Parution en français du roman « La gouvernante royale » par Wendy Holden qui revient sur la vie de Marion Crawford, une jeune écossaise qui entra à l’âge de 24 ans au service du duc et de la duchesse d’York pour s’occuper de leurs filles Elizabeth et Margaret qui avaient alors 7 et 3 ans.
Issue d’un milieu modeste, Marion Crawford étudiait pour être professeur. Elle incarne cette nouvelle génération de jeunes femmes bien décidées à être indépendantes.
Engagée un été chez des aristocrates écossais, elle voit la maisonnée s’agiter à l’annonce de la visite d’une tante. Il s’agit en fait de la duchesse d’York.
Celle-ci est impressionnée par Marion, lui demande de venir à Londres pour s’occuper de l’éducation à domicile de ses deux filles. Après quelques hésitations et un refus initial, Marion accepte se disant qu’elle pourra offrir aux princesses une éducation normale, en les connectant au maximum avec les réalités de terrain.
Le chemin ne fut pas aisé mais Marion parvient parfois de haute lutte à obtenir des sorties pour la petite Elizabeth. Elles vont ensemble au cours de danse, prennent le métro, vont au musée, se déplacent en autobus, vont à la piscine,… Elizabeth a d’ailleurs avec elle un petit porte-monnaie pour payer ses tickets. Elle découvre pour la première fois un escalator !
Marion Crawford qui devient Crawfie (les membres de la famille royale s’appelant par des sobriquets) vit auprès de la famille à Royal Lodge sur le domaine de Windsor et à Balmoral.
Elle côtoie le roi George V et la reine Mary, leurs enfants le prince de Galles et la duc d’York. Elle assiste aux cérémonies et à l’effervescence du Jubilé d’argent de George V.
Le lecteur se retrouve à table avec la famille royale grâce à ce récit. Notamment lors des séjours à Balmoral avec saumon dans l’assiette.
Elle est aussi aux premières loges lorsque le populaire prince de Galles commence une relation sentimentale avec Wallis Simpson, un amour qui le conduira à l’abdication.Marion a de l’estime pour Wallis qu’elle trouve élégante, distinguée, et très intelligente. On apprend que le prince de Galles l’a présentée aux York. Un prince de Galles totalement subjugué par Wallis. C’est lui qui fait le choix d’abdiquer pour ne pas la perdre.
Cette décision propulsa sur le trône le timide duc d’York et fit d’Elizabeth la princesse héritière.
Bien que vivant désormais à Buckingham, les nouveaux souverains continuèrent à être une famille très unie, profitant des choses simples de la vie comme des batailles d’oreillers au lever du lit.
La reine Elizabeth est décrite comme une femme de talent, qui fut le pilier de son époux le roi George VI.
Marion fait pendant 15 ans presque partie du premier cercle familial. Elle veille sur les princesses pendant la Seconde Guerre mondiale qui se passe à Windsor.
Mais au fil des ans, l’incompréhension et la distance s’installent de plus en plus surtout avec la princesse Margaret.
Elizabeth a quant à elle l’amour en tête avec Philip Mountbatten. Marion est de plus en plus souvent mise à l’écart. Elle n’accompagne pas les princesses dans les rues de Londres le jour de la Libération.Elle y rencontre en revanche celui qui deviendra son mari, un militaire. L’union sans enfant ne fut pas heureuse.
Le roi George VI avait exceptionnellement donné son accord pour que ses filles puissent aller en ville. Elles furent chaperonnées par un certain capitaine Peter Townsend qui fut ensuite l’amour impossible de la princesse Margaret. Pareil pour un voyage en Afrique du Sud où elle ne fut pas conviée.
Le jour du mariage d’Elizabeth, Marion Crawford sait que sa vie à la Cour touche à sa fin. La gorge nouée, elle lui souhaite le meilleur mais Elizabeth est déjà passée à autre chose. Pour services rendus, elle bénéficie d’un logement à Nottingham Cottage mis à disposition par la Cour et se marie.
