Superbe ouvrage richement documenté de photos de la famille royale de Grèce. Les nombreuses archives proviennent de la collection particulière de Monsieur Anastasiou Kadda. Les photos retracent les différents moments importants de la vie de la famille royale, des photos prises lors d’événements familiaux et permet aussi de revoir le bel écrin de diadèmes et bijoux de la famille grecque. L’ouvrage de 159 pages est publié aux éditions Fereniki en langue grecque. (Un grand merci à Tepi)
Sophie
20 décembre 2010 @ 09:23
Cela doit être un très bel ouvrage avec toutes ces cartes postales. Existe-t-il en anglais ou en français ?
Anais
20 décembre 2010 @ 10:02
Ce livre doit être très intéressant. J’espère qu’il sera un jour traduit. Merci à Tepi
corentine
20 décembre 2010 @ 12:34
alors voilà un ouvrage qui m’interresserait
j’ai toujours eu un peu de « tendresse » pour cette nombreuse famille royale
à ce propos je suis à la recherche d’un livre qui malheureusement, n’est plus édité du prince Michel de Grèce « Ma soeur l’Histoire ne vois-tu rien venir »…si quelqu’un sait où je peux l’acheter, merci de demander à Régine mon mail….
patricio
20 décembre 2010 @ 12:52
Corentine
vous trouverez le livre du pce Michel de Grece sur amazon.fr
amities
patricio
Colette C.
20 décembre 2010 @ 14:04
Je serais intéressée par cet ouvrage. Merci de nous signaler lorsqu’il sera édité en français.
tepi
20 décembre 2010 @ 14:06
corentine (3)
le livre que vous cherchez , vous pouvez le trouver via le site abebooks.com.J’ai deja lu ce livre et il est tres interessant, un de meuilleurs de Michel de Grece.
cosmo
20 décembre 2010 @ 22:20
Ce livre doit certainement être intéressant car touchant à des personnages dont la vie a été balancée entre réelle royauté d’origine et faux-semblants politiques.
La famille royale grecque n’a de grecque que le nom car elle est danoise et n’est devenue grecque que par la volonté des puissances au XIXème siècle après l’échec de la tentative Wittelsbach.
Les Grecs, en réalité, se soucient fort peu de la Famille Royale. La reine Frederika fut la seule qui ne leur fut pas indifférente. Elle fut détestée. La Grèce fut frappée d’un tremblement de terre après son enterrement à Athènes. Il fut dit que la terre grecque ne voulait pas de son corps…
Le roi Constantin et la Reine Anne-Marie, le diadoque Paul et toute la famille ont retrouvé le droit de vivre en Grèce ainsi que de jouir de leurs propriétés. C’est très bien mais la page est tournée, si tant est qu’elle ait jamais existé.
Le vrai grand personnage de la famille est la reine Sofia qui fait l’admiration de tous. Mais il est vrai qu’elle règne en Espagne.
palatine
21 décembre 2010 @ 09:59
Cosmo, vous expliquez bien la situation de la monarchie en Grèce. Le jour où l’on demanda aux Grecs de s’exprimer, c’en fut fini de la monarchie. Vous dites bien que cette famille danoise leur fut imposée.
Juliette
21 décembre 2010 @ 13:58
Merci, Cosmo, de vos explications.
Ne pensez-vous pas aussi , que les circonstances n’ont pas joué en faveur du Roi Constantin (la jeunesse du roi à la mort de son père, le roi Paul, et donc de son accession au trône; des hommes politiques hostiles à la monarchie en ont profité pour le chasser du pouvoir; le fort sentiment anti allemenand après la Deuxième Guerre mondiale, et l’invasion nazie du pays, et ce, alors que la mmère du Roi, la Reine Frederica, était allemande…).
La situation de la Grèce aujourd’hui, entre Dictature des Colonels, et démocratie retrouvée, mais exsangue, vivant aux crochets de l’UE, et notamment de l’Allemagne (pourtant haîe), les mensonges au sujet de la réalité des comptes publics, alors qu’il est du devoir d’un pays membre de l’UE, et de surcroît de la zone Euro, d’entrenir la transparence sur ses comptes, selons le principe de solidarité entre les différents membres, et la corruption généralisée est loin d’être une réussite.
Il est amusant de noter que le Premier Ministre actuel, et considéré comme le sauveur par certains Grecs, George Papandréou, est certes le petit-fils d’un des artisans de la chute de la monarchie, mais néanmoins pas si grec que Cela: à moitié américain par sa mère, et dont le père est à moitié polonais, il parle également couramment suédois en raison du long séjour de son père à Stockholm.
