La princesse Marie Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, immortalisée par Thomas Lawrence en 1825 alors qu’elle a 25 ans et est veuve depuis 2 ans. L
La princesse Marie Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, immortalisée par Thomas Lawrence en 1825 alors qu’elle a 25 ans et est veuve depuis 2 ans. L
Jean Pierre
26 janvier 2019 @ 07:54
On la disait sotte nous la découvrons ingénue,
Robespierre
26 janvier 2019 @ 11:14
Le problème c’est qu’elle n’avait pas bcp d’instruction. En arrivant en France elle ne parlait pas le français et n’en avait que des notions. Ce n’était pas Marie-Louise qui parlait plusieurs langues et pouvait s’exprimer en latin. Mais c’était une jeune femme agréable, aimant s’amuser et pas confite en dévotions comme sa belle-soeur. En fait c’était une femme qui avait la joie de vivre.
Gérard
26 janvier 2019 @ 16:20
Oui mais elle était est aussi mal élevée, inconstante, c’est peut-être pour ça que le peuple au début l’aima bien.
Muscate-Valeska de Lisabé
28 janvier 2019 @ 15:15
Sympa pour le Peuple,Gérard…ne pas confondre Peuple et populace,m’Ami.On peut être du Peuple sans avoir des goûts populaciers.
Gérard
29 janvier 2019 @ 21:20
Le peuple est un mot qui peut avoir diverses connotations mais dans mon esprit il demeure d’abord le peuple d’un pays, il n’y a pas de pays sans peuple et le peuple désigne l’ensemble de la population, les riches et les pauvres, ceux qui sont de familles importantes et ceux de familles modestes, les intellectuels et les manuels, bref tout le monde et ici le peuple c’était aussi son beau-père.
Mais les peuples sont inconstants comme les hommes et les femmes qui les composent.
Pauline de Roby
26 janvier 2019 @ 09:05
Un tableau très connu. La duchesse a eu une vie agitée après des débuts qui semblaient prometteurs.
nozzari
26 janvier 2019 @ 09:29
Pour ceux qui passent par Bordeaux, je conseille le musée des Arts Décoratifs. Il comporte une série de vitrines consacrées aux membres de la famille royale avec des petits objets commémoratifs et des caricatures savoureuses. La plus célèbre étant « La Duchesse d’Angoulême faisant son regard significatif ».
Il y a justement un tableau représentant la Duchesse de Berry regardant les côtes de France lors de son départ en exil. On ne connait ni le peintre ni le commanditaire mais le jeu est d’y trouver les incohérences .
Robespierre
26 janvier 2019 @ 09:30
elle ressemblait beaucoup à Marie Louise je trouve. Même si après son remariage elle a été jetée par la famille de son mari (elle aurait dû rester veuve evidemment) elle parvint )à se reconstruire une vie heureuse avec le comte Lucchesi Palli. Elle en eut plusieurs enfants. Elle est l’ancêtre de tous les Bourbon-Parme qui peuplent la planète.
Charles
26 janvier 2019 @ 14:34
La Princesse est aussi l’ancêtre du nouveau Chef de la Maison de France
Mayg
27 janvier 2019 @ 16:35
C’est plus fort que vous Charles, toutes les occasions sont bonnes pour faire de la propagande pro Vendôme !
Neoclassique
26 janvier 2019 @ 10:17
Ce portrait montre à merveille l exceptionnelle fraîcheur de la jeune princesse de 27 ans .
C est elle meme ui demanda au peintre de la portraiturer lorsqu il vint à Paris pour faire le grand portrait en pied du roi Charles X commandé par le roi George IV et qui figure aujourd hui dans le grand salon Water loi du château de Windsor.
En signe de délicatesse, la princesse se coiffa pour l occasion d un turban à l ecossaise dont la mode triomphait alors.
Ce tableau est aujourd hui conservé à Versailles
Muscate-Valeska de Lisabé
26 janvier 2019 @ 10:36
Ces derniers jours,nous avons de très beaux documentaires sur l’art royal diffusés par la chaîne Histoire.. coïncidence,ils ont parlé hier de Thomas Laurence.
Kardaillac
26 janvier 2019 @ 12:17
Personnage romanesque de forte volonté. Quand tous se couchaient déjà, elle luttait encore.
Ghislaine-Perrynn
26 janvier 2019 @ 14:51
Fraîcheur , hum, des yeux cernés et globuleux. Problème de thyroïde ?