Sollicitée par les médias pour écrire sur sa vie passée dans l’intimité de la famille royale, elle est reçue par la reine mère Elizabeth qui le lui défend formellement mais déçue du peu de cas que le princesse héritière lui fait désormais alors qu’elle a sacrifié ses belles années pour être son service, elle cède aux sirènes d’une maison d’éditions, visant aussi plus d’aisances financières.
En 1950, elle publie donc le livre « The little princess » dans lequel elle raconte ses quinze années auprès des princesses Elizabeth et Margaret. Elle y dévoile notamment que fillette Elizabeth souffre de troubles obsessionnels compulsifs, rangeant en pleine nuit ses souliers et calculant au millimètre la distance entre des plats à table.
Une trahison de l’intimité des Windsor qui ne lui fut jamais pardonnée. Elle fut priée de quitter son logement de fonction. Elle retourna s’installer dans son Ecosse natale.
Chaque année lorsque la famille royale s’installait pour l’été sur le domaine de Balmoral, le convoi passait par sa rue à Aberdeen. Ses lettres envoyées à Buckingham lui étaient renvoyées non ouvertes. En 1977, elle tente de mettre fin à ses jours, laissant le message suivant «Je ne peux supporter que ceux que j’aime passent sur la route sans me voir ».
Elle s’est éteinte en février 1988 sans jamais avoir eu un dernier contact avec la reine Elizabeth, la reine mère ou la princesse Margaret.
Elizabeth II en a connu d’autres depuis lors avec d’anciens employés qui n’ont pas hésité à vendre contre monnaie sonnante et trébuchante leurs confessions mais la « trahison » de Crawfie fut probablement la plus douloureuse.
« La gouvernante royale », Wendy Holden, Albin Michel, 2022, 560 p
JAusten
11 juin 2022 @ 10:55
Les mémoires de Marion Crawford, la nanny des petites princesses Margaret et Elizabeth. Après la publication de ces mémoires non autorisées, Marion Crawford a perdu les avantages que la reine consort Elizabeth lui avait octroyée (vivre dans Nottingham cottage sans payer de loyer), et plus important encore, elle a perdu leur confiance, reconnaissance, amitié et leurs égards.
Queen Mum l’avait fortement conseillée de ne pas céder aux sirènes de l’argent américain.
Robespierre
28 juin 2022 @ 07:51
On parle de l’ingratitude des princes… Ici c’est bien explicité. Le résumé ci-dessus est bien fait mais ne donne plus envie de lire le livre. Ce que j’y lis ne me rend pas cette famille Windsor plus sympathique, car ingrate avec cette gouvernante dévouée. Mais quand une de ses élèves ne s’intéresse qu’aux chiens et chevaux et l’autre à sa précieuse petite personne, ce n’est pas étonnant. Crawfie n’aurait jamais écrit son livre de souvenirs si la Famille l’avait traitée avec plus d’égards.
Finalement à part son logement dans le Domaine royal, elle n’a pas perdu grand chose. Ses princesses etant ingrates, elle ne pouvait espérer qu’une carte de Noel tous les ans, et peut-être une carte d’anniversaire. Et un salut condescendant si elle les rencontrait en promenade. Elle était mise de côté de toute façon. Dommage que son mariage ne marcha pas. Si elle s’est mariée aussi tard c’est parce qu’elle avait sacrifié sa jeunesse pour ces deux filles titrées mais pas plus intéressantes pour autant.
Maintenant Elizabeth doit avaler les couleuvres de sa petite-fille par alliance qui crache chez une Oprah Machin sur la Firme. La Gouvernante était restée respectueuse dans ses écrits.
