État.
Baboula
23 mars 2022 @ 18:41
J’ai connu Ninon et Domitille adolescentes,ai assisté à l’ordination d’Henri ,il n’y a que Philippe,déjà le nez dans les moteurs que je n’ai pas rencontré .Madame de Villefranche un peu curieuse de nos rapports est venue assister à quelques cours et ayant compris la grande amitié que j’avais pour son mari et partie rassurée .
Beque
24 mars 2022 @ 22:46
Baboula, c’est merveilleux d’avoir connu des descendants de la Comtesse de Ségur. Est-ce qu’ils parlent de leur ancêtre (avec humilité sûrement) ?
Baboula
25 mars 2022 @ 11:49
Non ,mais vous savez que ceux qui ont des ancêtres connus ne s’en vantent pas . La maman de RoseMarie était une femme de grande générosité grâce à qui la famille Villefranche a pu vivre après leur spoliation .
DEB
22 mars 2022 @ 07:49
Merci.
Un angle nouveau pour aborder la vie de la comtesse de Ségur .
Hilde
22 mars 2022 @ 08:45
Un article très intéressant .
Petit retour en enfance avec les livres de la comtesse de Ségur , les malheurs de Sophie , la cabane enchanté , les petites filles modèle , …
mousseline
22 mars 2022 @ 13:00
Merci Patrick Germain. J’ en connais grâce à vous beaucoup plus sur la Comtesse de Ségur. Le 1er livre, ce fût « les vacances » que j’ ai lu à 7 ans. Ensuite, a suivi toute la collection.
Gatienne
22 mars 2022 @ 13:11
Voilà le genre d’articles qui fait l’unanimité et à propos duquel personne ne se crêpe le chignon: nous nous remémorons de bons souvenirs d’enfance, apprenons certains détails, nous régalons de belles images, recevons quelques suggestions de visites…
Merci, Patrick, de collaborer avec talent à un site dont nous apprécions particulièrement cet aspect-là (enfin, pour ma part 😉)
Mary 🐇
22 mars 2022 @ 13:46
Merci Patrick Germain !
J’ai adoré les romans de la comtesse de Ségur et un internaute ( peut- etre dans un article ancien?) avait fait une remarque à méditer : qui sait si la lecture de ces romans ne serait pas à l’origine de notre intérêt pour…la noblesse et les familles royales ?
Danielle
22 mars 2022 @ 17:01
Merci Patrick Germain de bien nous faire connaître Sophie.
Natouchka
22 mars 2022 @ 22:39
Merci pour cet article si intéressant sur celle qui m’a donné le goût d’inventer des histoires lorsque j’étais enfant. Petite, je prenais grand plaisir à « scribouiller » en cachette des aventures supplémentaires pour les divers personnages créés par la comtesse. Le prénom de ma mère étant Sophie, mon esprit d’enfant l’identifiait parfois au personnage des « malheurs », mais elle ne manquait pas de me rappeler qu’elle n’avait pas passé son enfance dans un château :)
Kamila
24 mars 2022 @ 22:44
Cet article m’a permis d’effectuer un pèlerinage dans mes vertes années.
Merci à Patrick Germain pour ce récit et ces illustrations.
Lili.M
26 mars 2022 @ 05:18
Avec un peu de retard , j’adresse mes remerciements à Patrick Germain : toujours égal à lui-même ce qui veut dire pour moi que ses articles sont toujours très intéressants et apportent de la culture sur ce site !