Bref, le salut en Grèce passe peut-être par des personnes nécessairement étrangères ou d’origine étrangère, malgré les sentiments nationaux de la population.
JAY
21 décembre 2010 @ 17:37
Cosmo: on aime toujours ceux qui sont loin et qu on voit peu …mais des lors qu il revienne on les deteste !!
cosmo
22 décembre 2010 @ 14:06
Juliette,
Je pense que la Grèce, comme les états balkaniques, après une très longue occupation ottomane a eu du mal à intégrer le concept de démocratie( un comble pour la Grèce). Elle s’est vue en outre imposer dans un premier temps Otto de Wittelsbach, comme premier roi, qui fût renversé en 1862 puis dans un deuxième temps sur proposition du Royaume-Uni, Georges de Danemark, qui sut flatter l’orgueil national des Grecs.
Le Roi Constantin, son arrière-petit-fils, hérita d’un situation bien instable, la monarchie ayant été contestée en 1923 et en 1945. Sa mère, la reine Frederika, petite-fille du Kaiser, lui fut d’un mauvais conseil. Lors de la prise de pouvoir des colonels en 1967, au lieu de s’y opposer, comme le fit plus tard son beau-frère le roi Juan-Carlos ( qui n’admit jamais sa belle-mère dans son entourage), il tergiversa. Cela finit par un exil. Le roi Constantin, un homme charmant, a certainement plus la carrure d’un yachtman que d’un souverain.
Je ne crois pas que le salut de la Grèce passe par des hommes d’état étrangers. Il passe par une prise de conscience de leurs faiblesses et une acceptation de la réalité. La Grèce actuelle n’est pas la Grèce antique, ancêtre de la pensée politique et philosophie moderne, même si Athène fut plus une oligarchie qu’une démocratie. La Grèce est un petit pays, à l’économie quasi inexistante. Sa monarchie d’opérette ne sut pas lui faire intégrer le XXème siècle, la démocratie parlementaire non plus. Mais ne dit-on pas que l’on a les gouvernants que l’on mérite!
Caroline
22 décembre 2010 @ 17:19
Bien sur,c’est un beau livre d’un nouveau genre pour les grecs de la nouvelle generation!
palatine
22 décembre 2010 @ 17:41
Cher Cosmo, Vassili qui est citoyen grec, m’a dit la même chose que vous à propos de Constantin : il a trop attendu, tergiversé, et quand il a voulu réagir, c’était trop tard.
Petite anecdote, un peu avant le référendum pour abolir ou garder la monarchie, un commerçant athénien avait mis dans sa vitrine une grande photo de la reine Frédérika avec comme légende en dessous cette phrase menaçante : « Je reviens ! ».
marina c
22 décembre 2010 @ 18:46
Comment Constantin aurait-il pu s’opposer au coup des colonels, enfermé dans un palais, sans électricité ni téléphone, cerné par l’armée et avec ministres et conseillés en prison? S’il avait dit non aux colonels, il serait immédiatemment partie en exil. À la place il a fait la seule option possible: attendre et organiser un contre-coup, qui malheureusement mal préparé n’a pas fonctionné. Si cela avait marché, le roi serait aujourd’hui considéré comme le sauveur de la démocratie et comme un grand roi, à l’instar de son beau-frère. Malheureusement sa n’a pas fonctionné et les grecs n’ont jamais beaucoup aimés les perdants.
Le roi Constantin a du faire face à un coup d’état très bien organisé, contrairement à celui d’Espagne où le roi avait toute sa liberté et avec une armée fidèle.
La monarchie grecque a connu des moments de vrai popularité dans le passé. La reine Frederica n’a pas toujours été haie. Comme princesse elle était populaire dans l’entre deux guerres. Malheureusement ses origines allemandes et la propagante communiste de la guerre civile et plus tard celle des pro-républicain à noircit sa personalité.
Comme je l’ai déjà lu: aucune reine de Grèce n’a autant fait pour le bien du peuple grec, mais aucune reine n’avait autant le goût du pouvoir.
Juliette
22 décembre 2010 @ 20:42
Cosmo et Paltine,
On peut dire que les Grecs savent ce qu’ils ne veulent pas (d’une domination étrangère, même s’ils sont rentrés de leur plein gré au sein de l’UE), mais ne savent comment gérer leur problèmes: » prise de conscience de leurs faiblesses et une acceptation de la réalité » leurs sont bien nécessaires.