Le Tribunal de grande instance de Paris a ordonné la restitution aux héritiers du comte de Paris des « biens historiques du trésor des rois de France ». Les descendants du défunt comte de Paris contestaient les donations de 1976 et 1977 à la Fondation Saint Louis en raison de l’absence d’autorisation administrative ou d’acte passé devant un notaire. Si les héritiers ont eu gain de cause quant à la restitution de ces biens dont des tableaux estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros, ils ont en revanche été déboutés concernant leurs demandes qui visaient les châteaux d’Amboise et de Bourbon-l’Archambault, la Chapelle royale de Dreux et la chapelle expiatoire de Paris car ces donations datent de plus de 30 ans. L’avocat du duc d’Orléans, Maître Baratelli indiqua qu’il s’agissait d’un jugement historique qui « voit un tribunal de la République restituer aux enfants de la famille de France des bien qui avaient été « offerts » par celui qui pensait pouvoir contourner les lois de la République ». (Source : Le Figaro – Merci à Anne P. et Cosmo – Copyright photo : DR)
Lady Chatturlante
20 septembre 2013 @ 15:24
La chapelle expiatoire ??? Êtes-vous sûre ?
Je ne suis pas certaine que la restitution de certains biens soit de bon augure, à mon avis cela annonce une belle dispersion du patrimoine royal au cours de prochaines ventes aux enchères…
Je vais me mettre sur les rangs, j’adore collectionner les bijoux royaux.
jul
20 septembre 2013 @ 17:47
Bonsoir,
je crois qu’il s’agit plutôt de la chapelle élevée en mémoire de Ferdinand d’Orléans, mort dans un accident.
Pas la Chapelle expiatoire du Square Louis XVI bien sûr.
Kalistéa
20 septembre 2013 @ 20:56
Vous devez avoir raison Jul. J’ai tout de suite pensé la même chose que vous.
Philibert
20 septembre 2013 @ 19:27
Lady Chatturlante, Juliette, Gilles et probablement d’autres pensent tous que ces « biens historiques du trésor des rois de France » seront rapidement vendus aux enchères.
Je dois avouer que c’est également ce que je pense.
Maintenant, si les biens qui seront mis en vente sont des « tableaux estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros », ça ne me dérange pas trop. Les héritiers doivent bien vivre, les pauvres…
Mais si ce sont des souvenirs spécifiquement dynastiques, ce serait vraiment très malheureux. Leur place devrait être dans un musée…
Ceci dit, cela fait 165 ans que le trône royal de France est vacant et ce n’est pas demain qu’il sera à nouveau occupé. De toute façon, le défunt comte de Paris disait lui-même qu’il était le dernier prétendant au trône de France, sous-entendu le dernier à avoir (ou avoir eu) ne serait-ce qu’un soupçon de chance d’occuper un jour le trône.
Corsica 2
21 septembre 2013 @ 00:16
Et les maris aussi …
Actarus
22 septembre 2013 @ 00:46
mdr ! :D
Corsica 2
22 septembre 2013 @ 03:57
Ce message s’adressait à Lady Chatturlante.
Actarus
23 septembre 2013 @ 13:08
J’avais compris, je ne suis plus blond. ;)
C.S.
21 septembre 2013 @ 01:25
je crains comme vous, que la dispersion ne soit bientôt complète.
Mais laissons leur l’occasion de nous surprendre en bien !
Charles-Antoine de Malbrézé
20 septembre 2013 @ 15:28
enfin!
Gérard
20 septembre 2013 @ 15:37
Cet avocat pourrait dans ses propos à la presse manifester plus de discrétion dans une affaire familiale douloureuse qui intéresse aussi une partie du patrimoine national, nous ne sommes pas à la tribune de la Convention nationale. Il reste que si vraiment comme on l’a prétendu pour faire du sensationnel, le défunt comte de Paris avait eu la volonté de déshériter ses enfants, il aurait aussi bien pu vendre tous ses biens de son vivant pour en profiter et pour que la comtesse de Paris en profite aussi. Personne alors n’aurait pu juridiquement contester quoi que ce soit. Sa volonté n’était pas là et les services à la France primait dans son esprit.
jul
20 septembre 2013 @ 17:45
Bonsoir Gérard, bon de là à parler « de la tribune de la Convention nationale »
comparer les Princes d’Orléans à Philippe Egalité ou à Louis XVI…ce n’est quand même pas pareil…
Sinon, je suis d’accord, cette douloureuse affaire ne mérite pas d’en faire la publicité.
Je ne comprends pas votre conclusion.
Henri d’Orléans n’a-t-il pas justement vendu de nombreux bien de son vivant?
LPJ
20 septembre 2013 @ 19:10
Je n’ai jamais aimé le personnage mais je crois que dans cette affaire ses enfants lui ont fait un fort mauvais procès : les biens qui sont récupérés n’avaient pas été dilapidés mais confiés à une fondation afin de permettre leur préservation et éviter ainsi leur dispersion.
On comprend que les héritiers, forts marris des sommes dont ils étaient ainsi privé aient voulu les récupérer. Mais en faisant cela ils n’ont pensé qu’à leurs propres intérêts et n’en sortent pas grandis ! Et finalement ce sont eux qui règlent leur compte avec leur père en ne respectant pas ses volontés.
Kalistéa
20 septembre 2013 @ 21:04
Je suis de votre avis Gérard, il a été dit abusivement que le comte de Paris avait voulu déshériter ses enfants ,je crois moi, que confier un château tel que celui d’Amboise ou les ruines de Bourbon l’Archambeau et la chapelle ‘en question , sans compter des monuments mineurs tels qu’obélisques commémoratifs à l’état ,apparait plutôt comme le moyen de soulager ses enfants de lourds fardeaux ,,par les temps qui courent!…
Bonne soirée.K.
Gérard
23 septembre 2013 @ 14:13
En effet Kalistéa
Gérard
20 septembre 2013 @ 22:29
C’était ses biens et il a conservé pour la Fondation ceux qui lui paraissaient essentiels. Il avait beaucoup dépensé pour soutenir son rang et pour son secrétariat et son bulletin. Aujouŕd´hui on ne peut certes condamner ceux qui doivent vendre des biens. Mais le prince avait fait sienne la devise du Taciturne.
R-N
20 septembre 2013 @ 22:46
Le Comte de Paris avait tout-à-fait le droit de donner à des institutions des biens du patrimoine historique et familial, seule façon de les mettre à l’abri de ses enfants.
Ces dons permettaient aussi de maintenir le prestige royal en dotant ces institutions,
L’acte II sera ensuite, pour ceux qui accordent de l’importance à ces souvenirs restitués, d’attaquer les héritiers s’ils sont ensuite vendus.
Stella
25 septembre 2013 @ 14:34
Je pense qu’il n’était pas dans l’intention du Comte de Paris de voir son épouse profiter de quoi que ce soit après leur « divorce à la catholique »…
Le Comte a voué aux siens une haine féroce et c’est évertué, en ses dernières années, à les spolier le plus totalement possible.
Juliette
20 septembre 2013 @ 15:41
Une sentance tout à fait juste et équitable à l’égard de la famille et qui rattrappe les erreurs du chef de famille, toutefois, espérons que ces biens récupérés ne seront as vendus à des étrangers puis pillés et perdus à jamais.
Arielle
20 septembre 2013 @ 15:47
Amusant. A vrai dire, les implications financières, familiales, ou d’amour-propre me passent au-dessus de la tête.
Gilles
20 septembre 2013 @ 16:22
Il est bien heureux de voir la Maison de France retrouver des trésors historiques si ceux ci doivent en effet lui revenir….mais combien de temps avant l’annonce d’une vente aux enchères ?
J’espère de tout cœur me tromper….
