Voici la descendance de la princesse Anne de France, fille du duc et de la duchesse de Guise, qui épousa le prince Amédée de Savoie-Aoste, duc d’Aoste. (Merci à Corentine)
Princesse Anne de France (1906-1986) ép Prince Amédée de Savoie Aoste, duc d’Aoste (1898-1942) :
Princesse Margherita (1930) ép Archiduc Robert d’Autriche (1915-1996)
1-Marie-Beatrice (1954) ép comte Riprand von Arco Zinneberg : Anna-Teresa (1981), Margherita (1983), Olympia (1988), Maximiliana (1990), Marie-Gabrielle (1992), Georgiana (1997)
2-Lorenz (1955) ép Princesse Astrid de Belgique : Amedeo (1986), Maria-Laura (1988), Joachim (1991), Louise-Marie (1995), Laetitia-Marie (2003)
3-Gerhard (1957),
4-Martin (1959) ép Princesse Katharina d’Isenburg : Bartholomé (2006), Emmanuel (2008), Hélène (2009) et Luigi (2011)
5-Isabelle (1963) ép Comte Andrea Czarnocki-Lucheschi :Alvise (1999), Carlo-Amedeo (2000), Maria-Anna (2002) et Alessandro (2004)
Princesse Maria-Cristina (1933) ép Prince Casimir de Bourbon-Deux-Siciles (1938)
1-Luis-Alfonso (1970) ép Christine Apovian (div) / ép ? : Sophia (1999), fille (2012)
2-Anna-Cecilia (1971) ép Rodolphe Vincens de Causans : Amedeo (2006), Victoria (2009)
3-Elena (1973) religieuse
4-Alessandro (1974) prêtre
sonia
17 février 2013 @ 07:56
Quel beau couple !
Charles
17 février 2013 @ 13:14
Oui ce couple avait une classe folle.
Zeugma
17 février 2013 @ 10:22
Michel de Grèce en parle d’une manière très drôle au début de ses mémoires.
Anne, qui était sa tante, refusait de faire la révérence à la reine d’Italie parce qu’elle était moins bien née qu’elle. (C’était une Méténégro.)
Au passage, je salue le retour de l’interjection « Quel beau couple ! » sur « Noblesse et royauté ».
Jean Pierre
17 février 2013 @ 11:39
Voilà une attitude courageuse dans l’Italie de l’époque !
Denis
17 février 2013 @ 12:27
Ce n’est pas Anne de France qui ne voulait pas saluer la reine d’Italie mais sa tante et belle-mère, Hélène d’Orléans , duchesse d’Aoste, personnage hautain et suffisant ,snobé d’ailleurs par sa famille française, en raison de ses sympathies fascistes .
Zeugma
18 février 2013 @ 11:11
Oui Denis,
comme Visder, vous avez raison.
J’aurais dû vérifier.
Avouez, tout de même, qu’il y a de quoi s’emmêler les pinceaux.
Anne d’Orléans et la fille de Jean d’Orléans et d’Isabelle d’Orléans. Son mari, Amédée, 3e duc d’Aoste, est le fis d’Emmanuel de Savoie, 2e duc d’Aoste et d’Hélène d’Orléans.
Hélène d’Orléans est, quant à elle, la fille de Philippe d’Orléans et de Marie-Isabelle d’Orléans.
Ouf ! (Et j’espère, cette fois-ci, ne pas avoir écrit de bétises.)
Laure-Marie Sabre
18 février 2013 @ 14:31
Cela signifie surtout que la duchesse Hélène ne respectait pas la fonction. Par ailleurs, elle se serait bien vue mère de l’héritier du trône et appelait son fils Amedeo « mon petit roi » jusqu’à la naissance du prince Umberto, qui a dû constituer une vive déception.
Actarus
18 février 2013 @ 14:37
Plus que les pinceaux, il y a de quoi s’emmêler les princesses ! :D
Cela ne m’étonne que la duchesse d’Aoste, née Hélène d’Orléans, fut snob envers la reine d’origine monténégrine. Après tout, le duc d’Aoste était lui-même du deuxième choix.
Elle était amoureuse du prince Albert Victor de Galles, duc de Clarence et d’Avondale, qui souhaitait l’épouser. La reine Victoria, d’abord réticente, avait donné son consentement. Hélène était prête à se convertir à l’anglicanisme afin de devenir un jour une reine consort d’Angleterre.
