A l’occasion du 90ème anniversaire du décès de l’empereur Charles d’Autriche sur l’île de Madère, plusieurs membres de la famille impériale avaient fait le déplacement jusqu’à Funchal où ils furent accueillis par les autorités locales. L’archiduc Karl, son frère l’archiduc Georg et l’archiduc Carl Christian de Habsbourg-Lorraine faisaient notamment partie de ce voyage du souvenir. Le duc de Bragance était également présent. (Source et plus de photos : site consacré à la famille royale de Portugal)
Charles
4 avril 2012 @ 11:39
Lors d’une récente conference à Paris, l’archiduc Rudolf nous avait retracé les derniers jours de l’empereur Charles à Funchal.
L’archiduc Rudolf avait beaucoup interogé sa grand-mère l’imperatrice Zita et son oncle l’archiduc Otto car son père l’archiduc Charles-Louis était trop jeune au moment du deces de l’empereur Charles pour s’en souvenir.
L’archiduc Rudolf avait aussi recueilli les confidences d’une ancienne gouvernante, présente auprès de l’empereur Charles les jours précédents sa mort.
Le récit était poignant, bouleversant. L’empereur et l’imperatrice vivaient dans un total dénûment. Ils manquaient de tout. Ils vivaient dans une maison froide et humide et surtout manquaient de nourriture. Les princes ne mangeaient pas à leur faim. L’empereur était donc très faible.
L’empereur ne s’est jamais plaint une seule fois même lorsqu’il était au plus mal. L’empereur et l’imperatrice priaient pour leur pays et pour leur peuple sans se soucier de leurs problèmes pourtant nombreux. Ils n’avaient, selon eux,
pas le droit de se plaindre.
L’empereur et l’imperatrice ont agi en chrétien tout au long de leur vie, quelque soit les circonstances.
Après avoir entendu durant deux heures l’archiduc Rudolf évoquer ses grands-parents, on comprend mieux le sens du procès en béatification et en sainteté engagé pour ce couple impérial et royal, hors du commun.
Mélusine
4 avril 2012 @ 16:08
Quel destin et quel sort injuste pour l’empereur Charles, cet homme de paix et de foi, généreux, contraint à l’abdication et chassé de son pays auquel il s’était tellement dévoué. Mort si jeune, dans la souffrance, à 35 ans ! Sans avoir revu sa patrie.
Audoiun
4 avril 2012 @ 20:41
Monsieur Charles
« …quelles que soient les circonstances. »
Cela va mieux ainsi, non?
Charles
5 avril 2012 @ 11:48
Encore faudrait-il savoir orthographier correctement son prénom !
Kalistéa
5 avril 2012 @ 12:37
Bravo ,Charles! Il faudrait vraiment en finir avec ces instituteurs à la retraite, enfoncés dans leur déformation professionnelle, qui traquent la moindre photte d’aurtaugraffe, pour qoi faire? je me demande s’ils croient ainsi humilier et réduire au silence quelqu’un dont les posts ne conviennent pas à leur façon de penser?
En tout cas ,on peut aussitot leur clouer le bec sans tarder ,comme vous l’avez fait car personne n’est à l’abri avec ce clavier,et surtout pas les débiles mentaux!
Bonne journée à tous! K
aubert
5 avril 2012 @ 13:34
Bravo Kalistéa y fo pa i allé avec le do de la kuyère avec cé doneur de…lecon.
Audoiun
5 avril 2012 @ 14:38
Pauvre Kakalistéa
Il en faudrait plus que vos glapissements de furie pour me faute taire!
Audouin
Audouin
5 avril 2012 @ 14:43
Kakalistéa
… »pour me faire taire », bien sûr. N’allez surtout pas japper après cette nouvelle coquille!
Audouin
Kalistéa
7 avril 2012 @ 10:52
Cher Au dou doux ,oin ,ouin
bonjour vous ètes bien aimable ,comme vos congénères d’ailleurs , je ne glapis pas mais vous par contre vous brayez…
Et ,expliquez-nous pourquoi vous ,il vous est permis de faire des coquilles (desquelles vous vous excusez longuement et il faut avouer qu’il y a certainement plus intéressant à lire!), alors que les autres sont vertement tancés lorsque cela leur arrive.
En outre ,quand vous voulrez faire montre d’un peu d’esprit ,vous copiez les idées des autres.
Voulez.
Audouin
7 avril 2012 @ 18:58
Charles maîtrise mal les règles grammaticales, mais chez vous, Kakalisteria, les à-peu-près de votre vocabulaire sautent aux yeux et vous conduisent à de comiques contre-sens. Ainsi, Kakalisteria, vous confondez BRAYER avec son paronyme BRAILLER!
C’est vrai que vous ne pouvez pas tout savoir. Raison de plus pour vérifier le sens des mots que vous employez. Pour votre gouverne, je vous signale aimablement qu’un brayer est un bandage pour contenir les hernies, ou une baudrier de cuir servant à porter une bannière, ou une courroie qui maintient le battant d’une cloche ou encore, paraît-il, le cul d’un oiseau…
Ne me remerciez pas de ces quelques notes dont, je l’espère, vous ferez votre miel. C’est gratuit.