JAusten
28 juin 2022 @ 14:11
Même si la gouvernante était restée respectueuse dans ses écrits, il n’empêche qu’elle a brisé un code de confiance entre les deux parties. Je ne suis pas plus d’un côté que d’un autre, mais je me dis qu’elle l’a mal joué sur tous les tableaux et la fin de son histoire n’est pas moins misérable que sa vie de subalterne, même après avoir écrit ses mémoires (dans le monde moderne cela aurait été une interview sur une chaine américaine en plus du livre). Un coup de canif dans le contrat tacite et cette famille fait bloc et n’oublie rien ; c’est facile et vraiment pas glorieux que de s’en prendre à des plus faibles que soi, mais ainsi va la vie des grands de ce monde.
Mais il y avait eu des « warnings » que Crawfie n’a pas voulu voir.
Antoine
28 juin 2022 @ 18:38
Tout à fait de votre avis, Robespierre. On est loin des familles qui enterrent leur(s) domestique(s) dans leur caveau de famille. Les commentaires du livre me confortent dans ma réprobation de la haute opinion que les Windsor ont d’eux-mêmes. Le vulgum pecus n’a sa place dans ce panier de crabes que l’on voudrait transformer en cercle enchanté que lorsqu’il est utile. A leurs yeux, rien de plus normal que de se sacrifier pour leurs petites personnes vaniteuses. Après usage, on jette sans se préoccuper de la suite sauf si la délaissée, ô sacrilège, s’avise de révéler quelques secrets anodins qui risqueraient de ternir une image bien peaufinée. L’auteure a payé bien cher son cottage bas de plafond « de grâce et de faveur ».
Gatienne
29 juin 2022 @ 11:48
Elle a surtout payé le prix d’un mariage malheureux et intéressé qui n’a pas su la mettre à l’abri des exploiteurs de son histoire.
A l’âge qu’elle avait (la petite quarantaine) lorsqu’elle quitta son service, elle pouvait continuer une histoire différente ce qui aurait eu pour conséquence de faire la nique à l’ingratitude de cette famille dont, dans sa grande naïveté, elle n’avait pas pris la mesure.
Guy Coquille
2 juillet 2022 @ 06:57
Comme d’habitude, je vais me trouver en opposition avec la majorité des commentaires de ce site, dont ne fait pas partie le vôtre, Jane. Bien que je n’éprouve qu’une sympathie moyenne pour la famille royale de Grande Bretagne, je ne partage pas la réprobation pour son attitude à l’égard de Marion Crawford. Car la situation des princes dans les démocraties occidentales est pour le moins inconfortable. Bien sûr ils échappent à la malédiction biblique de l’ange à l’épée de feu, ils ne sont pas astreints au travail rémunéré pour gagner leur vie, n’ont pas de fin de mois difficile, mais ils doivent vivre pour les regards des autres, sans avoir d’autre justification que leur image. Les rois et princes d’avant avaient le droit d’avoir une opinion, c’était même recommandé car, si elles étaient conformes au bien commun, c’est toute la chaîne des générations qui leur était reconnaissante. S’ils mouraient ou étaient blessés au combat, c’était la légende dorée qui recouvrait leur cercueil. Leur fonction exigeait la grandeur. Aujourd’hui, les princes n’ont plus le droit d’avoir une opinion, ils doivent suivre comme des girouettes le vent versatile de la pensée à la mode, ils n’ont plus le droit de prendre des risques, encore moins d’inspirer l’héroïsme. En revanche le moindre de leurs gestes est filmé, disséqué, commenté avec une malveillance de tous les instants car cette attitude est consubstantielle à la presse et aux médias. D’ailleurs les commentaires de ce site, qui critiquent les moindres détails de leur physique, de leur vêture, de leur vie en somme, montrent bien que ces humains ne bénéficient pas du droit illimité à toutes les préférences – pour ne pas dire les vices – que l’on accorde comme un attribut sacré à tout individu. Dès lors, la moindre des choses que l’on peut attendre de ses familiers quand on est prince, c’est la discrétion, qui permet d’avoir une intimité, très limitée au demeurant. Enfin je voudrais répondre à ceux qui opposent l’ingratitude des princes à l’attitude de ces familles qui se montrent solidaires de leurs domestiques au moment de leur vieillesse. Mais cette conduite respectable n’est que l’application de normes que la plupart des commentateurs trouvent dépassées, voir franchement réactionnaires: celle de la solidarité collective et hiérarchique du supérieur avec l’inférieur, sanctionnée par le don et le contre-don. C’est pour avoir voulu sortir de cette relation que la pauvre Marion a été sanctionnée.