Vieillebranche
26 janvier 2019 @ 17:07
Qu’en est il de la rumeur quilui preta des amants du vivant de son epoux, d’où un doute sur la légitimité du fameux « enfant du miracle » né posthume ?…
Robespierre
27 janvier 2019 @ 06:23
Elle ne trompa pas son mari éphémère, où avez-vous entendu ça ? En fait ils s’entendaient très bien, même s’il la trompait ce qu’elle acceptait de bon gré. Après la mort de son mari, des femmes de Bordeaux (je ne suis pas sûr que ce soit cette ville) vinrent la trouver pour dire que le duc de Berry les avait mise enceintes toutes les trois et qu’elles demandaient une compensation financière. Alors que tout le monde se récriait, la duchesse réfléchit, calcula les dates et dit « C’est possible ».
Gérard
27 janvier 2019 @ 17:11
Le duc de Bordeaux ressemble à son père,
Son père à son frère…
Chantaient nos jeunes oncles quand nous étions enfants et que les grands-parents n’entendaient pas d’où je conclus que l’opinion publique de l’époque même avec grivoiserie considérait que le duc de Bordeaux était bien le fils de son père.
Naucratis
28 janvier 2019 @ 19:27
Tout est bon chez un orléaniste pour critiquer les Bourbons, même l’imagination la plus fétide.
Chambordien
27 janvier 2019 @ 10:43
Magnifique portrait de la mère du roi légitime Henri V !
« Seul homme de la famille » comme l’a dit Chateaubriand, elle combattit héroïquement pour la Légitimité lors du soulèvement de 1832, le dernier de la glorieuse chouannerie, violemment réprimé par le fils du régicide, le bourgeois Louis-Philippe, dont Jean d’Orléans est maintenant le représentant…
Gérard
27 janvier 2019 @ 17:22
Le gouvernement ne pouvait pas laisser la guerre civile s’installer en Vendée, la duchesse avait été prévenue par ses plus fidèles soutiens que son entreprise était vouée à l’échec sans concours extérieurs, surtout après sa tentative provençale, elle n’en a pas tenu compte et porte la principale part de la centaine de morts des deux côtés.
Robespierre
28 janvier 2019 @ 09:08
Cette équipée vendéenne fut en effet une mauvaise idée, à plusieurs points de vue. La duchesse se retrouva en prison. C’est lors de cette équipée qu’elle se retrouva enceinte, et on ne sait de qui. Un jeune diplomate napolitain se devoua pour faire croire qu’il avait épousé la veuve en secret et était le père de l’enfant (mais alors la conception avait dû se faire par correspondance…) et après la liberation de la princesse, le couple se forma vraiment et bizarrement fut heureux et il eut plusieurs enfants.
L’enfant mourut au berceau. Mais vous savez tout cela, Gerard.
Pendant pres de deux siècles on a supputé sur l’identité du père, et dernièrement une nouvelle bio de la duchesse de Berry parle d’un amoureux secret, le comte de Rosambo. Drôle de coïncidence, le bébé s’appelait Rosalie.
Gérard
30 janvier 2019 @ 13:40
Oui Robespierre, je ne savais pas pour Rosanbo. Il s’agit j’imagine de Louis dit Ludovic Le Peletier, comte puis sur le tard marquis de Rosanbo, né en 1800, mort en 1862 et qui succéda son père Louis VI Le Peletier comme marquis de Rosanbo en 1856. Ludovic était le petit-fils du grand Malesherbes.
Sa mère était Geneviève Henriette d’Andlau qui fut peinte par Mme Vigée Le Brun et était petite-fille d’Helvétius. Le marquis de Rosanbo fut pair de France le 17 août 1815 et à cette pairie fut attaché par ordonnance du 31 août 1817 un majorat au titre de vicomte. Ludovic épousa en 1825 Élisabeth de Mesnard, née en 1804, et qui mourra en 1836 et fut en 1830 dame pour accompagner Madame la duchesse de Berry. Elle était fille de Charles de Mesnard. Le comte Charles de Mesnard fut condisciple de Napoléon Bonaparte puis fit la campagne de 1792 avec les princes, se retira en Angleterre et épousa en 1806 une anglaise Sarah Mason veuve du général Bryan Blundell mort en 1799. Il accompagna ensuite le duc de Berry à Jersey puis à Cherbourg, et en 1816 fut nommé premier écuyer de la duchesse de Berry. Il était auprès du duc lorsque celui-ci fut assassiné et eut le temps de crier : À moi Mesnard, et de lui remettre le poignard qu’il avait arraché de sa poitrine.
