Longue de près de deux kilomètres et suivant l’axe historique de la ville, mondialement connue, la “plus belle avenue du monde” n’a plus grand chose à voir avec ce qu’elle était à l’époque de sa création, au 17e siècle.
Des marécages, des friches et des cultures, voici ce qu’étaient les Champs-Elysées il y a près de quatre siècles et inhabités. Marie de Médicis décide d’y faire aménager au-delà du palais des Tuileries, le long de la Seine, une longue allée bordée d’ormes et de tilleuls : le cours la Reine, s’inspirant de la promenade florentine des Cascines, est ouvert en 1615.
En 1670, Louis XIV demande à Le Nôtre, jardinier à l’origine des jardins du Château de Versailles, d’aménager cette zone inhabitée. Son but était d’embellir le palais des Tuileries qui se trouve dans le prolongement direct de la célèbre avenue et de relier son château parisien des Tuileries à ses autres résidences plus rapidement. Le jardinier du roi trace alors, dans le prolongement des Tuileries, une grande allée bordée d’arbres et de pelouses qui va de la future place de la Concorde à l’actuel rond-point des Champs-Elysées.
En 1710, ce Grand-Cours – appelé aussi les Champs-Élysées (en référence au lieu dans lequel séjournaient les héros de la mythologie grecque, probablement pour se moquer des origines marécageuses de l’avenue) – est prolongé jusqu’en haut de la butte jusqu’à l’Étoile de Chaillot, future place de l’Étoile par le duc d’Antin, surintendant des Bâtiments du Roi, prolonge l’avenue.
La section de la place de la Concorde jusqu’au rond-point des Champs-Élysées est appelée « avenue des Tuileries » (ou encore Grand Cours) et la section du rond-point jusqu’à la place de l’Etoile (autrefois, la butte de Chaillot) s’appelait « avenue de Neuilly » puis route de Saint Germain en Laye ou route de Normandie.
Il faut attendre la Révolution française pour que l’axe prenne son appellation définitive de Champs-Élysées sur toute sa longueur. Peu de gens le savent, mais autrefois on écrivait « Champs-Elisées ».
L’histoire urbaine de l’avenue commence en 1765, lorsque Louis XV autorise la construction de bâtiments de part et d’autre des Champs. Cinq ans plus tard, le marquis de Marigny fait tracer les allées qui deviendront les avenues de Marigny et Matignon ainsi que l’allée des Veuves, future avenue Montaigne. Il élargit et prolonge les Champs Elysées jusqu’à l’actuel pont de Neuilly.
Toutefois, malgré tout ces investissements, l’avenue reste mal aimée… Sa population, constituée de bandits et de prostituées, attirée par les guinguettes bas de gamme, décourage la bourgeoisie de venir flâner sous les ormes ou de fréquenter les nouveaux lieux du quartier. Pour exemple, le Colisée, un fastueux parc de loisirs destiné à accueillir de prestigieuses fêtes et spectacles ouvre en 1771 mais fait faillite en seulement 9 ans à cause du manque de fréquentation. On décida alors de recouvrir le Grand-Égout et, en 1777, un poste de garde Suisses est installé sur l’avenue.
L’avenue des Champs-Élysées ne prendra réellement de l’importance qu’à partir de la Révolution française. Le 25 juin 1791, c’est par là que l’on ramène le roi et sa famille après la fuite à Varennes.
Sous le Directoire, l’avenue est élargie et les guinguettes sont fermées. Elles seront remplacées par des restaurants et des cafés luxueux comme celui de Dupe. C’est le premier restaurant de l’avenue qui attirera toutes les célébrités du moment.
Les deux grands marbres, figurant des chevaux retenus par des palefreniers, ont été commandés dès 1739 pour le bassin de l’Abreuvoir du parc de Marly. Les marbres sont posés à Marly en 1745. Considérés dès le début comme un chef-d’oeuvre de la sculpture nationale, Les Chevaux de Marly échappèrent au saccage de Marly sous la Révolution et furent transportés en 1795, sur ordre du peintre David, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) à l’entrée des Champs-Élysées, rejoignant les groupes de Coysevox.