Betelgeuse70
11 juin 2022 @ 13:04
Allez, un petit dernier pour la route.
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
28 juin 2022 @ 01:35
Et, ben !
Il s’en passe des choses . croustillantes, à l’intérieur des murs épais, des châteaux 🤔😊
Cécile
28 juin 2022 @ 04:47
Je viens de lire ce roman très agréable à lire. Je vous le conseille.
Pascal Hervé 🍄
28 juin 2022 @ 05:34
Une histoire triste mais très intéressante si on a envie de mieux connaître les Windsor,un peu surprenante pour le béotien que je suis .
Je me demande si Marc Roche en a parlé ? 🤔
Mais on sait que la Reine mère était un peu rancunière.
Fleur
28 juin 2022 @ 13:55
J’ai toujours aimé les toilettes de la reine mère âgée. Bien que pas très belle quand elle était jeune femme, elle faisait une jolie grand-mère.
Mais perso je n’ai jamais apprécié son caractère rigide et rancunier. Je pense juste qu’elle était une bonne grand-mère pour Charles.
Et comme marieuse elle était peu douée et sans scrupules, en jetant Diana dans les bras de Charles déjà amoureux d’une autre, avec la complicité de la grand-mère de Diana.
Fanie
28 juin 2022 @ 06:11
Les royaux et leurs nounous, vaste sujet !
J’avais lu il y a quelques années, que Willem Alexander et Maxima, avaient choisi de changer de nounous tous les 2 ans pour que leurs filles ne s’attachent pas trop. J’avais trouvé ça dure pour les filles, mais du coup les nounous ont moins de choses à raconter à la presse au cas où.
Fleur
28 juin 2022 @ 13:59
Je trouve cela totalement inopportun et dur pour leurs filles. Je comprends mieux certaines choses.Un enfant a besoin d’un environnement stable et a justement besoin de s’attacher. Maxima est sans doute intelligente, mais pas assez bonne mère. Je n’envie pas les filles de Maxima, malgré tous leurs privilèges.
Cosmo
28 juin 2022 @ 06:17
La famille royale n’est jamais vraiment reconnaissante pour ceux qui l’ont servie, surtout s’ils ne font pas partie de l’aristocratie.
Trianon
28 juin 2022 @ 13:26
Cher Cosmo je vous ai laissé un message sur la toute première partie dédiée à Lampi
Amicalement,
Sophie
Cosmo
28 juin 2022 @ 13:50
Chère Trianon,
Je l’ai lu et vous ai remerciée pour la gentillesse de vos propos mais étrangement ma réponse n’a pas paru. Il faut dire que Régine a tant de commentaires à valider que certains passent à la trappe.
J’ai été intrigué par votre perspicacité. Serions-nous pays, comme on dit à la campagne ? Mais vous avez droit au joker pour de pas répondre. 🤣
Amicalement
Cosmo
Trianon
28 juin 2022 @ 14:26
Je ne suis hélas,pas de votre beau pays,mais en m interessant au problème, je suis tombée sur l artclexrn question.
Et je vots ai reconnu:)
Trianon
28 juin 2022 @ 16:09
..article..et vous..
Pardon pour les fautes de frappe..
Train+ téléphone font mauvais ménage..
Cosmo
28 juin 2022 @ 16:12
Dommage ! Il fait bon vivre entre châteaux et vignobles…sans oublier foie gras, magrets et confits. En y rajoutant des Côtes de Gascogne, du Buzet et de l’armagnac.
Bonne semaine !
Philippe H.
