A Londres, la duchesse de Calabre et son fils le duc de Noto (au premier reng) ont assisté à une messe de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges. (Copyright photo : site de l’Ordre Constantinien de Saint Georges – Merci à Daniele Bonini/Regalisgenealogia)
neoclassique
17 février 2011 @ 08:44
du fait de l’existence de 2 ducs de Calabre comme chef de maison, quelqu’un peut-il me dire qui est le grand-maître de l’ordre Constantinien, branche de Naples?
Nemausus
17 février 2011 @ 09:31
Cette branche de la maison de Bourbon a aussi sa querelle de succession entre l’infant Charles d’Espagne duc de Calabre et le prince Charles des Deux-Siciles duc de Castro…
Alors qui est la grand maître légitime de l’ordre constantinien de St-Georges ?
Cet ordre dynastique, prétendument créé sous l’empereur Constantin, est placé sous la protection du Pape depuis 1718. Il est distinct de la couronne des Deux-Siciles.
Lors de la renonciation à ses droits au trône (perdu) des Deux-Siciles par le prince Charles en 1900 (du fait de la possible accession au trône d’Espagne de son épouse), nulle mention n’était faite de la grande maîtrise de l’ordre.
La querelle dynastique éclatant en 1960, le St-Siège a refusé de prendre parti pour l’un ou l’autre des prétendants (le duc de Calabre et le duc de Castro) chacun se déclarant grand maître de l’ordre. Le Pape a envoyé un prélat auprès des 2 chapitres se partageant entre les 2 prétendants.
Mais il existe une 3ème branche de cet ordre : en effet l’impératrice Marie-Louise duchesse de Parme a recréé cet ordre dans ces états en 1816 (d’où était issu originairement l’ordre) et dont la grande maîtrise est assumé de nos jours par les ducs de Parme (mais non reconnu par le St-Siège).
Caroline
17 février 2011 @ 10:53
Le duc de Noto n’est-il pas apparente a la famille royale d’Espagne?
Charles
17 février 2011 @ 11:37
Le prince Pedro, duc de Noto sera bientot pere pour la sixieme fois. Son histoire d’amour avec son Sofia Landaluce est belle. Ce couple si soude est desormais un exemple pour les jeunes couples du gotha.
La princesse Anne est desormais tres proche de la duchesse de Noto.
LPJ
17 février 2011 @ 12:40
Si la branche « espagnole » (son chef est en effet infant d’Espagne) est revenu sur la renonciation de leur aieul aux droits dynastiques napolitains, leurs soutiens sont toutefois peu nombreux. A l’exception de leur proche cousin le roi d’Espagne, les cours actuelles et les familles anciennement régnantes (dont le défunt Comte de Paris tant bien même que sa fille Anne était l’épouse de ce « prétendant »)ne reconnaissent pas cette prétention. C’est le Duc de Calabre (né en 1963) qui est reconnu comme l’était son père et son grand-père. Ce dernier n’a fait que tenir compte de la renonciation de son frère tout comme le chef de famille d’alors.
LPJ
17 février 2011 @ 12:43
Charles
J’adore vos commentaires. Mais parfois vos amnésies passagères m’amusent. Le couple « Noto » est sans nul doute très soudé.
Mais de là à être un exemple…. N’oublions pas que leur premier fils est né hors mariage.
N’oublions pas que l’exemplarité se juge au termpe d’une vie et non au cours.
LPJ
17 février 2011 @ 12:46
Une petite erreur d’inattention dans mon commentaire 5 : Charles de Bourbon-Siciles (né en 1963) n’est plus Duc de Calabre (titre traditionnel de l’héritier). Il a repris au décès de son père le titre aujourd’hui de courtoisie de Duc de Castro.
Audouin
17 février 2011 @ 13:32
LPJ (7)
C’est en hommage au dernier roi des Deux-Siciles, François II, que les chefs successifs de cette Maison, depuis Rénier ont adopté le titre de duc de Castro que le souverain détrôné avait pris en exil.
Audouin
Charles
17 février 2011 @ 14:11
LPJ,
Si le couple Noto rst désormais un exemple, c’est bien parce qu’il avait très mal commencé.
Comme quoi les retournements de situation peuvent toujours existés!
JAY
17 février 2011 @ 14:54
c est vraiment un jeu de grand hypocrisie !!!
L espagnole n est soutenu que par le Roi d Espagne !
qaudn au duc de Noto franchement disons simplement qu il est rentré dans le rang, apres j imagine, pas mal de disputes en famille etc !!