Ils sont érigés sur de hauts piédestaux à l’entrée des Champs-Élysées. Afin de les préserver, ils entrèrent au Louvre en 1984 tandis que des moulages les remplacent place de la Concorde et à Marly.
Mais ce ne fut qu’à partir de 1828 que l’avenue des Champs-Élysées commença à connaitre de véritables embellissements : trottoirs, contre-allées asphaltées, éclairage avec la mise en place de 1.200 candélabres au gaz, installation d’établissements publics, cafés, restaurants, salles de concert et de théâtre…
Les Champs-Elysées deviennent enfin une élégante promenade qui permet d’aller prendre le frais à Longchamp sur les terrains de l’ancienne Abbaye. Ces promenades deviennent alors un prétexte à la frime. C’est à qui aura la plus belle voiture, les chevaux les plus en forme, le plus beau costume, la plus belle robe…
L’arrivée du Second Empire va à nouveau bouleverser la physionomie du quartier. Les immeubles et hôtels particuliers envahissent petit à petit l’avenue, le Palais de l’Industrie est inauguré par Napoléon III le 15 mai 1855 dans le cadre de la première exposition universelle parisienne. Il sera utilisé pour deux autres éditions, celles de 1878 et 1889, avant d’être détruit à partir de 1896 pour laisser la place aux Petit et Grand Palais. Ce dernier sera inauguré le 1er mai 1900 par le Président de la République, Emile Loubet.
A l’origine des Champs-Élysées, la vie ne se situait pas entre le Rond-Point actuel et l’Etoile, comme aujourd’hui, mais entre la Concorde et le Rond-Point.
C’est dans cette partie que furent édifiés les cirques, théâtres, cabarets, restaurants, fêtes foraines. Jusqu’en 1940, des centaines de chaises étaient installées sur les Champs pour que les promeneurs puissent se reposer et regarder la vie des Champs. Avec l’arrivée des commerces, l’animation se transposa dans la portion Etoile et Rond-Point.
C’est au cours du 19e siècle que de grandes enseignes s’installent sur les Champs-Élysées. Et pas n’importe lesquelles… Située sur la route du Bois de Boulogne, lieu préféré de la haute société pour les promenades mondaines, l’avenue est un lieu stratégique pour l’industrie hippomobile.
Les grandes maisons s’installent avenue des Champs-Élysées, où la clientèle peut découvrir les nouveaux modèles de véhicules. Puis, lorsque la traction mécanique remplace la traction hippomobile, les concessionnaires auto apparaissent : Mercédès en 1902, Peugeot et Renault en 1908… En 1909 plus de 22 maisons ont leur vitrine sur l’avenue des Champs-Élysées.
Si la majorité des somptueux hôtels particuliers construits à cette époque a disparu pour laisser place à des immeubles – plus rentables – les Champs-Élysées n’ont depuis cessé d’être l’épicentre du luxe parisien. C’est aujourd’hui l’une des avenues les plus emblématiques de Paris, où paradent au milieu des enseignes prestigieuses les touristes venus du monde entier.
À Paris, en 1882, les Champs-Élysées furent recouverts pavés en bois, comme beaucoup de voies de la capitale, qui furent progressivement remplacés par des pavés en pierre moins glissant et moins couteux à partir de 1905
Derrière le faste de l’avenue se cache également un passé étroitement lié aux grands évènements de l’histoire de France :
- Le 5 octobre 1789, c’est en empruntant cette avenue que plus de 7.000 femmes se sont rendues à Versailles pour réclamer au roi du pain. Le lendemain, le cortège traversera les Champs-Élysées dans le sens inverse, accompagné par la famille royale, contrainte de s’installer au cœur de Paris, dans le Palais des Tuileries.