Audouin
Kalistéa
8 avril 2012 @ 21:05
Merci quand mème à un fort passionné du DICTIONNAIRE,je préfère nettement qu’on me réponde comme çà à une nouvelle coquille de ma part . oui ,hélas j’en fais souvent …comme vous ,entre autres.
Bonnes Pàques Audoin ,vous voilà revenu à de meilleures manières.Continuez mon enfant!
Nemausus
5 avril 2012 @ 14:39
vu que les gens de votre camp pratiquent la même chose de relever les fautes d’orthographe, vous et vos amis êtes mal venus de venir vous plaindre… surtout en employant des termes injurieux… y compris pour les personnes handicapées… mais c’est dans la droite ligne du terme « débile » tant apprécié par les membres de votre secte !
aubert
6 avril 2012 @ 12:07
Némausus ce post traite des Hasbourg et non des Bourbon, alors ne vous fachez pas.
Audouin
5 avril 2012 @ 14:49
Ma pauvre Kakalistéa
Il en faudrait plus que ces glapissements de harpie hystérique pour me faire taire!
Audouin
philippe gain d'enquin
5 avril 2012 @ 19:26
Ceux dont vous parlez m’agacent souvent mais je m’élève véhémentement contre vos appréciations, qui relues pourraient vous apparaître puériles! Une société, une civilisation, une culture, se jugent, s’estiment, s’appréhendent à l’aune de leur orthographe, de leur syntaxe, de leur bien parler et de leur bien écrire. Votre laxisme – inscrit dans la bienpensance informatique, googelienne, text(o)uelle etc. adapte une méconnaissance d’élémentaires connaissances de l’écrit à l’air du temps qui par définition, ici, n’a pas à avoir cours. Certes, moi même non exempt d’erreurs que j’affecte au clavier de mon ordi… je peux vous sembler pédant, mais trop c’est trop! Il reste à concevoir que la fougue vous a dépassée, submergée, égarée – ce dont je doute – mais de grâce rendez à vos « têtes de turcs » pour rester dans la note de la semaine, d’avoir été, d’être, de pouvoir être, ce que vous leur reprochez d’être ou d’avoir, de pouvoir, être. Le savoir doit se transmettre et certainement pas dans la facilité et l’oralité la plus immédiate, pour ne point dire « primaire » . Cela aussi se saurait! Pour info, je ne suis pas instituteur et ne l’ai jamais été! Bien à vous, PGE.
aubert
6 avril 2012 @ 11:59
Chère Kalistéa. Ceux qui vous réprimandent oublient qu’il reste inconvenant de faire remarquer publiquement les fautes d’orthographe.
Cela n’a rien à voir avec la défense de notre langue mais plutôt avec l’éducation.
Alexis R
6 avril 2012 @ 17:14
Cher Aubert,
Les écrits venimeux de cet excellent Audouin montre la vraie mesure de son personnage. Le manque d’éducation que vous soulignez justement est très comique lorsque l’on devine les efforts que fait ce même personnage pour tenter de manier la langue de manière « aristocratique ». Le résultat est d’un ridicule fini.
Bien à vous,
Alexis R.
Audouin
12 avril 2012 @ 18:19
Alexis R
Vous vous ridiculisez vous-même , mon petit père! Un élève de CM2 sait que le verbe s’accorde toujours avec le sujet. Pas vous.(Cf. votre première phrase) Ce qui devrait au moins vous retenir de tenir des propos vipérins auxquels on ne peut opposer que le mépris…
Audouin
Alexis R
13 avril 2012 @ 16:38
… mépris que vous êtes bien en peine de m’appliquer, mon bien cher fils….
Alexis R.
Audouin
5 avril 2012 @ 14:31
Mon pauvre Monsieur Charles
La différence, et elle est énorme, entre vous et moi, c’est que vous avez commis une impardonnable faute de français alors que moi j’ai simplement fait une faute de frappe. Votre réaction infantile montre bien que vous avez été touché et m’incite à penser que la prochaine fois vous ne commettrez plus la même bourde. Quand on se veut le porte-parole de la famille dite « de France », on s’efforce d’écrire dans un français châtié…
Audouin
Kalistéa
11 avril 2012 @ 18:54
Ah! je vois que Audouin n’a pas fini de braire ,çà n’en finit vraiment plus!
Quand donc serons-nous délivrés de ces brailleurs de profession?
Ceux qui prétendent avoir (dans leur modestie) un langage chàtié,ne montrent le plus souvent qu’une intelligence…d’àne bàté!
Audouin
12 avril 2012 @ 18:35
La KKlisteria a encore frappé. Je suis immunisé en ce qui me concerne. Mais si vous continuez ainsi, Mémé KK, vous allez périr étouffée par votre propre fiel.
Audouin
erwan
4 avril 2012 @ 22:34
Si la béatification dépend de tels récits partiaux les procès vont se multiplier. Je peux comprendre la sainteté de l’empereur. J’ai beaucoup plus de difficulté à estimer celle de son admirable épouse.
Kalistéa
5 avril 2012 @ 12:43
Exactement Erwan!
La grande famille des rois devrait se contenter de Saint Louis,ste Jeanne de France (fille de Louis XI) saint Alphonse D’Aragon…Ste Elisabeth de Hongrie et j’en laisse…Sans parler des béatifiés et des bienheureux !