Élisabeth Aglaé fille de Charles de Mesnard épousa donc Ludovic de Rosanbo. Madame, duchesse de Berry, était la marraine, et le duc de Bordeaux le parrain, de son fils Henri Charles Louis de Rosanbo né le 26 août 1826.
Mesnard était sous le charme de la duchesse mais un peu vieux et bougon, son gendre aussi était séduit et il avait accompagné la duchesse en 1831 dans son voyage dans les Deux-Siciles. Il était marié mais peut-être fut-il le père de l’infortunée Anne Marie Rosalie l’enfant de la Vendée qui mourut à trois mois.
M. de Mesnard depuis qu’il avait eu la certitude de l’accouchement, avait semble-t-il montré moins d’empressement et il dit selon le Journal du maréchal de Castellane, 1804-1862 : « J’étais le chevalier d’honneur de Mme la duchesse de Berry, mais je ne suis rien à la comtesse Lucchesi Palli. »
Le comte Lucchesi Palli lorsque l’enfant arriva à Palerme ne lui prêta aucune attention.
Rosalie ainsi prénommée pour sainte Rosalie de Palerme fut ondoyée à Blaye puis baptisée par le pape Grégoire XVI à Rome, elle serait rapidement décédée d’une maladie inflammatoire à Livourne et aurait été inhumée à Palerme au couvent des Capucins.
Charles X dira à Châteaubriand qui venait plaider la cause de la duchesse :
« M. de Châteaubriand, Mme la duchesse de Berry m’a profondément blessé.[…] L’acte, où est-il ? Il a fallu de l’argent. Enfin, c’est un tripotage. Personne ne croit à ce mariage. Je rends justice au courage de Mme la duchesse de Berry et j’ai pitié de ses malheurs ; mais si elle est mariée, elle ne saurait conserver son titre de princesse française. Qu’elle soit la comtesse Lucchesi Palli, princesse des Deux-Siciles, mais elle ne peut ni comme tutrice, ni comme Régente, signer des actes qui pour être validés exigeraient le contre-seing de M. Lucchesi. Le code ne reconnaît pas le mariage secret : ou Marie-Caroline est Mme Lucchesi, femme d’un étranger, et dès lors étrangère comme lui ; ou elle est Mme la duchesse de Berry, mère d’une bâtarde. Et comment voulez-vous qu’elle vienne ici ?… »
Soudain, Charles X parut s’adoucir : il se souvient du comte d’Artois :
« Mon cher Châteaubriand, il m’irait mal d’être sévère pour ces sortes de fautes, j’en ai trop commis dans ma jeunesse pour n’avoir pas appris à les excuser ; mais je suis vieux, je suis roi, je suis tuteur, je dois veiller aux exemples qui peuvent frapper une fille de quatorze ans, placée sous la protection de mes cheveux blancs. Mme la duchesse de Berry arrivant à Prague, portant dans ses bras une sœur de Mademoiselle ? Ça ne se peut pas. Qu’elle aille en Sicile, qu’elle y reste, il faut laisser grandir les enfants. » (Pages inédites des Mémoires d’outre-tombe).
Gérard
30 janvier 2019 @ 13:56
Veuillez ne pas voir l’accent circonflexe sur le nom du vicomte qui n’a pas lieu d’être pour cette famille.
Guy Coquille
27 janvier 2019 @ 21:45
Pour sortir un instant de votre monomanie contre la famille de France, je vous propose de méditer sur le fait que cette princesse romanesque, mais guère politique, demandait que l’on abroge les lois fondamentales du Royaume, (que vous devriez vénérer comme moi) afin d’accepter l’abdication du roi légitime Charles X et l’avènement du Duc de Bordeaux sous le nom de Henri V dès 1830. D’où l’appellation d’henriquinquistes. Mais d’accord avec vous pour décerner des noms d’oiseaux à Louis-Philippe, dont Jean d’Orléans n’est évidemment pas le « représentant », sinon, il serait Jean II et non Jean IV.
Naucratis
28 janvier 2019 @ 19:27
Défendre la famille de Bourbon n’est pas être contre la famille de France ! Au contraire l’aine des Bourbons est le chef de la famille de France par définition.
Guy Coquille
29 janvier 2019 @ 18:35
Alors, selon vous, le chef le la Maison de France serait le Comte de Bourbon-Busset? C’est lui qui, de manière indiscutable et sue de tous, est l’aîné des Bourbons et des Capétiens.