28 juin 2022 @ 07:05
J’avais effectivement lu sur une autre source d’information que Marion Crawford avait été définitivement ignorée par la famille royale à la suite de la publication de ses souvenirs mais j’ignorais que cette mise à distance avait été antérieure et qu’elle en avait conçu beaucoup d’amertume !!!!
De plus, les confidences qu’elle révèle n’ont, à priori, rien de sulfureux… mais « never complain, never explain »….. plus de cottage et la disgrâce définitive ,,. Jusqu’au cercueil!!!
Roxane
28 juin 2022 @ 07:31
Assez triste histoire…
Benoite
28 juin 2022 @ 08:01
Je savais que la reine mère, ses filles étaient dures sur les secrets de famille de leur famille. Un roi, une reine inébranlable, deux princesses à Windsor qui voyaient leurs parents revenir vers elles, les WEnd, Elisabeth II n’a pas voulu comprendre sa nurse , elle se condérait trahie !! quelle idée, les princesses grandissaient, se mariaient, faisaient famille, et Crawfie finissait une vie active, avec des espoirs déçus de conserver une affection datant de l’enfance de ses princesses. Ce qui se passa. Pauvre gouvernante, heureusement Prince William est tout autre, il invita à son mariage sa nounou (que Charles avait engagé pour le temps où il avait la garde de ses fils) et avec qui Diana se prenait la tête, je ne sais plus son nom : on avait sali son nom à cette jeune femme, l’accusant d’atteinte au mariage princier, et de tout .
Elle est mariée, à des enfants, les générations ont sû changer.. L’éducation qu’ont reçu William et Harry de leurs parents était différente, et Diana ouverte à une éducation du XXIe siècle.
Baboula
28 juin 2022 @ 12:58
C’est Diana elle-même qui avait inventé une liaison entre la nounou et le prince Charles . Jalouse ? Mais non ! Maladivement jalouse .
Benoite
29 juin 2022 @ 04:49
Aussi encore ici Baboula, vous m’avez pris en Filature constante, pour ainsi dire… vous collez à mes basques. si cela vous plait : continuez ! faites vous plaisir.
Baboula
29 juin 2022 @ 10:37
Vous écrivez pour que l’on vous lise ou pas. Je rebondis sur vos propos non sur Vous . Pour le reste ne devenez pas paranoïaque . Bonne journée .
Fleur
28 juin 2022 @ 08:31
Je trouve quand même que la famille royale était trop dure et ingrate vis-à-vis de leur ancienne nanny. Des années plus tard, ils auraient pu montrer davantage de compréhension. Je suis plutôt du côté de la nanny.
En lisant les manies d’Elizabeth, (chaussures rangées en pleine nuit, distance au mm des plats) on croit volontiers qu’elle renvoie en cuisine des pommes de terre non calibrées à l’identique. Un côté trop rigide qui me déplaît.
Mais je pense qu’avec l’âge la reine a mis un peu d’eau dans son vin.
Robespierre
28 juin 2022 @ 13:13
Quand on n’est pas trop intelligent et qu’on ne s’intéresse qu’aux chevaux/chiens, le calibre des pommes de terre revêt une grande importance.
Fleur
28 juin 2022 @ 13:46
Oui, vous avez tout dit.
Cosmo
28 juin 2022 @ 13:53
Plutôt du gin dans son Tonic ! Ou du Tonic dans son gin. 🤣
carmina burana
29 juin 2022 @ 11:43
Fleur,
Non avec l age cela ne s arrange pas,au contraire ca empire.
Ce sont des tocs,cette manie de vouloir ranger parfaitement ses chaussures,se lever la nuit car cela la taraude,c est une facon de se rassurer,je controle ,alors tout va bien.
Miss Libellule
28 juin 2022 @ 09:50
Je pense que ce qui a poussé cette femme à écrire des mémoires est le peu de reconnaissance qu’elle a reçu de la famille royale (en termes humain et pas seulement financier car financier elle a reçu la mise disposition d’un cottage). Elle s’est rendue compte qu’elle n’avait été pour les Windsors qu’une employée comme une autre, juste une domestique.