Bonne journée ,cher ami.K.
aubert
5 avril 2012 @ 13:42
Après un total dénuement les Hasbourg, semblent s’être bien refaits en quelques décennies. De nombreuses familles modestes seraient ravies de connaître leur recette.
ARAMIS
6 avril 2012 @ 13:57
Oui il y a quelque chose qui m’échappe et sur lequel je serais heureux que les spécialistes en Habsourg m’informent : on parle d’un dénuement si total qu’ils n’avaient pas de quoi se nourrir (pas de quoi manger à leur faim comme il est dit plus haut ? ou pas de quoi manger comme du temps où il régnaient à Vienne ? la nuance serait d’importance…). Et puis la famille semble s’être bien refaite depuis, tout de même (si j’ai bon souvenir les obsèques de l’impératrice Zita avaient été payées par la famille et elles étaient somptueuses). Comment la situation s’est elle retournée ? Ont-ils recouvré des biens confisqués un temps ? leur travail seul a-t-il suffi ? un miracle post mortem de Charles ? je n’ai pas souvenir que les très intéressants reportages d’il y a quelques semaines sur la mort de Charles aient abordé vraiment la question et ce n’était d’ailleurs pas le sujet (étaient abordés des points sur des détournements frauduleux de la part de personnes indignes de confiance, mais pas la manière dont une certaine aisance avait pu être retrouvée).
Mais peut être les Habsbourg n’ont-ils pas retrouvé de fortune , peut être pas même d’aisance ? quiconque nous informe avec précision sur les mérites béatifiques de Charles voire de Zita doit en savoir suffisamment aussi sur ce point là pour nous renseigner. Merci par avance.
Cosmo
8 avril 2012 @ 15:50
Cher Aramis,
Pour avoir pas mal travaillé sur le sujet, et connaître un peu les choses et les personnes dont vous parlez, je me permets de vous donner les précisions que vous demandez.
Il y avait deux situations différentes à la fin de la monarchie. Les membres de la Maison d’Autriche qui sont restés dans le pays après avoir reconnu la république autrichienne ont pu conserver leurs biens privés, ceux qui sont partis en exil ou n’ont pas reconnu la république ont vu leurs biens confisqués. Ce dernier cas fut celui de l’Empereur et de sa famille proche.
Il y eut le « Fonds Marie-Thérèse », constitué au XVIIIème siècle avec la dotation énorme que reçut François-Etienne de Lorraine pour l’abandon de son duché. Les archiducs et archiduchesses d’Autriche qui ne recevaient pas de pension de la cassette impériale recevaient des subsides du Fonds Marie-Thérèse, ce dernier bien que privé a été nationalisé en 1919 et c’est ce qui fait l’objet de la réclamation actuelle de la famille.
L’Empereur Charles est mort dans le dénuement total car ses biens avaient été confisqués et la Conférence de Ambassadeurs avait décidé d’une indemnité qui devait lui être allouée pour la perte de tous ses trônes. Cette indemnité fut mise à la charge des états successeurs de la Monarchie, savoir, Italie, Yougoslavie, Roumanie, Tchécoslovaquie. Ils ne l’ont jamais payée. Les notes de l’Empereur furent payées à Funchal au début par le comte Joseph Karolyi, puis le comte cessa car sa fortune ne lui permettait pas d’entretenir ainsi tant de monde dans un pays étranger fort cher à l’époque. Il est effectivement mort dans la misère faute d’avoir eu de quoi payer un médecin, qui de toutes façons s’ila avait été appelé serait venu gratis. La population de Funchal ignorait tout de leur dénuement.
L’Impératrice Zita a vécu dans le dénuement, ne recevant que quelques subsides de la noblesse hongroise et un peu de la cour d’Espagne. Lorsque les enfants durent aller à l’université, la famille se transporta en Belgique où la Reine Elisabeth, cousine germaine de l’impératrice, l’aida financièrement. Le gouverneemnt conservateur de l’Autriche, avant l’Anschluss, permit aussi à l’Impératrice d’avoir quelques petits revenus. Les nazis, puis les socialistes en 1945, cessèrent de verser les sommes dues.
L’Impératrice Zita apprit trés tôt à ses enfants qu’ils devaient travailler pour gagner leurs vies. Et c’est ce qu’ils firent. Ils firent aussi des mariages dans leur monde. Ses petits-enfants firent de même.
Un jour Feu l’Archiduc Rodolphe m’a dit « Vous savez,ce dont je suis le plus fier, ce n’est pas ma naissance car je n’y peux rien, mais c’est cette maison(nous étions chez lui à Bruxelles) que j’ai pu payer grâce au produit de mon travail pour abriter ma famille. » Et il a ajouté » Ma mère a toujours été extrêmement sévère avec nous, car elle exigeait que nous réussissions à être indépendants financièrement et cela seules de bonnes études pouvaient le permettre. »
Dernier détail, l’Impératrice refusait de prendre le taxi car cela coûtait trop cher à ses yeux. Ses enfants avaient mis au point un stratagème, le chauffeur demandait à la souveraine une somme dérisoire et ses enfants en catimini payaient le supplément.