Louise.k.De France
17 février 2011 @ 15:06
Di diou!!!! Charles, vous avez réponse à tout! la vérité est que ce parfait exemple a eu un enfant hors mariage et qu’il lui a fallu des années pour assumer! j’espère pour mes fils, simples roturiers, autre chose en guise d’exemple!
Quant à la princesse Anne…(pétrie de qualités et de charité chrétienne) elle aussi a mis du temps….
Actarus
17 février 2011 @ 15:18
C’est amusant de voir Charles s’attendrir sur la réussite d’un mariage « inégal ». :)
L’espérance renaît dans les contes de fées. ;-)
André
17 février 2011 @ 16:28
Pourquoi cette cérémonie a eu lieu à Londres ?
Colette C.
17 février 2011 @ 20:21
Tous vos commentaires sont très instructifs!
LPJ
17 février 2011 @ 21:45
Merci Audoin pour cette précision.
C’est en effet une tradition dans nombre de familles royales pour le chef de famille que de porter en exil un titre. Et même pour des familles régnantes. C’était souvent une façon de pouvoir voyager incognito
Silvia
18 février 2011 @ 05:14
Oui, en effet, Actarus (11)! Cet attendrissement est certainement inattendu. Serait-il possible que c’est parce qu’il s’agit d’un petit-fils de feue Madame la comtesse de Paris?
neoclassique
18 février 2011 @ 10:43
Némausus 2
S’agissant de la branche parmesane de l’ordre Constantinien de St Georges, je ne sais pas si elle est reconnue ou non par le St Siège mais je sais qu’elle l’est du gouvernement italien.
L’ordre est attribué tous les ans par le duc de Parme depuis 1997, date du retour des Bourbon à Parme, à la fin septembre, dans la basilique magistrale della Steccata.
Il faut rappeler que tout le trésor de l’ordre Constantien, constitué par les derniers Farnèse, est toujours conservé dans la sacristie de ce sanctuaire insigne
Quelqu’un sait-il quelle est la basilique magistrale de l’ordre des Deux-Siciles?
parella
18 février 2011 @ 17:33
à Nemausus (2)
Cette branche parmesane de l’OCSG que vous nommez « troisième branche » est en ralité…la première. Elle fut, comme souvent dans ces cas là, beaucoup imitée mais jamais égalée ! Rappelons que l’OCSG que l’on a dit abusivement créé par l’empereur Constantin après sa vision du chrisme dans le ciel romain à la veille de sa victoire du pont Milvius sur Maxence en 312 après J.C. (et qui rappellerait les cinquante « protectores » – meilleurs guerriers de l’empereur – chargés de veiller sur le « labarum » – étendard sacré chargé du chrisme -) est apparu en fait beaucoup plus tard dans la descendance impériale de Bizance. Cet ordre et sa grande maîtrise furent cédés par le dernier Comnène en juillet 1697 à François Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, et le cas échéant à ses successeurs. Cette cession fut confirmée par l’empereur d’Autriche Léopold Ier de Habsbourg le 3 août 1699 et par le Bref Sincerae Fidei du pape Innocent XII du 24 octobre 1699. Ces documents précisent sans équivoque que l’OCSG relève de la grande maîtrise des Farnèse ou, le cas échéant, de leurs descendants ducs de Parme et Plaisance. Ces trois éléments (grande maîtrise de l’ordre, descendance Farnèse et titulature ducale de Parme et Plaisance) sont, dans ces textes, indissociables. Ce fait essentiel fut confirmé par la Bulle Militante Ecclesiae du 27 mai 1718 du pape Clément XI. A la mort du dernier duc de la famille Farnèse les duchés (et la grande maîtrise de l’OCSG) échurent en 1731 à l’Infant Charles de Bourbon, fils de Philippe V d’Espagne et d’Elisabeth Farnèse, du chef de sa mère héritière des duchés. Celui-ci abandonna les duchés en 1734 pour le trône des Deux-Siciles, les duchés devant alors revenir à son frère cadet l’Infant Philippe. Mais Charles continua à se parer du titre sans fondement de duc de Parme et de Plaisance (que l’on retrouve d’ailleurs toujours aujourd’hui dans la famille de Bourbon Deux-Siciles) en conservant abusivement la grande maîtrise de l’OCSG qu’il transféra à Naples malgré les protestations de son cadet, duc de Parme et Plaisance, puis du fils de celui-ci Ferdinand. En 1738 le premier traité de Vienne donna les duchés aux Habsbourg d’Autriche mais le traité d’Aix-la-Chapelle