Dommage pour elle, son père le premier comte de Paris refusa qu’elle se convertisse. Hélène sollicita le secours du pape Léon XIII qui confirma la sentence parisienne.
Désespérance… ;-)
Le prince « Eddy » dut se rabattre sur Mary de Teck, et Hélène sur un cadet de Savoie.
Cent trente ans plus tard, quand on sait que plus rien ne distingue la messe anglicane de la messe catholique de rite ordinaire, sauf que la première fait communier sous les deux espèces, on ne peut que se dire : tout ça pour ça…
Mayg
18 février 2013 @ 20:32
C’est sure que passer du prince de Galles au duc d’Aoste, on descend d’un cran…
Philibert
19 février 2013 @ 16:52
Il y a cent trente ans, il n’y avait aucune espèce de contact organisé entre les Anglicans et les Catholiques. Les premiers contacts, bien timides, ont eu lieu entre 1921 et 1926 et sont entrées dans l’histoire sous le nom de « Conversations de Malines », lesquelles se sont d’ailleurs arrêtées à la mort du cardinal Mercier.
À la fin du XIXème siècle, le mur érigé par Henri VIII à partir de 1531 est toujours bien là, intact. C’est ce qui explique la situation que vous détaillez…
Luise
20 février 2013 @ 10:37
second mari (1936): Otto Campini
Philibert
17 février 2013 @ 10:50
Depuis toujours, je me demandais pourquoi le fils aîné de la princesse Astrid s’appelle Amedeo, prénom inconnu chez les Saxe-Cobourg.
Maintenant, j’ai enfin la réponse : c’est le prénom du prince Amédée de Savoie-Aoste, grand-père maternel de son père !
Je note par ailleurs que ce prénom Amedeo est porté par pas moins de trois arrière-petits-fils du prince Amédée de Savoie-Aoste…
visder
17 février 2013 @ 11:07
zeugma, vous confondez Anne avec Hélène de france, mère du Duc d’Aoste fille du Comte de Paris elle aussi, mais pas le même!, elle ne refusait pas de faire la référence, elle évitait le plus possible d’avoir à le faire!!, en évitant le plus possible d’être en présence de la reine d’Italie ; nuance importante!!!!!
COLETTE C.
17 février 2013 @ 12:25
Merci pour cette généalogie, qui me permet de connaître, entre autres, la famille de l’époux de la princesse Astrid de Belgique.
Charles
17 février 2013 @ 13:44
Merci Regine et Corentine pour la descendance de la princesse Anne de France et du Duc d’Aoste.
corentine
17 février 2013 @ 13:48
pour vous Charles
Charles
18 février 2013 @ 17:20
Merci encore Corentine
Mayg
17 février 2013 @ 14:15
C’est vrai qu’ils forment un beau couple sur la photo, dommage que la princesse Anne fût veuve aussi tôt.
Si je comprends bien l’archiduc Lorenz, épouse de la princesse Astrid de Belgique est son petit fils, et l’arrière petit-fils du duc et de la duchesse de Guise.
aubert
18 février 2013 @ 13:31
Quelle déception Mayg. Vous ne l’auriez pas cru si proche des Orléans !
Mayg
18 février 2013 @ 16:27
Où avez vous de la déception de mon côté ???!
Désolé de vous décevoir mais c’est loin d’être le cas.
D’autant plus que la première reine des Belges était une Orléans, donc…
LPJ
18 février 2013 @ 21:12
Les Orléans ayant été prolifique, il y eut donc de nombreuses princesses à marier. La plupart firent des mariages égaux. Et de ce fait elles eurent de nombreux descendants dans les familles impériales et royales.
Tout cela est venu que Louis-Philippe 1er a bien marié ses enfants. Ensuite un certain nombre d’unions entre cousins permirent de multiplier les belles alliances.
LPJ
18 février 2013 @ 21:13
Et par cette reine des Belges, les Princes Napoléon descendent également des Orléans.
aubert
19 février 2013 @ 12:50
Parce qu’à partir de vos commentaires habituels concernant les Orléans je vous croyais dépitée de cette alliance.
Pardonnez mon procès d’intention.
*gustave de montréal
17 février 2013 @ 15:32
Quel beau couple ! oh! oh! oh!