Les Habsbourg n’ont jamais retrouvé leurs biens, même si la République autrichienne doit leur en rendre une partie. Ils travaillent et vivent comme les membres de la classe moyenne supérieure, aux revenus confortables mais sans vraiment être riches. Certains, comme les Archiducs Christian ou Lorenz, en épousant des filles de souverains sont plus à l’aise, car il y a du avoir une dot au moment du mariage, ou une partie de liste civile pour les devoirs accomplis par leurs éposues, mais ils doivent travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Les obsèques de l’Impératrice ont en effet été payées par la famille mais ils avaient les moyens de mettre chacun quelques milliers d’euros, sans être riches pour autant.
J’espère avoir répondu un peu à vos questions.
Bonnes Fêtes de Pâques
Cordialement
Cosmo
Aramis
9 avril 2012 @ 00:11
Grand merci cher Cosmo pour ces précisions utiles qui, comme toujours pour ce qui vient de vous, allient serieux, courtoisie, information puisée à bonne source et désarment le ton légèrement persifleur que j’avais utilisé dans mon message pour le pimenter un peu ! Joyeux temps pascal a vous et ceux qui vous sont chers!
Alexis R
10 avril 2012 @ 22:37
Cher Cosmo,
Merci pour ces précisions, qui recentrent un peu le débat.
Amicalement,
Alexis R.
Kalistéa
6 avril 2012 @ 22:26
Mon cher Aubert,il suffit peut-ètre seulement de ne se marier qu’avec des milliardaires ?
Bonnes vacances de Pàques.k.
Sophie
4 avril 2012 @ 11:50
Les Habsbourg ont toujours entretenu un lien spécial avec l’île de Madère. Je trouve très bien que les descendants de l’empereur se soient rendus de la sorte en pelerinage
Mélusine
4 avril 2012 @ 12:04
Quel émouvant rassemblement à la mémoire de l’empereur Charles d’Autriche.
A.Lin
4 avril 2012 @ 12:15
C’était l’occasion pour se réunir entre cousins éparpillés à travers le monde.
En dehors de la cérémonie, les retrouvailles ont dues être joyeuses et chaleureuses sur la belle ile de Madère.
Caroline
4 avril 2012 @ 17:44
Sophie,Mélusine et A.Lin,je partage vos commentaires,étant attachée à l’unite de toute ‘grande’ famille!
SERRA
4 avril 2012 @ 18:35
C’est un bel hommage rendu par la génération des Habsbourg à un Empereur qui a toujours voulu vivre ses convictions en adéquation de sa foi chrétienne.
yvelise
philippe gain d'enquin
5 avril 2012 @ 19:29
Point n’est besoin d’être rejeton d’empereur pour organiser une « cousinade »! Madame ou Monsieur Glandu, de la plus évidente roture, saura organiser une telle manifestation!
aubert
6 avril 2012 @ 12:02
PGE. il n’a pas que les Glandu qui sont de roture, il y a aussi les de Machin du Truc, même si la leur n’est pas évidente.
Kalistéa
6 avril 2012 @ 22:29
Mon cher Aubert ,je suis une fois encore tout-à-fait de votre avis.
celia72
4 avril 2012 @ 15:35
Lorsque nous avons visité Madère, l’an passé, notre guide a parlé avec beaucoup de respect de la famille impériale. Joyeuses Pâques à tous,
COLETTE C.
4 avril 2012 @ 20:17
Ce devait être très émouvant, en effet.
C’est dommage que le dernier empereur ne repose pas auprès de Zita, mais il paraît qu’ils avaient été si bien reçus à Madère, que l’impératrice a eu peur de décevoir la population en ramenant son époux en Autriche.
philippe gain d'enquin
5 avril 2012 @ 19:31
Vrai et faux! La République autrichienne refuse avec constance le retour des cendres (au figuré) du dernier empereur. Sa crédibilité est a ce prix et sa réduction d’état croupion, privé de tout ce qui fit sa grandeur, sont à ce prix!
philippe gain d'enquin
5 avril 2012 @ 19:33
A ce prix, le « à » avec accent, Naturlich!
aubert
6 avril 2012 @ 12:05
PGE. Naturlich, après la leçon que vous faites plus haut à Kalistéa parait incongru.
Quand on écrit en français il existe l’adverbe naturellement.
philippe gain d'enquin
6 avril 2012 @ 16:36
Que de pertinence dans votre remarque!
Kalistéa
6 avril 2012 @ 22:40
Pour la 3e fois avec vous Aubert! que de poutres dans tous ces beaux yeux qui voient des pailles dans les yeux des autres .Et ,vraiment quelle dérision quand on pense qu’on n’est ici que pour échanger des impressions sur des sujets « royaux » proposés et que cela tourne régulièrement à la discussion de salle de professeurs à la veille des attributions de tableau d’honneur! LOL.
Bien à vous K.