Gilles
20 septembre 2013 @ 20:36
…et je viens d’entendre aux infos qu’ils seront certainement obligés de vendre certains de ses trésors pour payer les frais de justice et droits de succession!!!..et sans doute un peu plus pour s’assurer de bonnes liquidités ! Je commence déjà à me demander si tout cela n’était pas plus à l’abri à la fondation saint Louis…
Philibert
20 septembre 2013 @ 21:33
Je viens d’en savoir un peu plus au sujet des trésors de la famille royale de France.
Ces donations de 1976 et 1977, qui viennent d’être invalisées, concernaient les portraits de Louis XIII et de Louis XIV enfant par Philippe de Champaigne, le carnet de croquis que Louis XIV a réalisé à l’âge de sept ans, le portrait de la duchesse d’Orléans, le manuscrit des statuts de l’Ordre de Saint-Michel datant de la fin du XVe siècle.
Y figuraient également un « abrégé des finances de Louis XIV datant de 1682 en velours calligraphié, les aquarelles de Carmontelle et du prince de Joinville, le grand collier de l’Ordre de la jarretière, le service de porcelaine de Sèvres livré en 1840 à la reine Marie-Amélie ».
Bref, il y a là de beaux tableaux, un service de porcelaine ancien et de précieuses archives, mais rien d’utilisable dans la vie de tous les jours. Que va devenir tout cela ?
JE
21 septembre 2013 @ 15:20
Certains Orléans ont besoin de cash comme on dit dans certains milieux. Dommage que des trésors familiaux tombent en si mauvaises mains. Juste se rappeler la façon dont le château des ducs de Sabran a été bazardé à cause d’une duchesse d’O.
J’espère que l’État français va intervenir pour empêcher des pertes définitives.
Linda
20 septembre 2013 @ 23:09
J’ai bien peur hélas que vous ayez raison. On peut plus vivre sur les héritages passés… ce que ne comprennent pas certaines personnes.
Jean Pierre
21 septembre 2013 @ 08:00
Ce n’est pas la Maison de France qui récupère, celle-ci n’ayant pas la personnalité juridique. Ce sont les membres de la Maison de France, héritiers du Comte de Paris. Et cela fait du monde.
La dispersion est inévitable.
Mélusine
20 septembre 2013 @ 16:28
Eh bien, voilà une bonne chose de faite, ils vont pouvoir disposer de cet héritage à leur guise.
Mamiouch
20 septembre 2013 @ 19:30
Et le vendre sans doute car comment partager en 10 des objets d’art de très inégale valeur. Je comprends très bien que les enfants du Comte de Paris se soient sentis spoliés par la Fondation St Louis et il est normal que ces biens leur soient restitués. Mais comme une vente a déjà eu lieu après le décès de la Comtesse de Paris initiée par ces mêmes héritiers il serait très étonnant que ce soit différent cette fois-ci
Florestan
20 septembre 2013 @ 16:51
Profitant de cet article, pourrais-je solliciter nos estimés commentateurs pour me préciser combien de fois respectivement Jean duc de Vendôme et Louis-Alphonse de Bourbon sont descendants de Louis XIV ? Sans polémiquer dans le débat Orléans-Bourbon d’Espagne. C’est que j’entends continuellement dire – ailleurs que sur Noblesse et Royautés ! – que les Orléans ne descendent pas de Louis XIV. Ca en devient pénible. Merci à vous.
jul
20 septembre 2013 @ 18:00
Bonsoir Floréstan
le Prince Louis de Bourbon Duc d’Anjou, est l’aîné des Bourbons, c’est à dire l’aîné des descendants par les mâles, en ligne directe de Louis XIV, Henri IV, Louis IX et Hugues Capet, par l’intermédiaire du petit-fils de Louis XIV, Philippe Duc d’Anjou qui a eu la chance de devenir Roi d’Espagne (plusieurs fois en comptant le Roi d’Espagne Charles III et son frère le Roi des Deux-Siciles Ferdinand Ier)
Il descend également de Louis XIV par le Duc de Bourgogne, aussi petit-fils, par l’intermédiaire de Madame Infante (Elisabeth, fille de Louis XV) et par Ferdinand de Bourbon, Roi des Deux-Siciles.
Dans la tradition royale française, ce qui compte est d’être l’aîné des descendants par les mâles. Sinon la notion de Maison, de « Capétiens » ne signifie plus rien, est dénaturée.
Les Princes d’Orléans descendent du frère cadet de Louis XIV, Monsieur. Mais sinon, ils descendent aussi de Louis XIV par les femmes : 1 par la fille de la liaison qu’il a eu avec Madame de Montespan, Françoise Marie (qui fut donné en mariage au fils de Monsieur). Par Madame Infante également ainsi que par Amélie de Bourbon, fille du Roi des Deux-Siciles.
La Princesse Marie d’Orléans et ses frères et soeur François, Blanche, Jean et Eudes descendent aussi de Louis XIV par Mademoiselle, petite-fille de Charles X.
Cosmo
20 septembre 2013 @ 19:13
Jul,
Vous oubliez que les Orléans descendent aussi de Philippe V par Philippe duc de Parme époux de Madame Infante.
Cordialement
Cosmo
Cosmo
20 septembre 2013 @ 19:23
Jul,
Pardon pour cette erreur, mais il s’agit de de Philippe V d’Espagne par Charles III et non son frère Philippe de Parme.
Cordialement
Cosmo
jul
21 septembre 2013 @ 12:34
Pas de problème Cosmo !
HRC
20 septembre 2013 @ 19:55
le mariage du fils de Monsieur fut imposé par Louis XIV, qui nétait pas sûr que sa lignée agnatique survive, son petit-fils Anjou ayant renoncé pour la couronne espagnole.
jul
21 septembre 2013 @ 12:30
Le mariage du fils de Monsieur avec une « légitimée de France » est un signe très clair dans la mentalité de l’époque du contexte : Louis XIV n’était pas inquiet pour sa descendance légitime quand il a pris cette décision.
Sinon il n’aurait pas donné à son neveu une épouse née d’un double adultère. Preuve que la descendance de son frère n’était pas sa priorité…
Florestan
20 septembre 2013 @ 23:38
Jul, je vous remercie pour vos explications fort riches sur la « légitimité » de Louis-Alphonse de Bourbon à prétendre être le représentant légitime de la royauté en France. Je les ai lu mille fois sur Noblesse et Royautés. Vos arguments sont fort respectables mais valent ceux des Orléans sur d’autres considérations.
Ma question, et je la renouvelle, est simple : Combien de fois Jean duc de Vendöme et Louis-Alphonse de Bourbon sont descendants de Louis XIV.
Et cela sans entrer le moindrement dans des considérations de légitimité à prétendre quoi que ce soit.
jul
21 septembre 2013 @ 12:32
De rien Florestan, c’est une joie de pouvoir renseigner les lecteurs !
Michael
23 septembre 2013 @ 10:44
Jean d’Orléans descend 93 fois de Louis XIV en exploitant toutes les combinaisons.
Luis-Alfonso de Borbon y Martinez, fils du duc de Cadix en descend 16 fois… sa mère et sa grand étaient roturière, son arrière-grand-mère protestante convertie, cela enlève 75% de combinaisons possibles.
Actarus
23 septembre 2013 @ 14:12
Ah, Michael, ça faisait longtemps…
Vous oubliez de dire que la « protestante convertie » était la nièce d’Édouard VII, Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande et Empereur des Indes, et petite-fille de la grande Reine Victoria. Peut-être voulez-vous la faire passer pour une « roturière » qu’Emmanuelle de Dampierre, ainsi estampillée par vos soins, n’était pas, pas plus que Carmen Martinez-Bordiu, fille de marquis. Mauvais sujet, va ! :D
Et dans votre commentaire un peu plus bas, revient la rangaine sur la supposée bâtardise des enfants de la reine Isabelle II. Tsss…
Comme le disait un siècle plus tôt la princesse Louise-Henriette de Bourbon-Conti, duchesse d’Orléans, mère du futur citoyen Philippe Égalité et de la citoyenne Vérité, en s’adressant à celui de ses amants qui fut, de ses enfants, le père le plus probable, encore qu’elle-même couchait tellement à droite et à gauche qu’elle n’en savait rien : « fouette cocher » ! ;)
Cosmo
26 septembre 2013 @ 19:04
Cher Actarus,
Etes-vous sûr que le cocher Lefranc ait été le père possible des enfants Orléans ?