les rendit à Philippe de Bourbon en 1748. En 1758 Charles de Bourbon, roi des Deux-Siciles, devint roi d’Espagne sous le nom de Charles III. Il abdiqua alors à Naples en faveur de son 3° fils, Ferdinand, auquel il transmit aussi sa grande maîtrise usurpée de l’OCSG. Il mettait ainsi un terme définitif au lien entre l’OCSG et les duchés de Parme et Plaisance. Mais il annulait aussi la seule justification apparente de toute son action: la primogéniture! Le Saint-Siège reconnut l’OCSG napolitain mais sans annuler les dispositions d’Innocent XII et Clément XI… En 1816 l’ex-impératrice des Français Marie-Louise de Habsbourg se vit offrir les duchés de Parme et de Plaisance par le second traité de Vienne. Dès son installation elle rétablit l’OCSG parmesan au nom de sa titulature et de son ascendance farnésienne et en assuma la grande maîtrise. L’ordre retrouva son lustre mais aussi son siège spirituel de la cathédrale Santa-Maria de la Steccata. Certaines mauvaises langues prétendent qu’il s’agissait alors de la création d’un nouvel ordre de chevalerie n’ayant que le nom en commun avec celui des Farnèse! Il fut en tout cas confirmé, avec les privilèges de Santa-Maria de la Steccata, par une Bulle du pape Pie VII du 21 avril 1818. La cour de Naples protesta en vain mais finit par reconnaître son impossibilité de dénier à Marie-Louise, en tant que duchesse de Parme et Plaisance, le droit de concéder le même ordre de chevalerie.
Un modus vivendi s’est alors installé entre les cours de Naples et de Parme même si chacune prétendit à la légitimité de son propre ordre tout en tolérant l’autre. A la mort de Marie-Louise en 1847 Charles-Louis de Bourbon retrouva ses duchés et reprit…la grande maîtrise de l’OCSG.
Enfin, en 1951 l’Etat italien mit tout le monde d’accord en reconnaissant le caractère dynastique de l’OCSG dans ses deux branches, le droit par le chef de famille de nommer des chevaliers et en autorisant ceux-ci à porter les décorations de l’ordre. Mais la situation s’est compliquée du côté napolitain avec l’éclatement de la famille des Deux-Siciles en deux branches rivales brandissant chacune son propre OCSG. Sic transit gloria mundi…
Comme le rappelle neoclassique les biens de l’OCSG, constitués par les Farnèse à Parme, ont réintégré Santa-Maria de la Steccata grâce aux troupes révolutionnaires françaises qui envahirent Naples en 1799 et rendirent ces biens (emportés par Charles de Bourbon dans ses malles) au duc de Parme… Comme quoi la République sait parfois être bonne fille!
parella
18 février 2011 @ 17:34
à Nemausus (2)
Cette branche parmesane de l’OCSG que vous nommez « troisième branche » est en ralité…la première. Elle fut, comme souvent dans ces cas là, beaucoup imitée mais jamais égalée ! Rappelons que l’OCSG que l’on a dit abusivement créé par l’empereur Constantin après sa vision du chrisme dans le ciel romain à la veille de sa victoire du pont Milvius sur Maxence en 312 après J.C. (et qui rappellerait les cinquante « protectores » – meilleurs guerriers de l’empereur – chargés de veiller sur le « labarum » – étendard sacré chargé du chrisme -) est apparu en fait beaucoup plus tard dans la descendance impériale de Bizance. Cet ordre et sa grande maîtrise furent cédés par le dernier Comnène en juillet 1697 à François Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, et le cas échéant à ses successeurs. Cette cession fut confirmée par l’empereur d’Autriche Léopold Ier de Habsbourg le 3 août 1699 et par le Bref Sincerae Fidei du pape Innocent XII du 24 octobre 1699. Ces documents précisent sans équivoque que l’OCSG relève de la grande maîtrise des Farnèse ou, le cas échéant, de leurs descendants ducs de Parme et Plaisance. Ces trois éléments (grande maîtrise de l’ordre, descendance Farnèse et titulature ducale de Parme et Plaisance) sont, dans ces textes, indissociables. Ce fait essentiel fut confirmé par la Bulle Militante Ecclesiae du 27 mai 1718 du pape Clément XI. A la mort du dernier duc de la famille Farnèse les duchés (et la grande maîtrise de l’OCSG) échurent en 1731 à l’Infant Charles de Bourbon, fils