- En juillet 1792, c’est lors d’un banquet sur les Champs-Élysées qu’est chantée pour la première fois La Marseillaise, composée par Rouget de Lisle (qui deviendra l’hymne national). Le transfert au Panthéon des cendres de Voltaire en 1791 et de Rousseau en 1794…
- Toujours par l’avenue, le retour des cendres de Napoléon Ier s’effectue le 15 décembre 1840 sous le regard de cent mille spectateurs.
- Le 23 juin 1903, le pilote franco-brésilien Alberto Santos-Dumont décolle d’un hangar de Neuilly-sur-Seine avec « La Baladeuse », un dirigeable qu’il a lui-même construit. Il survole le bois de Boulogne et vient se poser sur l’avenue des Champs-Élysées.
- Lors de la crue de 1910, les Champs Elysées vécurent sous une très forte menace : l’envahissement complet des lieux. En effet, l’eau de la Seine était montée plus haut que le parapet du Cours la Reine. On dut construire un mur en urgence.
- L’armée française défile sur les Champs la première fois le 14 juillet 1915 à l’occasion du transfert des cendres de Rouget de Lisle (le compositeur de la Marseillaise) aux Invalides.
- Le défilé le plus spectaculaire fut celui du 14 juillet 1919, défilé de la Victoire, avec en tête de cortège, les maréchaux Foch, Joffre et Pétain
- Enfin, le 26 août 1944, c’est encore les Champs-Élysées que le Général de Gaulle descendra pour fêter la libération de Paris devant plus de deux millions d’âmes.
- Pour la Fête Nationale, l’avenue est absolument incontournable car elle se pare aux couleurs de la France et accueille le fameux défilé du 14 juillet.
- Des obsèques de Johnny Hallyday , en passant par la victoire des Bleus, ces manifestations font des Champs-Élysées, une avenue traversée par l’histoire de la France.
Au moment des fêtes de fin d’année, l’avenue se pare de mille feux. Figurant dans le hit-parade des sites les plus visités de Paris, sur près de 2 km, cet axe historique relie la place de la Concorde au monumental Arc de Triomphe et accueille, en temps normal (hors covid) chaque jour près de 300 000 visiteurs !
Deux fois par an, le soleil vient se coucher sous l’Arc de Triomphe. Un spectacle inoubliable. (Merci à Guizmo)
Anitra
26 décembre 2020 @ 02:42
Encore une fois extrêmement intéressant
Muscate-Valeska de Lisabé
26 décembre 2020 @ 16:49
Merci infiniment cher Guizmo.Vous m’avez tout appris.
C’est un lieu qui ne me rappelle que de très mauvais souvenirs personnels,sans grand intérêt de nos jours,un vaste ramassis d’enseignes à touristes,et que je déteste franchement.
J’espère ne plus jamais être obligée d’y remettre les pieds,mais je suis satisfaite de connaître son histoire,grâce à vous.
Benoite
26 décembre 2020 @ 03:13
Si l’histoire des Champs-Elysées nous était contée : c’est fait ce matin.
Un magnifique récit, et des illustrations, et photos font de ce reportage une lecture fort intéressante. Merci Guizmo.
Mer Limpide 🌊
26 décembre 2020 @ 03:41
Et ben !
Quel changement, quelle histoire…..
Baboula
26 décembre 2020 @ 03:54
Guizmo vous nous faites un beau cadeau de Noël en mettant à l’honneur les Champs Elysées de Paris .
Le 24 juin 1990 le soleil se couchait derrière l’Arc de Triomphe et un hectare de blé avait été moissonés . Je pense aussi à ce magnifique défilé de sonneurs et danseurs bretons et aux défilés du bicentenaire de la Révolution ,je préfère aussi penser aux funérailles nationales de Victor Hugo .
miloumilou
26 décembre 2020 @ 06:33
Ah j’ai souvent eu envie d’écrire « Elisées » et je lis que ce fut la première écriture!
Intéressant et complet !
Merci Guizmo!
Auberi
26 décembre 2020 @ 07:01
Merci Guizmo pour cette très intéressante lecture matinale
cerodo
26 décembre 2020 @ 07:16
article hautement intéressant : merci Guizmo
Menthe
26 décembre 2020 @ 07:38
Qui nous réveille en beauté et en culture ce lendemain de Noël, c’est Guizmo !