A votre place, je n’y mettrais pas ma tête à couper… ;)
Amicalement
Cosmo
Actarus
28 septembre 2013 @ 13:49
Je n’en suis pas plus sûr que la duchesse d’Orléans elle-même, qui avouait avoir tellement d’amants qu’il lui était difficile de savoir qui était le géniteur de ses petits monstres. Et puis, plus personne n’est encore en vie pour en témoigner en qualité de mouche du coche. ;)
Le cocher Lefranc est finalement devenu le nom générique du père supposé des rejetons Égalité-Vérité. :D
Cosmo
28 septembre 2013 @ 22:52
Wait ans see, dear Actarus !
Diriez-vous que les amants de la reine Isabelle II sont des père supposés pour sa lignée ? ;)
Attention, danger !
Actarus
29 septembre 2013 @ 15:10
On n’attend rien, on ne voit rien, Cosmo.
Tout ce que je dis c’est que si certains, comme Michael, veulent s’abaisser à répandre des présomptions de bâtardise sur une certaine lignée, qu’ils sachent alors qu’ils sont en terrain glissant car, en la matière, on peut dire justement qu’il y a… Égalité. ;)
HRC
29 septembre 2013 @ 19:24
pour Actarus, le 29 09
les tests adn peuvent préciser la lignée agnatique, qui vous dit qu’ils n’ont pas été faits ?
la supposée tête de Henri IV peut avoir donné envie de clore le chapitre que vous évoquez de façon récurrente
Denis
20 septembre 2013 @ 18:18
En fait Ils en descendent par les bâtards , la dsse d’Orléans , ( Françoise-Marie de Bourbon ) la dsse de Bourbon ( Louise-Françoise de Bourbon ) et le comte de Toulouse tous trois issus de Louis XIV et de Mme de Montespan …mais il est plus » glorieux » pour eux de se déclarer descendants de Louis XIII..et là ,.en lignée non abatârdie..
Cosmo
20 septembre 2013 @ 19:09
Denis,
Dans votre précipitation, vous oubliez que les Orléans descendent également de Philippe V et de Louis XV, au moins autant que Louis de Bourbon, et donc par la branche légitime et pas uniquement la branche légitimée.
Cosmo
Actarus
21 septembre 2013 @ 14:11
Piégé. ;)
Vous venez d’admettre l’existence de la légitimité de la branche aînée. :D
Cosmo
22 septembre 2013 @ 08:15
Cher Actarus,
Ai-je jamais nié la légitimité de la naissance de Louis XV et de Philippe V et de leur descendance ? Ils ne sont pas des bâtards. ;)
Mais cela n’emporte en rien la légitimité dynastique dynastique des Bourbons d’Espagne en France. :D
Amicalement
Cosmo
Michael
23 septembre 2013 @ 10:49
Le prince Jean d’Orléans descend 55 fois de Philippe V d’Espagne, tandis que Luis-Alfonso de Borbon en descend 12 fois dont 11 fois sûre par les femmes. En ligne masculine, cela reste à prouver!!
Actarus
23 septembre 2013 @ 13:14
Quelle est l’utilité de savoir que le prince Jean d’Orléans est plus de 4 fois un descendant consanguin de Louis XIV que le prince Louis de Bourbon ? Le faire passer pour un dégénéré au sang alourdi ? ;)
Dès que vous convolez avec un descendant du Roi-Soleil, il est garanti que vos enfants en descendront plusieurs fois.
Donc, si votre enfant épouse le prince Gaston ou la princesse Antoinette, leurs enfants descendront aussi 55 fois de Louis XIV (ou plus si quelqu’un vient nous dire que Philo descend elle aussi de Louis XIV).
Mais revenons-en à l’héritage que les impécunieux de la famille d’Orléans s’apprêtent à vendre au plus offrant…
LPJ
20 septembre 2013 @ 19:21
Comme le dit Jules, c’est un faux débat puisque la maison de France n’a pas pour origine Louis XIV mais ses ancêtres avant lui. Aujourd’hui, l’ainé des Bourbon est un descendant en ligne masculine de Louis XIV. Mais demain si tous les Boubon descendants en ligne masculine de ce roi disparaissaient, l’ainesse de la famille passerait alors à un non descendant en ligne masculine.
Et là je ne me prononce en aucune façon sur qui est légitime à se dire prétendant.
Bien évidemment, généalogiquement, la descendance globale de louis XIV comprend de nombreuses personnes puisqu’il faut y inclure les lignées féminines qui bien que ne portant pas le nom de Bourbon, sont descendantes du grand roi. Et cela peut ainsi donner des raccourcis amusants puisque les Princes Napoléon en descendent aussi !
kakouz-astennet
20 septembre 2013 @ 21:51
La lignée maternelle de mère en fille, du défunt comte de Paris remontait à la fille ainée de Louis XV et Marie Leczinska de Pologne. Il descendait aussi de Ferdinand VII d’Espagne, lui même descendant de père en fils de Louis XIV. Il y aurait d’autres lignages à relever d’ancêtres du Comte de Paris, par Pedro I du Bresil, petit neveu de Ferdinand VII et ancêtre également de Madame la defunte comtesse de Paris…
JAusten
21 septembre 2013 @ 09:31
mais peu importe les pères de ces « bâtards » restent des rois ou des princes de sang « non bâtards ».
Cosmo
20 septembre 2013 @ 19:05
Florestan,
Jean d’Orléans, par son père et par sa mère, descend de Louis XIV beaucoup plus de fois que Louis de Bourbon, en raison de l’endogamie pratiquée jusqu’à la génération présente. Mais il est vrai que Louis de Bourbon est l’aîné de la descendance de Louis XIV.
Dire que les Orléans ne descendent pas de Louis XIV, comme dire qu’ils ne sont pas des Bourbons, est une bêtise. Mais c’est de Louis XIII qu’ils tiennent leur droit à la couronne de France.
Bien à Vous
Cosmo
jul
21 septembre 2013 @ 12:36
Oui les Habsbourg et les Savoie descendent aussi de Louis XIV en ligne féminine. Cela ne les rend pas pour autant successibles au trône de France.
Cosmo
21 septembre 2013 @ 13:15
En effet ! Mais qui a dit que Savoie et Habsbourg prétendent au trône de France. Orléans suffit amplement !
Cosmo
jul
21 septembre 2013 @ 18:38
Mais les Orléans ne descendent pas de Louis XIV en ligne masculine ;)
Les descendants par les mâles de Louis XIII passent après ceux de Louis XIV ;)
Daniel D
23 septembre 2013 @ 11:44
Les Habsbourg et les Savoie n’ont Jamais étaient premier prince du sang !
Gérard
20 septembre 2013 @ 22:59
Comme vous devez le savoir le prince Jean a beaucoup plus que le prince Louis de sang de Louis XIV et ce bien sûr aussi en ligne maternelle et pas seulement par les Penthièvre qui furent de grands et bons princes mais dont on vous dira qu’ils sont ab initio marqués du sceau de l’infamie…
jul
21 septembre 2013 @ 12:39
Oui tout à fait Gérard,
Jean d’Orléans a beaucoup de sang de Louis XIV par les femmes mais dans cet inventaire, il ne faut pas oublier leur impressionnantes racines Habsbourg, par leur mère Madame la Duchesse de Montpensier.
C.S.