de Philippe V d’Espagne et d’Elisabeth Farnèse, du chef de sa mère héritière des duchés. Celui-ci abandonna les duchés en 1734 pour le trône des Deux-Siciles, les duchés devant alors revenir à son frère cadet l’Infant Philippe. Mais Charles continua à se parer du titre sans fondement de duc de Parme et de Plaisance (que l’on retrouve d’ailleurs toujours aujourd’hui dans la famille de Bourbon Deux-Siciles) en conservant abusivement la grande maîtrise de l’OCSG qu’il transféra à Naples malgré les protestations de son cadet, duc de Parme et Plaisance, puis du fils de celui-ci Ferdinand. En 1738 le premier traité de Vienne donna les duchés aux Habsbourg d’Autriche mais le traité d’Aix-la-Chapelle les rendit à Philippe de Bourbon en 1748. En 1758 Charles de Bourbon, roi des Deux-Siciles, devint roi d’Espagne sous le nom de Charles III. Il abdiqua alors à Naples en faveur de son 3° fils, Ferdinand, auquel il transmit aussi sa grande maîtrise usurpée de l’OCSG. Il mettait ainsi un terme définitif au lien entre l’OCSG et les duchés de Parme et Plaisance. Mais il annulait aussi la seule justification apparente de toute son action: la primogéniture! Le Saint-Siège reconnut l’OCSG napolitain mais sans annuler les dispositions d’Innocent XII et Clément XI… En 1816 l’ex-impératrice des Français Marie-Louise de Habsbourg se vit offrir les duchés de Parme et de Plaisance par le second traité de Vienne. Dès son installation elle rétablit l’OCSG parmesan au nom de sa titulature et de son ascendance farnésienne et en assuma la grande maîtrise. L’ordre retrouva son lustre mais aussi son siège spirituel de la cathédrale Santa-Maria de la Steccata. Certaines mauvaises langues prétendent qu’il s’agissait alors de la création d’un nouvel ordre de chevalerie n’ayant que le nom en commun avec celui des Farnèse! Il fut en tout cas confirmé, avec les privilèges de Santa-Maria de la Steccata, par une Bulle du pape Pie VII du 21 avril 1818. La cour de Naples protesta en vain mais finit par reconnaître son impossibilité de dénier à Marie-Louise, en tant que duchesse de Parme et Plaisance, le droit de concéder le même ordre de chevalerie.
Un modus vivendi s’est alors installé entre les cours de Naples et de Parme même si chacune prétendit à la légitimité de son propre ordre tout en tolérant l’autre. A la mort de Marie-Louise en 1847 Charles-Louis de Bourbon retrouva ses duchés et reprit…la grande maîtrise de l’OCSG.
Enfin, en 1951 l’Etat italien mit tout le monde d’accord en reconnaissant le caractère dynastique de l’OCSG dans ses deux branches, le droit par le chef de famille de nommer des chevaliers et en autorisant ceux-ci à porter les décorations de l’ordre. Mais la situation s’est compliquée du côté napolitain avec l’éclatement de la famille des Deux-Siciles en deux branches rivales brandissant chacune son propre OCSG. Sic transit gloria mundi…
Comme le rappelle neoclassique les biens de l’OCSG, constitués par les Farnèse à Parme, ont réintégré Santa-Maria de la Steccata grâce aux troupes révolutionnaires françaises qui envahirent Naples en 1799 et rendirent ces biens (emportés par Charles de Bourbon dans ses malles) au duc de Parme… Comme quoi la République sait parfois être bonne fille!
Pardon pour la longueur de cet exposé mais il résume une situation pour le moins complexe.
Audouin
18 février 2011 @ 18:04
neoclassique (18)
La basilique magistrale de l’Ordre sacré et militaire constantinien de Saint Georges est la basilique Santa Chiara de Naples où ont été regroupés les restes de la plupart des membres de la Maison royale des Deux-Siciles.
Par bulle du 12 mars 1730, le pape Clément XI a conféré la dignité de Grand Maître au roi de Naples et de Sicile Charles de Bourbon, futur Charles III d’Espagne. Depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui, le Grand Magistère de l’Ordre appartient au chef de la Maison royale de Bourbon des Deux-Siciles.
Le Grand Prieur, toujours un cardinal, est nommé par le Souverain Pontife. Actuellement, il s’agit de Son Eminence Révérendissime, le Cardinal Albert Vanhoye SJ Bailli Grand Croix de Justice.