Philippe D
17 février 2013 @ 16:40
Les soeurs du comte de Paris étaient de magnifiques Princesses Royales
Caroline
17 février 2013 @ 17:23
Vive notre talentueuse Corentine pour sa recherche inlassable en généalogie dans le site de notre Régine!
Julien
18 février 2013 @ 00:06
Les liens dynastiques entre les familles royales française et italienne m’ont toujours fascinés, merci pour ces informations!
LPJ
18 février 2013 @ 13:55
Les Orléans ont fourni trois épouses aux Savoie-Aoste.
Il y eu d’abord Hélène puis Anne et enfin Claude (qui divorça de l’actuel Duc d’Aoste).
A noter que le fils ainé du Duc d’Aoste actuel est l’époux d’une Princesse de Grèce dont la grand-mère était la soeur de la Princesse Anne.
Julien
18 février 2013 @ 15:55
Je faisais justement allusion à ces unions, dont j’ai déjà eu connaissance, mais merci pour votre commentaire :)
LPJ
18 février 2013 @ 09:53
De belles unions, la plupart dans le gotha pour cette descendance, tout au moins dans celle de la fille ainée.
A noter que le Comte Riprand von Arco-Zinneberg descend par ses deux parents des Habsbourg et de par sa mère du dernier roi de Bavière.
Le Comte Rodolphe Vincens de Causans est le cousin, par les Dampierre, de l’ainé des Bourbons, Louis, duc d’Anjou. Il cousine également par les Dampierre, et de façon plus proche, avec Eric Quérénet Onfroy de Bréville, lui-même marié à la Princesse Caroline Napoléon (soeur du chef de la maison impériale et nièce du chef des Bourbon-Siciles).
LPJ
18 février 2013 @ 13:49
Un autre lien intéressant : l’épouse de l’Archiduc Martin est la soeur de l’épouse du chef de la maison impériale d’Allemagne et royale de Prusse. (elle a une autre soeur mariée à l’héritier des Princes de Wied et deux frères encore célibataires ; son père est chef de la maison d’Isenburg).
aubert
19 février 2013 @ 13:51
LPJ. Voilà pourquoi les mésalliances sont agaçantes. On ne peut plus jouer au petit jeu des parentés.
LPJ
19 février 2013 @ 14:10
C’est bien le problème Aubert.
En tant qu’amateur de généalogie, j’aime bien ce petit jeu. Mais parfois on trouve des choses intéressantes même dans le cas de mariages qui paraissent pas au critère d’alliance égale.
Si on prend le Comte Riprand von Arco-Zineberg époux de l’Archiduchesse Marie-Béatrice d’Autriche-Este, on s’aperçoit que ses deux parents descendent de la maison d’Autriche et que sa mère est la petite-fille du dernier roi de Bavière.
Autre exemple : Eric Quérenet Onfroy de Bréville époux de la Princesse Caroline. C’est un Quérenet, famille bourgeoise, dont le père (ou le grand-père) a obtenu l’adjonction du nom maternel d’Onfroy de Bréville (noblesse éteinte dans les mâles). On se dit qu’on ne trouvera guère de cousinage royaux. On se trouve. Déjà Eric Quérenet Onfroy de Bréville a dans son ascendance divers personnages qui ont marqué leur époque (le dessinateur JOB (pour Jacques Onfroy de Bréville), Vaubanc et d’autres). Mais par une alliance Dampierre, il cousine avec Louis de Bourbon (le prétendant contesté par les orléanistes) et avec le Comte Rodolphe de Vincens de Causans qui a épousé une Princesse de Bourbon-Siciles (cousine elle-même de la Princesse Caroline Napoléon).
Il y en a d’autres comme le Prince Nicolas de Grèce dont l’épouse, rotu^rière, qui par sa grand-mère est rattachée au gotha.
Carole
19 février 2013 @ 16:02
à LPJ, Aubert, et tout ceux qui s’intéressent aux origines et alliances étonnantes,
je n’ai toujours pas eu de réponses et d’éclaircissement sur le cas d’Henri .. de Montpezat
condition de sa naissance, statut, reconnaissance paternelle, etc…
corentine
22 février 2013 @ 12:28
complément :
la seconde fille du prince Luis-Alphonso de Bourbon Deux Siciles, (fils de Maria-Cristina de Savoie Aoste) se prénomme Marie-Isabelle. Elle est née en décembre 2012