21 septembre 2013 @ 01:23
J’avais tenté un calcul, un jour. De part le feu comte de Paris, une cinquantaine de chemins généalogiques sont possible, et une trentaine par la feue comtesse ! Sachant qu’ils descendent tous de tous les fils de Louis Philippe (sauf du duc d’Aumale) et que Louis Philippe descendait de Louis XIV par sa mère Penthièvre, sa grande-mère Conti, son arrière-arrière-grand-mère Mlle de Blois ! Et son épouse, Marie Amélie, en descendait par les nombreux mariages entre Bourbon d’Espagne, Bourbon Deux-Siciles et Bourbon Parme.
Sans parler des nombreux mariages au sein même de la branche d’Orléans au XIXème siècle, qui densifient encore le nombre d’ascendances, on arrive à ce nombre étonnant d’une octantaine !
flabemont8
21 septembre 2013 @ 17:38
Une octantaine ? Je suis ravie de trouver sur le site une personne qui use d’une ancienne expression…Merci de m’offrir ce plaisir ( qui n’est pas historique, pour une fois, sur ce beau site ) Amicalement .
kakouz-astennet
21 septembre 2013 @ 12:49
Le duc de Vendôme descend par sa mère, la duchesse de Montpensier du duc de Berry petit fils de Charles X, mais il tient ses droits dynastiques de père en fils du frère de Louis XIV
R-N
21 septembre 2013 @ 14:06
Florestan, il demeure, en dehors de toutes les réponses exactes qui ont été fournies ci-dessus, que les Orléans ne descendent pas de Louis XIV mais de Louis XIII. C’est la seule réalité qui compte et la seule possible pour la famille royale de France.
Non seulement cette façon de dire est exacte, mais elle existe dans le contexte de discussions, par comparaison avec la branche des Bourbons.
Quand il s’agit des rois de France et de leurs descendants, on n’évoque que l’ascendance masculine. Si on parle de l’ascendance par les femmes, cela devient un propos privé ou anecdotique. Le fait pour les Orléans de descendre par les femmes de Louis XIV est une simple anecdote, n’entraînant aucune conséquence, pas seulement sur le plan dynastique.
Mêler cette anecdote à la réalité dynastique, comme le font certains pro-Orléans, entraîne une confusion. Ce n’est pas à l’avantage des Orléans, car cela ne fait que souligner leur plus grand éloignement dans la famille.
AUDOUIN
20 septembre 2013 @ 16:53
Toute la presse sans exception se trompe quand elle parle de la chapelle expiatoire alors qu’il s’agit de la chapelle de la Compassion, propriété de la Fondation Saint-Louis, située place des Ternes à Paris. Cet édifice commémore la mort accidentelle du duc d’Orléans, fils aîné du roi des Français. La chapelle expiatoire édifiée en mémoire des rois martyrs, Louis XVI et Marie-Antoinette se trouve boulevard Haussmann (entrée 29 rue Pasquier). Elle appartient à l’Etat. Elle n’a jamais appartenu à la famille d’Orléans…
AUDOUIN
padraig
21 septembre 2013 @ 10:56
L’adresse exacte à Paris de la chapelle de la Compassion devenue également Église paroissiale avec l’accord du Comte de Paris est :
– Place du Général Kœnig, 75017 Paris
Elle est proche de la Porte des Ternes et non pas de la Place des Ternes…
Précision faite pour que nos amis qui désireraient la visiter n’aillent pas Place des Ternes qui en est très éloignée…
Florestan
20 septembre 2013 @ 16:58
Je regrette qu’ils n’aient pas eu gain de cause pour ce bâtiment proprement Orléans qu’est la Chapelle royale de Dreux.
Francine du Canada
20 septembre 2013 @ 17:04
Merci à Régine, Anne P. et Cosmo pour cet article. Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi le comte de Paris avait voulu déshériter ses enfants; je n’ai jamais bien compris ses agissements dans cette affaire. FdC
agnes
20 septembre 2013 @ 17:42
Moi non plus, mais je n’arrive pas à comprendre comment on peut finir par hair ses propres enfants pour en arriver là.
Gilles
20 septembre 2013 @ 20:19
La raison semble pourtant évidente! Le défunt Comte de Paris, déjà fortement désillusioné politiquement, le fut encore plus par l’attitude désinvolte de ses fils. Il appartenait à une autre génération…il faut en tenir conte! Le coup de grâce fut le divorce de son dauphin et son attitude vis à vis de sa femme et ses enfants… De plus l’actuel Comte de Paris ne brillait pas par son intérêt et ses capacités à succéder à son père. Visiblement plus intéressés par l’argent que par leurs devoirs, les fils du comte de Paris ne lui semblaient simplement pas dignes de profiter de tout cet héritage…
Force est de constater qu’il ne s’était pas tant trompé que ça!
aggie
21 septembre 2013 @ 11:03
Oui mais à qui la faute si ses fils l’ont déçus ? Il n’y a pas que Jacques à avoir écrit un livre où il fait part sa désastreuse éducation ou plutôt manque d’éducation et d’amour ; sa sœur Diane a témoigné aussi et elle relate les mêmes choses que son frère. Avoir eu 11 enfants et ne pas s’en occuper les laissant pousser comme « folle avoine » ; les laisser aux mains des gouvernantes et leur donner peu d’attention et d’amour ; Diane raconte même qu’elle a été placée dans une institution pour aliénés, son père ayant déclaré qu’elle était folle !
Donc aucune attention portée aux études de ces enfants et, cerise sur le gâteau, imposer des mariages bon pour la « carrière et le prestige » de leur père qui reniaient impitoyablement ceux qui passaient outre ses oukases !
Avoir le toupet de s’étonner du résultat, ça me sidère.
R-N
20 septembre 2013 @ 23:57
Francine du Canada, Agnès,
Ces suppositions de haine ont été inventées par Jacques, au moins.
Le grand problème des enfants du Comte et de la Comtesse de Paris est qu’ils n’ont jamais démontré de qualités d’action, autre que dans le domaine artistique, et pour ceux qui ont exercé une activité, ce ne fut jamais très longtemps.
Critiquer à ce sujet de ses enfants l’ancien Comte de Paris serait une erreur. La Comtesse de Paris critiquait elle aussi l’attitude de leurs enfants car ils pensaient que tout devait « leur tomber tout cuit ». Elle l’a écrit.
Le Comte de Paris avait fait quelques erreurs dans la dernière époque de sa vie. Qui n’en fait pas ? Il a légué une oeuvre qu’aucun de ses enfants n’a été capable de reprendre ou du moins de maintenir.
Qu’il ait voulu mettre à l’abri de nombreux biens, que ses enfants étaient incapables de conserver sans se disputer ni de conserver tout court, était une attitude saine d’autant plus que ces biens devaient accompagner des princes dans un rôle. L’erreur de ces enfants étaient de croire que ces biens leur revenaient.
Transposons : s’il s’était agi du royaume, qu’en auraient-ils fait ?
Ces biens ne sont pas des biens privés. La république n’a pas à fourrer son nez là-dedans. D’ailleurs le Président Mitterrand connaissait bien le fonctionnement de ces institutions et les approuvait. Par nature, ce ne sont pas des biens de particuliers.
Toutes ces rumeurs de supposée haine au sujet de ses enfants provenaient de Jacques, qui n’a pas eu l’honneur de se taire si toutefois il pensait sincèrement ce qu’il disait. Là aussi, la Comtesse de Paris avait fait comprendre qu’il ne fallait pas accorder d’attention aux manifestations de son fils.
On peut comprendre que leur père ait pu pester de ne pas être soutenu par ses enfants pour la seule chose importante pour lui : un rôle royal.