Je trouve que ça met en relief le peu d’intérêt que les Windsors accordent à leur personnel et plus largement aux personnes qui ne sont pas de leur rang!
En tout cas la notion de « pardon » ne semble pas une grande qualité de la famille royale!
Bernadette
28 juin 2022 @ 09:54
Cette biographie de Marion Crawford confirme beaucoup de choses.
La vie de la Famille Royale est loin d’être un conte de fées ! Leur protocole rigide les rend
parfois peu humains…ce qui n’était probablement pas le cas avant le couronnement.
Je suis en train de revoir the Crown saison 3
je dois dire que cette série apprend beaucoup sur l’atmosphère qui règne dans l’intimité de la Famille Royale….si toutefois tout est vrai….alors je commence à comprendre Harry et son éloignement…
Charles en tant que prince héritier n’a pas pu en faire autant mais au fond il comprend certainement son fils ! Il n’a pas eu beaucoup d’affection…
Lionel
28 juin 2022 @ 22:28
The Crown est une fiction. N’étant pas dans l’intimité de la famille royale britannique (ni d’aucune famille royale, d’ailleurs), je ne connais pas leur vérité mais les auteurs de cette série n’en savent pas plus que nous. Ils ont vaguement lu quelques livres grand public et ont brodé. Cela révèle plus leurs fantasmes qu’autre chose. Par ailleurs, plusieurs manipulations honteuses de faits historiques discréditent la série. Il est dommage que des millions de de gens crédules comme vous l’êtes puissent prendre tout cela pour argent comptant mais c’était, somme toute, la même chose pour les images d’Epinal dont cette série est un équivalent contemporain.
Bernadette
29 juin 2022 @ 09:56
Lionel je reste prudente…j’ai bien mentionné « si tout cela est vrai »…cette série donne plutôt une mauvaise idée de la Famille Royale surtout la saison 3…Est ce légal de faire une fiction à la limite de la calomnie ? Y a t il eu une plainte en haut lieu ?
Bambou
28 juin 2022 @ 10:01
Elle a voulu le beurre et l’argent du beurre….tant pis pour elle !
Baboula
28 juin 2022 @ 12:55
Je crois qu’elle voulait avant tout un peu de tendresse .
Robespierre
28 juin 2022 @ 13:14
Exactement.
Cosmo
28 juin 2022 @ 13:51
Et de reconnaissance !
JAusten
28 juin 2022 @ 14:13
oui je pense aussi mais dire cela sous-entend qu’elle s’est inconsciemment vengée en publiant ses mémoires. ça change un peu la donne et explique un peu (mais n’excuse absolument pas) le comportement de la famille royale.
Baboula
28 juin 2022 @ 10:33
Je comprends l’amertume de cette dame qui a compris trop tard qu’elle n’était qu’une domestique à qui on ne doit aucune affection . J’ai connu une maison bourgeoise où Miss est restée, jusqu’à sa mort, logée au sein de l’appartement familial ,même après le départ des trois enfants qu’elle avait élevés. Ça me rend ces dames un peu plus antipathiques.
Aldona
28 juin 2022 @ 13:38
Oui Baboula, je pense comme vous, elle pensait avoir noué des liens avec ces deux jeunes filles, quand une enfant a soit 3 ans, soit 7 ans, en général on s’attache à la personne si proche, qui fait office de seconde maman
carmina burana
28 juin 2022 @ 14:35
Bamboula
J ai connu Cécile,vieille dame de 85 ans qui avait passé sa vie à servir une famille de la vieille aristocratie,l été chateau de famille ds le Cantal,le reste du temps hotel particulier à Paris.
Cette famille a du prendre les choses en main ,à 80 ans elle ne voulait pas les quitter.
Elle a été mise en maison de retraite,on lui a donné les meubles et une jolie somme sur son compte en banque.