Merci de nous avoir gâtés toute l’année 👋👋
Ciboulette
30 décembre 2020 @ 20:27
Merci mille fois ( au moins ) guizmo !
Charlotte (de Brie)
26 décembre 2020 @ 09:25
Un très joli cadeau de lendemain de Noël ! merci Guizmo.
On a du mal aujourd’hui à imaginer qu’au 18è siècle le Grand Egout qui dévalait de Ménilmontant traversait les « Champs »
Si l’avenue reste « la plus belle avenue » du monde, personnellement je regrette la banalisation des commerces qui s’y sont récemment installés, enseignes que l’on peut trouver dans tout quartier de Paris, des grandes villes.
Et que dire des manifestants qui depuis quelques années l’ont prise pour cible !
Il reste un hôtel « très » particulier au 25 Champs Elysées, construit pour la Païva, qui abrite quelques oeuvres d’un goût souvent douteux mais créées par de grands artistes ce qui valut à l’hôtel de la part des Frères Goncourt dont chacun connait la langue acérée, le surnom de « Louvre du cul »…L’hôtel appartient aujourd’hui au Traveller’s club et peut se visiter sur réservation.
Le spectacle du coucher de soleil en mai et en août est somptueux, moins spectaculaire son lever en février et novembre.
Merci encore, la journée grâce à vous a bien commencé.
Baboula
27 décembre 2020 @ 06:30
Et le magnifique Hôtel d’Espeyran,sur le Rond-Point des Champs Elysées,siège de la famille Dassault .
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_d%27Espeyran
Charlotte (de Brie)
27 décembre 2020 @ 11:52
Merci Baboula,, effectivement je l’avais zappé, pourtant on ne voit que lui avec ses grilles magnifiques.
Bon dimanche et bons derniers jours de cette année 2020 que je vais quitter sans regret !
Jean Pierre
27 décembre 2020 @ 11:29
N’est ce pas Alexandre Dumas (le fils) qui a dit que : la Marquise de Païva peut s’y installer, le trottoir vient d’être terminé.
P'tite etoile
26 décembre 2020 @ 09:51
Très intéressant! Merci beaucoup!
Rose
26 décembre 2020 @ 10:16
Merci Guizmo de ce partage de vos recherches et de vos connaissances sur ce lieu si parisien. On aime le détester, on se moque de son bling-bling, de son côté racaille et un peu mauvais genre mais on s’y rue à chaque grand événement. C’est l’endroit qu’on montre aux correspondants étrangers des enfants, à nos cousins de province. Le moindre aménagement donne lieu à des polémiques, le meilleur signe d’un attachement certain des habitants.
Et puis, c’est la vitrine de notre savoir-faire, le luxe, les voitures, maintenant les bijoux et les parfums. On aime détester les champs Élysées, mais on y est très attachés!
Merci Guizmo de ce bon moment
Belle journée
Rose
DEB
26 décembre 2020 @ 10:42
Merci Guizmo.
Je viens de lire votre récit intéressant.
Baia
26 décembre 2020 @ 11:09
Guizmo vous êtes formidable !
Merci encore et encore pour vos articles si bien faits.
Pierre-Yves
26 décembre 2020 @ 12:16
Merci Guizmo de nous faire partager votre amour de Paris, de ses merveilles cachées et de son histoire.
Cela fait des années que le Parisien que je suis n’a plus arpenté les Champs Elysées. Il y a beau temps que seuls les touristes peuvent s’y sentir chez eux.
Mais cette année, les Champs ont vu leur fréquentation chuter. C’est donc le moment de retourner s’y balader, bien qu’hormis des boutiques, il n’y ait pas grand-chose à y voir.
Carolus
26 décembre 2020 @ 15:07
Voilà, c’est exactement ça !
Je ne réside pas très loin, je pourrais y aller facilement à pied, et je n’y vais pas depuis des années.
Merci Guizmo pour l’histoire de cette avenue, et pour l’ensemble de vos articles toujours intéressants.