Gilles
21 septembre 2013 @ 17:24
…quand le Prince Jacques a demandé a son père une titulature pour ses fils,il espérait que ce soit accompagné d’un apanage financier. Il était alors tout sourire avec son papa chéri ! Il en fut d’ailleurs de même lorsqu’il accorda le titre de princesse de Joinville à l’epouse d’Henri…quelle déception pour eux tous!
Denis
20 septembre 2013 @ 18:19
Sans doute par pur égoïsme de viellard sénile … il n’a jamais brillé par son sens de la famille !
Gérard
20 septembre 2013 @ 22:40
C’est archi faux !!! Le prince pouvait être en colère mais il aimait sa famille même si les conflits de génération n’épargnent personne.
VERSAILLAISE
20 septembre 2013 @ 19:31
C’est, ma cousine, Dallas, version gotha!!!!!!!!!!!
cependant je pense que le comte de Paris avait toutes ses facultés. Il y a surement beaucoup de choses que nous ignorons et qui l’ont conduit à prendre certaines décisions.
Charles
20 septembre 2013 @ 17:18
Décision de justice plein de sagesse.
Il est heureux que les Enfants de France retrouvent une partie de leur patrimoine historique et familial.
Cette restitution d’œuvres d’art est logique. Il est important de savoir que seul le Duc d’Orléans et princesse Hélène voulaient remettre en cause la Fondation Saint Louis alors que le Comte de Paris, le Comte d’Evreux, le Comte de La Marche, les princesses Isabelle, Anne, Diane, Claude et Chantal de France, avec intelligence et sagesse, ne revendiquaient que la restitution d’objets d’art.
Le tribunal leur a donné raison et la Fondation Saint Louis devrait s’exécuter et accepter cet accord honorable et juste pour les deux parties.
Cette querelle de succession a pris fin ce jour.
Aramis
21 septembre 2013 @ 09:30
Il y a toujours possibillite d un appel : de la fondation, pour tout garder ; des heritiers, pour tout obtenir (en tout cas des deux enfants qui voulaient obtenir restitution du tout).?et apres l appel, reste encore la cassation. Mais il est possible aussi que chacun se satisfasse de ce jugement.
Pierre-Yves
21 septembre 2013 @ 15:23
Décision heureuse, on peut vraiment se poser la question, Charles.
L’idée de protéger le partimoine historique des Orléans pour éviter sa dilapidation en le plaçant dans une fondation semble a prioiri sensée.
Ce qui a posé problème en l’espèce est la désinvolture avec laquelle le Comte de Paris défunt a mis son projet à éxécution: sans aucune espèce de concertation familiale préalable et surtout, en passant outre les règles du droit patrimonial en vigueur (absence d’acte notarié, si j’ai bien compris).
Le Comte aurait voulu saborder son action et se saborder lui-même qu’il ne s’y serait pas pris autrement. On comprend dès lors le ressentiment de ses enfants.
Reste que la conséquence de cette décision fait craindre que l’héritage soit dispersé aux quatre vents et vendu sans états d’âme.
C’est le droit, mais c’est un peu triste.
L’idée de la Fondation était une bonne idée, mais elle a été terriblement mal mise en oeuvre par le Comte défunt.
Le résultat en est que si, sur le plan juridique, le feuilleton semble toucher à sa fin, la saga de l’héritage Orléans risque de continuer à défrayer la chronique, via des ventes que toute le monde regrettera.
flabemont8
20 septembre 2013 @ 17:46
Je trouve ce jugement équitable .
Un petit Belge
20 septembre 2013 @ 17:52
Quels sont les liens entre la Fondation Saint-Louis d’une part, et les princes Henri et Jean d’autre part? Ont-ils un représentant au sein du conseil d’administration de la Fondation Saint-Louis et une certaine influence sur elle? Ou le dialogue est-il rompu entre les deux parties suite à ce procès? Est-ce que la maison qu’occupe le prince Jean à Dreux fait partie de la Fondation Saint-Louis? Que faisait la Fondation Saint-Louis de tous ces objets prochainement restitutés : étaient-ils dans un garde-meuble ou exposés au château d’Amboise?
Gérard
20 septembre 2013 @ 22:46
Il y a eu manifestement beaucoup de conversations.
Le comte de Paris est président d’honneur.
Gilles
21 septembre 2013 @ 17:43
A l’époque du défunt Comte de Paris,celui ci en était le président et avait les pleins pouvoirs. Suite aux discordes familiales,il modifia les statuts de la fondation de façon a ce que les chefs de Maison de France lui succédant ne soient que présidents d’honneur sans aucun pouvoir de décision. Si le Comte de Paris actuel et le Duc de Vendôme vivent pour l’un dans l’immeuble de Miromesnil,pour l’autre à Dreux, ce n’est qu’au bon vouloir de la Fondation.
Claudia
20 septembre 2013 @ 18:14
Je me demande si le jugement mentionne que le Compte de Paris « pensait pouvoir contourner les lois de la République » ou s’il s’agit d’une extrapolation de l’avocat, car il semblerait que ce soit une faute de procédure (défaut d’autorisation ou d’acte notarié).
Gérard
20 septembre 2013 @ 22:43
C’est ce que dit cet avocat, c’est un effet de manche…
Il reste que je vois mal avec 10 coindisaires comment on évitera la vente !
Gérard
20 septembre 2013 @ 23:08
Coindivisaires
Anne-Cécile
20 septembre 2013 @ 23:27
J’adore votre humour! Compte de Paris, excellent!!!!
Philippe
20 septembre 2013 @ 19:49
Catastrophe.
Mais attendons maintenant le deuxième round, et le troisième, et le quatrième !
Que vont devenir les tableaux des rois ? On va les découper en onze morceaux ?
Les vendre à un oligarque moscovite ?
Gageons que s’il existe une solution pour sortir de tout ça avec élégance, les
citoyens Orléans sauront bien l’éviter. Ils auront à coeur de nous montrer de quoi
sont capables d’authentiques chrétiens. L’évangile par la pratique. Finiront-ils par
se battre entre eux ?
On va beaucoup s’amuser.
R-N
21 septembre 2013 @ 14:18
Je connais une famille où les draps ont été découpés en morceaux pour le partage. Mais je ne dirai pas son nom !
La Couronne
20 septembre 2013 @ 19:55
Communiqué de Monseigneur le Comte de Paris et de la Fondation Saint-Louis
Monseigneur le Comte de Paris et la Fondation Saint-Louis prennent acte du jugement rendu le 19 septembre 2013 par le Tribunal de Grande Instance de Paris qui a ordonné la restitution de certains objets mobiliers aux héritiers de feu Monseigneur le Comte de Paris ( 1908-1999).
Les objets en question avaient été donnés par le Prince il y a plus de 35 ans à la Fondation. Si la volonté de transmettre ces biens n’était guère contestable, ce sont des questions de forme qui expliquent la remise en cause aujourd’hui de ces donations. Il convient à cet égard de noter que la Fondation ne s’était pas opposée à la restitution de ces objets à la famille lors des dernières audiences.
En outre, de même que Monseigneur le Comte de Paris, la Fondation Saint-Louis se félicite de la décision du Tribunal de Grande Instance de confirmer la parfaite validité de sa constitution et de sa dotation originelle composée de la part la plus « historique » du patrimoine monumental de la famille d’Orléans.
Grâce à sa légitimité confortée, la Fondation Saint-Louis peut durablement poursuivre sa mission d’intérêt général aux côtés de Monseigneur le Comte de Paris et de Sa famille.
Henri Comte de Paris Duc de France
Paris, le 20/09/2013
R-N
21 septembre 2013 @ 14:23
Régine, je pensais le dire hier soir, qu’il s’agit d’une décision technique du point de vue du droit, et qu’on ne doit pas parler de condamnation pour cette institution. Il s’agit d’une décision de justice technique. Ce que confirme la lettre d’Henri, indiquant que la Fondation ne s’est pas opposée.
Clémentine1
21 septembre 2013 @ 15:34
Tout est dit.