Le « Sacro militare ordine costantiniano di San Giorgio » a été reconnu par l’Etat italien en 1951.
En 1986, le président de la République italienne Cossiga a été fait chevalier par le prince Ferdinand de Bourbon, duc de Castro.
Audouin
Laure-Marie Sabre
18 février 2011 @ 20:27
A Louise k. (11) : il semble que ce soit Sofia qui n’ait pas souhaité épouser Pedro lorsqu’ils ont eu cet enfant. En l’occurrence, il semble qu’il n’ait pas grand chose à se reprocher puisque c’est lui qui a élevé l’enfant dans ses premières années, seul.
Louise.k.De France
18 février 2011 @ 22:01
Laure-Maie de Sabre,
peut-être avez-vous raison, mais l’existence de cet enfant a été bien cachée, peut être parce qu’il a été conçu hors mariage, chose certainement impensable dans cette famille très catholique!
parella
18 février 2011 @ 22:18
A Audouin:
L’Infant Charles de Bourbon n’était pas roi des Deux Siciles en 1730 pour la bonne raison qu’il n’avait même pas encore pris possession de ses duchés de Parme et Plaisance. Il ne fut reconnu grand maître de l’OCSG par le pape qu’en tant que duc de Parme. Il ne devint roi des Deux-Siciles qu’en 1734 opérant alors le transfert de l’ordre dont je parle plus haut. Nous sommes assez éloigné de votre raccourci historique.
neoclassique
19 février 2011 @ 14:38
Audouin 20
pour une fois il me semble que vous vous trompez dans votre commentaire.
La bulle de Clément XI ne date pas de 1730 mais de 1718 et cnfère la grande maîtrise de l’ordre non pas à Charles de Bourbon qui ne monte sur le trône parmesan qu’en 1731 mais à François Farnèse.
Audouin
19 février 2011 @ 16:13
Parella (23)
Mon texte est effectivement affecté de deux fautes de frappe: la Bulle papale confirmant la dignité de Grand Maître de l’Ordre Constantinien au roi de Naples et de Sicile, Don Carlo VII (Charles de Bourbon) est de Clément XII (et non XI, mort en 1721) et date du 12 mai 1738 (et non du 12 mars 1730).
Je prie les lecteurs de bien vouloir m’en excuser.
Audouin
Sigismond
19 février 2011 @ 16:47
Charles (4)
Une fois n’est pas coutume, j’ai beaucoup apprécié votre commentaire sur le beau couple formé par le duc et la duchesse de Noto, héritiers présomptifs du chef de la Maison royale des Deux-Siciles. S.A.R. Mgr le duc de Calabre, grand-maître de l’ordre Constantinien de Saint-Georges, peut être fier de son fils et de sa belle-fille, qui sauront lui succéder dignement pour incarner l’héritage de tous les rois de l’une et de l’autre Sicile.
Sigismond
19 février 2011 @ 17:13
LPJ (7)
Audouin (8) (20)
L’État présent de la Maison de Bourbon dit que « Tous les princes des Deux-Siciles ont renoncé le 28 février 1941 [jour de la mort d’Alphonse XIII, est-ce une coïncidence ?] à tous leurs droits subsistants au duché de Castro » et que le duc de Calabre († 1964) « a confirmé cet abandon du titre de Castro » en 1960.
LPJ
19 février 2011 @ 18:35
Sigismond
Comme je l’ai indiqué « duc de Castro » est désormais un titre de courtoisie utilisé par le chef de famille par tradition familiale.
Nemausus
20 février 2011 @ 10:44
Parella et Néoclassique,
mon message n’avait pour but que d’indiquer l’existence de 3 branches actuellement au sein de cet ordre sans prendre partie pour l’un ou l’autre.
Puisque le St-Siège et l’état italien reconnaissent cet ordre comme familial, il apparaît donc que les nominations par les 3 chefs sont donc légitimes… même si l’éclatement de la branche napolitaine est dommageable…
Que se passera t-il lorsque le fils aîné du prince Pierre des Deux-Siciles duc de Noto deviendra l’aîné de cette branche alors qu’il est né hors mariage ? de nouvelles contestations au sein de la famille ?
corentine
16 mars 2011 @ 12:20
la plus capetienne des princesses du Gotha
elle descend des Bourbon Deux Siciles, des Bourbon d’Espagne (Alfonso XII), des Bourbon de France (Charles X), des Bourbon Parme, des Orléans et des Orleans Bragance