Et à chaque naissance elle était invitée aux baptêmes ,aux mariages aussi,elle n à jamais été oubliée.
L été on venait la chercher pour une journée au château.
Jusqu a la fin de sa vie,elle a fait partie de la vie de cette famille.
Alors honte aux Windsor pour leur morgue,leur mépris envers le personnel.
septentrion
28 juin 2022 @ 11:28
Je n’achèterai pas ce livre, il me semble que cet auteur profite d’exploiter le grand désarroi de madame CRAWFORD.
Gatienne
28 juin 2022 @ 12:44
Mme Crawford est décédée depuis longtemps !
Ne pas oublier que ceci est un roman, donc une fiction (tout comme « The Crown ») avec les aléas narratifs qu’on trouve dans ce genre de production littéraire, cinématographique….
Clarisse
28 juin 2022 @ 13:24
Et lorsque le fameux journaliste lui apporta une fausse facture d’une clinique où la nounou aurait avorté des œuvres de Charles…n’importe quelle femme aurait été scandalisée donc jalouse, pas vous ?
Fleur
28 juin 2022 @ 13:47
Je ne suis pas très jalouse de nature, mais ce que vous décrivez aurait suffi à me rendre malade. Et je comprends la réaction de Diana.
Danielle
28 juin 2022 @ 14:18
Une triste fin de carrière pour cette femme, mais ce schéma se retrouve actuellement dans le monde professionnel.
Mayg
28 juin 2022 @ 14:27
Quelle ingratitude de la part de la famille royale !
La gouvernante a sacrifiée sa vie pour elle, et n’a eu en retour que de l’indifférence !
Domin
28 juin 2022 @ 19:49
Sacrifié sa vie ? C était un emploi , normal qu en grandissant les princesses s’éloignent… leurs parents étant affectueux elles n avaient pas besoin de substitut .
Fleur
29 juin 2022 @ 09:32
Pensez tout de même qu’en étant gouvernante dans une famille royale, vous n’avez plus de vie privée, obligée de rester célibataire jusqu’à la fin de votre mission. N’est-ce pas un grand sacrifice ?
Leur présence de tous les instants, font aussi de cet emploi un sacerdoce. Et dans cette famille on est chichement rémunéré. Rien à voir avec la générosité des salaires versés autrefois par Mme Liliane Bettencourt : 5000 euros à une femme de chambre, 11000 euros à un cuisinier !
En principe on s’attache aux personnes qui vous ont élevées, que ce soient les parents ou non. D’autres ont la mémoire moins courte et davantage de reconnaissance.
Christ
28 juin 2022 @ 16:27
C’est aussi le metier ingrat de nounou qui veut cela….
Elle s’attache…
Les enfants en grandissant se detachent…
Et la mere : c’est la mere……
C’est le destin des nounous….
Un tres beau film tire du livre : « la couleurs des sentiments ou en anglais : les nounous » le raconte tres bien.
Une chose est sure : l’intimite des familles celebres est toujours en danger.
Elles sont vulnerables et cherchent a se proteger.
Parler de leur intimite presente ou passee fait office d’une veritable effraction pour elles , d’une agression et fracture la confiance donc les liens.
Tout ceci explique surement la reaction a visee protectrice de la reine mere et de ses filles.
Auberi
28 juin 2022 @ 22:31
Je ne sais plus quel domestique avait publié que lorsque la reine (Lilibeth) ou d’autres membres de cette famille royale le regardait et s’adressait à lui il avait l’impression d’être regardé par une sorte de poisson mort (the eyes of a dead fish), ça m’a marquée 🤔
Oscar
29 juin 2022 @ 09:12
Une gouvernante qui « trahie » une famille imbue d’elle-même et peu reconnaissante envers ceux qui les ont servi. Elle est certes en tort mais le comportement des deux princesses est ingrate et malheureusement cela ne m’étonnes pas. Elizabeth et Margaret ont toujours étaient infatuée de leur petite personne.