Francine du Canada
22 septembre 2013 @ 07:44
Mais c’est qui ça « La Couronne??? »
Je pose une question claire : « Pourquoi le défunt compte de Paris a t-il déshérité ses enfants? » Deux personnes me répondent : Gilles & R-N et trois autres personnes commentent : jul, Gérard et Charles je crois et aussi Philippe (que je connais bien). Je commence à me faire une idée… à évaluer la situation et voilà que « La couronne » s’amène et fini… basta, les commentaires deviennent « mièvres », « vides », sans substances et sans saveur. Na, na, na, na, na, la canadienne n’est pas nouvelle sur le site et (moitié belge, moitié canayenne), elle n’est pas facilement impressionnable; elle aime bien se faire une idée par elle-même.
Moi, je ne vous appellerai pas « monseigneur », ni « majesté »; monsieur (ce sera suffisant) : Combien de dixième comptez-vous dans cet héritage? Et, si vous voulez prendre le poulx, posez vous-même vos questions et ne venez pas interférer dans les échanges des usagers habituels du site. Non, mais… quel culot!
Francine du Canada ,libre penseur(e), libre arbitre et aussi « Duchesse de Richelieu » hahahahaha!
Actarus
23 septembre 2013 @ 13:18
Il s’agit d’un site Internet créé et géré par des adorateurs du Comte de Paris. :D
C’est un peu « Le Temple du Roi-Soleil » ! Je vous conseille d’y faire un tour, c’est amusant. La ferveur y est quasi-religieuse, chaque « billet du Prince » s’achève sur la formule « Paroles d’Henri VII, Comte de Paris, Duc de France ». ;)
Gilles
23 septembre 2013 @ 18:25
Francine du Canada…vous m’avez bien fait rire !
« La couronne » est un blog « officiel » de la Maison de France.
Il reprend bien souvent les photos et commentaires mis sur notre site préféré lorsque ça concerne les Orléans et se veut être un relais a l’IMRF….
Francine du Canada
24 septembre 2013 @ 19:25
Tout le plaisir est pour moi Gilles; merci à Actarus également. J’y suis déjà allée une fois; suite à une sortie plutôt virulente de notre ami Philippe et… je n’avais pas vraiment aimé! Ceci dit, les échanges ont repris ici avec les intervenants habituels et ça continue d’être intéressant. Amitiés, FdC
COLETTE C.
20 septembre 2013 @ 19:56
Je me demande si c’est une bonne chose, pourvu que ces trésors ne soient pas vendus !
Ltmg
20 septembre 2013 @ 19:58
Cette décision ne semble pas devoir honorer la notion de souvenirs de famille qui seule permet de sauvegarder une présentation cohérente d’une ligne familiale
Quel regret!
Ultime vengeance de la république pour effacer les derniers vestiges visibles des rois de France
Une seule certitude:
Une décision qui va permettre au fisc de revoir le montant des droits de succession de manière considérable
A M D G
JAusten
21 septembre 2013 @ 16:39
Cela me fait penser à certaines populations qui rasent de la surface de la terre tout ce qui existait avant eux.
Cosmo
20 septembre 2013 @ 20:32
La loi est la loi. Elle s’impose à tous dans le respect du fond et de la forme mais il n’est pas interdit de penser qu’il s’agit là d’une victoire à la Pyrrhus, voire un jugement de Salomon, qui sans régler le problème met chacun face à sa responsabilité. Sed nunc quid faciemus ?
Aramis
21 septembre 2013 @ 09:42
Peut etre donner tout ce qui vient d etre restitué à la fondation afin d en garantir l integrité…enfin, ne revons pas ! … Chacun va prendre sa part, comme il convient en tant qu heritier et comme dans tout heritage. Le seul moyen d eviter toute dispersion eut été de n’avoir qu un enfant, ce n est pas la voie que choisirent feu le comte et la comtesse de paris.
Danielle
20 septembre 2013 @ 20:39
Tout vient à point qui sait attendre, enfin une bonne nouvelle pour la famille de France ; je regrette toutefois la décision pour la chapelle royale de Dreux.
Joséphine-Charlotte
20 septembre 2013 @ 20:51
La richesse de la Maison d’Orléans (une des principales de France aux XIXe-XXe siècles) provient en grande partie des héritages de grandes familles françaises qui se sont éteintes entre le XVIIe et le XIXe siècle (Bourbon-Penthièvre, Bourbon-Condé, Guise, Montmorency,…).
Le comte de Paris était le chef de la Maison d’Orléans. Les biens appartenaient à la Maison d’Orléans. Le comte de Paris pouvait donc en disposer à sa guise, en l’occurrence créer la Fondation et lui léguer ce qu’il n’avait pas vendu en déshéritant ainsi ses enfants.
Toutefois, on peut penser qu’il a eu tort puisque le mot patrimoine vient du latin
« patrimonium » (littéralement héritage du père).
A l’origine, il désigne donc l’héritage que l’on tient de son père et que l’on transmet à ses enfants. Le patrimoine est considéré comme indispensable à l’identité et à la pérennité d’une communauté donnée et comme étant le résultat de son talent. A ce titre, il est reconnu comme digne d’être sauvegardé et mis en valeur afin d’être partagé par tous et transmis aux générations futures.
Comme disait Viollet le Duc : « Un monument n’est pas seulement une œuvre d’art mais un document ».
R-N
21 septembre 2013 @ 14:35
Joséphine-Charlotte, une part de ces héritages ne viennent pas du père ou de la ligne paternelle, les immenses biens des Condé leur ont été légués par le dernier d’entre eux.
Ce que vous dites est très juste, et ce genre de patrimoine à la fois historique et familial ne devrait pas être partagé.
Anne-Cécile
20 septembre 2013 @ 21:06
Apparemment c’est ce que proposait cette Fondation depuis des années! Allez comprendre!
Mayg
20 septembre 2013 @ 21:19
Maintenant, place aux ventes aux enchères…
sophie2
20 septembre 2013 @ 21:58
Une mauvaise décision: ces biens « récupérés vont surement être vendus aux enchères alors qu’ils étaient protégés par une fondation.
Clémentine1
21 septembre 2013 @ 15:39
Ces trésors seront peut être mieux entre les mains de collectionneurs qui sauront les apprécier qu’entreposés dans des salles où personne n’aurait jamais pu les voir.
sophie2
27 septembre 2013 @ 21:52
s’ils vont au qatar ou en chine, personne ne risque de les voir exposés
erwan
20 septembre 2013 @ 22:56
Heureux dénouement?
Chaque vente réalisée par la Famille d’Orléans sera portée à son passif.
HRC
20 septembre 2013 @ 23:52
très belle photo, que je revois avec plaisir
Nemausus
21 septembre 2013 @ 00:42
Il est amusant de lire que les princes d’Orléans contestaient seulement les donations de 1976 et 1977. Il faudrait plutôt dire qu’ils n’ont pu trouver de failles juridiques que pour ces 2 dates et qu’ils ont utilisé ce moyen pour récupérer cet héritage à défaut d’avoir pu arrêter leur géniteur de vendre à l’encan une partie de cet héritage avec l’approbation de leur « honorable » mère. Mais le plus important leur échappe et le peu qu’ils vont pouvoir récupérer va finir comme une grande partie déjà dispersée dans les salles de vente comme les princes d’Orléans défunts ou vivants nous y ont habitué depuis des décennies.
N’en doutons pas, les défenseurs des Orléans trouveront une justification tordue pour justifier les prochaines ventes tout en condamnant les ventes d’objets provenant de l’héritage d’Alphonse XIII et Victoria-Eugénie d’Espagne : faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais !!!
Si j’étais le gouvernement français je n’interdirais pas la vente des objets mais j’interdirais leur sortie du territoire national pour couper l’herbe sous le pied à ces faux serviteurs de la grandeur de la France mais vrais intéressés par l’épaisseur de leur porte-monnaie !
