Jusqu’au 8 mai 2022, le musée d’Orsay à Paris présente des chefs d’oeuvre de la Frick Collection de New York. En voici les détails : « La Frick Collection, ouverte au public en 1935 dans la « mansion » new-yorkaise du magnat de l’industrie et grand collectionneur Henry Clay Frick (1849-1919), est l’un des plus importants musées d’art européen des États-Unis.
À la faveur de la fermeture de l’institution pour travaux et de la présentation temporaire des collections au « Frick Madison » entre 2021 et 2023, un important ensemble d’œuvres du peintre américain James Abbott McNeill Whistler (1834-1903) quitte New York pour la première fois depuis plus d’un siècle pour être présenté au musée d’Orsay au début de l’année 2022. Cette présentation exceptionnelle rassemble 22 œuvres dont 4 peintures, 3 pastels et 12 eaux-fortes de la Frick Collection ainsi que 3 peintures des collections du musée d’Orsay. » (Source : Musée d’Orsay – Merci à Pistounette)
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Rossella
15 février 2022 @ 06:20
Vista a New York, da non perdere!
Ciboulette
15 février 2022 @ 08:00
Verrons -nous le célèbre tableau » la mère de Whistler » , immortalisé dans un sketch de » Mr Bean » ?
berton
15 février 2022 @ 23:12
Impayable ce Mr Bean !
Malthus
15 février 2022 @ 08:38
Il y a noms prédestinés pour certains mécènes.
Ciboulette
15 février 2022 @ 17:33
C’est ce que j’ai pensé aussi !
Marinella
15 février 2022 @ 12:31
L’ affiche est quand-même légèrement flatteuse .
Quand vous lisez bien les articles , cette grande exposition Whistler comprend exactement … 7 tableaux , dont 4 viennent de la Frick Collection .
Je crois que je vais plutôt retourner pour la Xème fois au musée Marmottan .
Beque
15 février 2022 @ 13:47
Quel beau musée que la Frick Collection tant pour sa façade que pour sa collection !
Né en Pennsylvanie en 1849, Henry Clay Frick est le petit-fils d’un prospère distillateur de whisky. En 1870, il emprunte 75.000 dollars à sa mère qui vient de toucher un gros héritage et s’associe avec deux cousins pour créer, en Pennsylvanie, une société de production de coke, la compagnie Frick & Company. Il rencontre Andrew Caregie roi de l’acier, en décembre 1881, à New York et ils décident de marier les deux entreprises pour créer un géant intégré de l’acier. Finalement, ils se brouilleront à la suite d’une grève qui fit 16 morts dont 9 ouvriers.
Passionné d’art, Henry Clay Frick avait constitué une riche collection de peinture ancienne, mais aussi de sculptures et d’arts décoratifs, essentiellement européens. Parmi ses fleurons, des chefs-d’œuvre du début de la Renaissance au XIXe, signés entre autres Bellini, Rembrandt, Vermeer, Gainsborough, Goya ou encore Whistler. Les arts décoratifs sont, par ailleurs, représentés par des pièces majeures de Boulle, Carlin ou encore Riesener. Elle est installée dans l’ancienne résidence de Henry Clay Frick construite à partir de 1913. Le bâtiment est un des rares de cette époque à avoir survécu. Rapidement transformé en musée après la disparition de son propriétaire (en 1919), le lieu a su conserver une ambiance intimiste et hors du temps.
Beque
15 février 2022 @ 22:39
James Abbott McNeill Whistler apprit le français à Saint Petersbourg où son père était ingénieur. Il s’établit à Paris, en 1855, et découvre l’art japonais. En 1859, il s’installe à Londres mais fait de fréquents séjours en France. Il est encouragé par Baudelaire, Courbet, Manet et se lie d’amitié avec les Préraphaëlites anglais, les poètes Swinburne, Oscar Wilde, Mallarmé et les Impressionnistes français. Fortement marqué à ses débuts par Courbet, il opte pour une simplification des contours et se passionne pour le style japonais. Sa consécration officielle est de voir son tableau le plus cher « La Mère de l’artiste, harmonie en gris et noir » (1871-1872) acquis par le Louvre en 1891.
En 1876, Whistler redessine la salle à manger de la maison de Frederik Leyland, riche armateur, à Londres, œuvre baptisée «Harmonie en bleu et or, la Chambre du Paon ». La pièce entière est achetée anonymement aux héritiers de Leyland par Charles Lang Freer, le magnat de la locomotive, qui l’installe dans son manoir de Detroit. Après sa mort, la « salle Peacock » a été transférée dans la Freer Gallery of Art de Washington fondée par Freer en 1923.
Beque
16 février 2022 @ 09:43
plutôt, la « Peacock room »