DOM
4 avril 2012 @ 20:50
Je m’interroge toujours sur le fait de comprendre en quoi les actions du dernier Empereur d’Autriche et de son épouse relèvent d’une béatification, même si l’ancien Empereur est béatifié déjà depuis 2004. En effet l’Empereur Charles n’avait pas vocation à régner, et n’avait pas la prestance pour le rôle que l’Europe attendait de lui. Ses démarches maladroites de diplomatie vers Clémenceau, via ses beaux-frères Bourbon-Parme ( qui ont abouti à une interprétation plutôt personnelle par le Prince Sixte, de la proposition de son beau-frère s’étant révélée totalement contradictoire de la proposition faite au Président Wilson… ) ont été un échec. Ses tentatives de restauration n’ont pas eu beaucoup plus de succès et l’ont contraint à l’exil. Si le mariage morganatique de François-Ferdinand ne l’avait empêché de régner, les choses eussent été bien différentes. L’Empereur Charles a toutefois eu la chance d’être épaulé, soutenu, et certainement inspiré par son épouse Zita, d’une intelligence politique redoutable mais qui ne pouvait, à elle seule affronter, la classe politique brillante de l’époque, Clémenceau, Czernin, Aristide Briand, Guillaume II et Tisza. La fin de la vie de l’Empereur a été misérable dans le plus total dénuement et les longues années pendant lesquelles son épouse lui a survécu, lui ont permis de démontrer ses qualités éclatantes d’éducatrice, avisée ainsi que son remarquable sens de la fidélité au souvenir de son passé. J’imagine que ses liens privilégiés et familiaux avec les bénédictins de l’Abbaye de Solesmes ont certainement favorisé l’ouverture de son procès en béatification.
Rose
4 avril 2012 @ 22:49
J’adhère totalement à votre commentaire. Etre piètre politique, personnage plutôt falot mais catholique convaincu ne devrait pas suffir à une béatification.
philippe gain d'enquin
5 avril 2012 @ 19:36
L’Autriche fut (et sans doute pour partie l’est-elle encore un peu) catholique, l’Empereur était reconnu par Rome et qualifié comme tel, comme : « Majesté Apostolique », et roi de Hongrie. Bref, entre une Russie sombrant dans l’athéisme communiste et une Allemagne majoritairement protestante, une Roumanie, une Serbie (l’ennemi), une Bulgarie orthodoxes, et un REmpire Ottoman par définition musulman, l’action de
philippe gain d'enquin
5 avril 2012 @ 19:47
L’Autriche fut (et sans doute pour partie l’est-elle encore un peu) catholique, l’Empereur était reconnu par Rome et qualifié comme tel, comme : « Majesté Apostolique », et roi de Hongrie. Bref, entre une Russie sombrant dans l’athéisme communiste et une Allemagne majoritairement protestante, une Roumanie, une Serbie (l’ennemi), une Bulgarie orthodoxes, et un Empire Ottoman par définition musulman, l’action de Charles Ier ne pouvait être neutre, du moins sans incidence. Or, quoi que l’on en considère ou pense, la ferveur, la piété, les convictions religieuses de l’Empereur, alliées à la haute idée qu’Il se faisait de sa (ses) charge (s)inclinent à considérer qu’il s’offrit en oblation (langage religieux certes ou si vous préférez plus simplement dit, en expiation)pour des faits tragiques et des décisions funestes qui le lui incombaient en aucune façon. La mort de SM Charles, à un âge inhabituel hors le champ de bataille aura marqué les esprit, rejoignant en celà l’âge de Louis XVI. Certaines similitudes existent (sans avoir à être exagérées) de cheminement vers la mort dans un dénuement total et un abandon complet aux volontés de Celui auquel l’un et l’autre, l’un comme l’autre, croyaient. Le Siège de Pierre est sélectif dans ses décisions, Charles de Habsbourg est bienheureux, et tant mieux, Louis de Bourbon ne l’est pas! L’importance du message diffère en fonction de l’importance de l’Etat considéré!
aubert
6 avril 2012 @ 12:09
En fait la question reste : un saint fait-il un bon roi ?
Mélusine
6 avril 2012 @ 12:38
Inversement : un roi fait-il un bon saint ? Là est la question. Et ainsi de suite.
philippe gain d'enquin
6 avril 2012 @ 16:37
Qui t’a
philippe gain d'enquin
6 avril 2012 @ 16:42
J’écrivais donc : « Qui t’a fait roi? », puis : « Qui t’a fait saint? » Il y a de l’oeuf et de la poule dans cette affaire, mais pour répondre à cette question : « non », je ne le pense personnellement pas; restant à déterminer si la fonction royale mène à la sainteté. Par le baptême certains (es) sont « Prêtre, Prophète et Roi » seront-ils saints pour autant?
Kalistéa
7 avril 2012 @ 10:59
« comme on connait ses saints ,on les honore ».
mahaut
4 avril 2012 @ 23:36
Bonsoir Dom, je réponds rapidement à votre question.
Une béatification, c’est déjà quelque chose dans un certain contexte, et ce contexte, c’est celui de la religion catholique (j’imagine que vous êtes au courant).
Etre béatifier, c’est surtout je pense pour ce que l’on a fait de sa foi, ce que l’on a fait avec Dieu, de ce que l’on a fait avec les hommes.
Etre un mauvais Empereur, comme vous le sous entendez (et bien, sur je raccourcis vos intentions car je ne pense pas qu’elle soient de cet ordre) ne veux pas forcement dire être un mauvais mari, mauvais père ou mauvais croyant.