Le tribunal aurait du rendre aussi les biens immobiliers pour montrer aux Français la rapacité de cette famille qui se serait encore chamaillée pour vendre ces biens historiques…
Charles affirme que cette querelle prend fin : mais qui croit-il tromper, le partage promettant une belle foire d’empoigne comme on l’a déjà vu !
Framboise
21 septembre 2013 @ 08:12
Selon le Duc d’Orléans entendu dans une émission TV, il souhaitait savoir « où avait passé la tune » comme il l’a dit..la fortune familiale a fondu comme neige au soleil sans réélles explications et il soupçonnait Mme Frisz, dernière compagne de son père de l’avoir influencé pour détourner ces mios manquants. Contester la Fondation allait dans le sens de la lumière sur la dilapidation inexpliquée de cette fortune.
Dans une famille dès qu’il y a des intérêts il y a des tensions, des conflits et malheureusement des règlements de comptes…Ceci dit le Comte pouvait disposer de sa fortune à sa guise, même si il avait le devoir de bien le gérer et la responsabilité d’un patrimoine précieux pour la France.
Philippe Delorme
21 septembre 2013 @ 08:58
Pour répondre à quelques questions :
La Fondation Saint-Louis possède le château d’Ambroise, la chapelle royale de Dreux et les ruines de Bourbon L’Archambault, ainsi que divers autres biens (un immeuble rue de Miromesnil, la chapelle de la Compassion, etc.) Mais en effet pas la Chapelle Expiatoire de Paris.
L’actuel comte de Paris est statutairement président d’honneur de la Fondation Saint-Louis (et après lui son fils Jean).
En créant la fondation Saint-Louis en 1975 , feu le comte de Paris a surtout voulu mettre à l’abri de la dispersion les pièces les plus emblématiques du patrimoine royal : Amboise, Dreux… On peut espérer que les plus importants des 200 objets restitués (le Louis XIII de Philippe de Champaigne, les dessins de Louis XIV, les aquarelles de Carmontelle, etc.) resteront sur le territoire national et, mieux, seront préemptés par des musées.
Pour ce qui est de l’ADN des Bourbons, je vous invite à vous rendre sur : adnbourbon.wix.com/adnbourbon
Philippe Delorme
Aramis
21 septembre 2013 @ 09:46
L achat de ces toiles par des musees français permettrait a tout citoyen d en profiter… Ce ne serait pas mal.
Philippe Delorme
21 septembre 2013 @ 09:01
Pour résumer, la Fondation Saint-Louis n’est condamnée à rien : elle ne restituera que les objets qu’elle était disposée depuis 10 ans à rendre aux héritiers. En revanche, elle sort gagnante de la querelle, dans la mesure où son existence est définitivement confortée par les tribunaux.
Les seuls perdants sont les enfants des feus comte et comtesse de Paris, qui ont dû patienter presque dix ans (et dépenser beaucoup d’argent en frais d’avocats) pour obtenir finalement ce qu’ils auraient pu avoir sans aucun procès…
JAusten
21 septembre 2013 @ 09:35
oui Philippe Delorme. C’est un peu ce que je me disais mais de manière beaucoup moins claire que vous.
Francine du Canada
24 septembre 2013 @ 19:34
Merci Philippe Delorme; vos commentaires sont très intéressants. FdC
Hély
21 septembre 2013 @ 09:31
Même si je comprends la démarche des princes, on se demande comment 11 héritiers pourraient répartir cet ensemble historique en parts égales sans avoir recours à une vente…dans tous les cas, le patrimoine français sera perdant car même si une répartition est possible, il est évident que certaines oeuvres prendront le chemin de l’Autriche, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie, de l’Espagne. En ce sens, la démarche du feu comte de Paris avait une certaine cohérence, il ne pouvait ignorer les difficultés qui se poseraient immanquablement à ses héritiers après sa disparition. Il voulait que les biens les plus symboliques du patrimoine historique de la famille royale demeurent conservés en France et continuent à former un ensemble cohérent, tant sur le plan mobilier que sur le plan immobilier.
Du reste, -et je dis cela en me gardant de porter un jugement sur les princes et princesses de France-, on se demande pourquoi ils conserveraient cet ensemble patrimonial alors que bien des objets d’une valeur beaucoup plus intime pour eux ont été vendus après le décès de la comtesse de Paris…je ne me suis jamais expliqué comment par exemples un bijoux comme l’anneau de mariage de la duchesse d’Orléans avait pu se retrouver dans une vente et finir adjugé pour quelques milliers d’euros!
La décision de justice sur la donation de 1976 est incontestablement juste mais quel sera le destin de ces objets sachant que l’Etat pourra difficilement préempter cet ensemble historique compte tenu de sa valeur marchande qui est immense!
Marnie
21 septembre 2013 @ 09:41
Je découvre votre commentaire juste après avoir écrit le mien et je suis d’accord à 100 % avec vous !!! Pour conclure il ne faut pas compter sur l’Etat (via les musées) pour récupérer ce patrimoine et il sera, à plus ou moins long terme, perdu pour la France ! Donc je ne vois aucune raison de ce réjouir de ce jugement…
Hély
21 septembre 2013 @ 12:53
Oui Marnie, nous sommes d’accord sur la perte possible pour le patrimoine artistique des français,
en plus de leur valeur historique, j’ajoute que bon nombre de ces oeuvres ont pour certains de nos concitoyens une immense valeur symbolique et affective, les uns sont des monarchistes de coeur, d’autres des passionnés de l’histoire de France et de l’histoire de la famille d’Orlèans, souvent les trois à la fois…
Certains pays d’Europe ont d’autres législations qui permettent à l’un des héritier de conserver l’intégralité d’un patrimoine historique, à charge pour lui de dédommager les autres ayants-droits, cela peut paraitre étrange et injuste à nos yeux français mais sans ce type de lois, tous les héritiers des anciennes familles royales et princières d’Allemagne se seraient trouvés dans la même situation que leurs cousins Orléans français.
Reste à savoir ce que vont decider les héritiers. J’ose espérer qu’ils sont conscients de la responsabilité que leur confère leur naissance face ce patrimoine artistique et historique qui va tomber entre leurs mains car, désormais dépositaires de tels trésors, ils ne peuvent agir comme n’importes quels petits bourgeois qui se disputent l’argenterie autour d’un cercueil, ils en sont maintenant responsables devant l’histoire et devant tous les français. Certains membres de la famille aiment à rappeler qu’ils sont avant tout « princes et princesses de France », l’occasion est belle d’en témoigner, il me semble que certains châteaux d’Allemagne, d’Autriche et de Belgique sont déjà bien pourvus en oeuvres d’arts et tableaux si tant est qu’on y trouve encore un mur libre pour en accrocher de nouveaux¡
Marnie
21 septembre 2013 @ 09:37
Je ne comprends pas que la plupart des gens ici se réjouissent de cette restitution. Moi, en tant qu’amoureuse du patrimoine et historienne de l’art, je ne peux que craindre la dispersion future de ces objets d’art ou souvenirs qui étaient de fait protégés par cette fondation (comme le dit Philippe Delorme ci-dessus). Je ne vois pas ce que le comte de Paris a fait de mal en voulant protéger ce patrimoine : il n’a rien dilapidé, il ne l’a pas mis dans la poche d’un tiers, il a fait ce que font beaucoup de gens pour éviter l’éparpillement d’un héritage et qui tentent de sauver et de préserver l’intégrité d’un patrimoine, c’est-à-dire créer une fondation. Je crois qu’au contraire désormais, tout ceci étant revenu en mains privées, c’est la porte ouverte aux ventes diverses et si ce n’est pas fait par la génération actuelle (que je n’accuse pas a priori de cupidité), ce le sera forcément un jour par des descendants plus à l’écoute de leurs besoins que du combat pour la préservation d’un patrimoine historique et familial…
Francine du Canada
24 septembre 2013 @ 19:44
Marnie, c’est aussi mon avis… ça me semble inévitable. Amitiés, FdC
SebastienL
21 septembre 2013 @ 10:24
D’un côté comme d’un autre ça reste dans la famille royale de France. Il faut juste espèrer que ça ne soit pas vendu aux enchères !
monica
21 septembre 2013 @ 11:11
Sebastien, comme toutes personnes recevant un héritage, ils ont le droit d’en faire ce qu’ils veulent avec. Ça ne regarde personne…..