HRC
26 décembre 2020 @ 12:40
Il me semble que le duc d’Entin était le fils de monsieur et madame de Montespan, et Marigny le frère de la marquise de Pompadour.
Erreur possible de ma part.
Quand j’ai emmené mes enfants la première fois à Paris, chaque fois que j’y retourne c’est la Seine d’abord et Notre-Dame, pas les Champs.
luigi
26 décembre 2020 @ 12:42
Merci Guizmo pour votre article très bien documenté et narré !
June
26 décembre 2020 @ 12:46
Très beau docu de fin d’année !
Merci Guizmo.
bambina
26 décembre 2020 @ 13:01
Merci Guizmo !
Ciboulette
26 décembre 2020 @ 13:50
Merci , Guizmo , pour ce beau cadeau pour le lendemain de Noël : saint Etienne .
Tout cela magnifié par le talent que l’on v ous connaît !
Robespierre
26 décembre 2020 @ 15:05
Merci Guizmo. On oublie souvent que c’est sur les Champs Elysées, un endroit peu couru au moment du Directoire, et plutôt inusité, que se trouvait la résidence du couple Tallien, résidence appelée La Chaumière, nom champêtre démenti par le luxe de l’intérieur. C’était le centre politique et mondain après la chute de Robespierre et Theresia Tallien s’y montrait avec ses amies, vêtue de tenues transparentes, avec des perruques de toutes les couleurs. Elle venait d’épouser Tallien et recevait là les belles dames qui avaient survécu à la Terreur, dont Josephine de Beauharnais. C’est à la Chaumière, que selon la legende bonapartiste (Kalistea nous dira si c’est veridique) le jeune Bonaparte en demi-solde vint solliciter l’ex Notre-Dame de Thermidor d’intercéder pour une une coupe d’étoffe, car il était démuni. On dit que la demande fut couronnée de succès mais que Napoléon en garda un sentiment d’humiliation. C’est certainement à la Chaumière que Joséphine de B. rencontra Barras qui la « protégea » pendant une brève période.
Danielle
26 décembre 2020 @ 15:23
Merci Guizmo pour ce cours d’histoire.
J’aime arpenter cette avenue lorsque je sors des musées qui la bordent ou même à des heures creuses et poursuis ma promenade jusqu’à l’hôtel de Ville, une bonne marche de
4 km.
Le défilé du 14 juillet est un moment fort de l’année.
Ghislaine LPB
26 décembre 2020 @ 19:16
Beau travail Guizmo
mais vous me pardonnerez de considérer que la plus belle avenue de Paris reste la Seine .
L’avenue des Champs-Elysées a perdu de son élégance passée .
Teresa2424
26 décembre 2020 @ 20:43
Muchas gracias Guizmo es este hermoso regalo de Navidad!!!!💐
Maria
27 décembre 2020 @ 18:30
Nella penultima foto 😱.ricordo quando non si vedeva nulla dietro l’ arco di trionfo poi hanno iniziato ad esserci delle gru e poi tutto questo😱ma mi si dica( non lo farà nessuno ,forse)questa stessa veduta ,in una parte di Parigi così famosa così importante per l’ immagine di questa città, quanto peserà in negativo quel che è stato costruito sullo sfondo di questo splendido monumento e di tutti i campi elisi!? Traduco con google
Baboula
28 décembre 2020 @ 14:05
L’avenue est devenue une attraction pour touristes. Les petits commerces à prix abordables ont disparu .Je n’en ferai pas la liste ,mais longtemps nous sommes venus nous habiller dans la Galerie du Lido . Même le Queen n’existe plus,c’est dire …
Val
29 décembre 2020 @ 09:21
Haussmann n’a pas fait que du bien à Paris notamment sur les Champs Élysées. Ou de magnifiques hôtels particuliers ont disparu , des jardins sublimes.
non je n’admire pas cet Architecte ! Même s’il fallait alléger la Capitale.
Certains pour poser leurs empreintes éternelles n’ont pas hésité à abattre