Et d’ailleurs vous soulignez fort bien:de ce qui a peut être touché l’Eglise, dans la phrase suivante (je me permets de citer) : »La fin de la vie de l’Empereur…passé »
Je vous conseil, vu mon peu de connaissance en la matière, d’aller directement vous renseigner au près d’un prêtre ou d’un enseignement catholique comme la Catho à Paris ou les Bernardins, ou même sur internet pour connaitre dans les détails les principes et règlementations d’une demande en béatification qui sont longues, compliquées et loin d’être faciles même quand il s’agit d’une personnalité aimé et connue.
Vous pensez aux liens avec l’Abbaye de Solesmes, je crois savoir que pour être béatifier la personne concernée doit avoir été l’objet d’une « vénération » particulière et devait être assez connu de ces contemporains et surtout sur un certains périmètre géographique conséquent.
Dans le cadre d’une possible béatification de ce couple Imperial, j’ai cru comprendre que l’église voulait maintenant mettre l’accent sur les couples comme elle l’a fait récemment pour les parents de Sainte Thérèse de Lisieux.
Je vous encourage vivement à poursuivre votre réflexion, mais par pitié, renseignez vous pour appuyer votre réflexion sur des bases solides et bien informées.
Car maintenant, le commun mortel ne se soucis même pas de connaitre la véracité de ses informations, je vous conseil vivement de bien vérifier vos sources afin de ne pas être mené en bateau, car la presse n’est plus objective surtout quand elle n’aime pas l’Eglise.
(et je m’excuse pour ma très mauvaise orthographe)
Bonne soirée à vous!
R-N
5 avril 2012 @ 15:17
Je passe très rapidement pour dire à la suite de Dom, de Rose, et de Mahaut que si la béatification de l’Empereur a été prononcée, c’est qu’elle a été méritée; que pour l’Impératrice Zita, nous verrons, mais que ses grandes qualités, déjà associées à celles de Charles, sont partagées par un très grand nombre et heureusement.
Cosmo
6 avril 2012 @ 16:05
Dom,
Je n’engagerai aucune polémique sur la béatification de l’Empereur Charles, à laquelle j’ai participé, car il s’agit d’un acte de l’Eglise Catholique, qui n’engage qu’elle et ses fidèles. Nul n’est obligé d’adhérer.
Par contre, je m’inscris contre vous quand vous citez la classe politique brillante de l’époque. Czernin, Guillaume II et Tisza? Vous avez une drôle de notion de ce qui est brillant en politique. Il n’est pas le lieu de faire un exposé sur la fin catastrophique de l’Autriche-Hongrie dont Tisza et Czernin furent les principaux responsables. Quant à Guillaume II, il y a bien longtemps qu’il a été jugé par l’histoire.
Je me permets de vous signaler que jamais l’Empereur Charles n’a fait de démarche envers Clemenceau. L’histoire de la négociation Sixte a commencé en France, sous les auspices d’Aristide Briand, et avec les princes de Parme comme intermédiaires, elle s’est achevé lamentablement à cause d’Alexandre Ribot. Czernin a ensuite provoqué inutilement Clemenceau qui lui a répondu en menaçant de réveler les dessous de la négociation, le tout par communiqué de presse.
L’Empereur Charles aurait été un bon empereur aux idées progressistes tant sur le plan social que politique. Les évènements de la guerre ne le lui ont pas permis malgré tous ses efforts, auxquels le comte Tisza s’est violemment opposé, pour régler le problème des nationalités au sein de l’Empire et notamment la situation des Slaves injustement traités par les Magyars.
Les allemands également n’attendaient qu’un faux pas de l’Autriche pour l’absorber, anschluss que dès 1917 les socialistes autrichiens appelaient de leurs voeux. Ils l’on eu en 1938.
Bien à Vous
Cosmo
beji
4 avril 2012 @ 21:22
Manifestement Dom ne sait pas ce qu’est, et comment se passe un procès en béatification!
Pépère
5 avril 2012 @ 12:25
Et bien nous attendons de vous lire…
aubert
5 avril 2012 @ 13:37
Pour être béatifié ne faut-il pas avoir accompli au moins un miracle ? quel est celui de l’empereur Charles ?
R-N
6 avril 2012 @ 12:44
Pour aubert, une religieuse polonaise, Soeur Maria Zita Gradowska, missionnaire au Brésil et supérieure de l’Hôpital de Santa Cruz, souffrait depuis des années et était devenue invalide. Elle fut guérie après une simple invocation au futur Bienheureux.
aubert
7 avril 2012 @ 18:32
Où est la justice divine dans tout çà. Pourquoi une simple invocation suffit à certains et que d’autres non moins méritants, peuvent invoquer tous les saints du paradis, ce qui est bien mieux que les bienheureux, sans aucune amélioration…il est vrai que tous les saints du paradis on déja fourni leur lot de miracles !!!
Stella
9 avril 2012 @ 11:36
Il me semble, trés cher Aubert, que ce n’est là que question de Foi.
» Si vous aviez la Foi gros comme une graine de moutarde » ect…
La Foi de celui qui invoque vaut que la prière soit exaucée.
lorraine 1
4 avril 2012 @ 23:00
La conviction de l’Empereur Charles d’Autriche était que sans une sorte de confédération danubienne qui aurait succédé à l’Empire, les pays du centre de l’Europe seraient la proie soit de l’Allemagne, soit de la Russie Soviétique. Ce en quoi il était prophète, car c’est bien ce qui est arrivé. (L’Anschluss et en 1945, la captation, pour ne pas dire la capture d’une partie de l’Europe, tombée dans l’escarcelle de Staline.) En ce sens, il était en avance sur son temps, grâce à son extraordinaire lucidité, aiguisée par la douleur.