Clémentine1
21 septembre 2013 @ 15:44
entièrement d’accord aveec vous Monica.
Kardaillac
21 septembre 2013 @ 10:42
La motivation du défunt comte de Paris était de prévenir la dispersion de l’héritage par des héritiers dont aucun ne travaillait sérieusement et qui devaient quand même subvenir aux frais de leur famille.
L’essentiel est préservé dans le giron de la Fondation Saint-Louis, le reste suivra les souvenirs de feue la comtesse Isabelle chez Christie’s ou chez Sotheby’s.
JAusten
21 septembre 2013 @ 11:11
chacun dispose de ses biens comme il l’entend, certes, mais je crains que vous n’ayez raison, les princes ayant certainement besoin de rentrer dans leurs fonds : pour bien faire il faudrait que des musées français rachètent ces biens.
Un coup de chance que les châteaux ne soient pas dans le lot ; le Qatar ou les chinois se seraient peut-être portés acquéreur.
Kardaillac
21 septembre 2013 @ 14:25
Pour réussir le partage, la meilleure façon a toujours été de le rendre liquide. La hoirie d’Orléans est suffisamment fournie pour qu’on ne puisse éviter ce mode de répartition arithmétique.
Mais ceux qui disposeraient de numéraire pourraient sans doute racheter des objets à forte empreinte sentimentale ou dynastique comme tenta de le faire Jean d’Orléans la dernière fois pour un sceau de Louis-Philippe, mais en vain ; un belge surenchérit.
Helene 2
21 septembre 2013 @ 11:58
Comment faire pour répartir équitablement ce patrimoine entre les héritiers ?
Une seule solution est envisageable : La dispersion via les salles de ventes.
Il faut être naïf pour imaginer un seul instant qu’ils vont garder ces objets dans leurs vitrines familiales ou les laisser dormir dans des coffres forts.
Résumé :
– Qui veut quoi ?
– On veut tous des sous !
– Ok, adjugé, vendu.
Gérard
21 septembre 2013 @ 12:45
Une dation en paiement pour régler les droits de succession serait bienvenue sinon la vente s’imposera pour payer ces droits et répartir à 10 ll’équivalent financier de biens de bien inégales valeurs. Mais pour la dation en paiement je ne crois pas que le principal protagoniste ait fait tout ça pour enrichir le Trésor public et le patrimoine national mieux que son père animé de bonnes intentions mais sans doute pas toujours bien conseillé ne l’avait fait.
G.St-Louis
21 septembre 2013 @ 12:52
J’ai peine à comprendre pourquoi vous, les français vous réjouissez vous d’une pareille décision alors qu’une bonne partie de ce patrimoine historique risque de prendre le chemin de l’étranger suite à une vente aux enchères. Dans l’état où sont les finances de la France, je vois mal le Ministère de la Culture et ses musées faire des acquisitions. Ces donations de feu-le Comte de Paris à la Fondation Saint-Louis n’avaient d’autres buts que de protéger un patrimoine historique. Vous verrez qu’au final c’est lui qui avait raison.
Actarus
21 septembre 2013 @ 14:19
C’est aussi mon avis. Qu’importe les contentieux qui existaient entre Henri l’Ancien et sa nombreuse progéniture, et qu’importe au fond si ses motifs n’étaient pas les bons, au moins ce patrimoine historique était à l’abri.
Dans le contexte actuel, cela me ferait mal au coeur de voir le portrait de Louis XIII, les croquis de Louis XIV et jusqu’aux statuts de l’ordre de St-Michel qui datent de Louis XI (je me demande d’ailleurs comment il se fait que ce ne soit pas la Bibliothèque Nationale qui les ait), partent chez des Américains, des Qataris ou des Russes pleins aux as.
Kristiane
21 septembre 2013 @ 15:38
C’est aussi mon avis. Aucun français ne peut se réjouir de la dispersion aux quatre vents du patrimoine « national » même s’il est « privé ». Oui, je sais, c’est ambigüe !
Henri l’Ancien n’avait pas tout faux mais sa nombreuse progéniture n’a que faire de nos états d’âme ni de l’Histoire de France qui appartient d’abord et avant tout au peuple.
Nos ancêtres ont contribué contraints et forcés à leurs richesses personnelles et que reste il à nous, leurs descendants ?
Rien. Juste le droit de payer, encore et encore, pour aller voir dans certains musées qui fonctionnent grâce à nos impôts, ce que nos ascendants nous ont légué à la sueur de leurs fronts et au prix de leurs vies.
A ce jour, nous voilà délesté un peu plus par une poignée de soit disant princes qui n’en ont que le titre (non officiel) mais pas la grandeur.
Kristiane
21 septembre 2013 @ 15:52
Cependant, estimons nous heureux qu’ils aient été déboutés de leurs demandes concernant les châteaux d’Amboise, de Bourbon-l’Archambault, de la Chapelle royale de Dreux et de la chapelle expiatoire de Paris. Qu’en auraient ils fait ?
Les vendre en kit, démontés pierre par pierre et reconstruits à l’ étranger?
Transformés en hôtels étoilés ou en demeure pour nouveaux riches ?
Francine du Canada
24 septembre 2013 @ 19:54
Je pense comme vous G.St-Louis et Actarus et Kristiane ci-dessous… au final c’est lui qui avait raison. FdC
Pimouss
27 septembre 2013 @ 12:17
Je suis d’accord moi aussi. La fondation protégeait bien tous ces biens. Maintenant….
HRC
21 septembre 2013 @ 13:01
les portraits de Philippe de Champaigne, les dessins seront sans doute rachetés par le Louvre, ou le château de Versailles. Enfin, je l’espère….
HRC
22 septembre 2013 @ 00:19
après lecture d’ensemble, il me semble comprendre que Jacques d’Orléans ne bénéficie pas de beaucoup d’estime ici.
R-N
25 septembre 2013 @ 22:48
HRC,
cela, j’ai pu le remarquer chez des gens qui, tout en respectant cette famille, appartiennent tout-à-fait à la tradition républicaine.
Pimouss
27 septembre 2013 @ 12:13
Quelles que soient les raisons qui avaient présidé à la création de la Fondation Saint Louis, cette dernière avait le mérite de protéger de toute aliénation les biens historiques des Orléans. Il est bien dommage que ces chefs d’oeuvre aient été détaché du fond pour être donné à des héritiers qui vendront sans aucun doute. Ce patrimoine national ira, je l’espère, à un musée français. L’Etat possède la faculté légale de préempter les biens de ce genre là, il faut qu’il s’en serve pour qu’ils ne quittent pas le territoire national.
Francois Thevenin
28 septembre 2013 @ 05:09
LLe futur usurpateur Louis Philippe a passe le plus clair de son temps pendant la Restauration a recuperer les biens de sa famille d’avant la Restauration
donnant le spectacle de son insatiable rapacite. L’ADN de cette famille ne s’est jamais dementie de generation en generation sans aucune decence ni sens de l’honneur comme lors du deces de Charles X dont le deuil a ete porte par toutes les amilles royales sauf par Louis Philippe et les siens. On ne peut qu’attendre le pire de ces gens la..
Francois
Ceci n’est pas un « doublon. »…