Cosmo
6 avril 2012 @ 16:11
Lorraine1,
Je partage tout à fait votre opinion. L’Empereur Charles avait une vision claire de la situation de l’Europe et de son avenir. Il a tout fait pour lui éviter les catastrophes des traités de 1918 avec les conséquences que nous connaissons, savoir 1945 et le partage du monde en deux.
Ceux qui en parlent à tort et à travers n’ont certainement jamais rien lu de lui ou sur lui, mis à part quelques raccourcis tendancieux.
Bien à Vous
Cosmo
limaya
5 avril 2012 @ 06:53
quelle désagréable habitude,voire un manque total de délicatesse et courtoisie de relever la moindre faute d’ortho ou d’accord des uns er des autres.On pourrait croire certains et certaines plus intéressés à corriger les intervenants qu’à apprécier ce qui est écrit.De l’indulgence non ! ! ! et surtout de la délicatesse ,cela non plus vs ne connaissez pas ? ?
Etienne
5 avril 2012 @ 11:06
Je partage votre avis. Audouin est vraiment indélicat alors que Charles reste courtois en toute circonstance.
aubert
5 avril 2012 @ 11:13
Limaya vous avez bien raison, c’est ce qu’autrefois on appelait « cuistrerie ».
aubert
5 avril 2012 @ 13:30
Il y a aussi « pédanterie » qui convient assez bien.
Hélène
6 avril 2012 @ 12:53
Le mot grossier convient aussi très bien au comportement ridicule d’Audouin, un être en mal de reconnaissance.
Nemausus
7 avril 2012 @ 23:09
Alors vous devriez également attribuer ce mot « grossier » à vos amis henrikistes qui n’hésitent pas à faire la même chose … si vous êtes objective bien entendu mais ça c’est beaucoup moins sûr !
aubert
8 avril 2012 @ 14:05
Némausus vous êtes vraiment étonnant. Que vous soyez offensif, virilent, acerbe sur le sujet des prétentions royales françaises se comprend. C’est un sujet qui vous tient à coeur et une position dont vous vous êtes fait le leader sur ce site. Mais que sur tout autre thême vous utilisiez la même rhétorique et ce mot d’henrikiste qui doit hanter vos nuits, c’est de la méchanceté.
Kalistéa
8 avril 2012 @ 21:15
Je dirais plutot « de l’obsession maladive et récurente » Aubert ,si vous ètes d’accord…traiter d' »Henriquistes » ce qui ne ressemble à rien ,tout le monde,comme si en plus c’était la pire des moqueries me parait tout à fait suspect du point de vue de la psychologie.
Nemausus
8 avril 2012 @ 23:30
Aubert et ses amis aiment donner des leçons mais ont horreur d’en recevoir…. c’est de la cuistrerie n’est ce pas ? ;) ils peuvent compter sur moi pour le leur rappeler à l’occasion ! ;) :D
aubert
9 avril 2012 @ 10:47
…vous voilà bien sûr d’être un bon maître. Après la méchanceté l’orgueil…
De plus beaucoup ici n’ont qu’une ambition, être de mauvais élèves.
pierre-yves
5 avril 2012 @ 09:23
Je dois dire que je suis tout à fait hermétique à cette démarche de procès en béatification.
Avoir été un fervent chrétien, avoir vécu dans le dénuement et la dignité n’implique pas d’être appelé et fixé pour toujours dans la sainteté.
A mes yeux, ce n’est pas loin d’une forme d’orgueil, de recherche de reconnaissance et de vénération éternelles, et cela en soi manque de modestie.
Ce ne sont pas les éventuelles qualités de l’empereur Charles qui sont en cause, mais ce qu’on en fait, la façon dont on les »instrumentalise » pour reprendre un terme d’aujourd’hui, pour accéder à une récompense qui ne va pas avec la simplicité revendiquée de ce personnage.
R-N
5 avril 2012 @ 15:25
Effectivement, le procès en sainteté est quelque peu exagéré, même si la béatification a été reconnue et ce ne sera pas forcément le cas pour Zita.
Mais il est vraisemblable que certaines personnes dont je ne citerai pas le nom, utilisent la renommée de Zita pour promouvoir, à travers ce procès de béatification, certaines idées.
Cosmo
6 avril 2012 @ 16:18
R-N,
Je partage totalement votre avis en ce qui concerne la béatification de l’Impératrice Zita et croyez-moi, je parle en connaissance de cause pour avoir refusé d’y participer d’une part parce que je crois pas à la cause en elle-même et d’autre part parce que cela me semble servir d’autres intérêts comme vous le soulignez. La Famille Impériale aurait intérêt à ne pas être mêlée de trop près à ce procès en béatification.
Bien à Vous
Cosmo
Cosmo
6 avril 2012 @ 16:33
Cher Pierre-Yves,
L’Empereur Charles aurait été le premier surpris de se voir béatifié. Cela dit la cause a été commencée très tôt après sa mort, et ce de manière tout à fait indépendante de la Famille Impériale, par la Comtesse Salm-Reifferscheidt qui a initié la première ligue de la prière, dont les membres ont subi les persécutions des nazis après l’Anschluss. Le procès en béatification lui-même a été ouvert en 1949 et duré plus de cinquante ans. Il est dommage que les minutes du procès ne soient pas publiques, car il y a des éléments très intéressants.
Ni l’Empereur, ni sa famille ne demandaient quoique ce soit. Il a fallu attendre le pape Jea-Paul II, prénommé Karol en l’honneur de l’Empereur Charles, pour que le procès soit conclu favorablement. Lorsque l’Impératrice Zita a été reçue par le Pape au Vatican, il est allé la recevoir à la porte de la salle d’audience, fait exceptionnel, avec ces mots « Il m’est enfin permis de voir l’Impératrice de mes parents. » Cracovie et sa région à l’époque faisait partie de l’Empire d’Autriche.
Cela dit, comme vous pouvez le lire sur d’autres posts, je ne considère pas que la béatification de l’Impératrice Zita soit une bonne chose, car elle me semble, pour reprendre votre mot, « instrumentalisée ».
Cordialement
Cosmo
Alexis R
6 avril 2012 @ 17:05
Pierre-Yves,
Je partage votre hermétisme à cette démarche, qui va à l’encontre de ce qu’elle est sensée supporter. Vous l’écrivez fort bien, tout ici est question d’instrumentalisation, et certains Habsbourg se laissent manipuler à mon avis.
Bien à vous,
Alexis R.
DOM
5 avril 2012 @ 20:01
A tous, je laisse bien sûr à chacun le droit d’avoir une opinion différente…. Je n’ai peut-être pas été assez claire sur mon point de vue. S’agissant du procès en béatification, je sais bien qu’il faut avoir été » choisi » en quelque sorte. Je souscris totalement aux propos de Jean-Yves, bien mieux exprimés que les miens. J’émets seulement l’idée que chacun d’entre nous, nous connaissons des personnes ayant mené, ou menant encore une vie exemplaire dans le sens chrétien du terme. Pour autant, sont-ils tous en cours de béatification ? Je crois toujours que sa gestion de l’Empire pendant les années de son règne n’étaient pas parmi les plus brillantes de l’histoire de l’Empire austro-hongrois. Quoiqu’il en soit, je suis ravie de pouvoir participer à ce forum. Cordialement.
R-N
6 avril 2012 @ 12:34
Bonjour Dom, le règne court de Charles d’Autriche a été bien court, mais ce n’est pas sa longueur si cela avait été le cas, qui lui aurait apporté une béatification. S’il n’avait sans cesse incité à la paix, ce ne sont pas ses autres qualité personnelles qui lui auraient permis l’ouverture d’un procès en béatification. le fait qu’il demande la paix séparée pour l’Autriche était un acte courageux et profitable à l’Autriche.
Ce sont ses vertus héroïques, associées à la reconnaissance d’un miracle, et qui sont les conditions d’une béatification.
Ce miracle est la guérison d’une religieuse polonaise, missionnaire au Brésil.
Anne-Cécile
5 avril 2012 @ 20:43
Il est à noter que les procès en béatification des derniers souverains autrichiens ont été l’occasion de raviver les dissensions déjà constatées au sein du clergé catholique romain lors de précédents procès de personnages politiques.
Cependant il faut souligner que nul catholique romain n’est tenu d’ »admirer » les Saints proposés.
D’ailleurs il semble que seules trois personnalités princières ont réellement et sincèrement suscitées un attachement et une piété populaire chez les catholiques romains ou autres confessions chrétiennes : Elisabeth de Hongrie, et Gleb et Boris de Russie.
Pour revenir à la canonisation des Habsbourg, il semble que l’activisme outrancié de certains membres de la famille, de certains religieux trop marqués pour la majorité du clergé européen a d’ores et déjà négativement impacté le résultat escompté.
Ainsi le Vatican a du se fendre récemment d’une communication pour rappeler que l’Eglise vénérait également les « saints et bienheureux non révélés » afin d’apaiser les indignés d’un tel foin autour de ce couple.
aubert
6 avril 2012 @ 12:22
Pour avoir été membre de la Conférence de Saint-Vincent de Paul, je me souviens de la prière que nous récitions lors de chaque réunion pour la béatification de Frédéric Ozanam.
Notre aumônier devenu depuis évêque avouait l’air un peu gêné que l’église préférait béatifier les clercs plutôt que les civils… même si « leurs relations » n’avaient existées que dans les liens sacrés du mariage.
depassage
7 avril 2012 @ 09:41
Juste une question à ceux qui critiquent la béatification de l’empereur Charles d’Autriche, êtes vous catholiques? Car si vous l’êtes vous devez savoir que pour être béatifié il faut avoir intercéder au près du Très Haut pour obtenir un miracle, de ce fait c’est Dieu lui même qui choisi les Saints et Bienheureux et pas les hommes, même si bien sure on peut se sentir plus proche d’un saint que d’un autre et préféré une Bienheureuse Mère Thérésa à un Bienheureux Charles de Habsbourg. Et si vous n’êtes pas catholiques, dans ce cas là pourquoi vous sentez vous concerné par la question.
Cosmo
7 avril 2012 @ 13:36
Vous avez, oh combien, raison.
Bien à Vous
Cosmo